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Afrique subsaharienne : Vers une baisse de la croissance économique en 2022

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Selon ce dernier rapport de la Banque mondiale, l'Afrique subsaharienne va enregistrer une baisse de croissance économique en 2022

En 2022, la croissance économique en Afrique subsaharienne (ASS) devrait décélérer, passant de 4,1 % en 2021 à 3,3 % , en raison du ralentissement de la croissance mondiale, de la hausse de l’inflation exacerbée par la guerre en Ukraine, de conditions météorologiques défavorables, du resserrement des conditions financières mondiales et du risque croissant de surendettement. Ces tendances compromettent la réduction de la pauvreté, déjà mise à mal par l’impact de la pandémie de COVID-19. Ce sont là des conclusions de la dernière édition (26ème) du rapport semestriel de la Banque mondiale «Africa Pulse» sur l’économie subsaharienne.  Rapport publié le 4 octobre dernier à Washington.

La guerre en Ukraine exacerbe une inflation déjà élevée et pèse sur l’activité économique en contribuant à déprimer à la fois les investissements des entreprises et la consommation des ménages

En effet, dans ce dernier numéro, la publication semestrielle de la Banque mondiale Africa’s Pulse analyse encore les perspectives économiques régionales à court terme, prévoyant une décélération de la croissance en Afrique subsaharienne, de 4,1 % en 2021 à 3,3 % en 2022, soit une révision à la baisse de 0,3 point de pourcentage par rapport aux anticipations du mois d’avril. Cette dégradation est principalement due au ralentissement de la croissance mondiale, et en particulier à la baisse de la demande chinoise de biens de base produits en Afrique. La guerre en Ukraine exacerbe une inflation déjà élevée et pèse sur l’activité économique en contribuant à déprimer à la fois les investissements des entreprises et la consommation des ménages. En juillet 2022, 29 des 33 pays d’Afrique subsaharienne pour lesquels des informations sont disponibles présentaient des taux d’inflation supérieurs à 5 %, tandis que 17 pays affichaient une inflation à deux chiffres.

L’impact de la forte augmentation des prix alimentaires, l’aspect le plus préoccupant

« Ces tendances compromettent la réduction de la pauvreté, déjà mise à mal par les conséquences de la pandémie de COVID-19, indique Andrew Dabalen, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique. L’impact de la forte augmentation des prix alimentaires sur les personnes qui peinent à nourrir leur famille est l’aspect le plus préoccupant, car il menace le développement humain à long terme. Cette situation nécessite la prise de mesures politiques d’urgence pour rétablir la stabilité macroéconomique et aider les ménages les plus pauvres tout en réorientant les dépenses dans le secteur agricole et alimentaire, de manière à renforcer la résilience future. »

La hausse des prix de l’alimentation entraîne des difficultés aux conséquences particulièrement graves dans l’une des régions du monde où l’insécurité alimentaire est la plus forte. La sous-alimentation a fortement augmenté en Afrique subsaharienne ces dernières années, en raison des chocs économiques, des violences et des conflits ainsi que de conditions climatiques extrêmes. En Afrique, plus d’une personne sur cinq souffre de la faim et le nombre des personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë a été estimé à 140 millions en 2022, contre 120 millions en 2021, selon les indications du Rapport mondial sur les crises alimentaires actualisé en milieu d’année.

Marge de manœuvre budgétaire quasi inexistante pour les gouvernements

Ces crises étroitement liées arrivent à un moment où les gouvernements n’ont quasiment plus de marge de manœuvre budgétaire pour financer une réponse efficace. Si certains pays disposant de ressources naturelles ont pu profiter des prix élevés des matières premières pour améliorer leur bilan, beaucoup d’autres ont épuisé les réserves publiques avec les programmes précédemment mis en place pour contrer les répercussions économiques de la pandémie.

En 2022, la dette devrait rester élevée en Afrique subsaharienne, à 58,6 % du PIB. Les gouvernements africains ont consacré 16,5 % de leurs recettes au service de la dette extérieure en 2021, contre moins de 5 % en 2010. Huit des 38 pays de la région admis à bénéficier de l’aide de l’IDA sont en situation de surendettement, et 14 risquent fortement de les rejoindre. Par ailleurs, dans un contexte de coûts d’emprunt élevés, il devient difficile d’emprunter sur les marchés nationaux et internationaux, tandis que le resserrement des conditions financières mondiales affaiblit les monnaies et augmente le coût des emprunts externes pour les pays africains.

Tendances diverses d’une région à l’autre

Si la croissance en Afrique subsaharienne devrait rebondir à 3,5 % en 2023 et à 3,9 % en 2024 ; le rapport relève des tendances diverses d’une région à une autre. Parmi les trois plus grandes économies africaines, la croissance est modérée au Nigeria et en Afrique du Sud, tandis que l’économie angolaise bénéficie de la hausse des prix du pétrole, d’une augmentation de la production pétrolière et des bonnes performances du secteur non pétrolier.

À l’exclusion de l’Afrique du Sud et de l’Angola, la sous-région de l’Afrique orientale et australe devrait connaître une croissance de 4,5 % l’année prochaine et de 5,0 % en 2024.

À l’exclusion du Nigeria, la sous-région de l’Afrique occidentale et centrale devrait connaître une croissance de 5,0 % en 2023 (contre 4,2 %), et la croissance se raffermira en 2024 (5,6 %). Les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA ou WAEMU en anglais) devraient se redresser en 2023 après le ralentissement de 2022 (4,9 %), pour atteindre 6,4 %, et se raffermir encore en 2024 pour atteindre 7,0 %.

L’impact de la guerre en Ukraine sur l’inflation

La guerre en Ukraine a accéléré une inflation déjà orientée à la hausse dans la région. La hausse de l’inflation pèse sur l’activité économique en ASS en déprimant à la fois les investissements des entreprises et la consommation des ménages. En juillet 2022, 29 des 33 pays d’Afrique subsaharienne pour lesquels des informations sont disponibles présentaient des taux d’inflation supérieurs à 5,0 %, tandis que 17 pays affichaient une inflation à deux chiffres.

L’inflation fonctionne comme une taxe régressive, touchant de manière disproportionnée les pauvres. En ASS, la forte répercussion des prix des denrées alimentaires et des carburants sur les prix à la consommation a fait grimper l’inflation à des niveaux record dans de nombreux pays, dépassant le plafond des objectifs des banques centrales dans la plupart des pays qui en ont un. La grande majorité de la population d’Afrique subsaharienne est touchée par les prix élevés des denrées alimentaires, car elle consacre en moyenne plus de 40 % de ses dépenses totales à l’alimentation.

Amplification du déficit budgétaire

Les présents défis économiques surviennent à un moment où la capacité des pays à soutenir la croissance et à protéger les ménages pauvres est fortement limitée. La marge de manœuvre budgétaire est presque épuisée dans certains pays d’Afrique subsaharienne, principalement en raison du niveau élevé de la dette, de la hausse des coûts d’emprunt et de l’épuisement de l’épargne publique. Le déficit budgétaire de la région s’est creusé pendant la pandémie pour atteindre 5,6 % du PIB en 2020 (contre 3,0 % du PIB en 2019). En 2022, le déficit s’élève à 4,8 % du PIB en raison des efforts de consolidation.

La question de la dette…nécessité de politiques économiques cohérentes

La dette devrait rester élevée à 59,5 % du PIB en 2022 en Afrique subsaharienne. Huit des 38 pays éligibles à l’IDA dans la région sont en situation de surendettement, et 14 risquent fortement de les rejoindre. Les gouvernements africains ont consacré 16,5 % de leurs recettes au service de la dette extérieure en 2021, contre moins de 5 % en 2010.

Pour préserver les acquis du développement dans la région, les pays doivent en priorité protéger les ménages les plus pauvres tout en maintenant la stabilité macroéconomique. Pour cela, il faut mettre en œuvre des politiques monétaires, budgétaires et d’endettement cohérentes afin de faire baisser l’inflation et de dégager une marge de manœuvre budgétaire. Si les pressions inflationnistes ne sont pas maîtrisées, cela pourrait entraîner des troubles sociaux, intensifier les conflits et, en fin de compte, provoquer une instabilité politique.

La hausse des prix des denrées alimentaires entraîne des difficultés aux conséquences graves dans l’une des régions du monde où l’insécurité alimentaire est la plus forte. La faim a fortement augmenté en Afrique subsaharienne ces dernières années, en raison des pertes de revenus et des perturbations de la chaîne d’approvisionnement causées par la pandémie, des conflits régionaux et mondiaux, des conditions climatiques extrêmes et de l’invasion de criquets. Plus d’une personne sur cinq en Afrique est confrontée à la faim – une proportion bien plus grande que dans les autres régions du monde.  L’insécurité alimentaire aiguë (phase 3 de la CIP ou plus) est également en hausse : on comptait 140 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë en 2022, contre 120 millions en 2021. Au moins 55 millions de personnes dans la Corne de l’Afrique sont en situation d’insécurité alimentaire grave, l’Éthiopie, le Kenya et la Somalie connaissant la pire sécheresse depuis 40 ans.

