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Sommet mondial sur la transformation de l’éducation : Le Premier ministre à New York

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Le Premier Ministre, Dr Albert Ouédraogo est arrivé en début d'après-midi à New York, aux Etats-Unis d'Amérique pour participer au Sommet mondial sur la transformation de l'éducation

Le Premier Ministre, Dr Albert OUEDRAOGO est arrivé en début d’après-midi à New York, aux Etats-Unis d’Amérique. Le Chef du gouvernement burkinabè doit prendre part au Sommet mondial sur la transformation de l’éducation, organisé sous l’égide des Nations unies.

C’est un rendez-vous majeur de l’agenda international consacré à la problématique de l’éducation, dans un contexte où ce droit fondamental pour tous tend à se transformer en privilège pour certains, laissant des centaines de millions d’enfants et de jeunes sur le bord du chemin de l’école, en raison notamment de la crise de l’apprentissage, de l’insécurité et de celle de la Covid-19.

«Sommet mondial sur la transformation de l’éducation : Le Premier ministre à New York

(New York, 16 septembre 2022 TU-4) – Le Premier Ministre, Dr Albert OUEDRAOGO est arrivé en début d’après-midi à New York, aux Etats-Unis d’Amérique. Le Chef du gouvernement burkinabè doit prendre part au Sommet mondial sur la transformation de l’éducation, organisé sous l’égide des Nations unies.

C’est un rendez-vous majeur de l’agenda international consacré à la problématique de l’éducation, dans un contexte où ce droit fondamental pour tous tend à se transformer en privilège pour certains, laissant des centaines de millions d’enfants et de jeunes sur le bord du chemin de l’école, en raison notamment de la crise de l’apprentissage, de l’insécurité et de celle de la Covid-19.

Le système éducatif burkinabè est particulièrement impacté par la crise sécuritaire qui provoque des déplacements forcés de populations, des fermetures d’écoles et une rupture scolaire pour des milliers d’écoliers. A New York, il est question pour le Premier ministre, de plaider pour un soutien de la communauté internationale à la nécessaire réorganisation et transformation de l’Ecole burkinabè, pour relever le défi d’un développement durable. Albert OUEDRAOGO prend part ce lundi à l’ouverture du sommet, prévue au siège des Nations unies, ainsi qu’au panel de discussion qui s’en suivra. Il prononcera ensuite une déclaration d’engagement du Burkina Faso au cours d’une table ronde des leaders, organisée à cet effet.

En marge du sommet, le Premier ministre doit également prendre part à un événement parallèle de haut niveau sur la transformation de l’éducation en Afrique. Dans l’agenda newyorkais du Chef du Gouvernement, il y a également sa participation aux échanges entre le Chancelier allemand Olaf SCHOLZ et les Chefs d’Etat et de Gouvernement africains, prévus dans l’après-midi du 20 septembre.

DCRP/Primature».

Alerte Info ONEA : Perturbation de la desserte en eau à Gounghin (Ouagadougou)

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Les équipes techniques de l'ONEA sont à pied d'œuvre pour remettre la conduite en service

«Suite à une fuite survenue sur une conduite de grand diamètre (fonte DN 300) à Gounghin, en face de CORIS BANK, les zones situées autour de Watam Kaizer, Petit Paris, église AD de Gounghin, Résidence Gounghin Naaba, Agence ONEA Gounghin et Pharmacie sacré cœur connaîtront des baisses de pression voire des coupures d’eau. Les équipes techniques de l’ONEA sont à pied d’œuvre pour remettre la conduite en service. La situation se rétablira progressivement au cours de la soirée du samedi 17/09/2022», alerte le Département Communication de l’ONEA  dans ce  communiqué.

Les équipes techniques de l’ONEA sont à pied d’œuvre pour remettre la conduite en service

«Alerte Info ONEA : Perturbation de la desserte en eau à Gounghin (Ouagadougou)

Suite à une fuite survenue sur une conduite de grand diamètre (fonte DN 300) à Gounghin, en face de CORIS BANK, les zones situées autour de Watam Kaizer, Petit Paris, église AD de Gounghin, Résidence Gounghin Naaba, Agence ONEA Gounghin et Pharmacie sacré cœur connaîtront des baisses de pression voire des coupures d’eau. Les équipes techniques de l’ONEA sont à pied d’œuvre pour remettre la conduite en service. La situation se rétablira progressivement au cours de la soirée du samedi 17/09/2022.

L’ONEA s’excuse auprès de son aimable clientèle pour les désagréments occasionnés.

L’ONEA à votre service !

 

Département Communication

220, Avenue de l’ONEA, Pissy

Centre d’appels ONEA VENEGRE 80 00 11 11 »

Promotion de la paix au Sahel : Les communautés peuhles veulent apporter leur contribution

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Le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a présidé ce jeudi 15 septembre 2022 à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture du 4e congrès mondial du Pulaaku

Le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a présidé ce jeudi 15 septembre 2022 à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture du 4e congrès mondial du Pulaaku. Cet événement est placé sous le thème « La contribution du Pulaaku à la promotion de la paix au Sahel ». Il regroupe les participants venus des communautés peuhles du Niger, du Mali, de la Mauritanie, de l’Allemagne, du Togo et du Burkina Faso.

Le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a présidé ce jeudi 15 septembre 2022 à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture du 4e congrès mondial du Pulaaku

Le Burkina Faso traverse depuis plusieurs années maintenant, une crise sécuritaire sans précédent. Cette crise se manifeste par des attaques terroristes enregistrées dans différentes régions du pays.

C’est pour apporter leur contribution à la résolution de ce fléau, que les membres de la communauté Pulaaku, venus du Niger, du Mali, de la Mauritanie, de l’Allemagne, du Togo et du Burkina Faso, se réunissent à Ouagadougou, du 15 au 17 septembre 2022.

C’est le Chef du Gouvernement, Albert Ouédraogo, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre.

Au nom du Président du Faso, il a salué l’initiative de la tenue de ce congrès, avant de souligner qu’il vise à engager une large réflexion pour la recherche de la paix au Sahel.

«Vos actions en faveur de la recherche de la paix sont en parfaite harmonie avec l’appel du Chef de l’Etat, pour une contribution citoyenne aussi bien à la lutte contre le terrorisme que pour le développement tout court », a-t-il déclaré.

De l’avis du Premier ministre, le combat engagé par notre pays contre le terrorisme, intègre celui contre les effets induits, tels la stigmatisation, la radicalisation à connotation ethnique ou religieuse.

Il a, de ce fait, invité tous ses concitoyens à l’esprit de discernement, de concorde sociale et d’unité nationale, gage d’un vivre-ensemble harmonieux et paisible.

Par ailleurs, Albert Ouédraogo a estimé que les leaders et modèles connus et reconnus des différentes communautés, doivent aider à sortir du piège de la stigmatisation.

«Il est clair pour chacun et pour tous, a-t-il dit, que notre attitude non équivoque, nos discours et actions lisibles, constituent à n’en pas douter, le remède le plus évident contre la stigmatisation pour un vivre-ensemble apaisé.

Le Premier ministre a enfin invité les membres de la communauté Pulaaku, à être des porte-voix de la paix, en faisant du plaidoyer pour le retour de la paix, de la cohésion sociale et la réconciliation nationale, nécessaires à la reconquête de la sécurité nationale et de l’intégrité territoriale.

Mieux comprendre les enjeux du terrorisme, travailler à transformer les personnes engagées dans le terrorisme, partager les bonnes pratiques dans le domaine de l’élevage, et contribuer à arrêter les exécutions extrajudiciaires des Peulhs, du seul fait de leur appartenance ethnique, sont les autres objectifs de ce 4e congrès mondial du Pulaaku.

Pour le co-parrain de cet événement, Amadou Dicko, le contexte sécuritaire difficile actuel de notre pays fait de la communauté Pulaaku, la cible de nombreuses critiques.

«Il nous appartient donc à nous, leaders, de prendre des mesures adéquates pour y faire face. Si nous sommes indexés aujourd’hui, c’est que nous sommes incompris, car notre communauté est par essence un peuple de paix », a-t-il expliqué.

«La question peuhle, ce n’est pas uniquement la question des Peulhs. C’est avant tout la question de la gouvernance dans un Sahel où l’Etat a parfois failli. C’est aussi la question du changement climatique dans un Sahel où la pression démographique se fait de plus en plus ressentir. La question peuhle, c’est la question des populations vulnérables face à des prédateurs ayant des agendas cachés», a indiqué,  de son côté le président du comité d’organisation du congrès, Issa Diallo.

