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Compte rendu du Conseil des ministres du 16 décembre 2022

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Le Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres, a présidé la session

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le vendredi 16 décembre 2022, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 45 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

Une vue des membres du gouvernement à la session du Conseil des ministres de ce mercredi 16 décembre 2022

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. Compte rendu.

I DELIBERATIONS

I 1  AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a adopté un avant-projet de loi portant modification de la loi n°24/94/ADP du 24 mai 1994 portant Code de justice militaire modifié par la loi n°007-98/AN du 31 mars 1998 et la loi n°44-2017/AN du 04 juillet 2017.

Ce projet de loi vise à prendre en compte la judiciarisation du théâtre des opérations intérieures de lutte contre le terrorisme pour une meilleure gestion et documentation des infractions commises lors des opérations sur le plan national.

Il s’agit de prendre en compte le déploiement de la prévôté au sein des unités, formations ou détachements stationnant ou opérant, en tout temps, sur le territoire national, en particulier lorsque l’état de guerre n’est pas déclaré.

L’institution d’une prévôté auprès des unités déployées dans les opérations intérieures permettra de renforcer leurs capacités dans la pratique des enquêtes relatives à certains types d’infractions notamment terroristes dans l’exercice des missions de police générale militaire et de police judiciaire militaire.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte création, attributions, composition et fonctionnement de cadres de concertation des établissements de formation professionnelle de

l’Etat.

Ce décret est une relecture du décret n°2016- 1190/PRES/PM/MFPTPS/MINEFID du 30 décembre 2016 portant création, composition, attributions et fonctionnement de cadres de concertation des écoles et centres de formation professionnelle de l’Etat.

L’adoption de ce décret permet une meilleure organisation des cadres de concertation des établissements de formation professionnelle en vue d’améliorer qualitativement leurs offres de formation.

Le second décret porte organisation à titre dérogatoire, des examens professionnels de personnels de l’éducation préscolaire, de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle.

L’adoption de ce décret permet de disposer d’un cadre révisé à titre dérogatoire sur une période de trois (03) ans pour l’organisation des examens professionnels

du personnel de l’éducation préscolaire, de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle du ministère en charge de l’Education nationale.

I 3  AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République islamique d’Iran auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination dudit Ambassadeur.

I 4  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ETDE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à deux (02) décrets portant respectivement nomination de Membre de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) et nomination de Chef de département des investigations stratégiques de ladite cellule.

L’adoption de ces décrets permet la nomination d’un Membre et d’un Chef de département à la Cellule nationale de traitement des informations financières, conformément aux dispositions du décret n°2019-

0878/PRES/PM/MINEFID/MSECU/MJ du 12 septembre 2019 portant attributions, organisation et fonctionnement de la Cellule nationale de traitement des informations financières.

Le troisième rapport est relatif au point de diligences dans le cadre du processus de dissolution de la Caisse des dépôts et consignations du Burkina Faso (CDC-BF).

En sa séance du 17 août 2022, le Conseil des ministres avait décidé de la

suspension des activités de la Caisse des dépôts et consignations du Burkina Faso et de la mise en place d’une commission chargée d’analyser les procédures pour sa dissolution. Cette décision faisait suite à plusieurs difficultés qui n’ont pas permis l’opérationnalisation de la CDC-BF.

Depuis la mise en place de cette commission, plusieurs actions ont été menées en vue de la dissolution de la CDC-BF.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de poursuivre le processus de dissolution.

Il s’agit notamment de :

– mettre fin aux fonctions des personnes nommées, détachées et recrutées à la CDC-BF ;

– diligenter l’audit de la gestion de la CDC-BF ;

– mettre en place un groupe de réflexion pour la création d’une nouvelle structure de financement du développement national plus consensuelle, financièrement et économiquement viable.

I 5  AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’appel d’offres ouvert international n°2022-020/MSPH/SG/DMP du 01/06/2022 pour l’acquisition et la mise en service de quinze (15) unités mobiles (cliniques mobiles) équipées de soins pour les treize (13) régions sanitaires au profit du projet de renforcement des soins de santé primaires pour l’amélioration de la santé et de la nutrition (PRSS-ASN) du ministère de la Santé et de l’hygiène publique du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’Entreprise FSE INTERNATIONAL SA, pour un montant de cinq milliards quatre cent cinquante-deux millions cinq cent dix-huit mille six cent trente-trois (5 452 518 633) F CFA hors douane-hors taxes (HD-HT), avec un délai d’exécution de 365 jours.

Le financement est assuré par la Banque islamique de développement (BID).

I 6  AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.

L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales d’assurer

efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2022- 0996/PRES-TRANS/PM du 02 décembre 2022 portant attributions des membres du Gouvernement et du décret n°2022-0055/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 20 avril 2022 portant organisation-type des départements ministériels.

  1. COMMUNICATIONS ORALESPage 10 sur 25

II 1  Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a fait au Conseil une communication relative au traitement du différend collectif de travail opposant SITARAIL à ses travailleurs suite au préavis de grève des comités CGT-B/SITARAIL.

Suite à ce différend, le Gouvernement à travers le ministre d’Etat chargé de la Fonction publique et le ministre chargé des Transports, a initié des rencontres avec les acteurs concernés en vue de trouver une solution définitive à cette crise.

Il a invité les parties à privilégier l’intérêt supérieur de la Nation et à engager les

négociations en toute sérénité.

Par ailleurs, l’implication du Gouvernement dans la gestion de cette crise a

permis aux parties de convenir de la suspension de la grève et de négocier autour

de la plateforme, objet de la grève.

II.2. Le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective a présenté au

Conseil le rapport général de la première édition de la Conférence nationale des

territoires (CNT) tenue à Ouagadougou les 17 et 18 novembre 2022 sur le thème

«l’aménagement du territoire face à la crise sécuritaire au Burkina Faso :

enjeux, défis et perspectives ».

La conférence a permis d’échanger sur :

– la place et le rôle de l’aménagement du territoire pour relever les défis sécuritaires auxquels le pays fait face ;

– la problématique de la maîtrise des frontières pour réduire les risques sécuritaires transfrontaliers ;

– la problématique de la maîtrise de l’étalement urbain tout en construisant des villes viables dans un contexte de fortes pressions foncières.

La conférence a relevé que la mise en œuvre de l’aménagement du territoire est caractérisée par un certain nombre d’insuffisances et a aussi formulé des

recommandations sur la nécessité de faire de l’aménagement du territoire le pilier central de la planification au Burkina Faso.

II 3  Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative au bilan de la mise en œuvre de la campagne de vaccination contre la poliomyélite organisée du 25 au 28 novembre 2022 sur toute l’étendue du territoire national.

Cette campagne a permis de vacciner 4 312 604 enfants de 0 à 5 ans, sur un objectif de 4 017 780 enfants.

La seconde communication est relative au bilan de la campagne d’intensification de la vaccination contre la COVID-19 organisée du 11 au 17 novembre 2022 sur toute l’étendue du territoire national.

Cette campagne a permis de vacciner 697 039 personnes portant ainsi à 3 396 483, le nombre de personnes complètement vaccinées contre la COVID-19 depuis le 02 juin 2021. La couverture vaccinale s’est ainsi améliorée en passant de 11% à 15,3%.

II 4 Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises a informé le Conseil de la célébration en différé de la troisième édition du « Mois du consommons local » qui se déroule du 15 au 17 décembre 2022 à Ouagadougou, sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Premier ministre.

Cette présente édition est placée sous le thème « Consommation des produits locaux, un levier d’accroissement des investissements productifs de développement et d’intégration régionale ».

Le « Mois du consommons local » vise à accroître la consommation des produits locaux afin de promouvoir le développement endogène.

II 5 Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative à la distinction de Monsieur Moussa SORE, lauréat homme de la région Ouest-africaine, lors de la 4ème édition du «prix des enseignants de l’Union africaine » organisée le 30 novembre 2022 à

Addis Abeba, en Ethiopie. Le prix récompense chaque année dix (10) enseignants, à raison de deux (02) enseignants par région géographique de l’Afrique.

La seconde communication est relative au Projet d’appui à l’enseignement bilingue franco-arabe (PREFA).

Le projet d’appui à l’enseignement bilingue Franco-arabe a été conclu le 20 mai 2014 entre le Gouvernement burkinabè et la Banque islamique de développement (BID). Son objectif global est de soutenir les politiques éducatives du Burkina Faso visant à réduire la pauvreté à travers une offre éducative inclusive et plus équitable.

Le projet a engrangé d’importants acquis qui ont contribué au développement de l’enseignement franco-arabe même si de nombreux défis restent à relever.