– Si les décideurs africains ne prennent pas de mesures urgentes, la sécurité alimentaire continuera de se dégrader, avec des conséquences dévastatrices pour les populations les plus pauvres et les plus vulnérables d’Afrique. En période de crise et de ressources limitées, il est impératif que les gouvernements trouvent des moyens de soutenir les ménages les plus pauvres tout en réorientant leurs dépenses agricoles et alimentaires vers les biens publics qui produisent les meilleurs résultats en matière de développement.

Burkina Demain

Source : 26ème Rapport Africa’s Pulse Banque Mondiale

Présidence de la Transition : L’ACLE ne laisse pas le choix au Capitaine Traoré

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Dans cette Déclaration relative aux assises nationales des 14 et 15 octobre prochain, l’Association des Citoyens Leaders (ACLE) est on ne peut claire sur l’identité de la personnalité habileté à présider la Transition à l’issue desdites assises nationales. «C’est le Capitaine Traoré ou rien», tranche-t-elle.

«Déclaration de l’Association des Citoyens Leaders (ACLE) sur les assises nationales et la situation nationale

C’est le Capitaine ou rien. Age, âge ! qu’on nous foute la paix avec cette question d’âge. La merde que nous traversons aujourd’hui est-elle la faute des jeunes ?

La plupart des gens qui s’agitent dans l’ombre, manœuvrent pour présider la transition en surfant et prétextant l’âge du capitaine n’ont qu’à admettre qu’ils n’ont plus grand-chose à apporter pour ce pays. Et que le jeu de siège est terminé. Si vous n’avez pas un idéal à vendre à ce peuple martyrisé du Burkina Faso, ce n’est pas la peine de vouloir présider cette transition. Elle ne sera pas gérée comme celle de 2014. Détrompez-vous. Elle ne va pas servir de tremplin pour une retraite paisible.

Le jeune capitaine a fait appel à la mobilisation populaire et patriotique pour parachever le coup d’état et nous pensons qu’il est de bon ton que cette même mobilisation populaire et patriotique soit le bouclier de cette nouvelle transition.

Beaucoup de ceux qui veulent présider cette transition ont déjà montré leurs limites sous M. Rock KABORE et dans des régimes passés. La capacité, la compétence, et la sagesse ne rime pas forcément avec l’âge. Le Burkina Faso n’a pas forcément besoin de quelqu’un qui a un long curriculum vitae ou qui est âgé pour assurer la présidence de la transition. Nous avons besoin d’un patriote dans l’âme qui est prêt à lutter contre vents et marée, qui soit prêt au sacrifice suprême pour laver la honte que nous subissons depuis plus de 35 ans.

Les personnes âgées qui sont patriotes et désintéressées vont proposer leurs services au jeune Président dans l’ombre ou en public en occupant des postes stratégiques tels que le premier ministère, l’économie, les affaires étrangères. Ils ne regarderont pas l’âge du Président mais leur folle envie de voir le Burkina Faso sortir du bourbier terroriste. Cela va guider leurs actions et conseils autour du jeune capitaine. Ils ne vont pas non plus venir et commencer à préparer une transmission comme la transition de l’ex Président DAMIBA et celle de 2014 qui n’ont véritablement pas servi à grand-chose.

Il nous faut un nouveau contrat social pour l’avènement d’un Etat-nation

Il faut une vraie refondation de notre pays. Il faut un nouveau contrat social. Il faut restaurer notre territoire et mettre en place des institutions républicaines à même de faire du Burkina Faso un Etat-nation. Sinon pour l’heure, c’est le narcissisme ethnique, religieux, communautaire et régionaliste qui prévaut.

Chacun est citoyen de son ethnie, de sa religion, de sa communauté et de sa région. Le statut de citoyen burkinabè, la fierté de se sentir burkinabè vient au second ou au troisième plan.

Nous en voulons pour preuve, aujourd’hui une partie de l’opinion jubile et déborde de joie, du simple fait que le capitaine est un musulman, certains du fait qu’il est originaire d’une autre région et d’une autre ethnie. C’est le mal profond qui gangrène notre si chère patrie le Burkina Faso.

Bref, ce n’est pas un secret de polichinelle, nous ne sommes pas dans un Etat-nation. Le rôle de la présente transition c’est de jeter les bases de ce chantier et faire en sorte que tout gouvernant qui viendrait après les élections ne puisse pas dévier de cette trajectoire, de cet idéal. Que l’agenda reste l’avènement d’un Etat nation au Burkina Faso comme le prévoyait le capitaine Thomas SANKARA.

Si le Capitaine refuse, nous devons le considérer comme un traitre.

Si le Capitaine Ibrahim TRAORE refuse de porter les espoirs du peuple, les aspirations du peuple, la lutte du peuple, nous devons le considérer comme un traitre qui s’est servi du peuple pour des intérêts purement égoïstes. Il donnera ainsi raison à jeune Afrique. Ce canard qui confiait que le Capitaine et ses hommes étaient seulement venus réclamer au Lieutenant-colonel DAMIBA leur part du gâteau pour avoir participé au coup d’état contre le régime de M. Rock Marc Christian KABORE.

Aussi tous les sous-officiers et militaires de rangs qui ont mené la rectification du MPSR avec lui, pourront l’accuser à juste raison. En effet, en tant que jeune capitaine, s’il atteint les 21 jours comme chef d’Etat, il peut dormir tranquillement avec les droits de statut d’ancien président tandis que des mafieux vont venir perpétuer les mêmes pratiques et travers qui nous ont entrainés dans cette situation inextricable. Ils vont continuer à sacrifier ces soldats en chaire de canon au profit des systèmes mafieux qui sont derrières ce business aux multiples facettes et aux multiples dénominations de djihadisme, de terrorismes, etc.

De ce fait, nous, Association des Citoyens Leaders invitons l’ensemble des organisations de la société civile et les citoyens patriotes à se mobiliser les 14 et 15 octobre 2022 afin que le Capitaine assure la Présidence de la transition.

Citoyens Leaders, jeunesse combattante du Burkina Faso et de l’Afrique, notre heure a sonné. Toutes les grandes révolutions ont été portées par des jeunes. Nos oncles et tantes, nos mamans et papas ont fait de leur mieux. Comme le disait Frantz FANON « chaque génération découvre sa mission, l’accomplit ou la trahit ». Donc, à nous d’accomplir la nôtre !

Chaque fois que l’occasion d’un changement radical, profond et fondamental s’est présentée, la lutte a été toujours très vite récupérée par les gens système. Nous avons toujours raté le virage de notre histoire. Il y a un complot national et international ourdi pour récupérer toutes les luttes de libération de notre peuple courageux. Autant le dire le Burkina Faso est un enjeu géostratégique.

Cette fois-ci, changeons de méthode et de stratégie.

A l’analyse, ce qui manque à ce peuple stoïque et patient, c’est la constance dans la lutte. Après le succès éphorique de chaque lutte, les masses populaires partent dormir sur leurs lauriers, espérant que le nouveau prince va prendre en compte leurs aspirations et résoudre leurs problèmes fondamentaux. Cette stratégie n’a jamais marché.

Camarades Citoyens Leaders, cette fois-ci, il faut que nous changions de méthode et de stratégie.

Il faut nécessairement mettre en place un mouvement de veille citoyen pour contraindre les autorités de cette transition à nous amener à bon port. Tous les citoyens engagés et les organisations de la société civile spécialisées dans la veille citoyenne et la bonne gouvernance peuvent se joindre à nous dans le cadre de ce vaste mouvement.

Osons pour un monde meilleur !

Contact : +226 70 53 67 81

Email : acle2018.bf@gmail.com

Ibrahima TRAORE,

Président de l’Association des Citoyens Leaders.»

Haltérophilie :  Ouaga va bientôt abriter une compétition internationale

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Pour en parler et donner de plus amples informations sur la compétition sportive internationale, les organisateurs ont animé ce dimanche 9 octobre 2022, une conférence de presse

Ouagadougou va  abriter du 13 novembre 2022 au 11 février 2023 une compétition internationale d’haltérophilie. Dénommée «L’Homme fort du circuit z » la manifestation va regrouper des athlètes du Togo, Mali, Niger, Bénin, Nigéria, Ghana, Côte d’Ivoire et du Burkina Faso. Pour en parler et donner de plus amples informations sur la compétition sportive internationale, les organisateurs ont animé ce dimanche 9 octobre 2022, une conférence de presse.

Pour en parler et donner de plus amples informations sur la compétition sportive internationale, les organisateurs ont animé ce dimanche 9 octobre 2022, une conférence de presse

La compétition internationale d’haltérophilie au cœur de la conférence de presse de ce dimanche 9 octobre 2022 à Ouagadougou, comprend 3 disciplines :  l’haltérophilie pure qui est une force athlétique ;  le Power lifting qui est force physique et Strong man qui est une force d’explosion.

Une compétition de «gros bras»

Le sport au-delà d’être un catalyseur de la santé physique, est un facteur de cohésion sociale et de vivre-ensemble. Les haltérophiles ayant acquis une certaine forme et communément appelés «gros bras» sont des personnes craintes et souvent qualifiées de barbares. Chose qui se justifie par l’agissement de certains «gros bras».

