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Palmarès du Ballon d’or 2022 : Les génies Mané et Salah dans le Top 5

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Sadio Mané et Mohamed Salah ont été classés 2ème et 5ème dans le palmarès du 66ème Ballon d'or

La cérémonie de remise du 66ème Ballon d’or a connu le sacre de l’attaquant français du Real Madrid, Karim Benzema (34 ans) mais elle a permis aussi de mettre exergue la valeur des deux génies africains du football africain, le sénégalais Sadio Mané et l’Egyptien Mohamed Salah, classés respectivement 2ème et 5ème.

L’attaquant français Karim Benzema sacré ballon d’or France Football 2022

Après le ballon d’or de l’ex-attaquant libérien du Paris Saint Germain Georges Weah en1995, c’est la première fois qu’un joueur manque de peu le ballon d’or.  Il s’agit de l’attaquant sénégalais de Bayern Munich, classé deuxième lors de la remise, ce 17 octobre 2022 à Paris, du 66ème ballon d’or africain. Et quand on parle de Mané, Salah n’’est jamais loin. Eh bien, l’ex-coéquipier de Mané s’est en effet pour sa part classé 5ème. Ainsi, 2 joueurs africains ainsi classés dans le top 5.

Sadio Mané et Mohamed Salah ont été classés 2ème et 5ème dans le palmarès du 66ème Ballon d’or

On aurait aimé voir l’un d’eux monté sur la plus haute marche du podium, mais ce n’est déjà pas mal. Le meilleur est certainement à venir. A eux de confirmer lors des prochaines éditions tout le bien qu’on dit d’eux. Pour Sadio Mané qui conduira les Lions du Sénégal à la prochaine coupe du monde au Qatar, c’est le mondial à ne pas rater sous aucun prétexte.

Palmarès complet du 66ème Ballon d’or

1er : Karim Benzema (Real Madrid / France)

2ème : Sadio Mané (Liverpool / Bayern Munich / Sénégal)

3ème : Kevin De Bruyne (Manchester City / Belgique)

4ème : Robert Lewandowski (Bayern Munich / FC Barcelone / Pologne)

5ème : Mohamed Salah (Liverpool / Egypte)

6ème : Kylian Mbappé (PSG / France)

7ème : Thibaut Courtois (Real Madrid / Belgique

8ème : Vinicius Junior (Real Madrid / Brésil)

9ème : Luka Modric (Real Madrid / Croatie)

10ème : Erling Haaland (Borussia Dortmund / Manchester City / Norvège)

11ème : Son Heung-min (Corée du Sud / Tottenham)

12ème : Riyad Mahrez (Manchester City / Algérie)

Ce 12e rang au palmarès est une petite consolation pour l’Algérien de Manchester City

13ème : Sébastien Haller (Ajax Amsterdam / Borussia Dortmund / Côte d’Ivoire)

14ème : Fabinho (Liverpool / Brésil)

14ème : Rafael Leão (AC Milan / Portugal)

16ème : Virgil van Dijk (Liverpool / Pays-Bas)

17ème : Casemiro ex æquo (Real Madrid – Manchester United / Brésil)

17ème : Dusan Vlahovic ex æquo (Juventus / Serbie)

17ème : Luis Diaz ex æquo (FC Porto/Liverpool / Colombie)

20ème : Cristiano Ronaldo (Manchester United / Portugal)

Pour ce 20e  rang, l’on peut dire que c’est encore raté pour le joueur portugais de tous les temps

21ème : Harry Kane (Tottenham / Angleterre)

22ème : Trent Alexander-Arnold ex æquo (Liverpool / Angleterre)

22ème : Phil Foden ex æquo (Manchester City / Angleterre)

22ème : Bernardo Silva ex æquo (Manchester City / Portugal)

25ème : Joshua Kimmich (Bayern Munich / Allemagne)

25ème  : Mike Maignan ex æquo (AC Milan / France)

25ème  : Christopher Nkunku ex æquo (Leipzig / France)

25ème : Darwin Nuñez ex æquo (Benfica / Liverpool / Uruguay

25ème : João Cancelo ex æquo (Manchester City / Portugal)