Le Conseil a instruit le ministre chargé du dossier de prendre les dispositions pour la poursuite et la consolidation des acquis du projet à travers les structures techniques du département en charge de l’Education nationale.

II 6 Le ministre de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat a fait au Conseil une communication relative à la situation de la promotion immobilière au Burkina Faso.

Pour assurer le droit au logement à chaque citoyen, l’Etat burkinabè a mis en place plusieurs instruments. Des initiatives ont été engagées par le Gouvernement pour la construction de logements en quantité dans le but de favoriser l’accès au logement décent, toute chose qui a permis l’augmentation du nombre de promoteurs immobiliers privés. A titre d’illustration, le nombre de promoteurs immobiliers agréés est passé de 9 en 2016 à 275 en 2022.

Cependant, cette augmentation du nombre de promoteurs immobiliers n’a pas permis un accroissement en qualité et en quantité de l’offre de logements.

Face à cette situation, le ministère en charge de l’Urbanisme a mis en place une commission en vue d’examiner les dossiers de demande d’approbation de projets immobiliers. Cette commission a dénombré 400 dossiers déposés et au terme des travaux, 105 dossiers ont été déclarés recevables. Les promoteurs concernés ont été invités à fournir la preuve de leur capacité financière mais aucun d’eux n’a pu le faire.

Le Conseil a instruit le ministre chargé du dossier de prendre les dispositions nécessaires pour relancer ces promoteurs dans les meilleurs délais avant de prendre les décisions définitives de rejet ou d’approbation.

III NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

– Monsieur Salfo OUEDRAOGO, Mle 117 269 X, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) ;

– Monsieur Abdoulaye TRAORE, Mle 104 857 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature ;

– Monsieur Moussa GANOU, Mle 212 515 S, Inspecteur du travail, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des relations professionnelles et de la promotion du Dialogue social ;

– Monsieur Jean Marie KI, Mle 117 032 N, Inspecteur du travail, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des études et de la règlementation ;

– Monsieur Tianè BORO, Mle 105 243 S, Inspecteur du travail, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des relations et des normes internationales du travail.

B AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

– Monsieur Thierry Dofizouho TUINA, Mle 57 710 C, Contrôleur général de police, catégorie 1, grade 4, 2ème échelon, est nommé Directeur général adjoint de la police nationale ;

– Monsieur Bonswendé SANKARA, Mle 111 493 G, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, grade 3, 3ème échelon, est nommé Directeur de la sécurité publique ;

– Monsieur Seydou OUATTARA, Mle 211 710 K, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, grade 3, 1er échelon, est nommé Directeur de la sûreté de l’Etat ;

– Monsieur Ardjouma KARAMA, Mle 111 491 M, Commissaire divisionnaire de police, 3ème classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la police des frontières ;

– Monsieur Noufou SALOU, Mle 217 559 D, Commissaire principal de police, catégorie 1, 3ème échelon, est nommé Directeur de la police technique et scientifique ;

– Monsieur Jean-Claude COMPAORE, Mle 260 676 Z, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur des transmissions et de l’informatique ;

– Monsieur Béwiligri Flavien ILBOUDO, Mle 283 339 T, Commissaire principal de police, est nommé Directeur des études, du courrier, des archives et de la documentation ;

– Monsieur Soungalo Isidore SANOU, Mle 111 438 M, Commissaire principal de police, catégorie 1, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations publiques de la police nationale ;

– Monsieur Maxime TAPSOBA, Mle 111 490 E, Commissaire de police, catégorie 1, 3ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et sociales ;

– Monsieur Siyalé Moussa PALM, Mle 102 422 C, Commissaire de police, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur de la formation

continue ;

– Monsieur Koudougou Abel ZONGO, Officier, Sapeur-pompier militaire, est nommé Directeur de la prévention et de la règlementation ;

– Monsieur Lambert BONZI, Mle 211 704 R, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur des sports, des arts et de la culture.

C AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur Hugues Christian LINGANI, Mle 104 255 B, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Wendpanga Paterne KABORE, Mle 118 845 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé MinistreConseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Bamako au Mali ;

– Monsieur Michel SOMMA, Mle 59 728 J, Conseiller des affaires

étrangères, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Ambassadeur, Directeur général de la coopération bilatérale.

D  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

– Madame Windemi Pauline TOE/SABA, Mle 104 288 G, Administrateur des services financiers, 1er grade, 9ème échelon, est nommée Directrice de la gestion des finances ;

– Monsieur Pierre Lagoun ZALLA, Mle 111 447 J, Commissaire principal

de police, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé cumulativement Membre de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) et Chef du département des investigations stratégiques de ladite cellule.

E  AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

– Monsieur Ousmane NERE, Mle 49 447 B, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, catégorie N, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo ;

– Monsieur Ounanlini THIOMBIANO, Mle 53 732 T, Administrateur des

hôpitaux et des services de santé, catégorie N, 1ère classe, 7ème échelon, est

nommé Directeur général du Centre hospitalier régional de Tenkodogo ;

– Madame Safoura YAMEOGO/SAVADOGO, Mle 95 857 X,

Administrateur des services de santé, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Directrice générale du Centre hospitalier régional de Kaya ;

– Monsieur Irénée Edmond ZAGRE, Mle 51 312 N, Administrateur des services de santé, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier régional de Fada-N’Gourma ;

– Monsieur Bruno DEMBELE, Mle 53 727 B, Administrateur des services de santé, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier régional de Banfora ;

– Madame Habibou OUEDRAOGO/KABORE, Mle 85 764 T, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, catégorie N, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice générale du Centre hospitalier régional de Koudougou.

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs au Conseil d’administration :

– de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;

– du Conseil du service universel des communications électroniques (CSU) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;

– du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement ;

– de l’Office national des aires protégées (OFINAP) au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement ;

– du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents au Conseil d’administration du Service universel des communications électroniques et du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics.

A MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Djibrihina OUEDRAOGO, Mle 262 206 L, Enseignant-chercheur, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au Conseil d’administration de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Conseil du service universel des communications électroniques (CSU) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille :

– Monsieur Aimé Jean-Jacques DAMA, Mle 266 138 H, Informaticien.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :

– Monsieur Amadou Lamine OUEDRAOGO, Mle 260 669 B, Commissaire principal de police.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

– Monsieur Tizane DAHO, Mle 119 749 S, Enseignant-chercheur.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :

– Monsieur Oumarou OUEDRAOGO, Mle 267 761 L, Ingénieur de conception en informatique.

Au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques :

– Monsieur Sidi-Mohamed Galiam OUEDRAOGO, Mle 513 380 C, Ingénieur de conception en télécommunications.

Le second décret nomme Monsieur Sidi-Mohamed Galiam OUEDRAOGO, Mle 513 380 C, Ingénieur de conception en télécommunications, Président du Conseil d’administration du Conseil du service universel des communications électroniques (CSU) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement :

– Monsieur Firmin BAGORO, Mle 119 811 B, Conseiller des affaires économiques.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS DU BATIMENT DES TRAVAUX PUBLICS

– Monsieur Philippe COMPAORE, Gérant de société.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement :

– Monsieur Moumouni ILBOUDO, Mle 216 124 W, Ingénieur en génie

civil.

Au titre du ministère de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat :

– Madame Aïssetou Raymonde NANEMA, Mle 110 951 N, Architecteurbaniste.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU LABORATOIRE NATIONAL DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS

– Monsieur Serge KIEMTORE, Mle 23 10 574 B, Technicien supérieur en génie civil.

Le troisième décret nomme Monsieur Firmin BAGORO, Mle 119 811 B, Conseiller des affaires économiques, Président du Conseil d’administration du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Office national des aires protégées (OFINAP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

– Monsieur Amadé OUEDRAOGO, Mle 110 930 E, Professeur titulaire, en remplacement de Monsieur Adjima THIOMBIANO.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :

– Madame Alimatou DAO/NOMBRE, Mle 200 330 J, Administrateur

civil, en remplacement de Madame Justine YARA/KANZIE.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et

halieutiques :

– Monsieur Antoine COMPAORE, Mle 111 118 P, Administrateur des

services financiers, en remplacement de Monsieur Boubacar BARRY.Page 24 sur 25

Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du

tourisme :

– Monsieur Sibidé Géoffroy LEMAN, Mle 238 117 N, Conseiller des services touristiques et hôteliers, en remplacement de Monsieur Samuel GARANE.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’OFFICE NATIONAL DES AIRES PROTEGEES

– Monsieur Ousséini OUEDRAOGO, Mle 29 647 R, Contrôleur principal des eaux et forêts, en remplacement de Monsieur Jean Roger OUEDRAOGO.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Marou Lazare OUEDRAOGO, Mle 29 801 N, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement au Conseil d’administration de l’Office national des aires protégées (OFINAP) pour une dernière période de trois (03) ans.