Et Inoussa Bonkoungou, président de l’organisation de la compétition, de souligner qu’ils ont pour vocation de beaucoup plus discipliner les «gros bras». Cette compétition permettra donc une bonne cohésion sociale entre les «gros bras».

Pourquoi Homme fort du circuit z ?

L’homme fort du circuit Z parce que il faut d’abord être fort pour pouvoir exécuter les épreuves et circuit Z parce que les épreuves se produisent sur un schéma en forme de la lettre «Z». L’homme fort de circuit Z est une compétition qui consiste pour chaque athlète de déplacer une des charges d’un point A à un point B bien sûr sur un circuit tracé Z. La compétition se déroulera comme suit :

-l’épreuve de l’épaulé jeté qui consiste à soulever une charge de 80 kg pour 4 répétitions ;

-l’épreuve des valises qui consiste à transporter une charge de 70 kg sur une distance de 30 m dans un temps record ;

-l’épreuve de la barre de squat avec une charge de 220 kg sur une distance de 40 m dans un temps record ;

-l’épreuve du pneu qui consiste à prendre un pneu de 410 kg et le reverser 4 fois successives dans un temps record ;

– l’épreuve de soulevé de terre qui consiste à soulever une charge de 200 Kg pour 4 répétitions ;

-l’épreuve des boules qui consiste à soulever successivement une boule de 80 kg et une autre de 100 kg sur une distance de 4 m et déposer respectivement sur deux barriques de 1 m de hauteur ;

-l’épreuve de la marche du fermier qui consiste à se déplacer avec une charge de 180 kg sur une distance de 4 m ;

– l’épreuve du développé-couché qui consiste à se coucher sur une planche et de décrocher une barre de 150 Kg au-dessus de sa tête et faire 4 pompes.

Toutes les charges de ces épreuves cumulées font 3160 Kg. C’est vraiment une compétition d’hommes forts. Elle se déroulera du 13 novembre 2022 au 11 février 2023 à Ouagadougou, plus précisément sur le terrain en face de cimetière de Dagnoen.

W Martial Gouba

Burkina Demain

«Le Burkina Faso et ses paradoxes politiques», Pr Jacques Batiéno

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Le Professeur Jacques Batiéno donne ici, comme à son habitude, son analyse avisée et sa vision de la marche à suivre dans la nouvelle Transition politique au Burkina Faso

Sur la situation nationale caractérisée par la survenue du coup d’état du 30 septembre, le Professeur Jacques Batiéno donne ici, comme à son habitude, son analyse avisée et sa vision de la marche à suivre dans cette nouvelle Transition politique. Morceaux choisis : «S’il était permis d’émettre une opinion sur la situation actuelle, on peut relever l’obligation d’éviter de s’embarquer dans une obsession démocratique, car c’est cette obsession pour la démocratie dans des conditions impossibles qui conduit au paradoxe politique. On le sait depuis Machiavel, lorsqu’on prend le pouvoir par la force il faut assumer son acte jusqu’au bout, sans scrupule. On ne peut pas prendre le pouvoir par un coup de force et rechercher une caution démocratique pour gouverner. C’est un paradoxe…

….Le point de départ de la démocratie, c’est le droit, ce sont les institutions qui posent clairement les conditions d’accession au pouvoir par le suffrage universel. Aucune charte, aucune assise nationale, aucun Conseil Constitutionnel, aucune assemblée nationale de transition, rien de rien ne peut fournir cette caution démocratique à un putschiste. Dans le même registre, on ne peut pas faire un putsch pour abandonner immédiatement le pouvoir à des civils, sans élection, pour assurer une transition. C’est une absurdité, sauf si l’on a voulu régler un compte personnel, ou que l’on ait aucun projet… ».

Le Professeur Jacques Batiéno donne ici, comme à son habitude, son analyse avisée et sa vision de la marche à suivre dans la nouvelle Transition politique au Burkina Faso
Le Professeur Jacques Batiéno donne ici, comme à son habitude, son analyse avisée et sa vision de la marche à suivre dans la nouvelle Transition politique au Burkina Faso

«Le Burkina Faso et ses paradoxes politiques

On peut inventer de nouveaux modèles de gouvernance, mais on ne peut pas inventer la démocratie, encore moins la réinventer. Ce modèle est bien connu de tous jusqu’à son idéal, et s’il est vrai que sa pratique imparfaite est liée à la nature faillible des hommes qui l’appliquent, il est vrai aussi qu’elle a une essence immuable avec laquelle on ne peut transiger, car le régime démocratique implique deux critères essentiels. (a) La mise en place d’une Constitution par laquelle le gouvernement reçoit un pouvoir défini et limité en liaison avec l’intervention obligatoire d’autres organes réguliers et indépendants du pouvoir exécutif que sont l’organe législatif et l’organe judiciaire, suivant le principe de la séparation des pouvoirs ; ce qui suppose que le pouvoir ne peut être absolu. (b) L’institution de la libre discussion à partir des libertés politiques d’association et d’expression, et l’organisation de cette discussion dans les assemblées délibératives locales, régionales et nationales.

Les sociétés humaines qui en ont une pratique largement acceptable et où la démocratie a acquis une solidité intangible ont bien compris cela ; et ce qui fait la force de leur démocratie, c’est la force de leurs institutions. Nous savons tous par conséquent ce qu’est la démocratie. On sait aussi que sous le manteau et le masque de la démocratie et de la justice certains mettent tout en œuvre pour réaliser des objectifs personnels ou pour satisfaire des intérêts de groupes ou de clans. Ils n’hésitent pas à s’enrichir, sans vergogne, sur le dos du peuple. Que l’on arrête donc de prendre les burkinabè pour des dupes ou des imbéciles, à se faire passer pour des défenseurs de la justice et de la démocratie alors que, par des actes, c’en sont les premiers pourfendeurs. Ainsi, depuis les évènements des 30 et 31 octobre 2014 le pays des hommes intègres vit dans une aberration politique permanente, oscillant entre paradoxe et paradoxe. L’on cherche, coute que coute, à faire d’une situation antidémocratique une situation démocratique en faisant, volontairement, l’économie des exigences premières de celle-ci. Or la démocratie ne peut pas se faire dans la demi-mesure.

 

La première transition que le Burkina Faso a connue, celle qui a suivi les évènements des 30 et 31 octobre 2014, n’avait rien de démocratique. On ne peut pas se réclamer de la démocratie en gouvernant avec des lois d’exclusion, en bâillonnant par l’intimidation des burkinabè et en faisant de la justice une justice de la vengeance. En conséquence de cause, l’élection présidentielle qui a soldé cette transition, en 2015, ne pouvait avoir la caution nécessaire pour en faire une élection démocratique. Tout le monde, la communauté nationale et surtout internationale, voulait donner à la situation politique burkinabè une normalité de façade ; d’où cette démocratie obtenue au forceps à travers une élection tronquée. Il fallait une élection, peu importent la nature et les conditions. Tel est le premier paradoxe politique burkinabè.

Cette élection présidentielle de 2015 est sans doute la plus ironique de l’histoire du Burkina Faso. Comment expliquer que, après avoir bouté hors du pouvoir le Président Blaise COMPAORE en l’accusant de tous les noms d’oiseau, l’on installe à ce même pouvoir un groupe d’individus qui l’ont servi et qui, par conséquent, sont comptables de ces fameux 27 ans de gouvernance ? Comment cela est-il possible quand on sait que certains de ses individus ont défendu la révision du fameux article 37 litigieux, qu’ils se sont mis dans l’opposition au Président COMPAORE pour des raisons personnelles et non pour des raisons idéologiques, et que pour leur grâce ils ont juste fait un simple mea culpa ? Qu’en est-il aujourd’hui des idéaux de cette pseudo-insurrection populaire ? On sait désormais que ces six années de gouvernance du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) sont une parenthèse de désillusion, pour ne pas dire une « parenthèse de sang », dans l’histoire politique récente du pays des hommes intègres. Tel est le deuxième paradoxe politique burkinabè qui a consisté à chasser du pouvoir l’original pour y mettre la copie.

La deuxième transition, celle qui a suivi la parenthèse des six ans de pouvoir de Roch Marc Christian KABORE, constitue une réelle aberration constitutionnelle. Un coup d’État, faut-il le rappeler, est illégal et anticonstitutionnel. On ne peut donc pas lui donner une onction juridique. Or ce coup d’État du Mouvement Patriotique pour la Sécurité et la Restauration (MPSR), qui voit arriver au pouvoir le Président DAMIBA, a non seulement reçu un bon accueil, mais il a aussi été adoubé par le Conseil Constitutionnel. Certes, dans une situation particulière, on peut trouver un coup d’État salutaire. C’est ce qui s’est passé avec celui-ci. Toutefois, cela n’est pas une raison suffisante pour lui donner une onction démocratique. L’auteur d’un putsch doit l’assumer jusqu’au bout. Sachant qu’il est arrivé au pouvoir par la force, il doit accepter la conséquence qui consiste à l’impossibilité de prêter serment devant le Conseil Constitutionnel. Cela était-il vraiment nécessaire ? Pourquoi se mettre dans un tel embarras ? Pourquoi chercher à tout prix à rendre démocratique une situation non-démocratique qui, de surcroit, est acceptée par le peuple ? En outre, pendant que l’on blanchissait un coup d’État, des burkinabè, accusés à tort ou à raison pour des faits similaires, sont condamnés à des peines de prison conséquentes. Tel est le troisième paradoxe politique burkinabè.