Enfin, le ministre en charge des Affaires religieuses et coutumières, Issaka Sourwema, a fait savoir que le Pulaaku nous concerne tous, et que le Gouvernement soutient l’initiative de la tenue de ce 4e congrès dans notre pays.

«Une définition restrictive du Pulaaku pourrait être amenée à penser que ça ne concerne que les Peuhls. En réalité, c’est une culture, une lecture du monde, un phénomène qui est comme un courant et qui se déplace au sein de la société», a soutenu M. Sourwema.

DCRP/Primature»

Le Premier ministre exhorte les opérateurs économiques à éviter les activités qui peuvent favoriser le financement du terrorisme

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Le Premier ministre, Albert Ouédraogo a ouvert les travaux du séminaire stratégique de la mandature 2021-2026 de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso (CCI-BF), ce jeudi 15 septembre 2022

Le Premier ministre, Albert Ouédraogo a ouvert les travaux du séminaire stratégique de la mandature 2021-2026 de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF), ce jeudi 15 septembre 2022. Ce séminaire offre l’occasion à la communauté des affaires, d’engager une large réflexion sur les mesures de résilience du secteur privé face aux défis sécuritaires dans notre pays, avec en ligne de mire, l’adoption du plan stratégique de la mandature 2021-2026.

Le Premier ministre, Albert Ouédraogo a ouvert les travaux du séminaire stratégique de la mandature 2021-2026 de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF), ce jeudi 15 septembre 2022

«Quel plan stratégique de mandature dans un contexte de défis sécuritaires et de résilience économique ? ». Cest ce thème que la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a retenu pour l’adoption de son plan stratégique de la mandature 2021-2026. D’un coût de 272 milliards de francs CFA, ce plan stratégique comporte des projets structurants comme le port sec multimodal de Ouagadougou, la zone agro-industrielle de Samendéni, des projets de transformation économique des potentialités de nos régions, sans oublier le pack de services d’appui aux petites et moyennes entreprises.

Lors de l’ouverture des travaux du séminaire stratégique de la  CCI-BF, le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a remercié les opérateurs économiques, pour les appuis multiformes qu’ils apportent aux Forces de Défense et de Sécurité et aux Volontaires pour la Défense de la Patrie, aussi bien au niveau des régions qu’au plan national et les a invités à poursuivre leurs efforts de soutien.

Par ailleurs, il a insisté sur le fait que les opérateurs économiques doivent absolument éviter les activités qui peuvent favoriser le financement du terrorisme, le blanchiment des capitaux, le commerce illicite et la fraude.

«Je vous engage par conséquent au respect de la réglementation, surtout dans ce contexte de lutte contre le terrorisme qui ne vise qu’à nous assurer des conditions de succès de la lutte contre notre ennemi commun. J’invite la Communauté des affaires, à faire preuve de compréhension et à soutenir les mesures du Gouvernement visant l’interdiction d’importation de certains produits », a-t-il exhorté.

Néanmoins, il a rassuré les opérateurs économiques que ces mesures sont temporaires et sont dictées par les seules exigences sécuritaires du moment.

Du reste, il a souligné que sous l’impulsion du Président du Faso, des mesures préférentielles sont prises et mises en œuvre au profit des entreprises locales, notamment le choix politique fait par le Gouvernement de la Transition de promouvoir le patriotisme économique, c’est-à-dire favoriser les entreprises nationales et la production locale.

Pour lui, l’objectif de cette démarche qui s’inscrit dans le contexte d’une politique d’intelligence économique est de stimuler l’économie nationale pour renforcer sa résilience dans une logique de permettre à notre pays de relever le défi sécuritaire.

Au titre des mesures à prendre ou à renforcer, il a cité le renforcement de la législation sur les importations, notamment la suspension de l’importation des produits importés très concurrents avec les produits locaux, l’élargissement éventuel de cette mesure de suspension à d’autres produits importés concurrents de ceux fabriqués par les grandes unités industrielles nationales dont la survie est menacée par l’expansion de la fraude et de la contrefaçon.

D’autres mesures portent sur le renforcement des mesures relatives à l’approvisionnement des administrations publiques en produits locaux et le suivi de l’application effective du décret relatif au contenu local dans le secteur minier.

Le Chef du Gouvernement a lancé un message d’unité et de cohésion sociale au sein de la communauté des affaires, car selon lui, « le Burkina Faso a besoin de l’unité de ses enfants en ces moments difficiles ».

Quant au président de la CCI-BF, Mahamadi Savadogo, il a exprimé sa reconnaissance au Premier ministre, pour son appui constant au secteur privé.

A l’entendre, la CCI-BF ne saurait rester en marge des efforts mobilisés par le Gouvernement et des partenaires techniques et financiers en ce qui concerne la question sécuritaire et ses conséquences humanitaires.

«Nous ne devons avoir aucun autre agenda que celui de soutenir le Gouvernement dans la restauration de l’intégrité du territoire national, la cohésion et la réconciliation nationale, ainsi que le renforcement de la gouvernance sociopolitique, ce qui nous permettra de développer nos affaires et d’exercer nos responsabilités consulaires », a-t-il martelé.

Au cours de cette cérémonie, la CCI-BF a remis des consommables médicotechniques destinés à l’Unité des grands brûlés du CHU de Tengadogo, d’une valeur de 20 millions de francs CFA, ainsi qu’un soutien financier d’une valeur de 100 millions de francs CFA, pour la prise en charge des personnes déplacées internes.

DCRP/Primature

Compte rendu du Conseil des Ministres 14 septembre 2022

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 14 septembre 2022, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 54 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul-Henri Sandaogo DAMIBA Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1 AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté huit (08) rapports.

Le premier rapport est relatif au G5 Sahel.

Le fonctionnement du G5 Sahel a été impacté par le changement du contexte géopolitique et géostratégique dans la région du Sahel qui se traduit par une fragilisation de l’architecture du système sécuritaire. Cette situation nécessite un réajustement des approches politiques et stratégiques en privilégiant un soutien au renforcement des capacités opérationnelles des armées nationales.

Le Conseil a réaffirmé sa volonté de faire du G5 Sahel une organisation sous- régionale de coordination et de suivi de la coopération en matière de sécurité et de développement pour les pays membres

Aussi, a-t-il instruit les ministres chargés du dossier de poursuivre les réflexions en collaboration avec les autres Etats membres et partenaires du G5 Sahel en vue du renforcement de cette coopération.

Le deuxième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Kenya auprès du Burkina Faso avec résidence à Accra, au Ghana.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination dudit Ambassadeur.

Le troisième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de l’Etat d’Israël auprès du Burkina Faso avec résidence à Abidjan, en République de Côte d’Ivoire.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination dudit Ambassadeur.

Le quatrième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Burundi auprès du Burkina Faso avec résidence à Abuja, en République fédérale du Nigéria.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination dudit Ambassadeur.

Le cinquième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République populaire du Bangladesh auprès du Burkina Faso avec résidence à Tripoli, en Libye.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination dudit Ambassadeur.

Le sixième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Guinée-Bissau auprès du Burkina Faso avec résidence à Dakar, en République du Sénégal.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination dudit Ambassadeur.

Le septième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Namibie auprès du Burkina Faso avec résidence à Accra, en République du Ghana.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination dudit Ambassadeur.

Le huitième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République d’Autriche auprès du Burkina Faso avec résidence à Dakar, en République du Sénégal.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination dudit Ambassadeur.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Greffiers en chef, Chefs de greffe des cours et tribunaux.

Ces nominations s’inscrivent dans le cadre du redéploiement annuel du personnel en vue de permettre aux juridictions concernées de remplir efficacement leurs missions.

L’adoption de ce décret permet la nomination de dix-neuf (19) personnes, conformément aux dispositions du décret n°2019-1202/PRES/PM/MJ/MINEFID du 03 décembre 2019 portant conditions et modalités d’affectation et de nomination du personnel du corps des Greffiers.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

I 3 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté un décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l’Observatoire de la qualité des services financiers du Burkina Faso.