E  MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Wendingoudi Maïmouna SAWADOGO, Mle 511 398 S, Ingénieur de conception en informatique, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques au Conseil d’administration du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT), en remplacement de Monsieur Sidi-Mohamed Galiam OUEDRAOGO, dont elle achève le mandat

 

Le Porte-parole du Gouvernement,

 

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO

«Transformer les défis en opportunités en Afrique», Secrétaire exécutif de la CEA

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Le secrétaire exécutif Pedro déclare qu’avec les progrès technologiques et la numérisation de l’économie, il est clair que durant la pandémie la crise « était une solution rapide pour l’intégration régionale et pour exploiter le dividende démographique sur le continent »

Antonio Pedro, Serétaire exécutif par intérim de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), , appelle à l’établissement de partenariats solides et de stratégies innovantes pour exploiter de nouvelles opportunités dans le sillage des crises économique et environnementale affectant les pays africains.

Le secrétaire exécutif Pedro déclare qu’avec les progrès technologiques et la numérisation de l’économie, il est clair que durant la pandémie la crise « était une solution rapide pour l’intégration régionale et pour exploiter le dividende démographique sur le continent »

Inaugurant ce 13 décembre dernier, l’Exposition de la CEA de trois jours au Centre de conférence des Nations Unies, à Addis-Abeba, M. Pedro a déclaré qu’avec les progrès technologiques et la numérisation de l’économie, il est clair que durant la pandémie la crise « était une solution rapide pour l’intégration régionale et pour exploiter le dividende démographique sur le continent». Plus de détails dans ce Communiqué de presse.

«Transformer les défis en opportunités, déclare le Secrétaire exécutif de la CEA

Addis-Abeba, le 13 décembre 2022 (CEA) – Le Secrétaire exécutif par intérim de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Antonio Pedro, appelle à l’établissement de partenariats solides et de stratégies innovantes pour exploiter de nouvelles opportunités dans le sillage des crises économique et environnementale affectant les pays africains.

Inaugurant aujourd’hui l’Exposition de la CEA de trois jours au Centre de conférence des Nations Unies, à Addis-Abeba, M. Pedro déclare qu’avec les progrès technologiques et la numérisation de l’économie, il est clair que durant la pandémie la crise « était une solution rapide pour l’intégration régionale et pour exploiter le dividende démographique sur le continent ».

L’Exposition de la CEA de cette année, la première du genre, présente le travail de la CEA en vue de forger de nouveaux partenariats et de renforcer ceux qui existent déjà pour permettre à la Commission de servir efficacement ses États membres dans un environnement complexe et en évolution rapide.

En outre, l’Expo célèbre les réalisations de la CEA au cours des 3 dernières années tout en identifiant les domaines potentiels de synergie sur lesquels la CEA peut tirer parti pour améliorer l’efficience et l’efficacité dans ses domaines d’intervention stratégiques.

Monsieur Pedro invite les parties prenantes à faire part de leurs commentaires sur les domaines de travail de la CEA et sur ceux qui nécessitent des améliorations pour que la Commission fournisse des « services axés sur le client qui répondent à la complexité et au dynamisme de l’environnement ».

L’Expo de la CEA présente divers produits – tangibles et intangibles – des divisions et des Bureaux sous- régionaux. Sont exposés, entre autres, des mécanismes de financement innovants pour combler le déficit de financement climatique et des réformes des politiques budgétaires et monétaires pour répondre au resserrement de l’espace budgétaire et à la vulnérabilité de la dette.

«Je suis convaincu que les exposants fourniront aux participants les détails nécessaires sur leurs réalisations, leurs meilleures pratiques et leurs défis pour leur permettre d’identifier les domaines nécessitant une collaboration renforcée et de nouvelles améliorations afin que personne sur le continent ne soit laissé pour compte », affirme M. Pedro, réitérant que « c’est un évènement incontournable pour les partenaires internes et externes, car les avantages de participer à l’évènement sont innombrables ».

Concédant que l’Afrique est ce que le monde, en général et le continent africain en particulier, font face à des défis et des opportunités nouveaux et complexes, comme en témoignent les impacts du changement climatique, les tensions géopolitiques avec des ramifications dans les crises alimentaire et énergétique, M. Pedro déclare que l’innovation est nécessaire pour gérer les défis.

Il dit que la COP27 a présenté de nouvelles opportunités d’investissement sur le continent pour créer des marchés de crédits carbone, déployer des énergies renouvelables et trouver des solutions à la transition énergétique pour le reste du monde. Dans le même temps, la Covid -19 a ouvert des opportunités en Afrique pour participer au développement de la chaîne de valeur pharmaceutique, par exemple.

L’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qu’il décrit comme le Plan Marshall de l’Afrique, assurera le fonctionnement transparent de nouvelles voies en matière de commerce et d’investissements sur le continent et sur le marché mondial.

«Cela nous oblige à redéfinir quelle est notre proposition de valeur, quel est le rôle stratégique de la CEA sur le continent ? », demande M. Pedro, notant que le rôle de la CEA doit évoluer à mesure que les défis se multiplient et qu’elle peut proposer des solutions pour aider l’Afrique et ses États membres à atteindre les Objectifs de développement durable et l’Agenda 2063.

Il fait remarquer que la complexité et le dynamisme des opportunités et des défis auxquels le continent est confronté présentent un défi supplémentaire pour les décideurs chargés de formuler des stratégies et des politiques qui traitent efficacement des problèmes interconnectés et interdépendants.

«Nous devons reconnaître que les demandes des continents deviennent de plus en plus complexes et nécessiteront de nouvelles compétences et formes de partenariat », indique M. Pedro, appelant à la création d’une CEA qui s’adapte aux besoins.

Les cinq axes de changement (UN 2.0 Quintet for Change) souligne la nécessité d’un changement de paradigme dans les façons de faire pour pouvoir répondre aux besoins de nos clients au 21ème siècle, dit-il, notant que la valeur des programmes de réflexion et de prospective futurs en tant qu’outils de planification à long terme dans l’élaboration de politiques stratégiques, sont devenus essentiels, en particulier dans le contexte du développement des États membres de la CEA.

«Nous devons être conscients du dynamisme du paysage financier provoqué par la libéralisation financière, les changements technologiques et l’innovation du marché, qui nécessitent un nouvel ensemble de compétences au-delà de la modélisation macroéconomique traditionnelle», fait remarquer le Secrétaire exécutif, ajoutant que :

«Nous devons adopter une pensée innovante et perturbatrice pour fournir des solutions pratiques aux défis de la vie réelle qui affectent nos États membres aujourd’hui et à l’avenir ».

Monsieur Pedro souligne que la CEA est consciente des questions transversales qui nécessitent une interdépendance et une responsabilité collective pour en avoir discuté dans le cadre de la réunion en cours sur la responsabilité et le rendement des programmes.

 -Fin-

À propos de la CEA

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l’une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.

Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org»

Sécurité en eau et résilience climatique : Echanges pour accroître les investissements en Afrique de l’Ouest  

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Les participants vont, entre autres, explorer les possibilités d'amélioration de la prise de décision pour des investissements en eau résilients au changement climatique, à travers entre autres le renforcement des informations climatiques et des systèmes d'alerte précoce selon une approche régionale

«Accroissement des investissements pour la sécurité en eau et la résilience climatique en Afrique de l’Ouest : acquis, défis et opportunités». C’est le thème de l’atelier régional qu’organisent en mode hybride (présidentiel à Ouagadougou et en ligne) ces 12 et 13 décembre 2022, les Commissions de la CEDEAO et de l’UEMOA, et d’autres acteurs avec l’appui technique du Partenariat mondial de l’Eau-Afrique de l’Ouest (GWP-AO) et continental.

Les membres du présidium à l’ouverture de l’atelier régional ce 12 décembre à Ouaga 2000, de gauche à droite, Armand Houanye, Secrétaire Exécutif du GWP-AO ;Christophe Deguenon, Directeur du Département Agriculture Environnement et Ressources en Eau (DAREN) de la Commission de l’UEMOA et  Djeri- Allassani Bougounou, Directeur du Centre de Gestion des Ressources en Eau de la CEDEAO

L’Afrique de l’Ouest veut accroître les investissements dans le secteur de la sécurité en eau et de la résilience climatique à travers une accélération de l’accès des pays aux ressources du Fonds vert climat (FVC) et à d’autres guichets de financement, y compris les ressources du Programme de préparation et de soutien préparatoire au niveau national ainsi que les possibilités de développement d’un programme régional d’investissement en eau résilient au changement climatique.