Le Burkina Faso se dirige-t-il vers un quatrième paradoxe politique avec cette troisième transition qui s’annonce ? Seule l’histoire nous le dira, et il appartient au capitaine Ibrahim TRAORE d’en décider.

S’il était permis d’émettre une opinion sur la situation actuelle, on peut relever l’obligation d’éviter de s’embarquer dans une obsession démocratique, car c’est cette obsession pour la démocratie dans des conditions impossibles qui conduit au paradoxe politique. On le sait depuis Machiavel, lorsqu’on prend le pouvoir par la force il faut assumer son acte jusqu’au bout, sans scrupule. On ne peut pas prendre le pouvoir par un coup de force et rechercher une caution démocratique pour gouverner. C’est un paradoxe. Le point de départ de la démocratie, c’est le droit, ce sont les institutions qui posent clairement les conditions d’accession au pouvoir par le suffrage universel. Aucune charte, aucune assise nationale, aucun Conseil Constitutionnel, aucune assemblée nationale de transition, rien de rien ne peut fournir cette caution démocratique à un putschiste. Dans le même registre, on ne peut pas faire un putsch pour abandonner immédiatement le pouvoir à des civils, sans élection, pour assurer une transition. C’est une absurdité, sauf si l’on a voulu régler un compte personnel, ou que l’on ait aucun projet ; car si l’on a foi aux idéaux qui y ont conduit, on se doit de poursuivre le combat jusqu’à gouverner afin de les réaliser. C’est un devoir. L’argument est d’autant plus pertinent que les précédentes transitions, y compris celle qui avait un président civil, qui ont fait de cette caution démocratique une obsession, ont brillé par leur échec démocratique et leur paradoxe politique.

Par conséquent l’idée émise, un peu à la hâte, par le capitaine TRAORE de convoquer des assises nationales afin de désigner un président civil ou militaire est un non-sens absolu. On ne désigne pas un président dans des assises nationales, on l’élit selon les règles du suffrage universel. Le putschiste se doit d’assumer son statut. Il se doit de prendre les choses en main pour gouverner lui-même afin de montrer au peuple burkinabè pourquoi il en est arrivé là. Une parenthèse de gouvernance militaire, dans la perspective de ce que j’appellerai un « putschisme éclairé », peut être salutaire pour le Burkina Faso, par les temps qui courent. Ce « putschisme éclairé » serait une forme de gouvernance qui allie l’autorité, et non la force, à une politique de progrès social axée sur la défense des intérêts du peuple et de la nation. Ce qui, bien évidemment, fait de la sécurité et de l’intégrité territoriale une priorité. Le Capitaine TRAORE et ses amis doivent donc prendre leurs responsabilités pour se conduire en « putschistes éclairés ». C’est pourquoi le capitaine TRAORE lui-même doit commencer par être moins loquace, car à trop parler on dit parfois des choses qui dépassent notre pensée et sur lesquelles il est difficile de revenir. Afin de réaliser cette gouvernance du « putschisme éclairé », il faut commencer par remplir les cinq conditions suivantes :

1  Ne pas rédiger de charte, qui n’est qu’une parodie juridique et institutionnelle. Ne s’en tenir qu’à la Constitution et ne s’inspirer que d’elle. En revanche, on peut rédiger une feuille de route claire et précise.

2   Le MPSR doit conserver la présidence du Faso. Le pouvoir ne doit pas être remis aux civils sans que l’on ne soit passé par les urnes. On connait les velléités partisanes des civils, politiques ou non. La première transition, qui est à l’origine du premier paradoxe politique, constitue une bonne leçon à cet égard, en gouvernant à faire élire le candidat de son choix. Ce qui motive la défense ici d’un « putschisme éclairé » comme situation transitoire pour des élections libres et transparentes ensuite, c’est la tendance des civils à défendre des intérêts particuliers, quoi qu’il en soit. Les civils ne sont pas fiables pour conduire une transition. Ils n’ont ici aucune légitimité puisqu’ils ne sont pas auteurs du putsch. On les entend déjà à titre individuel ou depuis les officines politiques ou encore les Organisations de la Société civile (OSC) qui s’excitent, s’exhibent et qui se mettent en ordre de bataille pour une éventuelle présidence de la transition. Le capitaine TRAORE et ses amis doivent s’en méfier comme la peste, car ce sont bien eux qui intoxiquent l’espace politique burkinabè. Ils ne savent rien faire d’autre que de gouverner dans la vengeance et l’exclusion, ce qui est l’expression suprême de la gouvernance partisane, de la mal-gouvernance, ce que l’on ne peut pas accepter en politique en général, et encore moins dans une situation de transition. L’élection sera pour eux l’occasion de remplir les conditions pour gouverner.

3  Former un gouvernement recentré de femmes et d’hommes sans accointance directe avec un parti politique ou une OSC qui, de fait, sont politiques, et dont l’objectif immédiat sera de resserrer la politique nationale sur la lutte contre le terrorisme.

4  Ne pas nommer d’Assemblée Nationale de Transition qui n’est aussi qu’une parodie institutionnelle. C’est dire qu’il faudra prendre l’engagement courageux de gouverner par ordonnance.

5  Organiser des élections présidentielles et législatives libres et transparentes dans un délai de 12 à 18 mois afin de remettre le pouvoir aux civils.

Le capitaine Ibrahim TRAORE et le MPSR doivent prendre leurs responsabilités. Pour cela il est urgent de réaliser l’union sacrée au sein de l’armée, car une armée divisée conduit toute action, même vertueuse, à l’échec. Une armée divisée est le signe d’un rapport de forces pour le pouvoir, constituant un danger pour le pays. Prendre ses responsabilités, c’est surtout faire comprendre à la communauté internationale qu’on ne peut pas imposer une démocratie au forceps. Dans cette situation de crise majeure, l’heure n’est pas à discuter de démocratie. La gravité de la situation transcende la démocratie elle-même. « Il faut un temps pour toute chose sous le soleil », dit l’Ecclésiaste. Le temps pour la démocratie viendra avec les élections. Dans l’immédiat, il faut juste se laisser guider par la lumière de la raison focalisée sur les intérêts de la nation et non sur des intérêts individuels. En revanche, les engagements déjà pris devant les instances régionales, la CEDEAO en l’occurrence, dans la perspective du retour à un ordre constitutionnel normal doivent être strictement respectés.

En vérité, on en conviendra tous, le pays des hommes intègres, en ces temps difficiles, n’a pas besoin d’un tel désordre au sein de l’armée et d’une telle instabilité politique. En tant que démocrate, c’est une situation qu’en aucune façon on peut avaliser. Cet imbroglio politique fait de ce pays la risée de tous. Comment en est-il arrivé là ? Ce pays qui, il y a encore moins d’une décennie, était adulé à travers le monde, comme un exemple de stabilité politique. Peut-être que les raisons d’une telle catastrophe sont à rechercher au-delà des 27 années de pouvoir du Président COMPAORE. En attendant de se pencher sur une telle analyse qui mérite tout un livre, il faut faire de mauvaise fortune bon cœur. Aussi, est-il une exigence que ce pays soit véritablement dirigé. Qu’il le soit, non pas avec autoritarisme, mais avec autorité, car la situation actuelle exige de la fermeté et de l’autorité. Telles sont les qualités dont doit s’investir la junte militaire qui, encore une fois, doit conduire la transition en la menant de main de maître et avec une main puissante à l’instar de celle d’un Général d’armée, car le pays est en guerre.

Paris le 5 octobre 2022

Jacques BATIÉNO

Philosophe »

Rentrée scolaire et académique 2022-2023 : Message du président de L’UNAPES-B

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Hector Ardent Raphaël G. Ouédraogo, président de l’Union nationale des associations des parents d’élèves et du post primaire, du secondaire et du supérieur du Burkina

Ceci est un message de Hector Ardent Raphaël G. Ouédraogo, président de l’Union nationale des associations des parents d’élèves et du post primaire, du secondaire et du supérieur du Burkina (UNAPES-B) à l’occasion de la rentrée scolaire et académique 2022-2023.

Hector Ardent Raphaël G. Ouédraogo, président de l’Union nationale des associations des parents d’élèves et du post primaire, du secondaire et du supérieur du Burkina

«Message du Président de L’UNAPES-B et de l’Internationale des parents d’élèves (IPE) à l’occasion de la rentrée scolaire et académique 2022-2023.

A tous les acteurs du système éducatif du Burkina Faso : décideurs politiques, promoteurs d’établissements, enseignants, syndicats, parents d’élèves, écoliers, élèves, étudiants.

