L'appareil d'Egyptair aurait disparu au-dessus de la Méditerranée

La compagnie aérienne égyptienne, EgyptAir a perdu ce jeudi un de ses avions, un airbus A320. L’appareil qui effectuait la liaison Paris-Le Caire, avec 66 passagers à bord, aurait disparu au-dessus de la Méditerranée, 45 mn avant son atterrissage.

L'appareil d'Egyptair aurait disparu au-dessus de la Méditerranée
L’appareil d’Egyptair aurait disparu au-dessus de la Méditerranée

L’airbus A320 en question se serait écrasé au large de l’île grecque de Karpathos, dans le sud-est de la mer Egée, « alors qu’il se trouvait dans l’espace aérien égyptien », assure à l’Agence France-Presse (AFP) une source de l’aviation civile grecque. « Vers 00 h 29 GMT (03 h 29 locales), alors qu’il se trouvait dans l’espace aérien égyptien, l’avion a disparu des radars grecs (…), il s’est écrasé à environ 130 milles de l’île de Karpathos », située entre Rhodes et la Crète, précise la source.

Trente Egyptiens et quinze Français parmi les passagers

Le vol MS804 avait décollé aux alentours de 23 heures de l’aéroport parisien Roissy-Charles-de-Gaulle. Un peu moins de quatre heures plus tard, EgyptAir annonçait sur son compte Twitter avoir « perdu la communication avec le système de repérage radar de l’avion ». Il volait alors à plus de 11 000 mètres d’altitude, depuis dix-sept kilomètres à l’intérieur de l’espace aérien égyptien. L’avion transportait 56 passagers – auxquels s’ajoutent les sept membres d’équipage et les trois personnels de sécurité –, a précisé la compagnie qui a décompté parmi eux trente Egyptiens, quinze Français, deux Irakiens, un Britannique, un Canadien, un Belge, un Portugais, un Algérien, un Soudanais, un Tchadien, un Saoudien et un Koweïtien.

L’affaire prise au sérieux au plus haut niveau des Etats égyptien et français

L’annonce de la disparition de l’avion est prise au sérieux au plus haut niveau des Etats égyptien et français.
En effet, le président français, François Hollande, s’est rapidement entretenu avec son homologue égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi. Les deux chefs d’Etat « sont convenus de coopérer étroitement pour établir le plus vite possible les circonstances de cette disparition », selon l’Elysée. Une cellule de crise a été ouverte au Quai d’Orsay. « Les équipes du ministère et de notre ambassade au Caire sont pleinement mobilisées pour obtenir des informations sur cette disparition. Je partage l’angoisse des familles des passagers », a indiqué le ministre des affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault
«Nous sommes à la disposition des autorités égyptiennes, avec nos capacités militaires, nos avions, nos bateaux, pour participer aux recherches », a ajouté M. Ayrault.

Chérif Ismail n’exclut aucune piste

Des opérations de recherche sont en cours depuis plusieurs dans la zone où l’appareil est supposé avoir perdu le contact », a indiqué le premier ministre égyptien, Chérif Ismaïl, à la presse. Prié par un journaliste de dire s’il pouvait exclure l’hypothèse d’un acte terroriste, il a répondu : « Nous ne pouvons rien exclure pour l’instant, ni confirmer quoi que ce soit. Toutes les opérations de recherche doivent être menées à bien avant que nous puissions connaître la cause», a réagi Chérif Ismaïl à un confrère égyptien qui lui demandait si l’hypothèse d’un acte terroriste était à exclure.
Le Premier ministre égyptien évite là un piège dans lequel était tombé en fin octobre 2015 le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, lors du crash d’un avion russe dans le Sinaï. Piège qu’il lui a fallu plus tard lever et reconnaître qu’il s’agissait bien d’un attentat terroriste qui avait fait au total 224 victimes.
«Aucune piste n’est à écarter », affirmera aussi le président français, François Hollande à la mi-journée.
Source : Le Monde
Burkina Demain

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