Apollinaire Kyélem de Tambèla, Premier ministre, chef du gouvernement de la Transition
L’on connaît depuis ce mardi soir, la composition du gouvernement du Premier ministre Joachim Apollinaire Kyélem de Tambèla. Ce gouvernement Kyélem de Tambèla I, comme on pourrait l’appeler, comprend 23 membres. Quelques visages et la composition de la nouvelle équipe gouvernementale, une sorte de savant dosage entre membres du précédemment gouvernement et de nouveaux arrivants.
-Bassolma Bazié, ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale
Bassolma Bazié, ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale
-Olivia R. Rouamba, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabé de l’Extérieur
Olivia R. Rouamba, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabé de l’Extérieur
-Adjima Thiombiano, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
Adjima Thiombiano, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
-Amina Zerbo/Sabane, ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques
Amina Zerbo/Sabane, ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques
-R. Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme
R. Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme
10 éléments des FDS ont été tués et 18 terroristes neutralisés au cours de l'attaque selon ce communiqué du chef d'état-major général des armées
«Le 14e Régiment Interarmes de Djibo a fait face, dans la matinée du 24 octobre 2022, à une attaque terroriste qui a visé sa base. (…) Le bilan provisoire établi fait état de 10 militaires tombés au cours des combats et une cinquantaine de blessés qui ont été pris en charge. Côté ennemi, au moins 18 corps de terroristes ont été dénombrés au cours des opérations de ratissage qui sont toujours en cours», indique un Communiqué de la Direction de la Communication du Chef d’état-major général des armées daté de ce lundi 24 octobre 2022.
10 éléments des FDS ont été tués et 18 terroristes neutralisés au cours de l’attaque selon ce communiqué du chef d’état-major général des armées
«Les éléments du régiment ont vaillamment riposté aux tirs directs et indirects de l’ennemi venu en nombre important. Des renforts aériens ont été déployés dans la zone pour assurer les opérations de secours et de riposte (…)», s’est félicité le Chef d’état-major général des armées dans Communiqué.
Mme Tiendrébéogo né Ilboudo Elisabeth, PMC à la cathédrale, Quartier Saint-Léon, s'en est allée le 20 octobre 2022 à l'âge de 86 ans
Ceci est un communiqué nécrologique comprenant le programme des obsèques des grandes familles & grandes familles alliées éplorées suite au décès le 20 octobre dernier, à l’âge de 86 ans, de Mme Tiendrébéogo né Ilboudo Elisabeth, PMC à la cathédrale, Quartier Saint-Léon.
Mme Tiendrébéogo né Ilboudo Elisabeth, PMC à la cathédrale, Quartier Saint-Léon, s’en est allée le 20 octobre 2022 à l’âge de 86 ansMme Tiendrébéogo né Ilboudo Elisabeth, PMC à la cathédrale, Quartier Saint-Léon, s’en est allée le 20 octobre 2022 à l’âge de 86 ans
«COMMUNIQUE NECROLOGIQUE
Sa Majesté le Dapoya Naaba à Saaba ;
Les grandes famille TIENDREBEOGO, NIKIEMA, LAGWARE à Saaba, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Mali, Gabon, France et Dakar ;
-Les grandes famille ILBOUDO à Ouagadougou, Nioko II, Dakar et en France ;
-Les grandes familles alliées : ZOUNGRANA de Temporé, BALIMA de Tenkodogo, KONSEIBO de Bam, DABRE de Gomboussougou, GOUNGOUGA, ROUAMBA, KOMPAORE, ZERBO, KABORE, OUEDRAOGO, TRAORE.
-Les enfants : TIENDREBEOGO Joseph Marie, imprimeur à Dassasgho, Mme ZOUNGRANA Joséphine, institutrice à la retraite, TIENDREBEOGO Désiré, ingénieur des travaux aéronautiques à Bamako, Mme BALIMA Honorine, médecin pédiatre à Paris, Mme KONSEIBO F. M. Pélagie, contrôleur général de Police à Ouagadougou, Mme DABRE S. Gisèle Marie, Consultante/Coordonnatrice du programme de l’association Alliance Féminine (AFem) ;
-Les petits- enfants ;
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur épouse, mère, belle-mère, grand-mère, sœur, tante et cousine,
TIENDREBEOGO né ILBOUDO Elisabeth, précédemment PMC à la cathédrale, Quartier Saint-Léon.