Victor HUGO, célèbre écrivain et poète du XIXème siècle, homme politique engagé, visionnaire et humaniste, écrivait : « Celui qui ouvre une porte d’école, ferme une prison ».

A l’occasion de la rentrée scolaire 2022-2023, c’est avec un réel plaisir que le Bureau national de l’Union Nationale des Associations des Parents d’élèves du post-primaire, du Secondaire et du Supérieur du Burkina Faso (UNAPES-B) adresse à l’ensemble des acteurs du système éducatif ses vœux de bonne rentrée et de bonne année scolaire et universitaire. C’est aussi une occasion pour nous de dresser un bilan de l’année écoulée et dégager des perspectives.

L’année scolaire 2022-2023 s’ouvre dans un contexte politique et social difficile avec de grands défis à relever. La crise sécuritaire que connaît notre pays depuis 2016 continue d’impacter négativement le secteur de l’éducation. En effet, à la date du 31 mai 2022, le rapport du Secrétariat Technique de l’éducation en Situation d’Urgence (ST-ESU), fait état de la fermeture de 4 258 établissements de tous les niveaux d’enseignement privant 708 341 élèves dont 339 269 filles de leur droit à l’éducation et affectant 20 763 enseignants. A cela s’ajoutent le nombre croissant de personnes déplacées internes (PDI) estimé à 1 520 012 à la date du 30 avril 2022 selon le Rapport du Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation (CONASUR) dont 53% sont en âge scolaire.  Sans oublier bien entendu, le lourd tribut payé par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Malgré ce contexte difficile, nos apprenants et tous les acteurs du système scolaire font preuve d’une formidable résilience.

Selon la Direction Générale des Examens et Concours (DGEC), l’année scolaire 2021-2022 a enregistré les résultats suivants : 63,18% au Certificat d’Etudes Primaire Élémentaires (CEP) en 2022 contre 59,34% en 2021.  Aux examens du Brevet d’Etudes Professionnel (BEP) et du Certificat d’Aptitude Professionnel (CAP), options commerciales et industrielles confondues, 69,05% en 2022 contre 63,39% en 2021.

Quant au Brevet d’études du premier cycle BEPC), le taux de réussite est de 41,35% contre 27,74% en 2021. Enfin 41,11% au Baccalauréat en 2022 contre 39,88% en 2021.

Certes, beaucoup d’efforts restent à fournir pour améliorer les performances du notre système éducatif, mais nous devons toutefois reconnaitre les progrès enregistrés comparativement à l’année

2016 où notre école était au creux de la vague.

Cher (e) apprenant (e)s,

Après plus de trois mois de vacances, vous avez repris le chemin de l’école depuis le 3 octobre 2022. L’Ecole reprend ses droits et tous ceux qui font fonctionner l’école burkinabè (enseignants, pouvoirs publics, personnels d’encadrement, parents d’élèves, etc.) sont mobilisés pour vous accompagner dans les conditions qui soient les meilleurs afin que s’expriment les potentialités et les talents qui sommeillent en chacun de vous.

Chers apprenants, la meilleure manière de témoigner votre gratitude à l’égard de l’Etat, de vos enseignants et de vos parents, afin de les motiver à se sacrifier davantage pour vous, c’est d’être ponctuels et assidus à l’école. Ne perdez pas de vue qu’en plus d’être l’espoir de vos parents, vous êtes aussi l’avenir de notre pays le BURKINA FASO.

Pour cette nouvelle année scolaire, l’UNAPES-B formule à votre attention des vœux de réussite. Les parents d’élèves que nous sommes vous exhortent à la discipline et au respect de vos enseignants. Quelles que soient les difficultés sur le terrain, nous vous invitons à la sérénité, au dialogue constructif et à la tolérance vis-à-vis de vos formateurs et de vos parents.

Chers enseignants et formateurs,

Le métier que vous exercez n’est pas un métier comme les autres. En dépit des nombreuses contraintes et exigences qu’il renferme, il est indéniablement le plus beau métier du monde. Soyez donc fiers d’être ceux-là qui accompagnent nos enfants pour les sortir de l’ignorance vers le savoir. Cela n’a pas de prix. Je vous sais capables de donner le meilleur de vous-mêmes, de surmonter les obstacles qui jalonnent votre parcours afin de faire de l’Ecole burkinabé la meilleure Ecole de la sous-région voire de l’Afrique.

Consciente des conditions difficiles dans lesquelles vous accomplissez votre mission, l’UNAPES6B vous assure de sa disponibilité à vous accompagner dans les limites de ses moyens aussi bien au plan national que dans nos coordinations régionales et provinciales.

Chers parents d’élèves,

Vous le savez sans doute, mais je voudrais cependant rappeler les devoirs que chaque parent a vis-à-vis de ses enfants. Il s’agit entre autres de :

-la mise à disposition d’un minimum de fournitures pour leur permettre de développer les compétences attendues d’eux.

-les contacts périodiques avec leurs enseignants qui vous permettront de vous assurer de leur présence effective aux cours et du sérieux dont ils font montre dans leurs apprentissages.

-l’assurance d’une alimentation saine et équilibrée, gage d’une bonne santé mentale et physique, conditions d’une bonne acquisition des connaissances.

Au plan associatif, nous invitons les différents bureaux APE des établissements scolaires à entretenir des relations fructueuses avec les communautés éducatives afin de développer avec elles, une synergie d’action. La communication permanente et la transparence dans la gestion des cotisations APE constituent des conditions de succès.

J’attire une fois de plus l’attention des autorités sur des pratiques qui déshonorent notre système éducatif. La persistance d’établissements d’enseignement privés pirates, ouverts sans autorisation, en violation manifeste des dispositions règlementaires, et parfois avec des non professionnels de l’éducation nationale. Ces établissements abusent de la naïveté des parents et compromettent l’avenir des enfants en mettant parfois fin aux cours avant la fin de l’année, sur fond d’un enseignement de qualité douteuse. L’esprit mercantile prime sur toute autre considération dans ces établissements. Cela doit cesser !

Elèves, étudiants, enseignants, encadreurs, parents d’élèves, pouvoirs publics,

Dans ces moments difficiles pour beaucoup de nos compatriotes qui vivent sous la hantise de la menace terroriste, nous réitérons notre soutien. Notre solidarité va droit aux acteurs de l’éducation dans les zones qui ont subi des attaques et où des milliers d’enfants ne pourront reprendre le chemin de l’école. Nous renouvelons notre confiance en l’avenir qui ne sera pas terroriste mais pacifique, tolérant et démocratique.

Bonne rentrée, bonne année scolaire et académique à toutes et à tous !

 

Vive l’école burkinabè !

Vive le Burkina Faso !

Que Dieu bénisse vos efforts à tous et à chacun !

 

Hector Ardent Raphaël G. OUEDRAOGO

Président de l’UNAPES-B et de l’IPE

Chevalier de l’Ordre National

Chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques»

Rectification de la Transition : Le capitaine Ibrahim Traore fixe le cap des urgences

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Le capitaine Ibrahim Traoré a fixé la marche à suivre aux secrétaires généraux des départements ministériels

A l’issue de la rencontre qu’il a eue ce dimanche après-midi avec les secrétaires généraux des ministères, l’on en sait un peu plus sur la vision du nouveau président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) le capitaine Ibrahim Traoré sur la marche des affaires dans l’administration.

Le capitaine Ibrahim Traoré a fixé la marche à suivre aux secrétaires généraux des départements ministériels

A l’écouter, les agents de l’Etat devraient désormais se départir des lourdeurs administratives et des pratiques corruptives.  «Ceux qui ont les habitudes de prendre les dossiers, les déposer et attendre quelque chose pour les traiter, il faut les repérer», a-t-il lancé en substance aux secrétaires généraux des ministères expédiant les affaires courantes jusqu’à la formation du nouveau gouvernement.

Sur la question sécuritaire où il est le plus attendu, il a demandé aux SG de lui faire prochainement le point des moyens roulants pouvant servir à la défense du territoire national.

Le président du MPSR attend de la célérité sur tous les fronts de la situation nationale pour résorber les retards accusés.

«Nous devons faire en trois mois ce qui devrait être fait en douze mois », a-t-il laissé entendre, assurant qu’ils allaient assurer dans les prochaines heures le ravitaillement en vivres du Sahel.

Burkina Demain

La rentrée scolaire maintenue pour ce lundi 3 octobre au Burkina

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La rentrée scolaire a lieu ce lundi 3 octobre 2022, malgré tout

C’est l’une des informations importantes issues de la rencontre ce dimanche soir entre le nouveau président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le capitaine Ibrahim Traoré et les secrétaires généraux des ministères.

Le nouveau président du MPSR, le capitaine Ibrahim Traoré a confirmé la rentrée scolaire pour ce lundi 3 octobre 2022

Il s’agit du maintien pour ce lundi 3 octobre 2022 de la rentrée scolaire au Burkina Faso, en dépit des évènements de ces derniers jours qui ont fait penser à un report. Répondant à une préoccupation du secrétaire général du ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, le nouveau président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso, a indiqué en effet que la rencontrée était maintenue.