Un double constat qui appelle à l’action

Cette volonté affichée de la région de changer la donne part du double constat du déficit important d’investissement dans le secteur de l’eau et des faiblesses d’un environnement peu favorable  pour mobiliser le financement  nécessaire pour garantir l’accès universel à l’eau ; tant pour l’approvisionnement en eau potable, l’assainissement, le développement de l’agriculture que pour la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique en vue de soutenir l’adaptation au changement climatique.

Les besoins en investissement de l’Afrique de l’Ouest dans ce domaine sont estimés à 324,5 millions de dollars d’ici 2030. Combler ce gap permettra de soutenir et améliorer les interventions dans les États membres et au niveau régional.

Des participants présentiels et online

Les participants vont, entre autres, explorer les possibilités d’amélioration de la prise de décision pour des investissements en eau résilients au changement climatique, à travers entre autres le renforcement des informations climatiques et des systèmes d’alerte précoce selon une approche régionale

 

Les participants (en présentiel ou online) à l’atelier sont de différentes structures concernées que sont :

-les Autorités nationales désignées du FVC des Etats membres de la CEDEAO et de l’UEMOA ;

-les directions techniques en charge de la gestion et de la gouvernance des ressources en eau, du suivi hydrologique et météorologique, de l’agriculture, et de l’environnement ;

-les institutions sous- régionales : Commission de la CEDEAO, Commission de l’UEMOA, Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), Banque D’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) et autres partenaires régionaux impliqués dans la mobilisation du financement climatique et intervenant dans les secteurs liés à l’eau et au climat en Afrique de l’Ouest ;

-les Entités nationales et régionales accréditées auprès du FVC ;

-les Points focaux et Autorités désignée du Fonds d’adaptation ;

-les Organismes de bassins transfrontaliers, notamment l’Autorité du bassin de la Volta (ABV), l’Autorité du bassin du Niger (ABN), l’Autorité du bassin du Mono (ABM), l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG), l’Union du fleuve Mano (UFM) et le Réseau africain des organismes de bassin (RAOB).

Echanger et explorer les possibilités d’amélioration

Le Directeur du Département Agriculture Environnement et Ressources en Eau (DAREN) de la Commission de l’UEMOA, Christophe Deguenon (micro) se prêtant aux questions des journalistes à l’issue de l’ouverture. A ses côtés, le Secrétaire Exécutif du GWP-AO Armand Houanye (à gauche) et le Directeur du Centre de Gestion des Ressources en Eau de la CEDEAO Djeri- Allassani Bougounou  (à droite)

Au cours du présent atelier, la soixantaine participants échangeront sur les guichets de financement climatique y compris le Programme de préparation et de soutien préparatoire (Programme Readiness) du FVC et le Fonds d’Adaptation comme des opportunités pour renforcer les capacités institutionnelles, les mécanismes de gouvernance et les cadres de planification et de programmation mis en place par les pays de l’Afrique de l’Ouest pour accéder à des ressources pour une action transformationnelle du genre pour la sécurité en eau et la résilience climatique dans la région.

Les participants vont également explorer les possibilités d’amélioration de la prise de décision pour des investissements en eau résilients au changement climatique, à travers entre autres le renforcement des informations climatiques et des systèmes d’alerte précoce selon une approche régionale.

En outre, il est attendu  de l’atelier régional, la production d’une feuille de route d’engagement avec des structures nationales et partenaires régionaux pour accélérer l’accès des pays aux ressources du FVC et d’autres guichets de financement y compris le FA en vue de développer et mobiliser les ressources financières pour la mise en œuvre en Afrique de l’Ouest  d’un Programme Readiness – Secteur de l’eau pour l’accès aux ressources du FVC et  d’un Programme régional d’investissement en eau résilient au changement climatique.

Tirer profit du potentiel hydraulique de la région et réaliser l’OMD 6

Les actions à envisager au cours du présent atelier devront permettre à l’Afrique de l’Ouest de tirer pleinement profit de son important potentiel hydrographique et de réaliser l’objectif 6 des Objectifs de développement durable (OMD) des Nations-Unies.

En effet, la région ouest africaine compte de très nombreux et grands cours d’eau (Niger, Sénégal, Volta) et 28 bassins transfrontaliers avec 80 % d’eaux de surface.

A ce jour, malgré cet énorme potentiel hydraulique, les pays de la région ne pourront pas atteindre d’ici 2030 l’Objectif de Développement Durable 6 (ODD 6) qui vise à « garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et à assurer une gestion durable des ressources en eau».

Pour parvenir à réaliser l’ODD6 les Etats ouest-africains doivent impérativement combler le déficit de financement en faisant des investissements massifs et soutenus.

Pour faire face à la situation, selon la Banque africaine de développement (BAD), il faut investir chaque année 64 milliards de dollars. Actuellement les investissements en la matière sont estimés seulement à 10 à 19 milliards de dollars.

L’atout que représente le processus AIP

Dans leurs efforts, les organismes régionaux, sous- régionaux et les Etats ouest-africains pourront tirer profit de l’existence du Programme continental d’investissement pour l’eau en Afrique (AIP). Faut-il le rappeler, l’AIP, qui représente un atout pour la région, a été adopté lors de sa 34ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union tenue le 7 février 2021 à Addis-Abeba, en Éthiopie. L’AIP vise à transformer et à améliorer les perspectives d’investissement pour la sécurité en eau et l’assainissement durable pour une Afrique prospère, pacifique et équitable.

Son adoption par l’Union africaine s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième phase du Plan d’action prioritaire (PIDA-PAP 2) du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA).

Martial Gouba

Burkina Demain

«Atteindre l’objectif «Faim Zéro » en Afrique est à notre portée», Leaders mondiaux de l’agriculture à Rome

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Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (à gauche) et le président du Fonds inernational pour le développement agricole (FIDA) Alvaro Lario

Réunis en amont du Sommet africain de l’alimentation (Dakar 2), que le président Macky Sall accueillera à Dakar (Sénégal) du 25 au 27 janvier 2023, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, le président du Fonds international de développement agricole (FIDA), Alvaro Lario, et le directeur-général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Qu Dongyu, ont déclaré que cet objectif était atteignable.

Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (à gauche) et le président du Fonds inernational pour le développement agricole (FIDA) Alvaro Lario

«Atteindre l’objectif « Faim Zéro » en Afrique est à notre portée, déclarent les leaders mondiaux de l’agriculture à Rome, en amont du Sommet africain de l’alimentation 2023 de Dakar

Le 9 décembre, Rome — L’éradication de la faim en Afrique d’ici 2030 est une perspective réalisable, ont déclaré à Rome les leaders mondiaux de l’agriculture. Réunis en amont du Sommet africain de l’alimentation (Dakar 2), que le président Macky Sall accueillera à Dakar (Sénégal) du 25 au 27 janvier 2023, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, le président du Fonds international de développement agricole (FIDA), Alvaro Lario, et le directeur-général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Qu Dongyu, ont déclaré que cet objectif était atteignable.

Le sommet de haut niveau Dakar 2, intitulé « Libérer le potentiel alimentaire de l’Afrique » et organisé conjointement par le Groupe la Banque africaine de développement et le Fonds pour la recherche agricole, réunira des chefs d’État, des ministres des Finances et de l’Agriculture de pays africains, ainsi que plusieurs partenaires internationaux au développement.

L’objectif de la conférence Dakar 2 est de mobiliser le soutien politique pour la transformation structurelle de l’agriculture en Afrique. La conférence intervient alors que l’on observe un regain d’intérêt mondial pour l’agriculture suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie et ses répercussions sur la production et les importations africaines de denrées alimentaires.

Monsieur Adesina a déclaré : « Il est impardonnable qu’un continent disposant de 65 % des terres arables les plus fertiles au monde et d’abondantes ressources en eau, souffre encore d’insécurité alimentaire. Ce sommet constitue un effort mondial essentiel pour aider l’Afrique, de manière systématique et proactive, à atteindre l’objectif Zéro Faim. »

Selon le président de la Banque, « nous disposons des technologies, des plateformes et des ressources nécessaires pour faire évoluer le statu quo en dynamisant le secteur privé, en augmentant la production alimentaire pour des millions d’agriculteurs africains, en débloquant des financements pour les agriculteurs et les PME agricoles et en transformant les chaînes de valeur agricoles et alimentaires. »

Tout en félicitant le Groupe de la Banque africaine de développement pour sa reconstitution historique des ressources du FAD16 par les donateurs du fonds – la plus importante jamais réalisée –, le président du FIDA, Alvaro Lario, a salué le leadership du Groupe de la Banque et le partenariat qui existe depuis des décennies entre son institution et la Banque.