Décès survenu le 20 Octobre 2022, à l’âge de 86 ans.
Une veillée de prière aura lieu le mercredi 26 octobre 2022 à 20 H 00 au domicile familial, Quartier St Léon.
La levée du corps aura lieu le jeudi à 08 h 30 à Saint Léon suivi de l’absoute à 9h à la cathédrale de l’Immaculée conception à Ouagadougou.
L’enterrement se déroulera au domicile familial à Saaba dapoya.
Le grand Noufou Ouédraogo, l'homme aux multiples casquettes et compétences, s'en est allé ce dimanche matin à l'âge de 82 ans
Sa maladie l’avait éloigné des stades et de sa passion, le football. Avec son décès ce dimanche 23 octobre 2022 à l’âge de 82 ans, Noufou Ouédraogo, l’homme aux multiples casquettes (homme d’affaire, homme politique, grand supporter des Etalons footballeurs) va manquer physiquement pour de bon à ses innombrables fans, au monde footballistique.
Le grand Noufou Ouédraogo, l’homme aux multiples casquettes et compétences, s’en est allé ce dimanche matin à l’âge de 82 ans
Entre autres fonctions, le désormais défunt Noufou Ouédraogo a été président de l’Union nationale des supporters des Etalons (UNSE) ; député du MPP ; président de l’Asfa-Yennenga, fondateur du centre Naaba Kango ; promoteur du Tournoi international de la solidarité des centres de formation (TISCF) ; chef d’entreprises, etc.
En tirant ainsi sa révérence ; Noufou Ouédraogo laisse tous ces milieux orphelins. Que la terre libre du Burkina lui soit légère !
L'Alliance Ensemble pour le Faso s'est prononcé sur la situation au Tchad
Ceci est une Déclaration de soutien au peuple du Tchad et une condamnation du gouvernement tchadien signé de l’alliance Ensemble pour le Faso, suite à la répression violente des récentes manifestations ayant au moins une cinquantaine de morts et plus de 300 blessés
Des responsables de l’Alliance Ensemble pour Le Faso, au cours d’un point de presse
«DÉCLARATION DE SOUTIEN AU PEUPLE MEURTRI DU TCHAD ET DE CONDAMNATION DU GOUVERNEMENT TCHADIEN
Le 20 octobre dernier, le peuple souverain du Tchad, conscient des velléités de prolongation du mandat de Deby Fils, a courageusement investi les rues de N’Djamena, entre autres, pour exprimer sa désapprobation et réaffirmer son attachement aux valeurs de l’alternance démocratique. Exercice légitime d’un droit : la liberté de manifester garanti par les textes internationaux de protection des droits de l’homme.
Pourtant, la junte au pouvoir, dans une barbarie inouïe, a décidé de répondre à l’action citoyenne pacifique par une répression féroce qui a couté la vie à une soixantaine d’innocent et a grièvement porté atteinte à l’intégrité physique de centaines d’autres.
Les vieux démons ont encore marqué leur retour au Tchad, invités et encouragés par la junte au pouvoir régnant par la terreur et l’oppression et ce, avec la bénédiction et l’onction de certaines puissances occidentales maniaques de jeux d’intérêts abjects.
En ces douloureuses et consternantes circonstances, l’alliance Ensemble pour le Faso, épris des valeurs et principes de la démocratie, de la justice et du respect de la dignité humaine, et engagé résolument dans la défense des droits et des libertés urbi et orbi, condamne et dénonce avec la plus grande fermeté, et ce sans concession aucune, la barbarie de la junte au pouvoir au Tchad, et proclame l’indignité de la junte à présider désormais aux destinées du pays.
Ensemble pour le Faso, dans la fraternité panafricaniste exprime sa profonde et indéfectible solidarité et soutien au peuple libre et souverain du Tchad en lutte pour la défense des valeurs de la démocratie et de la justice.