Par conséquent, tous les acteurs de l’éducation ont été invités à prendre les dispositions requises pour qu’il en soit ainsi. Bonne rentrée scolaire 2022-2023.

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du 28 septembre 2022

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 28 septembre 2022, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 50 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul-Henri Sandaogo DAMIBA Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1 AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire d’Australie auprès du Burkina Faso avec résidence à Accra, en République du Ghana.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination dudit Ambassadeur.

Le second rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la Hongrie auprès du Burkina Faso avec résidence à Accra, en République du Ghana.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination dudit Ambassadeur.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à la situation économique et financière du Burkina Faso en 2022 et les perspectives sur la période 2023-2025.

Ce rapport fait le point sur les tendances de l’économie de notre pays en 2022 et les perspectives sur la période 2023-2025, prenant en compte les évolutions récentes des indicateurs de la conjoncture nationale et internationale.

Sur la base des dernières estimations, le taux de croissance ressortirait à 4,2% en 2022. Cette croissance serait imprimée par les secteurs primaire (2,0 points de pourcentage) et tertiaire (2,8 points de pourcentage). En termes de valeur ajoutée, celle du secteur primaire ressortirait en hausse de 9,5% en 2022 après une baisse de 9,0% en 2021. La valeur ajoutée du secteur tertiaire connaitrait une croissance de 6,4% en 2022. Quant au secteur secondaire, sa contribution à la croissance du PIB ressortirait à -0,6 point de pourcentage. La valeur ajoutée du secteur secondaire enregistrerait une baisse de 2,2% après une croissance de 8,3% en 2021. Cette contreperformance s’explique entre autres, par les difficultés que connaissent certaines sociétés minières. Dans l’ensemble, l’activité économique en 2022 connaitrait une décélération de son rythme de croissance après une reprise en 2021 à 6,9%.

Au niveau de la gestion des finances publiques en 2022, il est a noté qu’elle s’exécute dans un contexte général marqué entre autres, par la persistance des attaques terroristes et une accélération de l’inflation.

Ainsi, au premier semestre de l’année 2022, les recettes ont été mobilisées à hauteur de 1 138,8 milliards F CFA à fin juin, contre 1 019,4 milliards F CFA à la même période en 2021.

Les dépenses se sont situées à 1 346,8 milliards F CFA à fin juin 2022 contre 1 282,3 milliards F CFA en 2021.

En termes de perspectives sur la période 2023-2025, l’activité économique nationale devrait maintenir son dynamisme, sur des hypothèses d’une accalmie des tensions géopolitiques au niveau international, d’une amélioration de la situation sécuritaire nationale, d’un climat socio-politique apaisé et d’une pluviométrie favorable.

Par ailleurs, les actions et mesures engagées par l’Etat dans les différents secteurs d’activités socioéconomiques permettront également de faire face à l’inflation et donner un dynamisme à notre économie.

Le second rapport est relatif aux conclusions de la revue à mi-parcours de l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2022.

Cette revue permet d’apprécier les performances des régies de recettes après six (06) mois d’activités en vue de faire un réajustement des prévisions en fonction du niveau de performances.

Elle permet également de faire le point sur l’exécution du budget de l’Etat dans son ensemble et des recommandations pour la suite de l’exécution en vue d’une bonne clôture budgétaire conformément au calendrier y relatif.

Le budget de l’Etat, exercice 2022, a été adopté en recettes et en dépenses (crédits de paiement) respectivement à 2 349 112 550 000 F CFA et à 2 919 148 573 000 F CFA avec une épargne budgétaire de 96 744 579 000 F CFA. Le besoin de financement s’élève à 570 036 023 000 F CFA.

Au 30 juin 2022, le niveau global d’exécution s’élève à 1 214 908 994 000 F CFA en recettes et à 1 333 958 436 000 F CFA en dépenses (base liquidée).

Les réalisations globales des recettes ordinaires s’élèvent à 1 110 644 763 000 F CFA, soit un taux de réalisation annuel de 52,64%. Rapporté aux objectifs de la période sous revue, le taux de réalisation correspondant est de 110,92%.

Les ressources mobilisées à la même période en 2022 s’élèvent à 1 214 908 994 000 F CFA correspondant à un taux d’exécution annuel de 49,61%, contre 1 071 868 111 000 F CFA en 2021.

Les performances de mobilisation enregistrées au 30 juin 2022 sont imputables aux efforts des différentes régies que sont : la Direction générale des Impôts, la Direction générale des Douanes et la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique. Ces performances sont portées par les recettes fiscales qui enregistrent un accroissement en volume de 170 663 466 000 F CFA.

Au titre de la situation d’exécution des dépenses, les prévisions ajustées des dépenses totales du budget de l’Etat, exercice 2022 s’établissent à 2 919 148 573 000 F CFA en crédits de paiement. Au 30 juin 2022, les dépenses, toutes natures et sources de financements confondues ont été engagées-visées à hauteur de 1 398 590 632 000 F CFA, soit un taux engagé-visé de 47,91%.

A l’exécution du budget de l’Etat, au 30 juin 2022, l’épargne budgétaire et le solde budgétaire global sont ressortis respectivement à 146 135 803 000 F CFA et déficitaire de 119 049 442 000 F CFA.

Le Conseil a instruit les ministères et institutions de fournir plus d’efforts et de diligence aussi bien en matière de recouvrement des recettes que d’exécution des dépenses pour le reste de l’année.

COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le ministre délégué auprès du ministre de la Défense et des anciens combattants, chargé de la Défense a fait au Conseil une communication relative à l’attaque du convoi de ravitaillement au profit des populations de Djibo, survenue à Gaskindé le 26 septembre 2022.

Le ministre délégué est revenu sur les circonstances de cet acte barbare perpétré par des terroristes. Il a rassuré le Conseil que les opérations de ratissage sont toujours en cours dans la localité. Un bilan plus exhaustif viendra compléter le bilan provisoire précédemment annoncé.

II 2  Le ministre d’Etat, ministre auprès du Président du Faso, chargé de la Cohésion sociale et de la réconciliation nationale a fait au Conseil une communication relative à la prise en main des dossiers de l’ex-Haut Conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN).

Suite à la cessation d’activités du HCRUN, les fonds documentaires comprenant l’ensemble des dossiers en instance ont été reversés le 22 juillet 2022 au ministère en charge de la Cohésion sociale et de la réconciliation nationale pour suite de traitement.

Parmi ces fonds documentaires, on compte 71 dossiers de « pertes en vies humaines », 543 dossiers de blessés, 839 dossiers de destruction de biens individuels, 71 dossiers de destruction de biens de sociétés, 28 679 dossiers de contentieux administratif et 282 dossiers de contentieux foncier urbain.

Tous ces dossiers reçus par le ministère en charge de la Cohésion sociale et de la réconciliation nationale seront pris en main pour parachever leur traitement.

II 3  Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la troisième session du comité spécial chargé d’élaborer une convention internationale générale sur la lutte contre l’utilisation des Technologies de l’information et de la communication (TIC) à des fins criminelles, tenue du 29 août au 09 septembre 2022 à New York (Etats unis d’Amérique).

La participation du Burkina Faso à cette troisième session a permis de mieux s’impliquer dans la formulation des dispositions relatives à l’incrimination, aux mesures procédurales, à la détection et à la répression.

II 4 Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil une communication relative à la situation des incendies d’entrepôts de stockage de produits de santé au niveau des structures sanitaires publiques et de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG).

Ces incendies dont le nombre cumulé est passé de 03 en 2020 à 15 en 2022 pourraient être imputables à trois grandes causes, à savoir celles liées aux infrastructures et aux équipements, à la gouvernance et aux actes criminels ou terroristes.

Ces incendies ont entrainé des pertes considérables avec un montant global des pertes en médicaments et consommables estimé à 13 815 931 529 F CFA dont 13 261 847 654 F CFA pour la CAMEG et 554 083 875 F CFA pour les Dépôts répartiteurs de district et les Dépôts de médicaments essentiels. Ces pertes ne prennent pas en compte celles liées à l’incendie de la pharmacie interne du Centre hospitalier régional (CHR) de Fada N’Gourma dont les évaluations sont en cours.

 

Cette situation aggrave les difficultés que connaissent les districts sanitaires en matière de disponibilité des produits de santé au bénéfice des populations.

Le Conseil a instruit le ministre chargé du dossier de prendre les mesures idoines en vue d’améliorer les conditions de stockage des produits de santé et de réduire les risques d’incendie.

II 5 Le ministre chargé de l’Education nationale assurant l’intérim du ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à l’état de dégradation de la cité universitaire de Kossodo dans la ville de Ouagadougou.

Dans le cadre de la préparation de la rentrée académique 2022-2023, des dispositions sont envisagées pour la réhabilitation des infrastructures de ladite cité pour offrir un cadre adéquat aux étudiants.

Le Conseil a instruit le ministre chargé du dossier de prendre les dispositions idoines pour la réhabilitation de ces infrastructures dans les meilleurs délais.