25ème : Antonio Rudiger ex æquo (Chelsea / Real Madrid / Allemagne)

Hamidou Congo

Burkina Demain

 

COP27 : Les OSC du Burkina donnent de la voix pour réclamer de la justice climatique

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Dans les rues de Ouagadougou, les représentants des OSC ont donné de la voix ce samedi 15 octobre pour demander une justice climatique pour l'Afrique

Les organisations de la société civile du Burkina Faso fondent beaucoup d’espoir sur la vingt-septième Conférence des Nations-Unies sur le climat (COP27) prévue du 6 au 18 novembre 2022 à Sharm-el-Sheikh en Egypte.  En effet, à quelques jours de l’ouverture de l’évènement mondial, des représentants desdites OSC y compris des personnes vivant avec un handicap, ont battu le macadam ce samedi 15 octobre à Ouagadougou pour demander de la justice climatique.

Dans les rues de Ouagadougou, les représentants des OSC ont marché ce samedi 15 octobre pour demander une justice climatique pour l’Afrique
Au cours de cette marche climatique, les représentants des OSC ont donné de la voix  pour demander une justice climatique pour l’Afrique

«Nous demandons Justice pour les pertes et préjudices» ; «Justice pour l’Afrique» ; «Respectons les droits des communautés africaines ! ». Ce sont entre autres les slogans que l’on pouvait lire sur les pancartes des manifestants climatiques qui ont arpenté plusieurs artères de Ouagadougou ce samedi 15 octobre 2022. Plusieurs personnes vivant avec un handicap juchées sur leurs engins roulants, ont pris une part active à cette marche climatique de Ouagadougou.

«Pour nous, personne ne devrait être en marge de cette question de lutte contre le changement climatique. Et la présente marche est non seulement un cadre de mobilisation et d’engagement de la jeunesse, mais aussi d’inclusion des personnes vivant avec un handicap sur cette question. Nous pensons que le message est bien passé et c’est le lieu de remercier tous ceux et toutes celles qui y ont pris part. Nous espérons tout simplement que nos cris de cœur seront entendus à cette COP27 en Egypte», a indiqué Olivier Tuina, porte-parole des manifestants.

Une caravane et d’autres activités organisées par les OSC

La présente marche pour la justice climatique fait partie d’une série d’activités organisées par les organisations de la société civile du Burkina Faso pour sensibiliser, informer et mener le plaidoyer autour des défis de la lutte contre le changement climatique et les enjeux de la COP27 en Egypte.

En effet, après avoir produit une Déclaration comprenant l’ensemble de leurs préoccupations, les représentants des OSC sont allés à la rencontre d’un certain nombre de leaders ou personnalités et ont initié une caravane le 13 octobre dernier à travers les artères de Ouagadougou. Une caravane ponctuée également par la remise de leur déclaration à des responsables publics comme le secrétaire permanent du Conseil national de développement durable (CNDD).

«COP 27 : quelles contributions des communautés africaines pour l’atteinte des engagements climatiques ? ». C’était le thème de cette caravane qui a réuni une cinquantaine de participants, tous acquis à la cause de la justice climatique pour l’Afrique.

Vivement, que cette COP27 soit celle des solutions aux problèmes liés à la problématique du changement climatique pour l’Afrique. Un continent qui continue de payer un lourd tribut aux effets néfastes du dérèglement climatique (inondations, sécheresses, famines) alors qu’il pollue peu l’environnement et émet peu de gaz à effet de serre dans l’atmosphère

Martin Philippe

Burkina Demain

Capitaine Traoré, meilleur porte-étendard présidentiel de l’idéal sankariste ?

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Le capitaine Ibrahim Traoré brandissant son trophée Thomas Sankara à lui remis par les organisateurs de la journée commémorative des 35 ans de l'assassinat du leader de la Révolution burkinabè d'août 1983

En cette journée commémorative des 35 ans de l’assassinat du président Thomas Sankara ; les organisateurs ne pouvaient trouver mieux que le tout nouveau président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, en qui beaucoup voient déjà un Sankara bis, pour présider la cérémonie. En acceptant de faire le déplacement pour présider la cérémonie commémorative le jeune président était déjà pleinement dans la dynamique souhaitée par les initiateurs en la plaçant sous le thème : «passer le flambeau à la jeunesse».