Ensemble pour le Faso rappelle à la junte au pouvoir qu’elle répondra devant l’histoire et devant la Justice de sa barbarie si elle se fait des illusions des prétendus soutiens de puissances occidentales qui, en réalité, ne sont que des félons prêts à abandonner en plein vol.
Enfin, nous appelons la communauté internationale à ne pas se limiter à des condamnations stériles auxquelles nous avons malheureusement été habitués, mais d’engager des actions visant à faire la lumière sur les circonstances de l’exaction des manifestants et prendre des sanctions ciblées et mémorables contre la junte illégitime au pouvoir.
HALTE À LA BARBARIE ET À LA REPRESSION !
NON À LA SUCCESSION DYNASTIQUE ET CLANIQUE !
LIBERTÉ ET RESPECT AU PEUPLE FRÈRE DU TCHAD !
ENSEMBLE POUR LE FASO (APR-Tiligre, Mouvement SENS, PAREN, PDS et PUR)
Le journaliste-écrivain, enseignant en communication Adama Bayala salue la nomination de Me de Tambèla
Se prononçant dans cette déclaration sur la nomination de Me Apollinaire Kyélem de Tambèla comme Premier ministre, Adama Bayala, journaliste-écrivain, enseignant en communication, y exprime également ses ‘’pressantes attentes’’.
Me Apollinaire Kyélem de Tambèla est le nouveau Premier ministre du Burkina Faso
«Mes pressantes attentes de Maître Kyelem, le nouveau premier ministre
Le pessimisme me disputait à l’optimisme, depuis le 2 octobre 2022, en raison de l’ensemencement des graines de rouerie, de concussion et de manipulation à différents étages de l’installation et de la consolidation du régime du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration II (MPSR II).
A brûle-pourpoint, le grand échalas de la « soldatesque », qui s’est pris le pied dans un tapis du palais de Kosyam, nomma maître Apollinaire Jean Kyelem de Tambela.
La cooptation de ce révolutionnaire madré, caractériel et décomplexé me donne des raisons d’espérer en un changement de cap. Qui sait !
C’est un choix audacieux, juste et louable qui offre assurément une bouffée d’oxygène à un pays asphyxié. Maître de Tambela est un homme, visiblement opposé à l’immobilisme, avec une propension féconde pour l’innovation.
N’empêche qu’on ne lui accordera pas un blanc-seing. Dans un pays où tout est priorité, il a l‘occasion de mettre en musique la somme des connaissances théoriques acquises au fil de sa carrière. De la théorie à la pratique !
Dans tous les cas, l’ossature de son gouvernement, le premier, en attendant éventuellement l’occasion d’une autre, nous donnera la mesure de la partie qu’il s’apprête à jouer, dans cette période de transition, envisagée comme une opportunité pour sauver, révolutionner et réconcilier le Burkinabè avec les valeurs d’humanité.
Mon espoir, que maître Kyelem ait les coudées franches pour s’attacher les services des patriotes sincères, intègres, portés par l’intérêt général. Il y en a dans tous les milieux, pour la plupart taiseux. Il faut seulement aller les chercher, en nous gardant de vouer aux gémonies tous les membres du gouvernement du MPSR I.
Le plus incrédule des Burkinabè sait qu’il y en avait de bons et de vrais. Mon espoir, qu’il ait les coudées franches pour implémenter, avec une dose de mesure, en phase avec le contexte national et international, l’acte II de la Révolution Démocratique et Populaire. Peut-il en être autrement quand lui-même, avec une conscience de classe, s’est fait chantre devant l’éternel de cette parenthèse glorieuse de notre histoire commune, en revenant, dans un ouvrage, sur les motivations principales, la philosophie, les fondements et l’architecture de ladite révolution !
Mon espoir, qu’il commandite les audits indépendants de tous les ministères, les institutions et les sociétés d’Etat du gouvernement de Albert Ouédraogo. Ce serait le signe d’un engagement à diriger sous le prisme des vertus.Mon espoir, qu’il publie systématiquement les audits des ministères, des institutions et des sociétés d’Etat réalisés par le gouvernement précédent. Cela aurait le mérite de responsabiliser davantage les nouvelles autorités et renforcer la confiance du peuple qui, depuis un bon moment, essuie des malheurs mille fois douloureux.
