Le Collectif dignité et liberté au cours de sa conférence de presse de ce jeudi 30 août à Ouagadougou

Le Collectif dignité et liberté, c’est sous ce nom que se sont regroupés des organisations de la société civile pour exiger la libération de Safiatou Lopez, 24 heures après son arrestation. Ils ont animé une conférence de presse ce jeudi 30 août pour condamner la forme et s’insurger contre la  décision d’arrestation qu’il qualifie d’arbitraire.  

Le Collectif dignité et liberté au cours de sa conférence de presse de ce jeudi 30 août à Ouagadougou

 Le Collectif dignité et liberté pour Safiatou Lopez était face à la presse pour  manifester son indignation contre la l’arrestation de Safiatou Lopez. Il exige sa libération dans les 72 heures, comme prévoit la loi en matière de garde à vue.

Le porte-parole du Collectif, Siaka Coulibaly s’est d’abord insurgé contre la forme de l’arrestation. De ses dires, il s’agit d’une arrestation « assez musclée ». Il en veut pour preuve le nombre de véhicule trouvé sur les lieux de l’arrestation. «Environs 8 véhicules de gendarmes, et qui relèvent spécifiquement de l’Unité spéciale anti-terroriste de la gendarmerie ». Et pour Siaka Coulibaly, c’est un dispositif « exagérée ».

Abraham Badolo, l’un des membres du Collectif explique que les forces de l’ordre « sont rentrés par la force et ils sont également entrés par la fenêtre sans avoir l’autorisation ou un mandat ». Tout cela, alors qu’ « elle était tranquillement chez elle avec ses enfants » a fait savoir Abraham qui dit avoir été sur les lieux.

Selon Abraham  le « deuxième domicile » de dame Lopez a été aussi perquisitionné. Mais, « ils n’ont rien trouvé » a-t-il affirmé. Et de poursuivre que, les éléments sur les lieux de l’opération lui ont confié qu’eux-mêmes ignoraient les motivations de cette perquisition. C’est pourquoi pour le Collectif il s’agit d’ « une arrestation politique et arbitraire ».

A en croire Siaka Coulibaly, le porte-parole du Collectif, rien de compromettant n’a été trouvé chez dame Lopez. Aussi, le fait « qu’aucune notification n’a été fait à Lopez pour lui notifier les charges qui pèsent sur elle » jusqu’à présent est une « violation dans la procédure d’arrestation », a-t-il conclu.

Pour Marcel Tankoano du M21, membre du Collectif, les motifs invoqués pour l’arrestation de Safiatou Lopez « est un montage  grossier » et pour lui, les véritables raisons sont à « rechercher ailleurs ».

Joachim Batao

Burkina Demain

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