Le Groupe de la Banque africaine de développement et le FIDA représentent 55 % de l’ensemble de l’aide multilatérale au développement destinée à l’agriculture en Afrique. En tant que coorganisateurs du Sommet africain de l’alimentation en 2023, le Groupe de la Banque et le FIDA travailleront sur des cadres politiques et des pactes pour la fourniture de produits alimentaires et agricoles.

Selon les organisateurs, des pactes fondés sur les performances avec les gouvernements africains, les partenaires au développement et le secteur privé, répondant à des objectifs clairs d’autosuffisance alimentaire, seront au cœur du Sommet africain de l’alimentation de Dakar 2.

Le directeur général de la FAO, Qu Dongyu, a déclaré que les partenariats à long terme et la mise en commun des ressources avec le Groupe de la Banque africaine de développement permettront d’exercer un effet de levier et de catalyser des projets agricoles sur l’ensemble du continent.

«Nous devons collaborer sur l’ensemble de la chaîne de valeur agricole de la production alimentaire, de la transformation alimentaire et de la commercialisation des denrées alimentaires, et ce de manière complémentaire, pragmatique et orientée résultats. Assurer la sécurité alimentaire est l’objectif ultime », a-t-il déclaré.

Les récentes collaborations entre la FAO et le Groupe de la Banque africaine de développement comprennent l’identification et la préparation de projets en Tanzanie et en Guinée équatoriale, le développement technique de programmes d’économie bleue au Cabo Verde, en Côte d’Ivoire et au Maroc, des formations en agriculture respectueuse du climat et des dialogues multipartites sur les initiatives « Desert to Power » et la Grande Muraille verte du Groupe de la Banque.

Le Sommet africain de l’alimentation de janvier 2023 sera également axé sur l’élargissement de l’accès aux technologies et aux financements pour les PME agricoles et les petits exploitants, sur l’accroissement de la productivité et sur le développement des semences, du stockage, de l’électricité, de la logistique et des infrastructures de transport.

Contact média : Chawki Chahed, Département de la communication et des relations extérieures, media@afdb.org»

Taxes sur les produits pour soutenir l’effort de guerre : Le RENCOF craint une nouvelle vague inflationniste

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Accueillant avec perplexité et anxiété l’annonce de l’instauration de nouvelles taxes sur les produits de grande consommation en vue soutenir l’effort de guerre ; le Réseau national des consommateurs du Faso (RENCOF) estime que cette orientation est de nature à entrainer une nouvelle augmentation des prix desdits produits et par ricochet, «une nouvelle vague inflationniste dans un pays qui trône en tête des pays de l’UEMOA, avec un taux de 19%».  Déclaration.

«DECLARATION

Par une publication de la Direction de Communication de la Présidence du Faso, en date de ce 08 décembre 2022, le Réseau National des Consommateurs du Faso (RENCOF) apprenait la volonté du gouvernement de Transition, sous la houlette du MPSR 2, de prélever des taxes sur les produits de grande consommation, tels que la boisson, le tabac, Internet, les produits cosmétiques et la parfumerie. Objectif, mettre en place un fonds de soutien à l’effort de guerre.

Le RENCOF salue à sa juste valeur les efforts renouvelés des nouvelles autorités pour venir à bout du terrorisme qui menace les fondements de notre Etat. Toutefois, il accueille, avec perplexité et anxiété, cette orientation de nature à entrainer une nouvelle augmentation des prix desdits produits et par ricochet, une nouvelle vague inflationniste dans un pays qui trône en tête des pays de l’UEMOA, avec un taux de 19%.

Il s’interroge sur les types de boissons et de produits cosmétiques concernés, non sans relever que la plupart des produits indexés, déjà taxés, ont connu une augmentation sans précédent, suite à l’augmentation cumulée des prix des hydrocarbures, 135 F CFA, quelques mois plus tôt sous le MPSR 1.

Cette annonce intervient alors que le RENCOF s’attendait à des mesures de décrispation, soutenues par la baisse des prix des hydrocarbures, car le cours du baril du pétrole a significativement baissé sur le marché international, passant de 113 dollars en mai 2022 à 76 dollars, de nos jours.

Le RENCOF invite donc le gouvernement à explorer d’autres poches, encore qu’il en existe à foison dans ce pays, pour financer l’effort de guerre.  Parallèlement, il prie le gouvernement de publier les résultats des audits des sociétés d’Etat réalisés par le MPSR 1, de commanditer les audits de gestion des budgets de la Défense et de la Sécurité des cinq (5) dernières années. Cette approche aura le mérite de renforcer la culture de la bonne gouvernance, de responsabiliser davantage les nouvelles autorités, de rétablir la confiance entre gouvernants et gouvernés et surtout de développer l’inclinaison de ces derniers à consentir plus de sacrifices.

Le RENCOF appelle les nouvelles autorités du MPSR 2 à prendre  des mesures louables pour soulager les consommateurs, travaillés par la vie chère, sans véritables pouvoirs d’achat, qui ploient sous le poids de la conjoncture nationale et internationale.

 

Le Consommateur, d’abord !

 

Le Président

Adama BAYALA»

11 décembre au Burkina : «L’heure n’est pas à la fête de l’indépendance», Capitaine Traoré

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En sa qualité de Chef de l'Etat, le Capitaine Traoré s'est adressé à la Nation ce 10 décembre, la veille du 11 décembre, marquant le 62e anniversaire de l'indépendance du Burkina Faso

Comme le veut la tradition, le Capitaine Ibrahim Traoré a fait ce 10 décembre, veille de la fête de l’indépendance, une adresse à la Nation. Mais, là s’arrête la tradition car, le Capitaine Traoré s’est inscrit dans une rupture dans cette adresse à l’occasion du 11 décembre 2022 marquant le 62è anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso. Voici l’intégralité de son intervention.

Le Capitaine Traoré appelle tous les Burkinabè à un changement de comportement, à revoir nos valeurs, parce que la bataille pour l’indépendance totale du pays passe, dit-il, par la guerre en cours sur différents fronts : anti- terroriste, économique, anti-corruption

«11 décembre 2022. Cette date marque le 62è anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso. Je n’irai pas vous faire un discours cette année, parce que l’heure n’est pas à la fête. Notre indépendance n’est pas acquise, parce que nos terres sont occupées. Notre économie est balbutiante et nos mains sont liées. Voilà pourquoi, je tenais à m’adresser à vous à travers ce petit message dans ces moments précis.

Il y a quelques semaines de cela, le destin du pays changeait le 30 septembre. Nous disions que nous sommes révoltés, et aujourd’hui date anniversaire de la fête de l’indépendance, nous sommes encore plus révoltés. Le combat pour l’indépendance totale a commencé, il y a quelques semaines de cela. Et ce combat passe nécessairement par les armes, mais aussi par nos valeurs, nos comportements, le redressement de notre économie. La bataille contre l’ennemi qui occupe nos terres est en train de commencer. Cette bataille est à son préambule.

C’est le lieu pour moi donc de féliciter les unités engagées pour les premières actions terrestres et aériennes; les encourager pour le don de soi, le sacrifice, et tout ce qu’ils donnent pour cette nation. Aux unités encore engagées, il y a de cela quelques mois, sinon, plusieurs mois, qui tiennent encore bon sur le terrain, je leur réitère encore mes félicitations. Aux forces vives de la Nation, nous disons merci pour l’appel que nous avons pu faire à l’égard de toute la population. Cet appel a été entendu, et c’est le lieu pour moi de féliciter tout le monde pour l’engagement, notamment pour les VDP et aussi pour l’accompagnement de l’armée.

Les ravitaillements qui ont suivi ces derniers jours, je puis vous rassurer que nous avons été comblés par des Burkinabè qui ont accepté nous donner leurs camions pour aller ravitailler des Burkinabè. Cela témoigne que la solidarité est en train de naître. C’est tout ce que nous demandons.

Pour l’encadrement et la formation des VDP, nous avons reçu des dons de toutes natures allant des vivres aux équipements, aux travaux d’infrastructures. Nous disons merci à ce peuple qui commence à se souder, qui commence à être solidaire pour cette bataille. Nous en avons besoin et merci encore.