L’Observatoire de la qualité des services financiers du Burkina Faso est un organe d’appui à la promotion de l’inclusion financière, de veille, de suivi de la qualité des produits et services financiers et de médiation financière entre les prestataires des services financiers et leurs clients/usagers.

L’adoption de ce décret permet de renforcer la protection des clients, d’améliorer l’accès et l’utilisation des services financiers formels par les populations dans notre pays.

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la contribution financière du Burkina Faso à la septième Conférence de reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme.

Cette contribution vise à maintenir les financements du Fonds mondial au profit de notre pays en vue d’améliorer la mise en œuvre des programmes pour venir à bout des maladies prioritaires que sont le VIH/SIDA, la tuberculose, le paludisme et plus récemment la COVID-19.

Le Conseil a marqué son accord pour la contribution du Burkina Faso à ce Fonds pour un montant d’un million USD, soit environ cinq cents millions (500 000 000) F CFA.

I 5 AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant attributions, composition et fonctionnement des organes consultatifs de la fonction publique d’Etat.

Ce décret vise à prendre en compte certaines innovations majeures en vue d’une redynamisation des Conseils de discipline par un élargissement du mode de saisine notamment avec la possibilité d’auto-saisine desdits Conseils.

L’adoption de ce décret permet aux organes consultatifs de la fonction publique d’Etat d’assurer efficacement leurs missions, conformément aux dispositions de la loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la fonction publique d’Etat.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1  Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication fait le bilan de la participation du Burkina Faso au 3ème Sommet des Chefs de police, du 30 août au 1er septembre 2022 à New York, aux Etats Unis d’Amérique.

Le Sommet des chefs de police est un cadre institué par les Nations unies pour offrir l’opportunité aux ministres chargés de la sécurité, aux chefs de police, aux experts, aux partenaires clés et aux hauts responsables des Nations unies d’échanger sur le renforcement de la sécurité internationale et les menaces transfrontalières.

Au cours de ce sommet, le prix de la femme policière de l’année a été remis à l’adjudant-chef de police Alizèta KABORE/KINDA, qui exerce comme point focal pour les questions de genre au sein de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

La seconde communication est relative à la présentation de l’Initiative d’Accra.

Cette Initiative regroupe le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Niger, le Mali et le Burkina Faso, qui ont déjà organisé des opérations conjointes pour la lutte contre le terrorisme.

Elle est née de la volonté des Chefs d’Etat de ces pays de faire face ensemble aux actes de déstabilisation et de lutter plus efficacement contre le terrorisme et le crime transnational organisé dans la sous-région.

Le Conseil a instruit le ministre chargé du dossier de prendre toutes les dispositions pour une participation optimum de notre pays à cette initiative.

II 2 Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil une communication relative à la campagne d’intensification de la vaccination contre la COVID-19 réalisée du 16 au 22 août 2022.

Au cours de cette campagne réalisée sur toute l’étendue du territoire, au total 686 000 personnes ont été vaccinées permettant d’améliorer la couverture vaccinale et de porter de 7,6% à 9,6% le taux des personnes complètement vaccinées.

Afin de poursuivre l’accélération de la protection des populations contre la pandémie de COVID-19, une nouvelle campagne d’intensification de la vaccination est prévue du 23 au 29 septembre 2022 sur toute l’étendue du territoire.

II3 Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil une communication relative à la célébration de la 3ème édition du « Mois du Consommons local » en octobre 2022.

Cette célébration placée sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement, se tient sous le thème « Consommation des produits locaux, un levier d’accroissement des investissements productifs, de développement et d’intégration régionale ».

Le « mois du consommons local » vise à contribuer à un éveil de conscience de la population burkinabè sur la nécessité de réduire la dépendance de notre pays vis-à-vis de l’étranger en termes d’approvisionnement en produits de grande consommation. C’est également un moment privilégié de promotion d’un développement endogène.

II 4  Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative au retard dans l’exécution des travaux de réhabilitation et de mise aux normes du stade du 04 août.

Après le début de la réhabilitation de ce stade, plusieurs difficultés ont entravé l’exécution des travaux :

la production et l’acheminement des équipements au Burkina Faso prévus pour être fabriqués en Europe qui connaissent un retard du fait de la COVID-19 et de la crise russo-ukrainienne ;

la modification unilatérale par la société chargée de l’exécution des travaux, des conditions et modalités de paiement afférentes auxdits équipements qui sont passés du crédit documentaire à un règlement au comptant ;

l’absence du plan archivé du stade du 04 août qui a engendré quelques difficultés au démarrage des travaux de réhabilitation de ladite infrastructure.

Au regard de ces difficultés, le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de l’accélération et l’exécution dans les meilleurs délais de la réhabilitation et la mise aux normes dudit stade.

La seconde communication est relative au Projet « formation de 40 000 animateurs sportifs de proximité et d’accompagnement à l’insertion professionnelle des jeunes ».

Ce projet vise la formation de masse de 40 000 personnes, la mobilisation de 1 500 volontaires dans l’animation sportive et leur accompagnement dans la création d’emplois.

III  NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DE LA PRIMATURE

– Monsieur Ousmane ZONGO, Mle 247 194 F, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé de missions, en remplacement de Monsieur Assié Abdou Dramane OUATTARA ;

– Madame Dabou Irène TRAORE, Mle 47 685 F, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 13ème échelon, est nommée Directrice des études, des statistiques et du suivi-évaluation ;

– Monsieur Abdoulaye TIENDREBEOGO, Mle 54 595 A, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du protocole.

B AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur Daouda BITIE, Mle 118 849 B, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Pékin (République populaire de Chine) ;

– Monsieur Denis KABORE, Mle 105 218 E, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Pékin (République Populaire de Chine) ;

– Monsieur Hassane ZAMPALIGRE, Mle 105 224 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis) ;

– Monsieur Vlé Fulbert TRAORE, Mle 97 973 V, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade, Représentation Permanente du Burkina Faso à Bruxelles (Belgique) ;

– Monsieur San Simon COULIBALY, Mle 118 864 R, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre Conseiller près l’Ambassade, Mission Permanente du Burkina Faso à Vienne (Autriche) ;

– Monsieur Soumaïla CONGO, Mle 91 910 F, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso au Koweit ;

– Monsieur Moumini GUIGUENDE, Mle 105 217 R, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Tripoli (Libye) ;

– Monsieur Bassirou ZOMA, Mle 118 859 M, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Ministre Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Moscou (Fédération de Russie) ;

– Monsieur Armand TIEMTORE, Mle 118 842 S, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Ministre Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Pretoria (Afrique du Sud) ;

– Monsieur Hermann Yirigouin TOE, Mle 118 840 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Washington D.C. (Etats Unis d’Amérique) ;

– Monsieur Grégoire KABRE, Mle 97 968 K, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Tokyo (Japon).

C U TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

– Monsieur Adama OUEDRAOGO, Mle 112 480 T, Inspecteur du trésor,1ère classe, 4ème échelon, est nommé Agent comptable de la Commission nationale des Droits humains (CNDH).

D AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE NATIONALE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

– Monsieur Brahima SORGHO, Mle 119 494 M, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chef de Département des opérations au Secrétariat technique du Registre social unique ;

– Monsieur Brama TRAORE, Mle 208 478 A, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire des Balé ;

– Monsieur Boukary OUEDRAOGO, Mle 208 456 S, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire des Banwa ;

– Monsieur Emmanuel ZONGO, Mle 57 266 Z, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire du Bazèga ;

– Monsieur Moïse BADO, Mle 116 770 D, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire du Boulkièmdé ;

– Monsieur Abou HEMA, Mle 246 976 Y, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire de la Kompienga ;

– Monsieur Norègma OUEDRAOGO, Mle 116 706 N, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire du Kourwéogo ;

– Monsieur Adama COULIBALY, Mle 92 528 F, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire de la Léraba ;

– Madame Habibou SEMDE, Mle 279 854 E, Conseiller d’éducation féminine, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice provinciale de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire du Plateau-Central ;

– Monsieur Boukaré SAWADOGO, Mle 218 468 D, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire du Séno ;

– Monsieur Jean Sévérin BAKALA, Mle 116 734 B, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire de la Sissili ;

– Monsieur Lassina 2ème Jumeau ZOUNGRANA, Mle 218 491 W, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire de la Tapoa ;

– Monsieur Noufou SAVADOGO, Mle 92 525 H, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire du Tuy ;

– Monsieur Lazé Ephrem ZERBO, Mle 239 454 N, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire du Yagha ;

– Monsieur Adama SAWADOGO, Mle 78 106 C, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire du Yatenga ;

– Monsieur Ousseiny NACANABO, Mle 55 779 U, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire du Zondoma ;

– Madame Lamoussa Clotilde KORBEOGO, Mle 218 448 G, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice provinciale de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire du Zoundwéogo.

E AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Souleymane TOUGMA, Mle 50 973 U, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Agence nationale de biosécurité (ANB) ;

– Monsieur Valentin Stanislas Edgar TRAORE, Mle 12 596 000 215 C, Chargé de recherche en génétique et amélioration des plantes et en phytopathologie, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur du Laboratoire national de biosécurité ;

– Monsieur Bourahima BAMOUNI, Mle 212 412 X, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines de l’Agence nationale de biosécurité ;

– Madame Djénébou KARAMA, Mle 245 182 P, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Personne responsable des marchés au Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID).

F AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

– Monsieur Boubacar OUEDRAOGO, Mle 40 681 W, Enseignant-chercheur, catégorie PA, grade initial, 4ème échelon, est nommé Secrétaire général adjoint ;

– Madame Haoua Pouitinrvinna Laurentine YOUGBARE/OUEDRAOGO, Mle 207 916 T, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Conseiller technique, en remplacement de Madame YAMEOGO/NANA Bernadette ;

– Monsieur Norbert ILBOUDO, Mle 41 364 F, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur des études, de la prospective et de l’évaluation de la Direction générale des examens et concours ;

– Monsieur Ousmane KARAMBIRI, Mle 26 017 J, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Institut national de formation du personnel de l’éducation du Centre-Est ;

– Monsieur Salam YARA, Mle 20 014 Y, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Directeur régional de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Plateau-Central ;

– Monsieur Dramane DERME, Mle 49 906 D, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Directeur Provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Kadiogo ;

– Monsieur Pié COULIBALY, Mle 35 571 G, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Kénédougou ;

– Monsieur Alexis KIEMA, Mle 44 811 H, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Koulpelogo ;

– Monsieur Dieudonné BELEMSIGRI, Mle 54 428 N, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1er grade, 13ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post primaire et secondaire du Kouritenga ;

– Monsieur Kélétigui SOULAMA, Mle 49 943 N, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PC, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post primaire et secondaire du Mouhoun ;

– Madame Bozié Edwige Marie Gilberte HIEN/SOME, Mle 36 118 W, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe,16ème échelon, est nommée Directrice provinciale des enseignements post-primaire et secondaire de l’Oubritenga ;

– Madame Clarisse Marie Jeanne ZOUNGRANA/KABORE,Mle 40 587 N, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Passoré.

G AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

– Monsieur Yakouba BONKOUNGOU, Mle 104 104 E, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Madame Abibata COULIDIATI/TOURE, Mle 51 103 J, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 17ème échelon, est nommée Chargée de missions ;

– Monsieur Ibrahiman SAKANDE, Mle 51 104 M, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Lokré Evariste KABORE, Mle 20 367 W, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Rasmané KAMBA, Mle 27 819 T, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Hamadou CONGO, Mle 25 898 F, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Léopold Marie Alfred NIKIEMA, Mle 51 101 D, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1er grade, 15ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Bonaventure Bernadin OUEDRAOGO, Mle 41 446 M, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PC, 2ème grade, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Wendlassida Herman POUYA, Mle 200 470 L, Conseiller des affaires culturelles, 1er grade, 6ème échelon, est nommé Directeur général du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV-Afrique) ;

– Monsieur Kouilga Valentin KOMBASSERE, Mle 246 736 E, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l’aménagement touristique ;

– Monsieur Etienne NANA, Mle 216 783 H, Conseiller des services touristiques et hôteliers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du développement de l’industrie touristique ;

– Monsieur Sibidé Geoffroy LEMAN, Mle 238 117 N, Conseiller des services touristiques et hôteliers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la règlementation et du contrôle ;

– Monsieur Hamado OUEDRAOGO, Mle 200 485 X, Conseiller des services touristiques et hôteliers, 1er grade, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’Observatoire national du tourisme ;

– Madame Bawagouin Thérèse BARO/HEMA, Mle 359 225 J, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Directrice de la coopération et du soutien au développement des initiatives locales ;

– Monsieur Siaka SANOU, Mle 216 774 L, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de la Culture, des arts, du tourisme des Hauts-Bassins.

H AU TITRE DU MINISTERE DU GENRE ET DE LA FAMILLE

– Madame Maïmouna ZOMA/TRAORE, Mle 52 148 L, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Directrice générale de l’Institut national d’éducation et de formation professionnelle (INEPRO) ;

– Madame Thérèse Valérie SANOU, Mle 220 409 M, Conseiller en promotion du genre, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Inspecteur technique.

I AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

 

– Monsieur Karim DAO, Mle 246 753 T, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles et de l’évaluation ;

 

– Monsieur Mamadou OUANDE, Mle 220 386 C, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général du Centre d’évaluation et de formation professionnelle de Ouagadougou (CEFPO) ;

– Madame Josiane Annick BELEMSOBGO/SANOU, Mle 245 167 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice de l’administration et des finances du Centre d’évaluation et de formation professionnelle de Ouagadougou ;

– Monsieur Sidbékrista Eric Flavien BOUDA, Mle 111 114 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE) ;

– Monsieur Hamidou SANKARA, Mle 117 349 J, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Secrétaire général du Groupement d’intérêt public-programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP/PNV-B) ;

– Monsieur Yaya LOGONDA, Mle 94 675 U, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de Département de l’Organisation et de la logistique au Secrétariat permanent du Tour du Faso ;

– Monsieur Pinguedwendé Ismael TIENDREBEOGO, Mle 247 462 N, Conseiller en archivistique, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation ;

– Madame Félicienne DIMA, Mle 91 706 R, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation.

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs au Conseil d’administration :

– de LA POSTE BURKINA FASO (LA POSTE BF) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;

– de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX), de l’Agence burkinabè des investissements (ABI) et de l’Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-Burkina) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de LA POSTE BURKINA FASO (LA POSTE BF).

A MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Saidou YANOGO, Mle 34 14 P, Gestionnaire des télécommunications, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques au Conseil d’administration de LA POSTE BURKINA FASO (LA POSTE BF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret nomme Monsieur Saidou YANOGO, Mle 34 14 P, Gestionnaire des télécommunications, Président du Conseil d’administration de LA POSTE BURKINA FASO pour un premier mandat de trois (03) ans.

B MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Blaise YODA, Mle 104 514 A, Ingénieur agronome, Administrateur représentant l’Etat, au titre de la Primature au Conseil d’administration de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Aïssata DIALLO/DIALLO.

Le deuxième décret nomme Monsieur Camille ZONGO, Mle 247 912 F, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre de la Présidence du Faso au Conseil d’administration de l’Agence burkinabè des investissements (ABI) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Domèbèguièrè Constantin DABIRE.

Le troisième décret nomme Madame Estelle Lisa Bienbadoewa KI, Mle 90 123, Comptable, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de l’Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-Burkina) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Céline COMPAORE/KABORE.

Le Porte-parole du Gouvernement

Wendkouni Joël Lionel BILGO

Bonne gouvernance : Les cadres de l’administration outillés sur les principes et les règles du travail gouvernemental

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Les membres du présidium à l'ouverture de la formation

Le Premier ministre, Albert Ouédraogo a présidé ce 13 septembre 2022 à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture de la session de formation des cadres de l’administration publique.

C’est le Premier ministre Albert Ouédraogo qui a présidé l’ouverture de cette session de formation des cadres de l’administration

  Cette rencontre vise à outiller les cadres de l’administration sur les principes et les règles du travail gouvernemental, en vue d’améliorer la qualité des documents et textes soumis à l’examen du Conseil des ministres. Par ailleurs, elle permettra d’échanger autour de l’Agenda de la Transition.

Les autorités de la Transition ambitionnent d’améliorer la performance des cadres de l’administration publique, à travers un renforcement de leur compétence. En effet, selon le Chef du gouvernement, « le Burkina Faso, est un creuset de compétences, car il regorge de nombreux cadres compétents, valables, exportables et exportés. Il faudra juste savoir les utiliser et faire en sorte que cela se ressente dans toutes les sphères de l’organisation et de la production intellectuelle de tous les niveaux de notre administration ».