Le capitaine Ibrahim Traoré brandissant  son trophée Thomas Sankara à lui remis par les organisateurs de la journée commémorative des 35 ans de l’assassinat du leader de la Révolution burkinabè d’août 1983

En faisant personnellement le déplacement du Mémorial Thomas Sankara ce samedi 15 octobre, en y déposant une gerbe de fleurs en mémoire du défunt président et des 12 de ses compagnons d’infortune ;  et en acceptant de recevoir le « flambeau de la révolution » de Thomas Sankara ; le capitaine Ibrahim Traoré est désormais le nouveau porte-étendard présidentiel de l’idéal sankariste. Preuve qu’il entend inscrire son action à la tête de l’Etat dans le sillon tracé pour son illustre devancier.  Une prédisposition et une disponibilité qui ne pouvaient que réjouir le Colonel Pierre Ouédraogo, ex-secrétaire général des Comités de défense de la révolution (CDR) sankariste et actuel président du Comité international Mémorial Thomas Sankara.

Le Colonel Pierre Ouédraogo (2ème à partir de la droite) et les autres membres du Comité Mémorial Thomas Sankara dont Jean Hubert Bazié (extrême droite) lors de leur conférence de presse du 13 octobre 2022

Depuis leur conférence de presse du 13 octobre, le colonel Ouédraogo et ses autres collaborateurs, dont Jean Hubert Bazié en charge de la coordination de la communication de l’évènement, n’ont cessé d’exprimer leur volonté de mettre véritablement les jeunes au centre de l’idéal sankariste pour que ceux-ci, disent-ils, puissent écrire le sankarisme du 21ème siècle. D’où le choix de ce thème «passer le flambeau à la jeunesse» pour la commémoration des 35 ans de la disparition du président Thom Sank.

Manifestement, le capitaine se réclame de l’idéal sankariste, comme l’a fait aussi en son temps l’ancien Roch Marc Christian Kaboré. Il avait lui aussi fait le déplacement du Mémorial Thomas Sankara. Reste maintenant à savoir si le président de la Transition saura mieux l’incarner que son prédécesseur civil passé maître dans le port du Faso Dan Fani.

A priori, Ibrahim Traoré a cet avantage d’être militaire et de surcroît capitaine comme Thomas Sankara, sans oublier le même âge (34 ans) d’accession au pouvoir suprême.  Mais, le contexte du Burkina d’aujourd’hui est tel que les similitudes entre les deux hommes pourraient bien s’arrêter là, tant les défis à relever pour marcher dans les pas de Thom Sank sont énormes. A l’époque, le président Sankara n’avait pas eu besoin d’assises nationales pour administrer sa vision des affaires de l’Etat. Aussi, pendant la révolution sankariste, le pays ne connaissait pas le terrorisme, ni la mal gouvernance. Pour autant, l’espoir reste permis car, à cœur vaillant, rien d’impossible. Ou comme le dirait l’autre, «impossible n’est pas Burkinabè».

Christian Tas

Burkina Demain

Changement climatique : Les OSC du Burkina souhaitent la levée des obstacles au financement

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Le SP du CNDD, Somanegré Nana (extrême gauche) recevant la Déclaration des OSC des mains du porte-parole Olivier Tuina (extrême droite)

Le problème de financement qui mine encore les actions en faveur du climat dans les pays en développement préoccupe aussi les organisations de la société civile burkinabè.  Dans une Déclaration transmise le 13 octobre 2022 au secrétaire permanent du Conseil national du développement durable et au représentant du gouverneur de la Région du Centre ; les représentants de ces OSC du Burkina engagées sur les questions du climat et de lutte contre le changement climatique y rappellent que l’Afrique a un déficit de financement en matière d’adaptation de 41 milliards de dollars par an.