Aux Burkinabè de la diaspora, nous disons merci pour toutes les contributions en nature et en espèces. D’ailleurs, nous avons rencontré les partenaires sociaux dans ce sens pour encore demander plus de sacrifice aux Burkinabè afin que cette lutte soit menée par les Burkinabè pour libérer les terres du Burkina Faso. Ce message, nous tenions à le passer, pour encore dire merci à tous les peuples qui se battent, merci à tous ceux qui nous accompagnent, qu’ils soient Burkinabè ou non Burkinabè. A ce jour donc, nous n’allons pas fêter parce que le combat qui est engagé, doit contribuer à ce que notre indépendance soit totale.

Sur ce, j’appelle tous les Burkinabè à un changement de comportement, à revoir nos valeurs, parce que cette bataille pour l’indépendance totale passe par la guerre que nous menons par les armes. Mais je le disais tantôt, par l’économie également. Cette bataille du côté économique passe forcément par la lutte contre la corruption. Cette lutte également est enclenchée. Notre lutte ne s’arrêtera que lorsque tous les enfants du Burkina Faso mangeront à leur faim et dormiront tranquillement dans leur pays. Nous nous sommes engagés pour cela et ce combat, nous allons le mener. Notre espoir est encore plus grand. Nous ne doutons aucunement de ce qui va se passer et de l’avenir de cette bataille.

Restez confiants, restez soudés, restez mobilisés derrière les forces de défense et de sécurité, restez soudés et mobilisés derrière nos vaillants VDP, et l’espoir est permis, parce que nous ne lâcherons pas, nous irons jusqu’au bout de ce combat pour l’indépendance totale de notre patrie.

Merci à vous, chers compatriotes.

Je ne saurai terminer mes propos sans souhaiter prompt rétablissement à toutes les victimes, tous les blessés de cette barbarie et prier encore que les âmes des défunts reposent en paix.

 

Merci chers compatriotes.

La patrie ou la mort, nous vaincrons !»  

Mondial 2022 : Le Maroc offre à l’Afrique sa première demi-finale

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Les Lions de l'Atlas du Maroc ont réalisé un nouvel exploit historique en se qualifiant pour la demi-finale du mondial 2022

Al Thumama Stadium de Doha au Qatar, les Lions de l’Atlas ont réalisé un nouvel exploit ce samedi en se qualifiant pour la demi-finale du mondial. Ils ont réussi à écarter de leur chemin la sélection portugaise, défaite 0-1, malgré l’entrée en jeu de son joker Cristiano  Ronaldo.

Le but de Nesyri à la 42e mn sur un coup de tête imparable a été la belle conclusion d’un mouvement d’ensemble des Lions de l’Atlas

Les  Lions de l’Atlas du Maroc joueront en demi-finale du mondial de football. Ils ont battu ce samedi Cristiano Ronaldo, multi ballon d’or, et ses coéquipiers du Portugal par 1 but à 0. Le but a été à la 42e mn par Youssef Nesyri à l’issue d’une construction collective. Malgré l’entrée en jeu en deuxième mi-temps de Ronaldo, le score restera après 98 mn de jeu.  Le Maroc est bien en demi-finale du mondial au Qatar. Qui l’eût cru ? Eh bien, ils l’ont fait. Et c’est tout à l’honneur du Royaume chérifien que de tout le continent africain, ainsi que pour tout le monde arabe. En effet, c’est une première dans l’histoire du football marocain et africain, ainsi que celui du monde arabe. Comme tel, l’évènement sportif inédit a été salué à sa juste valeur par de nombreux supporters.

Viser désormais le sacre

Après avoir écarté de son chemin la 7e et la 9e Nations (Espagne et Portugal) au dernier classement FIFA, les Lions de l’Atlas doivent viser ni moins, ni plus que le sacre, le trophée de ce mondial. Pour y parvenir, ils doivent s’imposer en demi-finale face la sélection nationale française, tombeuse de celle de l’Angleterre sur le score de 2-1. La mission s’annonce encore plus ardue mais pas impossible. Un autre exploit est encore possible dans ce mondial pour le Maroc, pour l’Afrique. Aux Lions de faire leur job sur le terrain et le bon résultat suivra naturellement.

Aziz Nonkane

Burkina Demain

Décès de Orokia Marylise Zagré/Sanou : Remerciements et Faire-part !

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Mme Orokia Marylise ZAGRÉ/SANOU, a été arrachée brutalement à l’affection des siens le 25 novembre 2022 à Libreville (au Gabon) et inhumée le mardi 06 décembre 2022 à Ouagadougou au Cimetière municipal de Gounghin

Très touchés par les multiples marques de solidarité, de compassion, d’affection, de réconfort, de soutien moral, spirituel et financier lors du rappel à Dieu et de l’inhumation de leur regrettée épouse, mère, sœur, belle-sœur, tante, fille, belle-fille et grand-mère, Orokia Marylise Zagré/Sanou, arrachée brutalement à leur affection le 25 novembre 2022 à Libreville (au Gabon) et inhumée le mardi 06 décembre 2022 à Ouagadougou au Cimetière municipal de Gounghin ; les membres et grandes familles de la défunte expriment leur profonde gratitude dans ce communiqué.

Mme Orokia Marylise ZAGRÉ/SANOU, a été arrachée brutalement à l’affection des siens le 25 novembre 2022 à Libreville (au Gabon) et inhumée le mardi 06 décembre 2022 à Ouagadougou au Cimetière municipal de Gounghin

«Décès de Orokia Marylise ZAGRÉ/SANOU : Remerciements et Faire-part

–  Les grandes familles ZAGRÉ à Godin (Koudougou), Ouagadougou, Libreville, Montréal

– Les grandes familles SANOU à Kouka, Nouna, Bobo-Dioulasso, Dédougou, Ouagadougou,

– Les familles alliées SANOU, OUÉDRAOGO, KABORÉ, SAWADOGO, ZONGO, BOUGOUMA, ZOURÉ, KERÉ, SIMPORÉ, DABIRÉ,

– Monsieur ZAGRÉ Noël Marie Fulgence Priva Léonce, Représentant de l’UNICEF pour le Gabon, Sao Tomé & Principe et la CEEAC,

– Les enfants Pingdwendé Abraham Eric, Wendwaoga Ismael Davy Mike et Noomwendé Franck Eddy,

– Les petits-enfants Yohann et Léane,

– Monsieur ZAGRÉ Désiré Sylvain Alfred,

– Madame ZONGO/ ZAGRÉ Elisabeth Marceline,

– Madame KERÉ/ZAGRÉ Clarisse Marie Hortense,

– Monsieur ZAGRÉ Wenceslas Jean Magloire,

– Madame BOUGOUMA/ZAGRÉ Yolande Marie Rosalie,

– Monsieur ZAGRÉ Jean Chrysostome,

–  Monsieur ZAGRÉ Thierry Jules César,

–  Monsieur ZAGRÉ Philippe Marie Parfait,

– Monsieur SANOU K. Abdoulaye,

–  Monsieur SANOU Ahmed Ali,

– Madame BAMBA/SANOU Bintou, leurs frères, leurs sœurs et alliés,

Très touchés par les multiples marques de solidarité, de compassion, d’affection, de réconfort, de soutien moral, spirituel et financier lors du rappel à Dieu et de l’inhumation de leur regrettée épouse, mère, sœur, belle-sœur, tante, fille, belle-fille et grand-mère : Orokia Marylise ZAGRÉ/SANOU, arrachée brutalement à leur affection le 25 novembre 2022 à Libreville (au Gabon) et inhumée le mardi 06 décembre 2022 à Ouagadougou au Cimetière municipal de Gounghin.

 

Ils expriment leur profonde gratitude :

 

– Aux hautes autorités, membres du gouvernement burkinabè ;

– À la Première Ministre de la République du Gabon, au Président de l’Assemblée nationale, aux membres du gouvernement, pour leurs condoléances, soutien moral et matériel, ainsi que les facilités accordées lors du transfèrement du corps ;

– À la directrice régionale de l’UNICEF et son personnel, aux Bureaux UNICEF du Gabon, de Sao Tomé et Principe, du Burkina Faso à l’ensemble de son personnel de Libreville, de Sao Tomé et Principe et auprès de la CEEAC, de Bamako et de Ouagadougou, ainsi qu’à toute la famille des Nations Unies pour leurs contributions inestimables ;

– Aux autorités administratives, religieuses et coutumières du Gabon et du Burkina Faso ;

– À la hiérarchie militaire et aux Frères d’armes du Burkina Faso ;

– Au Curé de la Paroisse Notre-Dame-des-Apôtres de la Patte d’Oie et aux célébrants ;

–  À la CCB Saint-Raphaël et à la chorale qui nous ont accompagné par des prières et chants à la gloire de Dieu ;

–  Aux collègues et confrères nutritionnistes au Burkina Faso et à travers le monde entier pour leur présence, leurs soutiens multiformes et leur union de prière,

–  À l’Ambassade du Burkina Faso au Gabon,

– À la communauté burkinabè vivant au Gabon ;

–  Aux amis, collègues, parents et voisins du Gabon, de la Centrafrique, du Cameroun, de Sao Tomé et Principé et de la France qui ont accouru depuis la maladie, le décès et le transfèrement du corps ;

– Au corps médical de la clinique Chambrier à Libreville pour toutes les diligences faites ;

– À tous ceux qui n’ont pu être cités, mais ont été à nos côtés soit physiquement ou spirituellement.