C’est dans la vision de parvenir à cette utilisation optimale des ressources humaines que se tient depuis ce matin, la formation des cadres de l’administration publique.

Cette formation entre dans les actions visant à booster les résultats de la Transition dont l’objectif majeur demeure la satisfaction de l’intérêt général à travers un environnement sain, apte à répondre aux aspirations des générations actuelles et futures. Selon le Premier ministre Albert Ouédraogo, « du bilan des activités du Conseil des Ministres de ces cinq (5) dernières années (2017 à 2021), il en ressort que sur 3397 dossiers introduits en Conseil des Ministres, 2354 dossiers ont été adoptés soit en moyenne 69,20 % de taux d’adoption. Au moins 30,80 % des dossiers ont été rejetés. Outre les raisons politiques qui entourent l’ajournement de certains dossiers, les causes majeures liées aux rejets sont notamment les lacunes de fond et de forme et la faible qualité rédactionnelle et juridique des projets de lois ou de décrets.»

Au regard de ces insuffisances constatées, il était de bon ton que le gouvernement travaille à renforcer les compétences des cadres de l’administration, afin que ces derniers puissent produire des documents de qualité dont le peuple sera le principal bénéficiaire. Ces actions selon le Premier ministre, sont en droite ligne de l’engagement du Chef de l’État, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, qui rappelait lors de son adresse à la Nation le 4 septembre dernier que : « sur le plan de la gouvernance, des réformes majeures seront mises en route pour remettre l’administration publique au service des administrés. »

Ainsi, durant le mois de septembre, trois (3) sessions de formation sont organisées pour renforcer la capacité des cadres de la fonction publique. Cette session de renforcement des capacités contribuera à rendre notre administration plus apte à « répondre efficacement aux aspirations de notre peuple, à savoir une administration qui est au service du citoyen », a conclu le Premier ministre.

DCRP/Primature

La Muraille bleue, les obligations vertes et la dette contre nature : Des promesses à la mise en œuvre en Afrique

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Comment financez-vous une relance juste, verte et durable après la pandémie ? Et comment transformez-vous les promesses en actions ? Les ministres africains des finances, de l’économie et de l’environnement se sont réunis en Égypte pour discuter de ces questions urgentes.

«La Muraille bleue, les obligations vertes et la dette contre nature : Des promesses à la mise en œuvre en Afrique

Le Caire, Égypte, le 9 septembre 2022 (CEA) — Comment financez-vous une relance juste, verte et durable après la pandémie ? Et comment transformez-vous les promesses en actions ? Les ministres africains des finances, de l’économie et de l’environnement se sont réunis en Égypte pour discuter de ces questions urgentes.

À moins de deux mois de la COP27, Sameh Shoukry, Ministre égyptien des affaires étrangères et Président désigné de la COP27, déclare que le financement de l’action climatique en Afrique n’a pas été accordé malgré les promesses. « La COP27 », dit-il, « est une chance de le faire ».

C’est un thème repris par Amina J Mohammed, Secrétaire générale adjointe de l’ONU. « Nous perdons du temps à faire des promesses une réalité dans la vie des gens. Mobilisez, Agissez, Investissez », dit son tweet. « Notre peuple et notre planète en dépendent ».

Les ministres réunis au Caire ont abordé un certain nombre de questions urgentes, notamment la nécessité d’augmenter le financement du secteur privé, de réduire le coût de la finance verte, les échanges de dette contre le climat et d’investir dans des infrastructures durables.

La Commission économique pour l’Afrique (CEA) a calculé que le changement climatique coûtera en moyenne 5 % du PIB des pays africains d’ici 2030, sur la base d’un scénario de deux degrés de réchauffement. Si les températures augmentent encore, des régions comme le Sahel pourraient perdre jusqu’à 15 % de leur PIB. Les pays africains doivent respecter leurs obligations au titre de l’Accord de Paris ; mais cela nécessite un financement.

La CEA déclare que plus de fonds seront nécessaires pour cela que ceux qui ont été mobilisés jusqu’à présent. En outre, elle souligne que les instruments pour les mobiliser doivent être à la hauteur et répondre aux circonstances spécifiques de l’Afrique.

Hanan Morsy, Secrétaire exécutive adjointe de la CEA, déclare qu’amplifier la voix de l’Afrique dans les débats économiques mondiaux est essentielle pour une répartition juste et équitable du financement climatique. Le continent a le moins contribué au changement climatique, déclare-t-elle – moins de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre – mais sera le plus touché et a l’une des capacités d’adaptation les plus faibles de toutes les régions du monde.

S’exprimant lors d’une réunion avec le Ministre égyptien des finances, Mohamed Maait, Mme Morsy dit que la CEA a donné la priorité à l’aide aux pays africains pour faire face aux pénuries de liquidités dans un contexte de resserrement des conditions financières mondiales. À l’avenir, l’inclusion des Pays à revenu intermédiaire dans le cadre commun du G20 devra être une priorité essentielle. Il en est de même pour une autre émission de DTS, avec une plus grande part allouée à l’Afrique.

M. Maait déclare que l’Égypte s’efforce d’unir la voix de l’Afrique pour la COP27, afin de réduire les inégalités d’accès au financement climatique. Il fait également remarquer des initiatives en cours de l’Égypte qui peuvent être citées en exemple, comme l’émission de la première obligation verte souveraine en Afrique du Nord. L’Égypte pourrait partager les meilleures pratiques en matière de financement innovant avec d’autres pays africains, déclare-t-il.

Lors d’une table ronde organisée par la CEA sur l’échange de la dette publique contre des investissements dans la résilience climatique, Jean-Paul Adam, Directeur de la Division de la technologie, du changement climatique et de la gestion des ressources naturelles de la CEA, souligne la nécessité d’intensifier les échanges dette-nature. Ils peuvent, dit-il, lever des capitaux pour faire face aux défis environnementaux et soutenir la croissance verte. Le Ministre de l’agriculture, du changement climatique et de l’environnement des Seychelles, Flavien Joubert, déclare que son pays s’est lancé dans l’un des premiers échanges de ce type, refinançant plus de 20 millions de dollars de sa dette publique et utilisant les économies et les bénéfices sur une base annuelle dans le but d’aider à financer la création d’aires marines protégées couvrant 30 % de la zone économique exclusive des Seychelles.

La réunion a discuté de la nécessité de créer un nouveau cadre visant à lier la gestion de la dette aux objectifs de résilience climatique, et a chargé la CEA d’élaborer une proposition de Centre de dette souveraine durable pour aider les pays à refinancer la dette existante ou à émettre une nouvelle dette alignée sur les objectifs climatiques et en utilisant les Indicateurs de performance clés. Les ministres ont examiné les moyens de refinancer la dette existante pour investir dans la nature par le biais d’un tel centre, affirmant que les objectifs qui reflètent la véritable valeur du capital naturel ne sont actuellement pas bien reflétés sur les marchés de la dette, y compris les marchés de la dette souveraine.

Afin d’améliorer l’apprentissage par les pairs et de favoriser un dialogue entre les gouvernements et les agences de notation, la CEA a également organisé un atelier sur la manière dont la notation souveraine et la Facilité de liquidité et de durabilité (LSF) pourraient soutenir le programme vert des pays.

L’Initiative de la Grande Muraille bleue a suscité un immense intérêt en tant qu’opportunité de générer de nouveaux investissements dans le climat et la nature. La Grande Muraille bleue vise à stimuler le développement des ressources côtières et marines de l’Afrique – le secteur de l’économie bleue, qui est estimé par la CEA à 10 milliards de dollars par an. Il vise à lever la première obligation bleue régionale. La Somalie a exprimé son intérêt à rejoindre l’Initiative et à utiliser la boîte à outils d’évaluation de l’économie bleue de la CEA.

Une coopération Sud-Sud avec l’Égypte a été proposée, car elle a démontré de grands progrès dans la lutte contre la pénurie d’eau et notamment grâce à son projet global NFWE – abordant le lien entre la sécurité alimentaire, l’eau et l’énergie.