Le SP CNDD, Somanegré Nana (extrême gauche) recevant la Déclaration des OSC des mains du porte-parole Olivier Tuina (extrême droite)

«Selon le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, les coûts annuels d’adaptation dans les pays en développement, actuellement estimés à 70 milliards de dollars, passeront à 300 milliards de dollars d’ici 2030 et à 500 milliards de dollars d’ici 2050. Dans le même temps, les gouvernements africains consacrent seulement entre 2 et 9 % de leur PIB au financement des programmes d’adaptation», indique Olivier Tuina,  représentant des organisations de la société civile  du Burkina, citant ainsi un passage de leur déclaration transmise au secrétaire permanent du Conseil national du développement durable et au représentant du gouverneur de la Région du Centre. C’était ce jeudi 13 octobre 2022 à Ouagadougou à l’issue d’une caravane à travers les artères de la capitale et placée sous ce thème : «COP 27 : quelles contributions des communautés africaines pour l’atteinte des engagements climatiques ?».

«Que les engagements financiers soient respectés»

«Vraiment, nos attentes pour cette COP27 à  venir, c’est que les engagements pris par rapport au climat, puissent être respectés, notamment la question des pertes et dommages liés au changement climatique. Parce que partant du fait que nous sommes les plus vulnérables, il y a eu des engagements pris les pays développés pour apporter du côté de la finance-climat un appui aux pays les moins avancés. Cela n’a pas été une réalité jusque-là. Cela tourne même à l’endettement de nos Etats. Que ces endettements de nos pays pour l’adaptation au changement climatique, puissent cesser», explique encore le porte-parole des OSC du Burkina Faso.

«L’objectif de la caravane africaine dans 23 pays du continent dont le Burkina organisée par les OSC, c’est de faire justement des plaidoyers pour que les engagements pris sur le climat et en matière de finance climatique et perte de préjudice, puissent être respectés par les gouvernants, notamment les pays les plus développés qui se sont engagés à payer», a soutenu Olivier Tuina.

A l’entendre, c’est vraiment essentiel de plaider pour une justice climatique à travers une augmentation du financement des mesures d’adaptation au changement climatique, de compensations des exploitations des ressources naturelles et minières ; de financer des programmes pro climat genre et de recherche-action paysanne et pour l’accessibilité du fonds vert climat à la hauteur des dégâts et des responsabilités.

Jeunes burkinabè engagés pour la justice climatique

Bref, c’était aussi le leitmotiv de la cinquantaine de jeunes qui ont participé à ses côtés à la caravane du 13 octobre 2022 qui les ont conduits successivement au secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable du ministère de l’Environnement, e l’économie verte et du changement climatique, Somanegré Nana ; et au gouvernorat de la région du Centre. Ces jeunes burkinabè engagés sur le climat au sein des OSC ont été reçus par les secrétaires généraux respectifs des 2 institutions publiques, notamment Somanegré Nana et Ram Joseph Kafando.

L’un et l’autre secrétaire général rencontrés ont pris l’engagement de transmettre à qui de droit les préoccupations des OSC du Burkina

Auprès de ces responsables, ils ont eu une oreille attentive. Les deux secrétaires généraux Nana et Kafando ont en effet pris l’engagement de transmettre à qui de droit leurs préoccupations, à la satisfaction des caravaniers de la justice climatique qui espèrent voir des changements positifs lors de la COP27 en Egypte, notamment en matière de financement des actions en faveur du climat dans les pays du sud.

«Le Burkina Faso a plaidé auprès du Directeur exécutif du Fonds Vert pour le Climat pour que les déblocages des financements soient accélérés afin de ne pas impacter négativement sur l’atteinte des objectifs définis dans les projets/programmes en marge de la COP 26  (…) Le coût global de la présente CDN se chiffre à 4 124 231,753 US$ dont 2 527 863,277 US$ soit 61,30% à rechercher», rappelle encore la Déclaration des OSC du Burkina Faso dont copie a été remise séance tenante aux secrétaires généraux Nana et Kafando.

Martin Philippe

Burkina Demain

Grande Conférence sur Mind Education & Développement :  C’est pour le 29 octobre prochain à Ouaga 2000 !