II 6 Le ministre chargé de la Fonction publique assurant l’intérim du ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil le point de la subvention de l’Etat à la presse privée, exercice 2022.

Au titre de l’année 2022, le Fonds d’appui à la presse privée (FAPP) a accordé une subvention de quatre cent millions (400 000 000) F CFA au profit de 112 organes de presse et de 02 organisations professionnelles de médias. Ces fonds ont été octroyés suivant des critères d’éligibilité bien définis.

III  NOMINATIONS

III 1  NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

– Monsieur Joanny Blaise ONADJA, Officier supérieur, Colonel-Major, est nommé Responsable du Programme budgétaire 022 dotation « Défense » ;

– Monsieur Célestin SIMPORE, Officier supérieur, Colonel-Major, est nommé Responsable du Programme budgétaire 023 « Préparation et emploi des forces » ;

 

– Monsieur Bié Jean-Marie Michel FAYAMA, Officier supérieur, Colonel, est nommé Responsable du Programme budgétaire 024 « Equipement des forces » ;

– Monsieur Evrard SOMDA, Officier supérieur, Lieutenant-Colonel, est nommé Responsable du Programme budgétaire 025 « Appui à la sécurité publique et à la protection civile » ;

– Monsieur Moustapha SEREME, Officier supérieur, Médecin Colonel, est nommé Responsable du Programme budgétaire 026 « Renforcement du lien Armée-Nation » ;

– Monsieur Arzouma ZOMBRE, Officier supérieur, Colonel-Major, est nommé Responsable du Programme budgétaire 027 « Pilotage et soutien des structures du MDAC ».

B AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur Christian Didier Yiodoua ZINGUE OUATTARA, Mle 104 401 X, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Ministre Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à New Delhi (Inde) ;

– Monsieur Moussa TRAORE, Officier, Colonel, est nommé Attaché de Défense près l’Ambassade du Burkina Faso à Ryad (Arabie Saoudite).

C AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

– Monsieur Karfa GNANOU, Mle 130 398 Y, Magistrat, catégorie P5, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Secrétaire permanent de la modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance (SP-MABG) ;

– Monsieur Ousséni GOMBANE, Mle 47 706 N, Ingénieur d’applications des techniques informatiques, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur des systèmes d’informations (DSI).

D AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT

– Monsieur Sylvain Appolinaire COMPAORE, Mle 372 813 W, Ingénieur géomètre et spécialiste en système d’informations géographiques, est nommé Secrétaire général.

III 2  NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs au Conseil d’administration :

– du Conseil de régulation de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective ;

– de la société minière IAMGOLD ESSAKANE SA au titre du ministère des Mines et des carrières ;

– de la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;

– de l’Institut d’éducation et de formation professionnelle (INEFPRO) au titre du ministère du Genre et de la famille.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration du Conseil de régulation de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP).

A MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Conseil de régulation de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre de la Primature :

– Monsieur Abdallah Youssef Chahine TRAORE, Mle 53 583 T, Administrateur des services financiers.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LE SECTEUR PRIVE

Au titre des organisations professionnelles des secteurs du bâtiment et des travaux publics :

– Monsieur Ahmed Oumar TOURE, Ingénieur du génie civil.

Au titre des organisations des secteurs du commerce et des services :

– Monsieur Roland Achille SOW, Gestionnaire des ressources humaines, en remplacement de Monsieur Dieudonné Hubert MILLOGO.

Au titre des organisations professionnelles des cabinets de consultants :

– Monsieur Kiswendsida Serge Davy BAGUEMZANRE, Ingénieur de bâtiment, en remplacement de Monsieur Ténin Boukari ZAMPOU.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA SOCIETE CIVILE

Au titre du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) :

– Madame Mariamé OUATTARA, Conseiller en économie sociale et familiale, en remplacement de Madame Agnès KABORE.

Le deuxième décret renouvelle le mandat de Madame Marie Eugénie MALGOUBRI/KYENDREBEOGO, Economiste, Administrateur représentant la société civile, au titre du Centre d’information et d’études sur le budget (CIFOEB) au Conseil d’administration du Conseil de régulation de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Abdallah Youssef Chahine TRAORE, Mle 53 583 T, Administrateur des services financiers, Président du Conseil d’administration du Conseil de régulation de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Adama NANA, Mle 49 366 S, Inspecteur divisionnaire des douanes, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de la société minière IAMGOLD ESSAKANE SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Elie KALKOUMDO.

C MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Moussa TRAORE, Président de la Chambre régionale d’agriculture des Hauts-Bassins, Administrateur représentant la Chambre nationale d’agriculture (CNA), au titre du Collège des structures faîtières au Conseil d’administration de la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Moussa KONE.

D MINISTERE DU GENRE ET DE LA FAMILLE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Bouénou BOGNINI, Mle 208 416 Y, Attaché en éducation spécialisée, Administrateur représentant les travailleurs au Conseil d’administration de l’Institut d’éducation et de formation professionnelle (INEFPRO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le Porte-parole du Gouvernement

 

Wendkouni Joël Lionel BILGO

Journée internationale de la jeunesse : Célébration assurée de fort belle manière à Réo !

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De nombreux officiels ont rehaussé de leur présence à Réo la célébration de la journée internationale de la jeunesse

La capitale du Sanguié, Réo, a été, le samedi 24 septembre 2022 le point de convergence de la jeunesse du Centre-ouest. Et pour cause, la célébration de la journée internationale de la jeunesse. Placée sous le patronage du ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi, Abdou Wahabo Drabo, et de celui de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié, et du parrainage du président exécutif de Eau vive internationale, Jean- Bosco Bazié ; la journée internationale de la jeunesse organisée cette année en différé à Réo, a tenu toutes ses promesses.

les différentes activités inscrites à l’agenda de la célébration de la journée internationale de la jeunesse, ont été en effet toutes bien réalisées, au grand bonheur de la jeunesse des quatre provinces de la région du Centre-ouest

Ce samedi 24 septembre 2022 à Réo, les différentes activités inscrites à l’agenda de la célébration de la journée internationale de la jeunesse, ont été en effet toutes bien réalisées, au grand bonheur de la jeunesse des quatre provinces de la région du Centre-ouest. Il s’agit notamment d’une opération mana-mana, d’une conférence publique, un cross populaire et une soirée gala de distinction.

Et c’est le gouverneur du Centre ouest, Boubacar Nouhoun Traoré, qui a présidé la présente célébration de la journée internationale de la jeunesse, avec la présence effective, entre autres, du ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié ; du parrain Jean- Bosco Bazié ; du président  du Conseil régionale de la jeunesse du Centre-ouest.

Les environs de la mairie de Réo pris d’assaut par les jeunes de la région pour une opération Mana-mana

Tôt le matin aux environs de 7 h, les environs de la mairie de Réo ont été pris d’assaut par les jeunes venus des quatre provinces de la région, histoire d’en découdre avec l’insalubrité. Puis vers 9 h, c’était au tour de la maison de la femme de Réo d’accueillir la conférence publique sur le thème «Quelle jeunesse face aux défis sécuritaires et humanitaires».

A l’image des autres officiels, le parrain Jean Bosco Bazié a salué l’initiative de la présente célébration, félicité les acteurs et a encouragé les jeunes de la région à jouer leur partition dans la recherche des solutions aux défis de l’heure.

Les jeunes mis devant leurs responsabilités

Les panélistes lors des échanges avec le public venu en grand nombre

Le thème de la conférence publique a été décortiqué par quatre panelistes, notamment Bassolma Bazié, Camille Zongo, Abdallah Ould Abdouramane et le Colonel Malik Togueyeni de l’état-major général des armées. La modération a été assurée par Daniel Dah Hien, dans une salle archi-comble, personne ne voulant se faire conter le décryptage de ce thème interpellateur. Et dire que ces orateurs du jour n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère pour donner à la jeunesse de comprendre que personne d’autre ne viendra lui offrir son bonheur sur un plateau d’or.

A les en croire, c’est de haute lutte qu’elle viendra à bout de ces crises d’angoisse qui depuis un certain temps perturbent la quiétude de la cité sinon sèment le déshonneur et la déroute au sein des populations tant civiles que militaires. Toutes choses qui, de l’avis des panélistes, commandent un sursaut patriotique et salvateur de la part de la frange jeune de la population.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Réo, Sindi Issaka Zagré, a exprimé sa gratitude pour l’initiative et l’honneur pour le choix de sa commune pour abriter cette année la journée internationale de la jeunesse du Centre-ouest en différé célébré chaque 12 août. Et de saluer cette jeunesse sortie massivement.

«Coup de pouce utile» aux jeunes, «Jeunes Cadres Engagés»

Le parrain, Jean Bosco Bazié, a exprimé la disponibilité des jeunes aînés à accompagner les jeunes

Au nombre des interventions des officiels qui ont retenu l’attention des jeunes du Centre-ouest à Réo, l’on peut noter celle du parrain, Jean Bosco Bazié. Le Président exécutif d’Eau Vive Internationale a exprimé toute la disponibilité des aînés à accompagner les jeunes, parlant de «coup de pouce nécessaire».