Entre autres questions, le forum a également examiné le développement des marchés du carbone en Afrique, reconnaissant qu’un marché du carbone à haute intégrité est une incitation efficace pour accroître l’ambition tout en mobilisant des ressources pour investir dans les ODD et les objectifs climatiques. La CEA soutient actuellement le développement d’un Registre de crédit carbone à haute intégrité pour le Bassin du Congo, qui vise à renforcer les capacités des pays de la région et à garantir des résultats significatifs pour les communautés. Un communiqué conjoint publié à l’issue de la réunion des ministres a demandé à la CEA de présenter une proposition visant à créer un Centre de dette souveraine durable. Il fait valoir qu’un tel Centre pourrait réduire le coût du capital pour les Pays en développement, qu’il soutiendrait la possibilité d’entreprendre des conversions de dette pour l’adaptation au climat et rendrait les marchés de la dette souveraine réactifs au changement climatique et à la restauration de la nature, en particulier dans les pays confrontés à des problèmes de financement en raison de chocs exogènes.

Clôturant la conférence, la Secrétaire exécutive adjointe, Hanan Morsy, souligne que si les solutions africaines ont besoin de soutien, elles souhaitent concevoir leurs propres réponses : « Les pays africains ont besoin de soutien et les promesses doivent être tenues. Mais les pays africains sont déterminés à être également les propriétaires et les moteurs de leurs propres solutions. C’est ce que nous avons vu lors de cet ICF et nous félicitons une fois de plus le Gouvernement égyptien et le Président désigné de la COP27 pour ce leadership.

 

-Fin-

Publié par :

La Section des communications

Commission économique pour l’Afrique

BP 3001

Addis-Abeba (Éthiopie)

Tél. +251 11 551 5826

Adresse électronique : eca-info@un.org»

Compte rendu du Conseil des Ministres du 7 septembre 2022

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 07 septembre 2022, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 12 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul-Henri Sandaogo DAMIBA Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.

Le premier rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification des accords de Crédit IDA n°7035-BF, de Don IDA n°D966-BF et de Don PROGREEN n°TFOB7516 conclus le 30 juin 2022 entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA), pour le financement du Projet de gestion durable de paysages communaux pour la REDD+ (PGPC/REDD+).

Le PGPC/REDD+ est financé par la Banque mondiale pour un montant global de 125 millions USD, soit environ 75 milliards F CFA. Ce financement est composé d’un Don de 56,5 millions USD, soit environ 33,9 milliards F CFA, d’un Crédit de l’IDA de 56,5 millions USD, soit environ 33,9 milliards F CFA et d’un Don PROGREEN de 12 millions USD, soit environ 7,2 milliards F CFA.

Le financement de ce projet permettra de renforcer la gestion durable du paysage et d’améliorer les possibilités de génération de revenus et l’accès au financement climatique dans les zones forestières.

La zone d’intervention du projet s’étend sur 96 communes réparties dans les régions de la Boucle Mouhoun, du Centre-Ouest, du Centre-Sud, du Centre-Est, du Sud-Ouest, des Hauts-Bassins, des Cascades et de l’Est.

Le deuxième rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification des Accords de Don IDA n°E110-BF, de Crédit IDA n°7192-BF et de Don GFF n°B8826-BF conclus le 30 juin 2022 entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA), pour le financement additionnel du projet de préparation et de riposte à la COVID-19.

Le coût du financement additionnel du Projet est de 61,3 millions USD, soit environ 36,78 milliards F CFA composé d’un Don de 24,15 millions USD, soit environ 14,5 milliards F CFA, d’un Crédit de 24,15 millions USD, soit environ 14,5 milliards F CFA de l’Association internationale de développement et d’un Don de 13 millions USD, soit environ 7,8 milliards F CFA du mécanisme de financement mondial pour la santé des femmes et des enfants (GFF).

Ce financement contribuera à soutenir les efforts du Gouvernement dans le déploiement des vaccins anti-COVID-19 et à améliorer l’accessibilité des services de santé essentiels aux populations.

Le projet couvre le territoire national et concerne les personnes âgées de 18 ans et plus pour le vaccin anti-COVID-19 et les enfants et leurs mères dans le dépistage précoce de la malnutrition en mettant particulièrement l’accent dans les régions du Centre-Est et de l’Est.

Le troisième rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification des Accords de Don n°E100-BF et de Crédit n°7181-BF conclus le 30 juin 2022 entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA) pour le financement additionnel du Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR).

Le coût du financement additionnel du projet est de 123 millions USD soit environ 78,8 milliards F CFA. Il est composé d’un Don d’environ 36,9 milliards F CFA et d’un Prêt de 36,9 milliards F CFA.

Ce financement vise principalement à améliorer la sécurité alimentaire dans les régions les plus exposées aux crises alimentaire et humanitaire du fait des effets combinés des crises sécuritaire et sanitaire et des contraintes structurelles desdites localités.

Le quatrième rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’Accord de prêt n°2021080/PC BF 2022 06 00, signé le 06 avril 2022 entre le Burkina Faso et la Banque ouest africaine de développement (BOAD), pour le financement complémentaire du Projet de construction de l’Aéroport international de Ouagadougou-Donsin.

D’un coût de 16 milliards F CFA, ce financement complémentaire de la BOAD servira à résorber partiellement le gap de financement des marchés des Lot 3.1 et Lot 3.2 relatifs à la composante « Infrastructures » et du Lot A.2 relatif à la composante « Equipements », non encore lancés du projet de construction de l’Aéroport international de Ouagadougou-Donsin.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a examiné un avant-projet de loi portant Code du travail au Burkina Faso.

Cet avant-projet de loi vise à doter notre pays d’un Code du travail innovant, favorisant la création d’emplois, la valorisation du capital humain et la compétitivité des entreprises pour la promotion du travail décent et les préoccupations majeures des acteurs du monde du travail, pour un affermissement des relations professionnelles au sein des entreprises.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC), édition 2022.

L’objectif de la SENAC est d’amener les populations à s’approprier les valeurs de la citoyenneté en vue de susciter leur participation active à la consolidation des acquis démocratiques et au processus de développement économique et social.

L’édition 2022 de la SENAC se tiendra du 24 au 28 octobre sur l’ensemble du territoire national sous la présidence du Chef de l’Etat.

II 2 Le ministre de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire a fait au Conseil trois (03) communications.

La première communication fait le point du lancement de l’opération de distribution gratuite de vivres et de cash-transfert aux personnes vulnérables, tenue le 12 août 2022 à Ouagadougou.

Au total, on dénombre 3 376 782 bénéficiaires dont 1 537 232 personnes appelées à bénéficier de l’assistance monétaire et 1 839 550 personnes de la distribution directe de vivres.

D’un coût estimé à 61 281 110 658 F CFA, cette opération de distribution entre dans le cadre de la réponse du Gouvernement à la double crise humanitaire et alimentaire.

La deuxième communication est relative à la situation actualisée des personnes déplacées internes au 30 avril 2022.

Sur la base de critères bien définis (nom, prénoms, numéro de téléphone, âge, sexe, numéro de CNIB, localité d’origine, etc.), l’équipe technique d’épuration des données, composée de techniciens du Secrétariat permanent du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (SP/CONASUR) et du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), est parvenue à la consolidation des données.

Au terme des travaux, 382 138 personnes ont été isolées en raison de retours spontanés volontaires et de doublons dans la base de données de référence, faisant ainsi passer de 1 902 150 à 1 520 012, le nombre des personnes déplacées internes au 30 avril 2022.

La troisième communication porte sur la visite le 13 août 2022 à Kaya du site d’accueil temporaire des personnes déplacées internes par Son Excellence

Monsieur le Premier ministre.

Cette visite s’est effectuée en marge de l’inauguration d’infrastructures sociocollectives et de la pose de la première pierre de quatre (04) cités communales au profit des personnes déplacées internes et des communautés hôtes des villes de Kaya, Dori, Kongoussi et Tougouri.

A la date de la visite, 483 abris ont été déjà réalisés, sur financement du budget de l’Etat. A terme 600 abris de type sahélien doivent être construits avec une moyenne de 07 personnes par abri. Plusieurs autres services sont offerts tels que des systèmes d’adduction d’eau, des infrastructures d’hygiène et d’assainissement, des espaces enfants et d’autres installations.

II 3  Le ministre de l’Environnement, de l’énergie, de l’eau et de l’assainissement assurant l’intérim du ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques a fait au Conseil une communication relative à la commémoration de la 37ème Journée du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS).