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C’est le sud-coréen Young Sam Kim qui sera l’orateur principal de cette grande conférence du 29 octobre 2022 à Ouaga 2000

Votre conférence internationale, c’est pour bientôt ! Nous vous en parlions déjà il y a quelques semaines. L’évènement tant attendu dans un Burkina plus que jamais focus sur l’avenir avec de plus en plus une jeunesse désireuse d’y jouer sa partition. Il s’agit de la conférence internationale sur le thème «Impact du Mind Education sur le Développement» organisée par le Groupe Racine et que va animer le 29 octobre prochain dans la salle internationale de conférences Ouaga 2000, l’orateur sud-coréen Young Sam Kim. Rendez-vous à ne pas manquer, tant cette conférence internationale tombe à pic.

C’est le sud-coréen Young Sam Kim qui sera l’orateur principal de cette grande conférence du 29 octobre 2022 à Ouaga 2000

 Vite, inscrivez-la dans vos agendas. Pour de plus amples infos, consultez ceci : .                     

Ouaga 2000 : Début des assises nationales sans le futur Président du Faso

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Pressenti pour présider la Transition à l'issue des présentes Assises nationales, le Capitaine Ibrahim Traoré n'était pas à l'ouverture

Comme annoncé, les assises nationales ont débuté ce vendredi 14 octobre 2022 dans la salle de conférences de Ouaga 2000. Représentants d’acteurs politiques ; des organisations de la société civile ; des forces de défense et de sécurité ; des déplacés internes ; bref, de ce qu’on pourrait aller forces vives de la Nation (quelques 300 représentants) ; sont réunis pour deux jours afin d’adopter la charte de la transition en cours, d’élire le nouveau président de la Transition.

C’est le Capitaine Marcel Méda qui a représenté le président du MPSR à l’ouverture des assises nationales

Parlant de président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, pressenti pour présider cette transition à l’issue des présentes assises nationales n’était toutefois pas présente dans la salle de conférences, même s’ils étaient nombreux ses partisans à faire du bruit dans les alentours.

Il faut dire le président du MPSR 2 a laissé le soin au Capitaine Marcel Méda de représenter valablement à l’ouverture de ces assises nationales qui ne font pas l’unanimité. Occasion pour le Capitaine Méda de rester focus sur l’objectif de cette assemblée.

«Filles et fils du Burkina Faso, à travers ces Assises, nous avons encore rendez-vous avec l’histoire. Il nous faut taire nos différends, mettre en commun la richesse de notre diversité, pour préserver l’essentiel et écrire une page nouvelle de notre histoire, celle d’un peuple qui assume son destin et se donne des orientations claires pour la construction d’une Nation forte et résiliente, une nation capable de restaurer la paix, la sécurité et amorcer le développement durable.

Aussi, voudrais-je saluer l’ensemble des participants qui n’ont ménagé aucun effort pour répondre présent à ces Assises nationales qui, à terme, définiront les organes qui devront conduire la Transition. La signature de la Charte qui sera issue de vos travaux marque le point de départ officiel de cette Transition orientée vers les défis majeurs de notre pays.

Je voudrais vous inviter à apporter des contributions enrichissantes en mettant au centre l’intérêt supérieur de la Nation ainsi que les aspirations profondes et légitimes du peuple burkinabè. Tout en vous souhaitant plein succès dans vos travaux, je déclare, au nom du Président du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration, Chef de l’Etat, ouvertes les Assises nationales consacrées à l’adoption de la Charte de la Transition», s’est adressé aux membres des présentes assises.

Vivement que ces assises aboutissent à des résolutions à même de remettre le pays dans une dynamique de paix et de progrès pour tous !

Nerdbar Badolo

Burkina Demain

Changement climatique : Les OSC plaident auprès du Chef Konaté et du Cardinal Ouédraogo

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Olivier Tuina (extrême gauche), représentant des OSC du Burkina, remettant leur déclaration au président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou

Au Burkina Faso, les organisations de la société civile engagées sur les questions du climat, de l’adaptation au changement climatique sont vent debout pour que les préoccupations des communautés soient prises en compte lors de la vingt-septième Conférence des Nations-Unies sur le climat (COP 27) prévue du 6 au 18 novembre 2022 à Shar-El Sheikh, en Egypte.

 Dans cette perspective, une délégation des représentants desdites OSC s’est rendue ce mercredi 12 octobre 2022, respectivement chez le chef de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou Maurice Konaté et chez le Cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque de la capitale. Objectif : porter à leur connaissance leur Déclaration.

