Selon le classement mondial de la liberté de la presse, édition 2018 de Reporters sans Frontières, notre pays, le Burkina Faso occupe le 41e  rang sur un total de 180 pays, soit le 5e en Afrique et le 1er en Afrique francophone. Pour conforter cette position en ces temps de terrorisme tous azimuts, la direction générale des médias du ministère de la Communication et des relations avec le Parlement a organisé ce mardi à Ouagadougou une conférence publique sur la problématique de la liberté de la presse dont l’ouverture a été présidée par le ministre Remis Fulgance Dandjinou.

« Etat de la liberté de la presse au Burkina Faso: comment consolider les acquis ?». C’est le thème de la conférence publique organisée ce mardi 18 septembre 2018 par le ministère de la communication et des relations avec le Parlement.

Pour Remis Fulgance Dandjinou, ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, l’initiative se justifie à plus d’un titre. Il s’agit de contribuer au renforcement du dispositif global de l’information et de la communication dans notre pays. «Ces échanges sont organisés autour de questionnements essentiels et fondamentaux afin d’établir les liens étroits entre la protection des libertés individuelles et collectives, la promotion de la bonne gouvernance, de la citoyenneté responsable et l’émergence d’une culture de la paix et du mieux vivre ensemble », précise-t-il.

Selon le classement mondial de la liberté de la presse, édition 2018 de Reporters sans Frontières, notre pays en la matière, faut-il le rappeler, occupe le 41e  rang sur un total de 180 pays, soit le 5e en Afrique et le 1er en Afrique francophone. L’objectif d’une manière ou d’autre, c’est de conforter cette position en ces temps de terrorisme tous azimuts, surtout dans un domaine où les acquis ne sont pas immuables.

Plusieurs communicateurs pour assurer

Pour cette conférence publique articulée en 3 sous- thème, la direction générale des médias du ministère avaient fait appel à des communicateurs chevronnés pour assurer.

Jean –Paul Toé, juriste, directeur général de l’observation des dédias et des études au Conseil supérieur de la communication a développé le sous-thème 1 «Situation de la liberté de presse au Burkina-Faso : état des lieux, défis et perspectives» a été développé. Yacouba Traoré, journaliste, écrivain, secrétaire général de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information  (ISTIC), a présenté le sous-thème 2  «Renforcement  des capacités opérationnelles et organisationnelles des médias et des acteurs des médias». Enfin,  Dimitri  Régis Balima, enseignant, chef du Département Journalisme et Communication de l’Université de Ouagadougou I Professeur Joseph Ki-Zerbo, devrait assuré sous le thème 3 : «quels rôle et responsabilité de la presse dans la promotion de la citoyenneté et de la bonne Gouvernance au Burkina Faso ? ».

La modération de la conférence qui a réuni du monde à la salle de conférences des Archives nationales, a été l’œuvre de Charlemagne Abissi, journaliste et président de l’UNALFA.

Félicité Sawadogo

Burkina Demain

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.