Placée sous le thème : « Elevage et insécurité civile au Sahel et en Afrique de l’Ouest », la commémoration de cette journée est prévue le 12 septembre 2022 à Ouagadougou.

Cette journée permettra au Burkina Faso de bénéficier des expériences et de la contribution de multiples acteurs scientifiques et experts qui pourront renforcer leurs actions en faveur d’une résilience plus soutenue des élevages au Sahel face à l’insécurité civile.

II 4 Le ministre de l’Environnement, de l’énergie, de l’eau et de l’assainissement a fait également au Conseil une communication relative aux mesures prises pour assurer la continuité de la fourniture d’électricité pendant la période de pointe en 2023.

Ces mesures permettront l’importation de 100 MW venant de la Côte d’Ivoire et de 200 MW du Ghana vers le Burkina Faso.

En outre, cette importation qui vise à augmenter les capacités de production d’électricité de la SONABEL doit être également soutenue par une économie d’énergie par les populations en vue d’éviter les délestages en période de pointe en 2023.

II 5 Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 6ème édition du Sommet et Exposition de l’aviation Africaine, les 12 et 13 septembre 2022 à Kigali au Rwanda.

Le Sommet est placé sous le thème « Résilience, reprise et croissance de l’aviation dans l’ère post-COVID ».

II 6 Le ministre du Genre et de la famille a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la première édition du « Mois de la femme rurale ».

A l’instar de la Journée internationale de la femme rurale, célébrée le 15 octobre de chaque année, un mois entier sera consacré à la femme rurale. Cette organisation du « Mois de la femme rurale » entend contribuer à la résilience des femmes rurales déplacées ou non, avec une ouverture sur la reconnaissance des femmes rurales comme actrices de changement et de progrès.

Cette première édition du mois de la femme rurale sera célébrée sous le thème «Femme rurale et production en contexte sécuritaire complexe ».

III NOMINATIONS

III 1  NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DE LA PRESIDENCE

Pour le compte du ministre d’Etat, ministre auprès du Président du Faso, chargé de la Cohésion sociale et de la réconciliation nationale :

– Monsieur Poné Paulin ZOMBRE, Mle 40 771 U, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Issa DEME.

B AU TITRE DE LA PRIMATURE

– Monsieur Pousga Martin KIENDREBEOGO, Mle 117 471 J, Ingénieur de conception informatique, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) ;

– Monsieur Dramane TRAORE, Mle 46 215 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances ;

– Monsieur Jean Victor OUEDRAOGO, Mle 76 493 V, Journaliste, 1er grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations publiques.

C AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

– Monsieur Jean-Baptiste TAPSOBA, Mle 47 697 A, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Inspecteur technique principal des impôts ;

– Monsieur Abdoulaye SOMA, Mle 47 696 C, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Inspecteur des finances ;

– Monsieur Mamadou NOMBRE, Mle 44 065 K, Inspecteur des impôts, 1er grade, 16ème échelon, est nommé Inspecteur des finances ;

– Monsieur Kiswendsida Vincent De Paul NIKIEMA, Mle 52 188 E, Inspecteur du trésor, 1er grade, 11ème échelon, est nommé Inspecteur des finances ;

– Monsieur Stéphane SANON, Mle 58 421 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur des finances ;

– Monsieur Amidou SAWADOGO, Mle 111 148 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Inspecteur des finances.

D AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

– Madame Wendinpuikondo Raketa Ella Marie Michele COMPAORE, Mle 245 781 G, Enseignant-chercheur, catégorie P3, 1er grade, 2ème échelon, est nommée Secrétaire technique chargée de la multisectorialité pour la nutrition ;

– Monsieur Sidbéwendé Pierre YAMEOGO, Mle 99 470 W, Médecin, catégorie PC, 4ème échelon, est nommé Secrétaire technique des réformes sur le financement de la santé ;

– Madame Lydie BALO, Mle 254 790 A, Pharmacien, catégorie U2, 1er grade, 4ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Issaka DIASSO, Mle 28 583 V, Conseiller de santé, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Madame Rose DRABO, Mle 56 573 D, Chirurgien-dentiste, catégorie P, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Mahamoudou NIKIEMA, Mle 50 233 R, Conseiller de santé, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Sissangoba dit Richard TRAORE, Mle 54 359 N, Conseiller de santé, 1er grade, 6ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

E  AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES RELIGIEUSES ET COUTUMIERES

– Monsieur Danioudou KOUDA, Mle 260 024 C, Administrateur civil,

1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé d’études.

F AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

– Monsieur Yassia KINDO, Mle 245 264 A, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Secrétaire permanent de la Coordination des politiques sectorielles agricoles ;

– Monsieur Emilien Ulrich Emmanuel Yisso BAKONE, Mle 288 546 C, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Secrétaire exécutif du Conseil national de la sécurité alimentaire ;

– Monsieur Rassablaga Dominique SAWADOGO, Mle 47 634 T, Docteur vétérinaire, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur général des services vétérinaires ;

– Monsieur Nouhoun ZAMPALIGRE, Mle 249 843 M, Maître de recherche en systèmes de production animale et agrostologie, catégorie P2, grade initial, 1er échelon, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale d’élevage et de santé animale (ENESA) ;

– Monsieur Minyemba SOUOUBOU, Mle 96 797 F, Ingénieur en agriculture, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de la Boucle du Mouhoun ;

– Monsieur Abdramane SANON, Mle 245 336 W, Ingénieur d’agriculture, 1er grade, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques des Cascades ;

– Madame Wendyame Emeline OUEDRAOGO, Mle 293 605 B, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice régionale de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre ;

– Monsieur Mohamed Ben-Rashid Kiswendsida OUEDRAOGO, Mle 91 449 W, Ingénieur d’agriculture, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre-Est ;

– Monsieur Rakiswendé Constant ROAMBA, Mle 264 609 G, Vétérinaire, Catégorie P, classe C, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre-Nord ;

– Monsieur Amadou LENGANI, Mle 293 604 T, Ingénieur agronome, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre-Ouest ;

– Monsieur Gueswindé Amos CONGO, Mle 207 393 U, Ingénieur d’agriculture, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre-Sud ;

– Monsieur Hamidou ZOUNGRANA, Mle 91 559 R, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de l’Est ;

– Monsieur Bebeyanda Hugues Romuald OUEDRAOGO, Mle 254 850 R, Ingénieur du développement rural, Agronome, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques des Hauts-Bassins ;

– Monsieur Issiaka ZOURI, Mle 215 304 B, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Nord ;

– Madame Weta Estelle ZOUNGRANA/KOITA, Mle 264 393 G, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice régionale de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Plateau-Central ;

– Monsieur Danani LOMPO, Mle 33 706 D, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Sahel ;

– Monsieur Sansan Jules Benoît DA, Mle 254 859 P, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Sud-Ouest.

G AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Emmanuel NANEMA, Mle 49 129 U, Chercheur, catégorie P1, est nommé Délégué général du Centre national de la recherche scientifique et technologie (CNRST).

H AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

– Monsieur Alassane WAONGO, Mle 49 913 F, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Athanase TRAORE, Mle 28 403 Z, Administrateur civil, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Bassana Jonas BAZIE, Mle 500 231 U, Journaliste, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Nestor KAHOUN, Mle 76 306 X, Gestionnaire de musée, 1er grade, 9ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Moussa DICKO, Mle 216 762 Y, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chargé de missions ; – Monsieur Mahamed Rachid TRAORE, Mle 32 158 U, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Moctar SANFO, Mle 117 275 J, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général de la culture et des arts ;

– Monsieur Ali SAOUADOGO, Mle 239 268 N, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur général de la communication et des médias ;

– Madame Fiohan Caryne TRAORE/BENI, Mle 96 927 X, Inspecteur du trésor, 1èreclasse, 9ème échelon, est nommée Directrice générale du Fonds de développement culturel et touristique ;

– Monsieur Adama OUEDRAOGO, Mle 229 245 E, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur général de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT) ;

– Monsieur Eric Albert Wend-Pouiré SAWADOGO, Mle 247 649 U, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général adjoint de la culture et des arts ;

– Madame Batouré LAMIZANA, Mle 78 665 A, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Directrice générale adjointe de la communication et des médias ;

– Monsieur Bassirou BALBONE, Mle 238 103 F, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général adjoint du tourisme ;

– Monsieur Jean Noel GYENGANI, Mle 359 020 B, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Directeur de la communication pour le développement ;

– Monsieur Adama SAVADOGO, Mle 272 993 N, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des évènementiels et de la publicité ;

– Madame Romaine Raïssa Fatima Bienvenue ZIDOUEMBA, Mle 202 686 Y, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1er grade, 4ème échelon, est nommée Directrice du développement des médias ;

– Monsieur Kowoma Marc DOH, Mle 211 795 X, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur de la coopération et du patrimoine des médias ;

– Monsieur Samuel YAMEOGO, Mle 244 978 J, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des technologies des médias et de la communication.