Olivier Tuina (extrême gauche), représentant des OSC du Burkina, remettant leur déclaration au président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Maurice Konaté (en veste à l’extrême droite)

«L’Afrique contribue pour seulement 2 à 3% aux émissions mondiales de gaz à effets de serre (GES), mais le changement climatique menace d’exposer jusqu’à 118 millions d’africains parmi les plus pauvres à des sècheresses, des inondations et des chaleurs extrêmes d’ici 2030», annonce d’emblée la Déclaration.

Dans cette déclaration, les OSC  en appellent, en autres, à :

-soutenir sans réserve les initiatives de résilience des communautés en matière d’agroécologie paysanne face au changement climatique par l’adoption de la stratégie nationale de développement de l’agroécologie, de l’institutionnalisation de l’agroécologie paysanne, et par le financement de son plan d’actions ;

-renforcer les mesures réglementaires contre les accaparements de terre et favoriser l’accès sécurisé à la terre aux jeunes, aux femmes et aux communautés de base pour la promotion de l’agriculture familiale et de petites exploitations agricoles ;

-constitutionnaliser et institutionnaliser l’éducation environnementale y compris des jardins agro-écologiques et pédagogiques de manière obligatoire et gratuite ;

plaider pour une justice climatique à travers une augmentation du financement des mesures d’adaptation au changement climatique, de compensations des exploitations des ressources naturelles et minières, financer des programmes pro climat genre et de recherche-action paysanne et pour l’accessibilité du Fonds vert climat à la hauteur des dégâts et des responsabilités ;

décentraliser les mesures d’énergie renouvelable propre en multipliant les unités locales de production et élaborer une véritable stratégie nationale pour la gestion durable des déchets solides dans toutes les communes, assortie d’un plan d’actions à financer ;

-faciliter la mise en place d’outils numériques scientifiques de suivi des CDNs et de contribution à la réduction des GES.

Démarche bien appréciée par les personnalités hôtes

Que ce soit au niveau de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou ou chez le Cardinal Philippe Ouédraogo, la démarche de plaidoyer des OSC a été bien appréciée par les personnalités hôtes.

Au niveau de la délégation spéciale, le président Maurice Konaté s’en est félicité. «Les questions d’environnement et de climat font partie aussi de nos préoccupations», a- t-il indiqué. Et de souhaiter que les OSC mobilisées au niveau de la coordination des OSC puissent l’être davantage pour la mobilisation sociale à venir.

Ce fut aussi le même tempo à l’archevêché où le Cardinal Philippe Ouédraogo a salué la démarche à sa juste valeur. Cela participe aussi quelque part, dira -t-il, de la recherche de la paix et de la cohésion sociale qui est essentielle pour nos communautés.

Une disponibilité des deux personnalités qui ne pouvait que réjouir la délégation des OSC qui était conduite par Olivier Tuina. La présente visite chez le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou et chez l’archevêque métropolitain de la capitale fait partie d’une série d’actions programmées par les organisations de la société civile burkinabè engagées sur les questions de climat et de lutte contre le changement climatique.

Elles entendent ainsi, à l’approche de la COP27, jouer pleinement leur partition, que ce soit en termes d’information, de sensibilisation et de plaidoyer, sur ces problématiques cruciales pour l’avenir de la planète.

On ne le dira jamais assez, il n’y a qu’une planète terre. Et tous les efforts individuels et collectifs devraient donc viser à la protéger et à protéger la vie de ses habitants face aux périls du changement climatique, ses conséquences désastreuses.

Philippe Martin

Burkina Demain

Assises nationales : Le holà de la MIFa

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Alors que l’on s’achemine vers une ouverture demain 14 octobre des Assises nationales visant à définir les contours de la nouvelle Transition suite aux évènements du 30 septembre dernier ; le mouvement burkinabè la «Mobilisation des intelligences pour le Faso» (MIFa) s’en démarque et met son holà en appelant aussi à un report desdites assises pour éviter d’aboutir, dit-elle, au même résultat que celui de la Transition issue du coup d’état du 24 janvier 2022.