«Les jeunes cherchent et ils ne demandent qu’on leur donne le coup de pouce utile. Et pour nous les jeunes aînés, nous avons un devoir de donner ce coup de pouce-là. Parce que nous avons tous reçu de la Nation et il faut qu’on donne à la Nation et qu’on puisse aussi transmettre le relai aux plus jeunes en leur montrant tous les coins et recoins de la maison Nation», a-t- il indiqué.

Et là le parrain sait véritablement de quoi il parle puisque son Organisation mène depuis une dizaine d’années une heureuse initiative dénommée «Jeunes Cadres Engagés» qui permet aux jeunes diplômés bénéficiaires d’acquérir des expériences professionnelles, ce qui favorise leur insertion socio-professionnelle. Et à l’écouter, c’est aussi là un formidable moyen de les extraire de l’appât dangereux des groupes terroristes et les mettre au service de la Nation.

Franc succès aussi dans les activités de la soirée

Par ailleurs, les deux autres activités menées dans la soirée ont également connu un franc succès. Le cross populaire à la place de la nation a donné l’occasion aux jeunes de se dégourdir les jambes entre 16 h -17 h, avant de se retrouver vers 20 h au centre de lecture pour la soirée gala de distinction.

C’est dans une ambiance bon enfant que cette dernière activité s’est déroulée avec la présence remarquée du parrain Jean Bosco Bazié.

Tout est bien, qui finit bien. En effet, l’initiative de la célébration à Réo de cette journée internationale de la jeunesse du Centre-ouest a permis aux participants de partager leurs expériences sur la préoccupation sécuritaire, de se mettre au même niveau d’information sur ses causes, conséquences et d’envisager des perspectives.

Gildas Bako

Burkina Demain

Face au changement climatique : Accélérer la croissance et prioriser l’adaptation au Sahel

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Les résultats du nouveau rapport CCDR ont été présentés par visio-conférence ce lundi 19 septembre et discutés avec les représentants des médias dans les capitales des pays du Sahel

Le Rapport sur le climat et le développement (CCDR, en anglais), récemment publié par le Groupe de la Banque mondiale pour les pays du G5 Sahel, estime que jusqu’à 13,5 millions de personnes supplémentaires pourraient basculer dans la pauvreté à travers la sous-région d’ici 2050, du fait des chocs liés au changement climatique, si des mesures urgentes en matière d’adaptation ne sont pas mises en place. Des précisions dans ce Communiqué.

Les résultats du nouveau rapport CCDR ont été présentés par visio-conférence ce lundi 19 septembre et discutés avec les représentants des médias dans les capitales des pays du Sahel

«Les pays du Sahel doivent accélérer la croissance et prioriser l’adaptation climatique pour mieux faire face à la crise climatique et à l’insécurité alimentaire – nouveau rapport du Groupe de la Banque mondiale.

WASHINGTON, 19 septembre 2022 – Le rapport national sur le climat et le développement (CCDR, en anglais), récemment publié par le Groupe de la Banque mondiale pour les pays du G5 Sahel, estime que jusqu’à 13,5 millions de personnes supplémentaires pourraient basculer dans la pauvreté à travers la sous-région d’ici 2050, du fait des chocs liés au changement climatique, si des mesures urgentes en matière d’adaptation ne sont pas mises en place.

Lionel Yaro, responsable des relations extérieures à la Représentation nationale de la Banque mondiale, a assuré depuis Ouaga, la police des échanges pendant la visio-conférence

Le Sahel est particulièrement vulnérable à la dégradation des terres et la désertification. La région est en effet confrontée à une sévère augmentation des sécheresses, des inondations, et autres impacts causés par le changement climatique. Trois des pays du G5 – le Niger, le Mali et le Tchad – figurent parmi les sept pays les plus vulnérables au changement climatique dans le monde et leur capacité d’adaptation est fortement limitée par la pauvreté et la fragilité.

« Le changement climatique affecte sévèrement les populations et vient remettre en cause les gains de développement durement acquis. L’analyse indique que le changement climatique renforce les cycles de pauvreté, de fragilité, et de vulnérabilité dans le Sahel, » souligne Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale. « Avec une population qui devrait doubler au cours des 20 prochaines années pour atteindre 160 millions de personnes, les pays du Sahel doivent accélérer leur croissance et prioriser l’adaptation climatique s’ils veulent concrétiser le dividende démographique et mettre la région sur la voie d’une croissance durable et inclusive.»

Les émissions combinées des pays du G5 Sahel ne dépassent pas 1 % des émissions globales de gaz à effet de serre et ces cinq pays se sont engagés à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Par ailleurs, lors de la COP 26 à Glasgow, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad ont pris l’engagement de stopper et inverser la déforestation et la dégradation des terres d’ici 2030. Les Contributions déterminées au niveau national (CDN) dans le cadre de l’Accord de Paris ainsi que les estimations du CCDR indiquent que les besoins de financement des pays du G5 Sahel en matière d’actions climatiques se chiffrent à plus de $30 milliards de dollars. Le rapport montre que les dégâts causés par le changement climatique peuvent être significativement réduits.

«Il existe de réelles opportunités pour développer un Sahel plus résilient, » explique Clara de Sousa, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad. « Ce rapport fournit une feuille de route pour aider les pays à accélérer les réformes et les investissements afin de diversifier leurs économies et les rendre plus résilientes et plus inclusives. Il propose des démarches pour les reverdir en restaurant les terres dégradées et stimulant les opportunités économiques pour les communautés, par le biais de programmes tel que l’initiative de la Grande muraille verte. »

Des millions de personnes à travers la région sont exposées au risque ou déjà en situation d’insécurité alimentaire, du fait d’une production agricole décevante liée aux chocs climatiques, à la montée de l’insécurité, et à des prix alimentaires élevés. La crise de la sécurité alimentaire au Sahel devrait encore s’aggraver en 2022.

Pour atténuer l’impact de cette crise et aider le secteur agricole à développer sa résilience climatique à moyen terme, il convient d’étendre les programmes de protection sociale et les initiatives en faveur des paysages agricoles pour adopter de meilleures pratiques de gestion des ressources et accroître l’usage des technologies adaptives. Les cinq pays développent actuellement des systèmes de protection sociale adaptative permettant d’offrir régulièrement des transferts monétaires et des services aux ménages les plus pauvres et les plus vulnérables, afin de leur permettre de s’adapter et de faire face aux chocs climatiques à venir.

Le rapport propose d’autres recommandations de politiques pour étendre les acquis en matière de développement et d’adaptation dans cinq domaines ou secteurs spécifiques : les institutions, le financement climatique et l’atténuation des risques, l’énergie, la gestion des paysages et les villes.

Au cours des trois dernières années, le Groupe de la Banque mondiale a fourni un niveau de financement record aux pays du G5 Sahel dans le cadre de sa stratégie d’aide aux pays affecté par la fragilité, les conflits et la violence. Les financements de l’Association internationale de développement (IDA) s’élèvent à 8,9 milliards de dollars sur la période. Cependant les besoins engendrés par la crise climatique et la reprise économique post-COVID-19, l’insécurité croissante et la crise alimentaire, ainsi que les effets de la guerre en Ukraine sur les prix mondiaux des produits alimentaires, des engrais et de l’énergie exigent un soutien accru de la part de la communauté internationale.

Rapports nationaux sur le climat et le développement (CCDR) du Groupe de la Banque mondiale

Les rapports nationaux sur le climat et le développement (CCDR) du Groupe de la Banque mondiale sont de nouveaux outils qui établissent un diagnostic de fonds intégrant à la fois les considérations liées au changement climatique et au développement. Ils permettront aux pays de prioriser les actions ayant le plus grand impact pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et accélérer l’adaptation, tout en réalisant les objectifs de développement plus vastes.

Les rapports CCDR s’appuient sur des travaux de recherche et des données rigoureuses et identifient les principales pistes pour réduire les émissions de GES et la vulnérabilité climatique. Pour y parvenir, ils incluent notamment les coûts et les défis, ainsi que les bénéfices et les opportunités impliquées par ces actions.

Les rapports suggèrent des actions concrètes et prioritaires pour encourager la transition vers des économies sobres en carbone et résilientes. S’agissant de documents accessibles au public, les rapports CCDR visent à informer les gouvernements, les citoyens, le secteur privé ainsi que les partenaires du développement, pour leur permettre de s’engager dans les programmes climatiques et de développement. Les CCDR alimenteront également d’autres diagnostics essentiels du Groupe de la Banque mondiale, les engagements et opérations avec les pays, et ils aideront à attirer les financements publics et issus des marchés, au profit de l’impact de l’action climatique.

Contacts :

À Washington : Christelle Chapoy, cchapoy@worldbank.org

Au Burkina Faso: Lionel F. Yaro, lyaro@worldbank.org

Au Mali et au Tchad : Edmond Badge Dingamhoudou, edingamhoudou@worldbank.org

En Mauritanie : Loana Billeux, lbilleux@worldbank.org

Au Niger : Mouslim Sidi Mohamed, msidimohamed@worldbank.org

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