I  AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

– Monsieur Ousmane David ZANNE, Mle 202 429 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Ousseni ZONGO, Mle 324 716 Y, Conseiller en archivistique, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation ;

– Monsieur Inoussan BOLY, Mle 225 935 J, Inspecteur du travail, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional du Travail et de la protection sociale du Plateau-Central ;

– Monsieur Zakariya SAWADOGO, Mle 226 327 D, Inspecteur du travail, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional du Travail et de la protection sociale du Centre-Ouest.

J AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

– Monsieur Wendbé Ferdinand YOUGBARE, Mle 91 412 D, Ingénieur de conception en informatique, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général de la transformation digitale.

K AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

– Monsieur Boureïma OUEDRAOGO, Mle 247 179 H, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général du développement industriel.

L AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT

– Monsieur Sékou CISSE, Mle 85 132 F, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1er grade, 6ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines ;

– Monsieur Asdara SAWADOGO, Mle 235 363 F, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations presse.

M AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

– Monsieur Issouf NIAMBA, Mle 226 262 U, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines.

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs au Conseil d’administration :

– de l’Agence d’exécution des travaux eau et équipement rural (AGETEER) et de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) au titre du ministère de l’Environnement, de l’énergie, de l’eau et de l’assainissement ;

– de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;

– du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) et du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises.

Le Conseil a également procédé à la nomination d’un Président au Conseil d’administration de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI).

A MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ENERGIE, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Nabasnogo Roch PANANDITIGRI, Mle 47 801 U, Inspecteur principal des eaux et forêts, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Environnement, de l’énergie, de l’eau et de l’assainissement au Conseil d’administration de l’Agence d’exécution des travaux eau et équipement rural (AGETEER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Désiré OUEDRAOGO, Mle 46 641 W, Inspecteur des eaux et forêts, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Environnement, de l’énergie, de l’eau et de l’assainissement au Conseil d’administration de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) pour une dernière période de trois (03) ans.

B MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Adama ROUAMBA, Mle 47 677 D, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre de la Primature au Conseil d’administration de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret nomme Monsieur Adama ROUAMBA, Mle 47 677 D, Administrateur des services financiers, Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Jérôme Jean Stéphane PARE, Mle 57 436 J, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Boureima TARNAGDA.

Le second décret renouvelle le mandat de Madame Léonie Pauline DA, Mle 23 04 280 R, Technicien supérieur en hôtellerie/tourisme, Administrateur représentant l’Office national du tourisme burkinabè (ONTB) au Conseild’administration du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement,

Wendkouni Joël Lionel BILGO

Président Ouattara sur la Transition au Burkina : «La Côte d’Ivoire est en plein soutien à vos efforts»

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Les présidents Damiba et Ouattara au cours de leur point de presse conjoint

Arrivé en fin de matinée à Abidjan en République de Côte d’Ivoire, le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a eu un tête-à-tête avec le Chef d’Etat ivoirien, Alassane Ouattara en début d’après-midi, ce lundi 5 septembre. S’en est suivi un point de presse conjoint.

Les présidents Damiba et Ouattara au cours de leur point de presse conjoint à Abidjan

«Processus de Transition au Burkina : « La Côte d’Ivoire est en plein soutien à vos efforts », a déclaré Alassane OUATTARA

(Abidjan, 5 septembre 2022). Arrivé en fin de matinée à Abidjan en République de Côte d’Ivoire, le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, a eu un tête-à-tête avec le Chef d’Etat ivoirien, Alassane OUATTARA en début d’après-midi, ce lundi 5 septembre.

Au terme de leur entretien, les deux Chefs d’Etat ont animé un point de presse conjoint au cours duquel le Président burkinabè a déclaré être venu témoigner sa gratitude au Chef d’Etat ivoirien, Alassane OUATTARA, pour l’accompagnement et le soutien dont le Burkina Faso a bénéficié depuis les événements du 24 janvier 2022 auprès de la CEDEAO. « Vous avez personnellement accompagné et soutenu les efforts auprès de la communauté sous-régionale », a indiqué le Président Paul-Henri Sandaogo DAMIBA.

Le Président DAMIBA a également partagé les préoccupations sécuritaires au niveau de la frontière ivoiro-burkinabè avec son homologue ivoirien.

Il a aussi rassuré le Président OUATTARA que les autorités burkinabè respecteront les engagements pris au niveau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). « Soyez rassurés que les engagements pris par le Burkina Faso auprès de la communauté internationale seront respectés », a rappelé le Président du Faso. « La Transition œuvrera en première partie à ramener un peu plus de stabilité à l’intérieur du pays et organisera les élections pour un retour à un ordre constitutionnel normal », a-t-il expliqué.

Interrogé sur son rôle dans la médiation pour la libération des 49 soldats ivoiriens détenus au Mali, le Président DAMIBA a indiqué « faire en sorte qu’une solution soit trouvée avec les autorités maliennes et les autorités de la Côte d’Ivoire ». Le samedi 3 septembre dernier, trois femmes soldats sur les 49 ont été libérées.

Dans son mot introductif, le Président ivoirien a exprimé sa compassion et celle du peuple ivoirien à l’endroit des victimes des groupes armés terroristes au Burkina Faso avant de féliciter son homologue burkinabè pour tous les efforts faits en vue de maitriser la situation.

« La Côte d’Ivoire est en plein soutien à vos efforts. Nous estimons que cette situation d’attaques terroristes concerne toute la sous-région et nous devons tout faire pour vous soutenir, pour vous aider et aussi pour continuer d’échanger les renseignements, d’avoir une coopération au niveau de nos forces de défense et de sécurité, que ce soit au plan bilatéral ou dans le cadre de l’initiative d’Accra », a déclaré le Président Alassane OUATTARA face à la presse.

« M. le Président, je voudrais vous dire combien nous avons apprécié vos initiatives en matière de dialogue entre les populations, vos initiatives de réconciliation car dans de telles situations, la réconciliation est un levier important pour récréer la confiance entre les différentes populations dans un même pays », a-t-il ajouté.

Le Président de la République de Côte d’Ivoire a réitéré la disponibilité de son pays à reprendre et à renforcer la coopération économique et financière entre son pays et le Burkina Faso et dans le cadre de la sous-région.

Sur les rapports du Burkina Faso avec la CEDEAO, le Président OUATTARA a reconnu que le Burkina Faso faisait des efforts et devrait continuer d’être soutenu. « Nous devrions faire en sorte que vous puissiez établir un calendrier de la Transition qui soit raisonnable et c’est ce que vous avez fait. La fin de ce processus doit être des élections démocratiques, le moment venu, et nous vous faisons confiance quant à votre décision de respecter les engagements que vous avez pris avec les organes de la CEDEAO. La Côte d’Ivoire sera en soutien à vos efforts », a soutenu le Président Alassane OUATTARA.

Direction de la communication de la Présidence du Faso»

Région du Sahel : 35 morts et 37 blessés dans une attaque terroriste

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La région du Sahel et le Burkina Faso encore endeuillés par cette attaque terroriste meurtrière

Les nouvelles en provenance du Sahel ne sont pas bonnes. En effet, selon ce communiqué du gouverneur du Sahel, un véhicule d’un convoi de ravitaillement escorté en partance pour Ouagadougou a été la cible d’une attaque terroriste en cette journée du 5 septembre 2022, faisant un bilan provisoire de 35 morts et 37 blessés, tous des civils. Le véhicule en question a sauté sur un engin explosif improvisé entre Djibo et Bourzanga.

La région du Sahel et le Burkina Faso encore endeuillés par cette attaque terroriste meurtrière

«Les blessés ont été pris en charge et les cas difficiles évacués vers des structures appropriées», précise le communiqué du gouverneur du Sahel, le Lieutenant-Colonel P. F. Rodolphe Sorgho.