Des responsables de la MIFa lors d’une conférence de presse le 26 juillet 2022 à Ouagadougou. L’on reconnaît au milieu le Pr Etienne Traoré

Dans cette Déclaration parvenue à notre rédaction, la MIFa exige 5 choses et recommande une chose.

Les 5 exigences sont notamment :

1  le report des Assises nationales pour permettre une meilleure préparation, avec l’ensemble des composantes de notre pays ;

2  la divulgation incessamment et publiquement des identités des membres du MPSR par le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, actuel Président du MPSR  ;

3  l’inclusion, la transparence, la crédibilité et la légitimité dans la préparation et la réalisation des Assises en construisant des critères objectifs communiqués en amont à l’opinion nationale pour le choix des participants ;

4 l’organisation et la préparation sérieuse et rigoureuse des Assises nationales Souveraines en s’inspirant dans son contenu et processus des bonnes pratiques déjà expérimentées au Burkina Faso et ailleurs en Afrique ;

5 la  diffusion directe des Assises nationales sur les antennes de la télévision et de la radio nationale.

Quant à la recommandation de la MIFa, elle préconise que les Forces de défense et de sécurité (FDS) réalisent incessamment des Assises nationales au sein de l’Armée en vue de donner un véritable espoir à la cohésion inter et intra forces et de permettre aux FDS de faire leur mue et d’envisager la constitution d’une vraie Armée nationale patriotique.

Burkina Demain

Rentrée scolaire 2022-2023 : Le point peu reluisant de la situation à l’Est

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Les membres du Comité engagé de réflexion de réflexion pour la cause de l’est au cours de leur conférence de presse de ce mercredi 12 octobre 2022 à Ouagadougou

Les fils et filles de l’est du Burkina Faso ont fait ce mercredi à Ouagadougou le point de la situation dans leur région en cette période de rentrée scolaire 2022-2023. C’était au cours d’une conférence de presse ce mercredi 12 octobre et pendant laquelle un appel a été lancé pour une synergie d’action en vue de la réouverture des nombreuses classes encore closes du fait de la crise sécuritaire.

Les membres du Comité engagé de réflexion de réflexion pour la cause de l’est au cours de leur conférence de presse de ce mercredi 12 octobre 2022 à Ouagadougou

Deux semaines après la rentrée scolaire 2022-2023, les choses traînent encore à effectives dans la plupart des communes de la région de l’est, engluée dans la crise sécuritaire. A en croire les fils et filles de la région animateurs ce mercredi d’une conférence de presse à Ouagadougou, seulement huit communes ont ouvert des classes dans leurs chefs-lieux. Dans 19 autres communes de la région, les salles de classe restent encore closes. Manifestement, le point dressé par Pascal Lankoandé et ses camarades n’est pas reluisant.

«De 2015 et à la date du 31 mars 2022, le nombre d’établissements fermés au Burkina Faso est passé de 3 683 à 3 664, ce qui affecte plus de 500 000 élèves. La région de l’est enregistre à elle seule plus de 35% des écoles fermées», ont-ils soutenu.

Et d’appeler à un engagement, à une synergie d’action en vue de la réouverture de ces nombreuses salles de classe encore fermées car, à les écouter, ces chiffres sont aujourd’hui dépassés et il faut agir vite pour non seulement ouvrir les écoles fermées mais aussi pour maintenir toujours ouvertes les établissements scolaires déjà ouverts dans la région à l’occasion de la présente rentrée scolaire.

Par l’initiative de la présente sortie, les fils et filles de l’est expriment ainsi leur engagement à jouer leur partition aux côtés des autorités en vue de trouver une solution durable au problème posé.

Nardbert Badolo

Burkina Demain

Assises nationales : L’Alliance Ensemble pour le Faso pour un report de 2 semaines

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Des responsables de l'Alliance Ensemble pour Le Faso, au cours d'un point de presse

Pour l’‘’Alliance Ensemble pour le Faso, les conditions ne sont pas réunies pour la tenue d’assises nationales les 14 et 15 octobre 2022 et préconise un report de deux semaines pour y aller. L’Alliance s’en explique et lance un appel aux «autorités morales et au peuple burkinabè à la responsabilité et à la vigilance pour ne pas rater ce tournant décisif pour notre histoire commune».