Mon espoir, qu’il procède automatiquement au rabotage des salaires des membres du gouvernement, y compris celui du chef de l’Etat. Pas seulement, dans la dynamique de la réduction du train de vie de l’Etat, il pourrait orchestrer la réduction significative des dotations en carburant, en communication etc…
Mon espoir, qu’il procède purement et simplement au gel des émoluments servis aux personnalités, six mois après la fin de leurs états de service à la Nation. Cela pourrait commencer avec les membres amnésiques du gouvernement Ouédraogo, qui s’est contenté de se pâmer de plaisir aux dépens du peuple.
Mon espoir, qu’il procède à la réquisition, le temps de la transition, des bâtiments privés en location à l’Etat qui traverse une passe périlleuse, avec des difficultés de mobilisation des taxes et des impôts. Le renoncement à ces loyers mensuels participe du sacrifice collectif, aux côtés de ceux des soldats, des VDP et des populations civiles qui se battent au front pour sauver notre cher pays, menacé de disparition. Subséquemment avec les activités lucratives des opérateurs économiques qui y prospèrent, aux moyens d’ingénieries saupoudrées à gommer in fine.
Mon espoir, qu’il procède à la réduction significative des prix des hydrocarbures, moteurs de l’économie, pour enclencher par ricochet la baisse des produits de grande consommation. Ceci aurait pour effet de permettre à la population, ployant sur le coup de l’inflation, 20%, de souffler.Mon espoir, que l’armée, péremptoirement appelée « La grande muette », cesse de communiquer à tout-va pour, à la fois, mériter son sobriquet et éviter de servir les intérêts des terroristes. Il conviendra de revisiter le logiciel de la communication, en l’adaptant à la communication de GUERRE.
Mon espoir, que ce gouvernement consacre la célébration de tous les droits fondamentaux des Burkinabè. Cela pourrait, à la lumière du contexte de pauvreté ambiant, amplifié par la guerre contre le terrorisme et la vie chère, commencer par le plafonnement des frais de scolarité dans les établissements privés d’enseignement. Il n’est pas superfétatoire de dire, avec faconde, que le droit à l’école est bafoué au Burkina Faso. Joseph Ki Zerbo ne disait-il d’ailleurs pas : « On ne peut pas bâtir une société sur le principe du tout-privé ».
Je crois naïvement que ces mesures symboliques, procédant de choix stratégiques, qui ne demandent rien, si ce n’est la volonté, pourraient permettre au gouvernement Kyelem de rétablir la confiance avec le peuple martyrisé du Burkina; l’amenant à consentir davantage de sacrifices pour soutenir l’effort de guerre. »
Le Capitaine Ibrahim Traoré prêtant serment en sa qualité de Président de Faso désigné par les forces vives du pays
Comme annoncé, le Capitaine Ibrahim Traoré a prêté ce vendredi 21 octobre 2022 en qualité de Président du Faso, président de la Transition, Chef de l’Etat. «Je jure devant le peuple burkinabè et sur mon honneur de préserver, de respecter, de faire respecter et de défendre la Constitution, la Charte de la transition et les lois. De tout mettre en œuvre pour garantir la justice à tous les habitants du Burkina Faso», a-t-il soutenu devant les membres du Conseil constitutionnel réunis pour cette audience solennelle d’investiture, faisant suite aux assises nationales du 14 octobre dernier qui ont désigné le Capitaine Traoré comme Président du Faso durant les 21 mois.
Le Capitaine Ibrahim Traoré a prêté serment au cours de l’audience solennelle d’investiture devant les membres du Conseil constitutionnel et les responsables des corps constitués
«Le contexte dans lequel est notre Nation est assez difficile à décrire, l’existence même de la Nation est en péril. Sur ce peuple combattant du Burkina Faso, nous sommes confrontés à une crise sécuritaire et humanitaire sans précédent. Je souhaiterais que chacun prenne conscience de cette situation et que nous puissions sortir de là grandis et plus soudés. Au-delà du fait qu’une grande partie de notre territoire échappe à notre contrôle, des milliers de nos concitoyens se retrouvent donc refugiés dans leur propre pays, ceux que nous avons appelés pendant longtemps des PDI, Personnes déplacées internes. Je souhaiterais donc vous rappeler là nos objectifs qui ne sont autres que la reconquête du territoire nationale occupé par ces hordes de terroristes; nos objectifs ne sont autres que de donner un souffle de vie nouveau à tous ces compatriotes affligés par ce conflit», propos du président fraîchement investi Ibrahim Traoré, à l’issue de son investiture.
