Ce samedi 28 juin 2025 fut une journée très chargée pour les membres de l’association du Rassemblement des intelligences pour la souveraineté de l’Afrique (RISA) dans les Cascades. En effet, de Niankorodougou, commune rurale de la province de la Léraba à Banfora, chef-lieu des Cascades, le RISA a consacré toutes ces 24 heures à l’animation d’une série de panels.

L’étape de Banfora, chef-lieu de la région, était le point d’orgue des 24 heures de sensibilisation du Rassemblement des intelligences pour la souveraineté de l’Afrique (RISA) dans les Cascades ce 28 juin 2025.
Dans la cité du paysan noir, plus d’un étaient en effet mobilisés pour ce grand rendez-vous à la salle des fêtes et cérémonies de la nouvelle mairie. Notabilités coutumières et religieuses, acteurs de la société civile, étudiants, membres des FDS, autorités administratives avaient fait le déplacement pour cette circonstance.
Deux thèmes au menu des échanges

Parrainée par Yakouba Barro, Président de la Délégation Spéciale de Banfora, la présente conférence publique du RISA à Banfora a été axée autour de deux thèmes. Il s’est agi de : «La lutte contre l’impérialisme, un combat de longue haleine » ; «La responsabilité du peuple pour le triomphe de la Révolution Progressiste Populaire (RPP)».
Outre les définitions des concepts d’impérialisme et de révolution progressiste populaire, le proviseur Marc Bazié ainsi que le panafricaniste Imhotep Bayala qui a représenté le Coordinateur national du RISA Adama Siguiré, ont respectivement décortiqué en long et en large les points saillants de cette communication.
Les vérités de Bayala sur la crise à la CNAVC Banfora

Le panafricaniste Bayala s’est indigné à propos de la crise qui a sévi un moment donné au sein de la Coordination nationale de la veille citoyenne (CNAVC) de Banfora.
Le leader engagé n’a pas passé par 4 chemins pour cracher ses 4 vérités sur ces types de velléités révolues qui sont susceptibles de compromettre à coup sûr l’élan du patriotisme.
L’occasion faisant le larron, des acteurs de la société civile ont formulé sur place des doléances de formations et d’encadrement des wayiyans pour éviter de sombrer dans «l’indiscipline révolutionnaire», comme dit le leader panafricaniste Bayala.
Le soutien des notabilités coutumières dans le processus d’éveil des consciences

Un autre fait marquant de la soirée fut l’insigne honneur de la présence de Dozo, de notabilités coutumières et religieuses à cette conférence publique. Ce qui témoigne de leur engagement dans ce processus d’éveil des consciences, une affaire de tous pour la sauvegarde de la patrie.
Toute chose qui encourage la coordination régionale de RISA à continuer dans son œuvre d’utilité publique : «Pour les actions futures, nous disons à RISA de poursuivre sa politique de conscientisation des masses. C’est très important pour que les gens puissent comprendre le vrai sens de la souveraineté. Et que vraiment les idées qui sont susceptibles de nous diviser, de faire en sorte que nous puissions comprendre. Nous pensons que cette conscientisation est en train de prendre forme au niveau de la province vu la mobilisation de ce soir. Et tous ceux qui voudraient être sur le bon chemin, ils peuvent venir vers le RISA. Ce qui est sûr, nous accueillons les gens et nous travaillons vraiment à conscientiser, à sensibiliser, à former des citoyens pour que la lutte qui a été enclenchée par le capitaine Traoré puisse porter fruit pour le bonheur de la population burkinabè», a indiqué Mamadou Sourabié, coordinateur régional du RISA/Cascades.
Soumaila Soma, Banfora
Burkina Demain