Des responsables de l’Alliance Ensemble pour Le Faso, au cours d’un point de presse

«Sur le format des assises

S’agissant du format, nous notons un risque élevé que les assises ne se transforment en une foire de dupes où siègent des personnes qui n’ont aucune légitimité avérée à parler au nom de nos concitoyens. Cela est vrai non seulement pour les partis politiques mais aussi pour les régions, le MPSR et la société civile.

Pour le cas des partis politiques, il est à noter que depuis le coup d’État du 24 janvier 2022 qui a remis en cause l’ordre sorti des élections de 2020, les notions de majorité présidentielle et d’opposition politique sont devenues caduques. Il n’y a donc aucune légitimité attachée aux notions d’ex APMP, d’ex CFOP, d’ONA et d’Autres partis politiques. De plus, la répartition proposée ne reflète aucunement la représentativité politique nationale actuelle. Nous ignorons les critères qui ont prévalu au choix proposé mais son caractère arbitraire évident est une grave entorse au crédit et à l’espérance que le peuple tout entier porte à ces assises du point de vue de sa représentativité et partant, de sa légitimité. La conséquence certaine de ce schéma sera, à n’en pas douter, l’exclusion d’une bonne partie de la classe politique qui porte aujourd’hui les aspirations légitimes de notre peuple.

En ce qui concerne le MPSR, il reste une nébuleuse dont le peuple burkinabè ne connait pas la composition depuis le 24 janvier 2022. Il est important que le peuple burkinabé sache qui le gouverne. Il y a donc lieu de donner la composition du MPSR avant les assises comme gage de transparence dans la gestion de la chose publique.

S’agissant des OSC, l’on ne sait pas encore quels sont les critères qui ont présidé aux invitations qui circulent actuellement. Tout porte à croire que comme aux précédentes assises, seront invités aux assises des « oiseaux du ciel qui ne cultivent pas et qui mangent » en lieu et place des organisations les plus représentatives.

A l’égard des forces vives des régions, tel qu’il a été donné de constater lors de la désignation des représentants à l’ALT, aucun critère objectif ne permettra de désigner les forces vives régionales. Leur choix sera donc guidé par l’arbitraire, toute chose qui déteindra sur la crédibilité des assises et partant, sur la légitimité de ses décisions.

Sur le contenu des assises

S’agissant du fond, il ressort que les assises ont pour mission d’adopter la charte, de désigner le Président de la Transition et de recueillir les propositions pour une bonne marche de la transition. C’est trop léger pour une instance qui doit décider de la vie de la nation.

Après le coup d’État, notre pays a déjà un régime de fait qui dirige le pays. Il n’y a donc aucune raison de se précipiter vers l’abîme. Il convient donc de se donner le temps et les moyens de faire les choses correctement pour mettre le pays définitivement sur la voie de l’espérance.

Notre appel

Au regard de ce qui précède, et prenant l’opinion nationale et internationale à témoin, nous appelons les autorités morales et le peuple burkinabè à la responsabilité et à la vigilance pour ne pas rater ce tournant décisif pour notre histoire commune.

Nous interpellons ensuite le Capitaine Traoré Ibrahim sur sa responsabilité personnelle à ne pas décevoir l’espoir que la jeunesse désabusée et en manque de repère a placé en lui.

Au regard de ce qui précède, nous appelons le Capitaine Traoré à reporter ne serait-ce que de deux semaines les assises nationales pour une meilleure organisation. Ce laps de temps lui permettra de rencontrer l’ensemble des forces vives pour exposer sa vision de la transition. Cette étape est importante pour nourrir les propositions qui devront être faites lors des assises pour une transition réussie. Il permettra ensuite d’élaborer un document de travail qui servira de base de discussion aux participants et de donner un contenu plus consensuel. Enfin, ce report permettra aussi de revoir le format des assises pour assurer une plus grande représentativité des participants qui devront avoir un minimum de légitimité pour que les décisions prises en soit autant».

Source : Déclaration de  l’Alliance Ensemble Pour le Faso du 11 octobre 2022