Le président par intérimaire du Conseil constitutionnel Bouraima Cissé a mis le président investi face à ses responsabilités
Avant que le président Traoré ne se prononce ainsi, le président par intérimaire du Conseil constitutionnel Bouraima Cissé n’avait pas manqué l’occasion de le mettre face à ses nouvelles responsabilités de chef de l’Etat :
«Monsieur le Président, Vous avez pris sur vos épaules de très lourdes charges. Il ne suffit pas de prendre le pouvoir. Encore faut-il pouvoir l’assumer pleinement et bien au service du peuple burkinabè qui n’a que trop souffert. Faites en sorte que le peuple vous soit reconnaissant comme à un digne fils au terme de la transition. Par la force des choses, vous devenez pratiquement le recours ultime. Il arrivera que vous vous sentiez seul, mais ce sentiment de solitude est intrinsèquement lié à l’exercice du pouvoir d’Etat», l’a- t-il exhorté.
Apollinaire Kyélem de Tambèla, Premier ministre, chef du gouvernement de la Transition
C’est l’autre grosse information de ce jour 21 octobre 2022 au Burkina Faso. Après l’investiture du Président du Faso Ibrahim Traoré, il s’agit, bien sûr, de la nomination du nouveau Premier ministre de la Transition en personne de l’avocat Apollinaire Kyélem de Tambèla, bien connu des Burkinabè pour ses points de vue bien tranchés et révolutionnaires, fort de son ancrage au sankarisme et à l’histoire de son pays.
Apollinaire Kyélem de Tambèla, bien connu des Burkinabè pour ses points de vue bien tranchés et révolutionnaires, a été nommé Premier ministre ce vendredi par le président Ibrahim Traoré
Auteur de l’ouvrage «Thomas Sankara et la Révolution au Burkina Faso. Une expérience de développement autocentré» ; Me Kyélem de Tambèla est un grand témoin admirateur de la période révolutionnaire burkinabè d’août 1983 et un grand observateur avisé du pouvoir Compaoré.
S’il ne change de cap une fois à la Primature, l’on devrait s’attendre à un retour aux valeurs et méthodes sankaristes dans la gestion des affaires de l’Etat. A l’écouter depuis l’avènement du MPSER 2, il semble sur la même longueur d’onde que le Capitaine Traoré. A ce titre, sa nomination ce jour comme Premier ministre ne surprend pas. Reste maintenant à savoir jusqu’où ce duo presque parfait à la tête de l’Etat. Comparaison n’est pas raison, mais pour les pro-russes, Apollinaire Kyélem de Tambèla serait bien dans le rôle de Choguel Kokalla Maiga et Ibrahim Traoré, dans celui de Assimi Goita.
Pour la brève biographie du Premier ministre de Transition Kyélem de Tambèla dont la première lourde et urgente mission est de former un gouvernement de combat, il faut tout simplement retenir qu’il a le parcours d’un homme de droit chevronné, formé au Burkina Faso et en France. Ainsi, il est titulaires des Diplômes d’études approfondies (D.E.A) en droit des affaires et droit économique et en droit international public et privé de l’Université de Nice ; du Certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CA.PA.) du Centre de formation des Barreaux du sud-est (France) et est docteur en droit.
Avocat au Barreau du Burkina Faso et directeur du Centre de recherches internationales et stratégiques (C.R.S.), Me Kyélem de Tambèla a enseigné le droit dans plusieurs universités et écoles supérieures du pays avant de devenir ces dernières années l’un des animateurs écoutés et apprécié de l’émission de débat et d’analyse «Presse Echos» de la Télévision BF1.
