La culture locale a été véritablement à l’honneur à Didyr à l’occasion des deuxièmes journées culturelles tenues les 25 et 26 mai 2019. L’évènement culturel qui était  placé sous  le patronage d’Abdoul Karim Sango, ministre de la Culture des arts et du tourisme,  et sous le co-parrainage de Mathias Bazié, directeur général de l’Institut de management et de la gestion (IMAGE) et de Jean Bosco Bazié, directeur général d’Eau vive internationale ; a tenu manifestement toutes ses promesses.

Les habitants de Didyr et environs ont vibré au rythme de la deuxième édition des Journées culturelles de leur commune les 25 et 26 mai 2019. Les Journées étaient placées sous  le patronage d’Abdoul Karim Sango, ministre de la Culture des arts et du tourisme,  et sous le co-parrainage de Mathias Bazié, directeur général de l’Institut de management et de la gestion (IMAGE) et de Jean Bosco Bazié, directeur général d’Eau vive internationale. Elles ont drainé du monde à la grande satisfaction des initiateurs que sont les ressortissants de Didyr à Ouagadougou.

Les responsables de la mairie de Didyr, en l’occurrence le maire Ernest Bakouan et son adjoint Paul Bazié étaient contents de recevoir tout ce beau monde. Les parrains, Jean Bosco Bazié et Mathias Bazié étaient présents pour encourager les organisateurs. Occasion également pour eux de prôner la cohésion et l’entente entre fils et filles de Didyr, gage d’un développement de commune. «Ces Journées culturelles ne sont pas seulement une affaire de Didyr, chef-lieu du département mais de tous les 16 villages de la commune. Et nous devons faire en sorte que tout le monde soit concerné et s’implique», a expliqué Mathias Bazié, au nom des deux parrains. Par, des élus nationaux, à l’image du député Bienvenue Bakyono avaient fait le déplacement de Didyr pour soutenir l’initiative.

Absence inexpliquée du patron Sango

La fausse note de cette grande fête de la culture à Didyr a été sans conteste l’absence remarquée du ministre de la culture, Abdoul Karim Sango, patron des journées, qui manque là à un devoir vis-à-vis de «ses patrons». Du coup, l’on se pose des questions. Que s’est-il passé pour que le ministre ne soit même pas représenté, ne serait-ce que par un simple représentant ? Il est vrai que le ministre de la culture est beaucoup sollicité pour les parrainages mais son boycott des demandes de parrainages ne devrait pas commencer par ses «patrons». Un ‘’précédent grave’’ qui mérite d’être rapidement soldé.

Cela dit, on ne le soulignera pas assez, cela été du régal pour les amateurs de la culture. L’évènement a pris vite l’allure de carnaval. Presque toutes les  dimensions culturelles ont été mises en exergue, que ce soit du côté hommes ou femmes.

Entre autres disciplines culturelles, l’on  peut citer : danses traditionnelles féminines,  chansons traditionnelles ; luttes traditionnelles masculines.

Philippe Martin

Burkina Demain

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