Ils s’excusent de ne pouvoir citer de noms de peur d’en oublier.

Puisse Dieu dans son infinie bonté, récompenser tout un chacun au centuple de ses bienfaits.

Une messe aura lieu le dimanche 11 décembre 2022 à 7h00 et à 9h00 à la Paroisse Notre-Dame-des-Apôtres de la Patte d’Oie, suivie d’un rafraichissement à leur domicile familial à Ouaga 2000.

« Seigneur, donnes lui le repos éternel et que brille sur elle la lumière de ta face’’»

Compte rendu du Conseil des ministres du 7 décembre 2022

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Le Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres, a présidé la session

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 07 décembre 2022, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 20 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

Une vue des membres du gouvernement à la session du Conseil des ministres de ce mercredi 7 décembre 2022

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. Compte rendu.

I DELIBERATIONS

I 1  AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant renouvellement des membres du Tribunal militaire de Ouagadougou au titre de l’année judiciaire 2021-2022 (à titre de régularisation).

L’adoption de ce décret permet le renouvellement des membres du Tribunal militaire de Ouagadougou au titre de l’année judiciaire 2021-2022, à titre de régularisation dans les Cours d’appel, conformément aux dispositions de la loi n°24-94/ADP du 24 mai 1994 portant Code de justice militaire et ses modificatifs n°007-98/AN du 31 mars 1998 et n°44-2017/AN du 04 juillet 2017.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

Le second rapport est relatif à un avant-projet de loi portant institution de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Ce projet de loi est une relecture de la loi n°002-2020/AN du 21 janvier 2020 portant institution de Volontaires pour la défense de la patrie. Cette relecture permet d’introduire la possibilité de recruter des VDP nationaux pouvant agir sur toute l’étendue du territoire aux côtés des Forces armées nationales et des Forces de sécurité intérieure.

La mission du VDP est de contribuer, au besoin par la force des armes, à la défense et à la protection des personnes et des biens sur le territoire national.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I 2  AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un décret portant fermeture du Consulat honoraire du Burkina Faso à Malabo, République de Guinée équatoriale.

L’adoption de ce décret permet la fermeture du consulat honoraire du Burkina Faso à Malabo et consacre le démarrage effectif des activités du Consulat général du Burkina Faso à Malabo en République de Guinée équatoriale.

I 3  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n°2100150042697 conclu le 29 septembre 2021 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et le Fonds africain de développement (FAD), pour le financement partiel du projet d’électrification et de développement des connexions à l’électricité (PEDECEL).

D’un montant d’environ 27,287 milliards F CFA, ce prêt du Fonds africain de développement est destiné au financement partiel du projet d’électrification et de développement des connexions à l’électricité.

La mise en œuvre de ce projet permettra la réalisation des extensions de réseaux de distribution électrique dans les communes urbaines et rurales et les zones à habitat spontané des grandes agglomérations de la zone du projet. Elle permettra également la réalisation de 74 435 branchements au profit des ménages et des points socio-économiques résidant dans la zone du projet.

Le deuxième rapport est relatif à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2022, au 30 septembre.

Au 30 septembre 2022, le budget de l’Etat, exercice 2022 a été exécuté à hauteur de 1 949,25 milliards F CFA en recettes et de 2 234,03 milliards F CFA en dépenses pour des prévisions respectives de 2 449,11 milliards F CFA et de 2 919,15 milliards F CFA.

Ces niveaux d’exécution correspondent à des taux d’exécution globaux respectifs de 79,59% et 76,53% contre 72,39% et 77,53% à la même période en 2021.

Le niveau de mobilisation des recettes budgétaires est passé de 1 579,58 milliards F CFA au 30 septembre 2021 à 1 949,25 milliards F CFA au 30 septembre 2022, soit une hausse de 369,67 milliards F CFA entre les deux (02) périodes.

En ce qui concerne la gestion de la trésorerie, au 30 septembre 2022, les encaissements effectués se chiffrent à 2 706,12 milliards F CFA dont 753,49 milliards F CFA financés par dix-sept (17) émissions de titres publics.

Ces émissions représentent environ 27,84% du total des encaissements.

Au titre des financements extérieurs, deux (02) appuis budgétaires ont été encaissés pour un montant de 119,36 milliards F CFA.

A la même période en 2021, il avait été encaissé un montant de 2 982,13 milliards F CFA, soit une baisse de 9,26% en glissement annuel.

Quant aux décaissements, le montant se chiffre à 2 555,16 milliards F CFA. A la même période en 2021, les décaissements se situaient à 2 718,22 milliards F CFA, soit un taux de régression de 6% en glissement annuel. Il se dégage un solde créditeur de 150,96 milliards F CFA au 30 septembre 2022.

Le troisième rapport est relatif à un décret portant retrait d’un décret et réintégration d’un Agent judiciaire de l’Etat dans ses fonctions.

Le Conseil a adopté un décret portant retrait de l’ordonnancement juridique, du décret n°2022-0646/PRES-TRANS/PM/MEFP du 23 août 2022 mettant fin aux fonctions d’un Agent judiciaire de l’Etat pour « juste motif » avec toutes les conséquences de droit, notamment la réintégration du requérant dans ses fonctions d’Agent judiciaire de l’Etat et le retrait de l’avis d’appel à candidature n°2022-0015/MEFP/SG/DRH du 3 août 2022. Ce décret fait suite au recours gracieux introduit par Monsieur Karfa GNANOU.

L’adoption de ce décret permet de replacer Monsieur Karfa GNANOU, 130 398 Y, Magistrat, 1er grade, 3ème échelon, dans ses fonctions d’Agent judiciaire de l’Etat et d’assurer la cohérence de l’action du Gouvernement de la Transition en matière de promotion de la méritocratie.

I 4  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande de permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or à la société NORDGOLD YIMIOUGOU SA, dans la commune de Korsimoro, province du Sanmatenga, Région du Centre-Nord.

Les réserves minières du gisement de Yimiougou sont estimées à 1 501 412 tonnes de minerai, avec une teneur moyenne de 1,88 gramme par tonne et un taux de récupération métallurgique estimé à environ 87,1%.

Prévu pour une durée de quatre (04) ans, le gisement de Yimiougou couvre une superficie de 31,44 km2 pour une production totale estimée à 2,53 tonnes d’or.

Au titre de la contribution directe du projet au budget de l’Etat, il est prévu cinq milliards trois cent cinquante-six millions cinquante-huit mille neuf cent soixante-dix (5 356 058 970) F CFA.

La contribution au fonds minier de développement local est estimée à six cent quarante-huit millions trois cent quatre-vingt-cinq mille cinq cent soixante un (648 385 561) F CFA durant toute la vie du projet.

Le Conseil a marqué son accord pour l’octroi du permis d’exploitation de la grande mine d’or à la société NORDGOLD YIMIOUGOU SA.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a fait au Conseil une communication relative à la commémoration symbolique de la Fête nationale du 11 décembre 2022.

Au regard du contexte national marqué par les attaques terroristes et les nombreuses pertes en vies humaines, la célébration de la Fête de l’indépendance se fera de façon symbolique à la Grande Chancellerie des Ordres burkinabè pour les institutions et dans les gouvernorats pour les régions du Burkina Faso.

Elle sera marquée par une prise d’armes suivie de décorations. Par ailleurs, chaque département ministériel prendra toutes les dispositions nécessaires pour organiser sa cérémonie de décorations.

II 2 Le ministre de l’Energie, des mines et des carrières a fait au Conseil une communication relative à un incident survenu à Batié, province du Noumbiel, région du Sud-Ouest suite à l’affrontement entre une équipe de la police et des artisans miniers.

