Les conférenciers au cours des échanges avec la presse

Des membres suspendus du secrétariat exécutif national du Cadre de réflexion et d’actions démocratiques (CARDe) étaient face à la presse ce mardi 3 octobre 2017 à Ouagadougou pour s’expliquer sur la situation qui prévaut au sein de leur association.

Les conférenciers au cours des échanges avec la presse

Sy Daniel Traoré, secrétaire exécutif national adjoint a expliqué à la presse que le « CARDe se porte mal et même très mal ». Il s’agit de la suspension de certains membres du secrétariat exécutif national (SEN). En effet, Daniel Traoré a relaté que depuis un certain temps, les membres du SEN sont entrés dans un certain nombre de débats houleux qui ont suscité des divergences. Ces divergences se sont rapporté sur le « renouvellement unilatéral  du secrétariat exécutif du comité universitaire (SECU) et du secrétariat exécutif communal (SEC) de Ouagadougou » au mépris des textes fondamentaux de l’association. Ces dissensions ont conduit à la suspension du SEN de quatre des sept membres.

Un bureau de 7 membres dont 4 suspendus

Selon Traoré, trois des leurs ont procédé au renouvellement des instances du SECU et du SEC. Ce sont donc Benjamin Sia, Barthélémy Tenkodogo et Yacouba Dié .Une situation qui aux yeux des autres membres, s’apparente à un passage en force provoquant ainsi leur indignation.

Devant cette situation, les militants du CARDe ont demandé la tenue d’un congrès extraordinaire le 8 octobre au regard de ces tractations rencontrées qui mettent en mal le bon fonctionnement de l’instance dirigeante. A cette demande, le secrétaire exécutif national, Sia Benjamin, s’en est  emporté et a procédé alors avec la complicité des deux autres membres, à la suspension pure et simple d’abord, de trois membres du SEN signée le 28 août 2017 et ensuite, du secrétaire exécutif national adjoint le 24 septembre, a fustigé le SEN adjoint.

Suspension jugée illégale et inopportune par les conférenciers

Daniel Traoré a laissé entendre que les textes du CARDe stipulent que « la décision de suspension ne peut être prise que par l’ensemble des membres du SEN avant d’être signée par le secrétaire exécutif national ». Or, ce qui n’a pas été le cas pour cette suspension. Ils se sont contentés uniquement de leurs propres opinions et ont procédé à la suspension des quatre autres membres.

Ces trois sieurs ont procédé également à la fermeture du siège le rendant ainsi inaccessible aux autres membres. Ce sont autant de « faits, d’inconduites, de comportements et d’attitudes » qui émaillent du SEN et polluent l’atmosphère au sein du mouvement, foi de Traoré.

Il en appelle donc à la vigilance et au bon sens des militants du CARDe. Car « les propagandes sur les réseaux sociaux de la structure ne sont absolument pas des mesures prises par consensus dans le SEN ».

Mathias Lompo

Burkina Demain

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