La CENI veut doter le Burkina dès 2018 d'un fichier électoral fiable

Koudougou, 20 février 2017. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) tient depuis ce matin à Koudougou un atelier de « validation d’un mode opératoire de la mise à jour annuelle du fichier électoral national ».

La CENI veut doter le Burkina dès 2018 d'un fichier électoral fiable
La CENI veut doter le Burkina dès 2018 d’un fichier électoral fiable

Des experts de l’élaboration de fichiers électoraux, des questions d’état civil et des prestataires de solutions informatiques prennent part à cette rencontre organisée avec l’appui de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Le code électoral burkinabè impose une révision annuelle du fichier électoral ; une exigence qui n’a jamais pu être satisfaite par la CENI.

Les solutions palliatives ont consisté en de coûteuses opérations de révisions exceptionnelles.

Le présent atelier doit proposer des solutions concrètes pour permettre à la CENI de respecter la loi, en procédant à une mise à jour annuelle du fichier électoral.

De même, le défi pour les membres de la Commission est de réduire les coûts d’une telle opération, tout en inscrivant un nombre plus important de nouveaux électeurs.

Participent à cette réflexion, en plus des experts de la CENI, des représentants de :

– l’Office national d’identification (ONI),

– l’Institut national de la Statistique et de la Démographie,

– la Direction générale de la modernisation de l’état civile

– Ministère des Affaires étrangères et des Burkinabè de l’Extérieur

– Ministère de la Justice et de la Promotion des Droits civiques

Participent également à ce séminaire qui se tient dans la capitale du Boulkièmdé, des prestataires de solutions informatiques. Il s’agit des entreprises I-Concept, ICD, SOFTNET, GEMALTO.

A l’ouverture de l’atelier, le président de la CENI, Newton Ahmed Barry, a affirmé l’option faite par son équipe de se doter d’un mode opératoire pour « réussir une révision annuelle du fichier électoral dès 2018 ».

Les solutions à proposer par les experts devront permettre également une innovation majeure, à savoir l’érection de la Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) en document unique pour s’inscrire et pour voter.

Le but c’est de trouver un process pertinent, opérationnel et moins coûteux. Selon les informations actuelles ces réformes vont faire une économie de près de 20 milliards sur le cycle électoral 2016-2021

Le Directeur de la Communication et de l’Education citoyenne

Yacouba Ouédraogo

@CeniBurkina – ceniburkina@gmail.com

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