Olivier Tuina, secrétaire exécutif de l’association Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE) et membre du Consortium (2ème à partir de la droite) et ses camarades face aux journalistes ce jeudi 20 octobre pour faire le point des activités menées
Le Consortium d’organisation de la société civile burkinabè ayant mis en œuvre les activités de la Caravane africaine pour le climat a fait le point de ses activités ce jeudi 20 octobre 2022. C’est un bilan qui présente les actions menées dans 4 régions du pays dans le cadre de la Caravane africaine pour le climat vers la COP 27.
Olivier Tuina, secrétaire exécutif de l’association Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE) et membre du Consortium (2ème à partir de la droite) et ses camarades face aux journalistes ce jeudi 20 octobre pour faire le point des activités menées
La Caravane africaine pour le climat vers la COP 27 se tiendra à Sharm El Sheikh en Egypte. La société civile burkinabè, à l’instar des sociétés civiles de 23 autres pays africains veut jouer sa partition. Elle a donc organisé des activités de plaidoyer et de mobilisation sociale dans des régions du pays. Face à la presse, les responsables du consortium ont dressé le bilan des activités menées sur le terrain dans des régions du Burkina Faso que sont : le Nord, les Hauts-Bassins, le Centre, et le Centre – Ouest.
Des objectifs atteints
Les principales activités organisées dans ces régions étaient entre autre, les rencontres de plaidoyer et de lobbying auprès des autorités politiques, administratives, coutumières et religieuses ; l’animation d’émission radiophonique interactive ; L’organisation de parade climatique etc.
De l’avis de Olivier Tuina, Secrétaire exécutif de l’association Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE), par ailleurs membre du Consortium, «les différentes activités menées ont pleinement atteint leurs cibles, particulièrement les autorités administratives et politiques ». Il a expliqué que des organisations de la société civile regroupées en consortium ont à l’issue des activités consigné leurs doléances dans un document qui a été transmis aux autorités. Ce document se résume en 06 points dont l’appel à : Constitutionnaliser et institutionnaliser l’éducation environnementale ; plaider pour une justice climatique à travers une augmentation du financement des mesures d’adaptation au changement climatique ; soutenir les initiatives de résilience des communautés en matière d’agroécologie paysanne ; renforcer les mesures réglementaires contre les accaparements de terre et favoriser l’accès à la terre aux jeunes etc.
L’appel à une justice climatique pour l’Afrique
Il faut noter qu’elles sont une cinquantaines d’organisation de la société civile à travailler pour la mise en œuvre des activités de la Caravane sous la houlette d’un Comité nationale constitué des organisations leads que sont OXFAM au Burkina, l’Association jeunes volontaires pour l’environnement (JVE), la Coordination nationale de la jeunesse pour l’environnement et le climat (CONAJEC), l’Association éducation et environnement (A-2E) et la Convergence globale des luttes pour la terre et l’eau ouest africaine (CGLTE-OA).
Pour terminer, Tuina et ses camarades ont invité l’ensemble des organisations à être des vecteurs de sensibilisation sur les changements climatiques et de promotion des mécanismes locaux d’adaptation, mais aussi et surtout de réclamer la justice climatique pour l’Afrique.
Le Conseil constitutionnel a fixé la cérémonie de prestation du nouveau Président du Faso pour le vendredi 21 octobre 2022 à 10 h
C’est une info. du Conseil constitutionnel. En effet, dans une Ordonnance en date de ce mercredi 19 octobre, le président de la juridiction suprême informe que le Capitane Ibrahim Traoré, désigné officiellement le 14 octobre dernier Président du Faso par les forces vives de la Nation, prêtera serment le vendredi 21 octobre 2022.
Le Conseil constitutionnel a fixé la cérémonie de prestation du nouveau Président du Faso pour le vendredi 21 octobre 2022 à 10 h
L’audience solennelle de prestation de serment aura lieu à 10h00 dans la salle d’audience du Conseil constitutionnel, précise l’ordonnance du président intérimaire du Conseil constitutionnel.
Agé de 34 ans, le Capitaine Traoré fait déjà figure de plus jeune chef d’Etat au monde.