Cet affrontement a malheureusement occasionné un mort et trois blessés du côté des artisans miniers et la destruction des installations du site de la base-vie de la société minière KONKERA SA.

Une enquête a été ouverte par le Procureur du Faso afin de situer toutes les responsabilités dans la survenue de ces évènements.

II 3 Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à une session extraordinaire ainsi qu’à la 41ème session ordinaire du Conseil des ministres de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) qui se tiendront respectivement les 07 et 08 décembre 2022 à N’Djamena au Tchad.

La tenue de ces deux sessions a pour objectifs entre autres, l’examen et l’adoption du rapport du Comité technique des experts, du procès-verbal de la 40ème session-ordinaire du Conseil des ministres, des bilans de 2021 et du premier semestre de 2022 de l’institution.

La tenue de ces deux sessions a pour objectifs entre autres, l’examen et l’adoption du rapport du Comité technique des experts, du procès-verbal de la 40ème session-ordinaire du Conseil des ministres, des bilans de 2021 et du premier semestre de 2022 de l’institution.

III NOMINATIONS

III  NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

– Monsieur Seydou OUATTARA, Mle 88 254 K, Médecin de santé publique, catégorie U, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le SIDA et les infections sexuellement transmissibles (SP-CNLS/IST) ;

– Monsieur Abdel Rachid Kadiana COULIBALY, Officier, est nommé Directeur général adjoint du Protocole d’Etat ;

– Monsieur Djourmité Nestor NOUFE, Mle 231 049 (Mle ANEREE), Communicateur-gestionnaire, 6ème échelon, est nommé Directeur de la Communication de la Présidence du Faso.

B AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur Issa BORO, Mle 92 317 N, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Ambassadeur, Secrétaire général.

C AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

– Monsieur Jean Baptiste OUEDRAOGO, Mle 47 687 P, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur de la coopération bilatérale ;

– Monsieur Amidou OUEDRAOGO, Mle 111 138 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de la coopération multilatérale ;

– Monsieur Peguewindé Rodolphe BANCE, Mle 119 278 E, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la qualité, de l’innovation et des réformes.

D  AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

– Madame Haoua KAFANDO/GANAME, Mle 130 320 Z, Magistrat, catégorie P5, 1er grade, 4ème échelon, est nommée Secrétaire générale ;

– Monsieur Gnéblessier Simplice PODA, Mle 30 144 D, Magistrat, est nommé Inspecteur général des services ;

– Monsieur Valéry Jean Prosper SILGA, Mle 130 225 R, Magistrat, catégorie P5, grade exceptionnel, 4ème échelon, est nommé Secrétaire permanent de la Commission nationale de l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA) ;

– Monsieur Abdou Moumouni OUEDRAOGO, Mle 216 737 K, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Secrétaire Permanent du Comité interministériel des Droits humains et du Droit

international humanitaire.

E  AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

– Monsieur Donkora KAMBOU, Mle 83 980 E, Ingénieur agronome, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur général du Pôle de croissance de Bagré ;

– Monsieur Ismael SOMBIE, Officier, est nommé Directeur général de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS).

F  AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

– Monsieur Sanré Christian MINOUNGOU, Mle 11 96, Administrateur des postes et services financiers, catégorie 3, 22ème échelon, est nommé Chargé de missions, en remplacement de Dahoda LANKOANDE ;

– Monsieur Sidi-Mohamed Galiam OUEDRAOGO, Mle 513 380 C, Ingénieur de conception en télécom, catégorie CS3, 9ème échelon (ARCEP), est nommé Directeur général des communications électroniques.

G AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

– Monsieur Désiré NEZIEN, Mle 91 137 U, Pharmacien biologiste, catégorie U, 8ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Sidzabda Christian Bernard KOMPAORE, Mle 111 398 U, Médecin de santé publique, catégorie U, 4ème échelon, est nommé Secrétaire permanent pour l’élimination du paludisme (SP/Palu) ;

– Monsieur Papougnézambo BONKOUNGOU, Mle 42 817 L, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en anesthésie-réanimation, catégorie P2, grade initial, 3ème échelon, est nommé Secrétaire permanent du Conseil national de santé (SP/CNS) ;

– Monsieur Wasso Wenceslas KOITA, Mle 212 353 V, Conseiller en économie et développement, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

– Monsieur Sid Mohamadi OUEDRAOGO, Mle 117 326 Z, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des infrastructures de l’équipement et de la maintenance ;

– Monsieur Saätoum Jean Francis MEDA, Mle 279 833 U, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, catégorie N, 3ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Institut national de santé publique (INSP).

H  AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

– Monsieur Halhassane SINARE, Mle 41 154 C, Juriste, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;

– Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 28 138 B, Administrateur civil, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Jean Wenceslas Téwendé KYELEM, Mle 216 126 B, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Ollo Franck Hervé KANSIE, Mle 85 495 H, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Conseiller technique.

I AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

– Madame Marie Félicité BORGHO/SAWADOGO, Mle 29 844 R, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Chargé de missions ;

– Monsieur Charles SOUREWEMA, Mle 55 528 W, Professeur certifié des lycées et collèges, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Denis BELEMKOABGA, Mle 43 308 V, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1er grade, 17ème échelon, est nommé Directeur des examens et concours des enseignements post-primaire et secondaire ;

– Madame Eugénie Marie DAKENE, Mle 35 157 B, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 10ème échelon, est nommée Directrice des études, de la prospective et de l’évaluation à la Direction générale des examens et concours ;

– Monsieur Gaston GNIMIEN, Mle 49 907 B, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Secrétaire technique du développement des établissements publics d’excellence.

J  AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L‘HABITAT

– Monsieur Gueswendé Marc OUEDRAOGO, Mle 207 366 V, Architecte Urbaniste, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Secrétaire général.

K AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

– Monsieur Sassiéniké Abdoul Kader SOMA, Mle 334 002 G, Maître assistant, catégorie PA, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Chargé de missions

 

Le Porte-parole du Gouvernement,

 

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO

Abdoulazize Bamogo nommé président du CSC : Le terrain devrait commander sa manœuvre !

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Abdoulazize Bamogo a été nommé président du CSC par décret présidentiel

Par Décret présidentiel en date de ce mardi 6 décembre 2022, le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, a nommé Abdoulazize Bamogo président du Conseil supérieur de la communication (CSC). Une nomination qui va régler pas mal de problèmes mais aussi susciter des interrogations dans le contexte actuel.

Avec ce décret présidentiel, Abdoulazize Bamogo va en principe, pouvoir enfin s’installer sur son fauteuil de président élu du CSC

Elu président du Conseil supérieur de la communication (CSC) un certain mardi 31 mai 2022, Abdoulaziz Bamogo n’avait pas pu depuis lors prendre fonctions, encore moins s’installer sur le fauteuil du président en charge de la régulation des médias au Burkina Faso. Une situation due à une crise née de la contestation de son élection par son challenger le Pr Danielle Bougaire qui avait saisi la justice pour trancher l’affaire. Après plus 5 mois de crise sans solution ayant plongé l’institution dans une léthargie, cette nomination ou confirmation par décret présidentiel de M. Bamogo sonne comme une délivrance. Elle permet de trancher cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, et diviser le monde de la communication. Si avec ce décret présidentiel, le président Bamogo va en principe, pouvoir enfin s’installer sur son fauteuil de président élu du CSC ;  des interrogations demeurent quant à ses marges de manœuvre dans le contexte actuel marqué par une certaine défiance de certains acteurs médiatiques vis-à-vis des autorités concernant le respect du droit à la liberté de presse et d’opinion. Après notamment la suspension de la diffusion des programmes de RFI dans le pays. Certes, dans un communiqué, le gouvernement a réaffirmé son engagement à garantir ce droit à la liberté de presse et d’opinion ; mais certains attendent d’abord de voir avant d’y croire. En tout cas, la tâche du nouveau président du CSC dans ce contexte s’annonce compliquée. Mais, pour avoir été pendant de nombreuses années vice-président de l’institution, il part tout de même avec un atout non négligeable : il connaît plus ou moins la maison et le milieu de la communication. Un atout qui pourrait cependant, rapidement se révéler éphémère face aux grandes préoccupations sécuritaires actuelles, difficilement conciliables avec les exigences de la liberté de presse et d’opinion. Manifestement, Aziz va devoir faire preuve de dextérité pour ménager les uns et les autres. De toute évidence, il gagnerait à être un ‘’président facilitateur’’ qu’un ‘’président gendarme ‘’.   Le terrain devrait donc commander sa manœuvre à la tête du CSC.

Philippe Martin

Burkina Demain