Nana Oumar, gérant de la librairie d’Afrique, mécontent de la timidité de la clientèle

A l’instar des autres villes du Burkina Faso, les préparatifs de la rentrée scolaire 2016-2017 battent leur plein à Koudougou, chef-lieu de la région du Centre-Ouest. A quelques jours de cette rentrée scolaire, un tour dans des établissements d’enseignement, des librairies, des institutions bancaires, nous a permis de prendre le pouls de ces préparatifs scolaires dans la cité du Cavalier rouge. Et le sentiment général, qui se dégage, demeure la cherté de la scolarité dans les établissements privés et le manque de places dans les établissements publics.

Nana Oumar, gérant de la librairie d’Afrique, mécontent de la timidité de la clientèle
Nana Oumar, gérant de la librairie d’Afrique, mécontent de la timidité de la clientèle

A l’orée de la rentrée scolaire à Koudougou, notre équipe a fait le tour de certains établissements de la ville en vue de prendre le pouls des préparatifs. Et l’ambiance diffère d’un lieu à un autre. Au lycée provincial, selon le censeur, Ouédraogo Sayouba, les préparatifs vont bon train. Ainsi, du côté administratif, les préparatifs ont commencé au début du mois de septembre, dira-t-il, afin que les emplois du temps soient prêts avant la rentrée administrative.

 

Traoré Beїdi, directeur d’étude du Cours Placide Yaméogo,
Traoré Beїdi, directeur d’étude du Cours Placide Yaméogo,

Malgré son dévouement, ce n’est que le jeudi 22 septembre, précise-il, qu’il a finalement procédé à la remise effective des emplois du temps aux personnels en attendant le 26 pour celle du matériel.

Il note qu’à leur niveau, le recrutement pour complément de nécessité d’effectifs a déjà été fait de même que les répartitions des élèves admis à l’entrée en 6e et en second.
Il relève cependant comme difficulté majeure rencontré, la forte pression des demandes de places face aux contraintes d’effectifs. En effet, le recrutement ne doit pas excéder 60 élèves par classe au premier cycle et 70, au second cycle.

 

Pas de bousculades dans les banques, ni dans les librairies

Jean-Baptiste Yaméogo, propriétaire de la librairie centrale de Koudougou, fait lui aussi grise mine
Jean-Baptiste Yaméogo, propriétaire de la librairie centrale de Koudougou, fait lui aussi grise mine

Pour les parents d’élèves que nous avons rencontrés, leur souci est le manque de place dans les établissements publics et la cherté de la scolarité dans les établissements privés. Toute chose qui constitue un casse-tête pour eux. Qu’à cela ne tienne et n’ayant pas d’autres choix, ils sont obligés de mettre les bouchés double pour mobiliser les frais de scolarité des enfants avant la rentrée.

Au niveau des librairies, l’affluence n’est pas la même d’un point de vente à un autre. Yaméogo Jean-Baptiste, propriétaire de la librairie centrale, affirme avec joie une affluence des parents d’élèves pour l’achat des fournitures scolaire dans sa librairie. Par contre les gérants de la librairie d’Afrique et Sana soulignent avec mécontentement le manque de clientèle.
Ils espèrent un changement dans les jours à venir. S’agissant des banques, celle qui a bien voulu nous recevoir l’a fait, a requis l’anonymat. Elle souligne qu’il n y a pas eu de bousculades pour les prêts scolaires, contrairement aux années antérieures.
Amandine Sylvia Kankyono
Burkina Demain

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