Selon les résultats communiqués ce mardi par la commission électorale du pays, c’est le président sortant, Muhammadu Buhari (76 ans) qui est le principal vainqueur de la présidentielle nigériane. Muhammadu Buhari a en effet été réélu président du pays avec près de 556% (55,6%) des voix.
Buhari peut crier victoire
Contre 41% pour Atiku Aboubacar, l’ancien vice-président et principal adersaire. Taux de participation 35% des électeurs inscrits.
En marge du FESPACO, le ministre burkinabè de la culture, des arts et du tourisme, Abdoul Karim Sango et M. Stefano Manservisi, directeur général du développement et de la coopération internationale de la Commission de l’Union européenne, ont procédé, ce lundi 25 février 2019 à Ouagadougou, au lancement de l’Initiative innovante pour la culture (IFIC) et du Programme d’appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture au Burkina Faso (PAIC-GC).
L’UE est depuis plusieurs décennies, le premier partenaire traditionnel du FESPACO et apporte à cette édition une expertise pointue pour la professionnalisation du FESPACO et de son Marché international du cinéma africain ainsi qu’un appui financier de 300.000 euros. Le Programme d’appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture au Burkina Faso a une durée de cinq ans et soutenu par l’UE pour une hauteur de 10 millions euros (6,5 milliards de F CFA). Ce programme se concentre sur :
La création de richesse et d’emplois dans les filières images (cinéma, vidéos, télévision), arts de la scène (musique, théâtre et chorégraphie), l’artisanat d’art et les arts appliqués ;
L’appui à la culture dans la région des Hauts bassins ;
Le renforcement de la gouvernance de la culture et des capacités d’accompagnement des acteurs culturels au Ministère de la Culture, des arts et du tourisme.
Participation de l’AFD, un signal fort de l’UE
La participation également de l’Agence française de développement (AFD) constitue un signal fort renouvelé de l’UE au monde de la culture au Burkina Faso.
Saluant et remerciant ses partenaires de l’UE et de l’AFD, le Ministre Abdoul Karim Sango a souligné que le Programme PAIC-GC vise à créer une dynamique de développement culturel et touristique, fondée sur les valeurs communes propres au Burkinabè, les capacités entrepreneuriales et la créativité des acteurs, en vue de l’épanouissement économique et social des populations di Burkina Faso. En fin, ce Programme va apporter un appui aux Organisations de la société civile (OSC) œuvrant d ans le domaine de la culture. Ce sera comme le cas de l’Association de soutien du cinéma au Burkina Faso, basée à Bobo Dioulasso qui obtient ainsi le financement de son projet de sauvegarde et de rénovation de la salle de cinéma « GUIMBI OUATTARA ».
Ce lundi 25 février 2019, le Gouvernement burkinabè avec à sa tête le Premier ministre, Christophe Joseph Marie DABIRE, a eu une séance de travail avec une délégation de l’Union européenne conduite par son Directeur général de la coopération internationale et du développement, Stefano MANSERVISI. Plusieurs sujets ont meublé cette séance notamment le portefeuille de l’Union européenne au Burkina Faso, le G5 Sahel et le Programme d’urgence pour le Sahel du Burkina Faso (PUS-BF).
Dans le combat contre le terrorisme, le Gouvernement du Premier ministre Christophe Joseph Marie DABIRE peut compter sur un soutien de taille. Il s’agit de l’Union Européenne qui accompagnait déjà le Burkina Faso dans cette lutte et qui promet de consentir un effort supplémentaire avec des procédures beaucoup plus allégées pour permettre au pays de relever ce défi. C’est la promesse qui a été faite aujourd’hui 25 février 2019 au Chef du Gouvernement à l’issue de la séance de travail avec la délégation de l’institution européenne.
L’un des sujets à l’ordre du jour de la séance de travail entre le gouvernement et la délégation était relatif au G5 Sahel.
Selon le Directeur général de la coopération internationale et du développement de l’union européenne, Stefano MANSERVISI, cette séance de travail a permis d’intégrer sécurité et développement notamment les interventions sur le plan social et de l’efficacité des forces de sécurité et de défense.
« Cette réunion a eu pour objectif d‘analyser, de partager et de définir les lignes d’actions pour pouvoir être plus efficace dans l’aide apportée au Burkina Faso et au peuple burkinabè en faisant face non seulement aux attaques terroristes mais aussi en termes d’équipements », a-t-il expliqué.
Et Stefano MANSERVISI d’ajouter : « Le pays pourrait utiliser les discussions issues de cette rencontre lors de la réunion ministérielle prévue dans le mois de juin et juillet en vue de contribuer à l’efficacité du G5 Sahel en termes par exemple d’organisation du travail ».
Il a en outre mentionné que cette réunion a permis de clarifier un certain nombre de choses et va permettre à l’Union européenne de pouvoir avoir un plan plus intégré pour assurer la sécurité et le développement.
« On a décidé d’établir ensemble une sorte de carte de vulnérabilités dans laquelle on devra mieux cibler les interventions sécuritaires et les interventions de développement », a-t-il soutenu.
Pour ce qui est de son portefeuille pour le Burkina Faso, il a fait savoir que l’Union européenne va aussi examiner la possibilité d’un appui additionnel en augmentant son financement qui est de 1 milliards d’euros.
Quant à la Ministre déléguée auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, chargée de l’aménagement du territoire, Pauline ZOURE, elle a précisé que la rencontre a permis de revoir le portefeuille l’Union européenne au Burkina Faso dans le sens d’une augmentation de la performance de ce portefeuille en prenant en compte le contexte sécuritaire que connait notre pays.
« Nous avons pu voir ensemble ce que nous pouvons faire en plus pour pouvoir accroitre l’impact des interventions du Gouvernement et de ses partenaires sur les territoires fragiles. Nous avons aussi parlé de la nécessité de la mise en cohérence de toutes les actions qu’elles soient sectorielles ou venant des partenaires pour pouvoir assurer un maping efficace des questions de vulnérabilité sur notre territoire », a-t-elle affirmé.
A son avis, les discussions ont aussi porté sur la possibilité d’accroitre l’efficacité des différents appuis de l’Union européenne et des prochaines annonces de partenariats de financement notamment pour ce qui concerne les trois autres régions bénéficiaires du Programme d’urgence pour le Sahel du Burkina Faso (PUS-BF) à savoir les régions du Nord, de l’Est et de la Boucle du Mouhoun.
« La rencontre a permis d’aborder la question de la réponse régionale à la situation sécuritaire au niveau du G5 Sahel. Des suggestions et des conseils nous ont été prodigués et cela va nous permettre d’imprimer une dynamique nouvelle à la mise en œuvre de la stratégie de développement et de la stratégie de sécurité dans les cinq pays du G5 Sahel dont la présidence est assurée par le président du Faso, Roch Marc Christian KABORE », a-t-elle déclaré.
L’ambassadeur de Belgique également reçu par Christophe Dabiré
L’ambassadeur du Royaume de Belgique au Burkina Faso, Lieven De La Marche a rendu une visite de courtoisie à Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Christophe Joseph Marie DABIRÉ. Le diplomate belge à l’occasion de cette visite a félicité le Chef du gouvernement pour sa nomination et lui a rassuré du soutien de la Belgique dans sa nouvelle responsabilité. Il s’est agi également de passer en revue les différents domaines de coopération entre les deux pays et de présenter la présence belge au Burkina au nouveau Chef du gouvernement. « Nous avons parcouru les différents domaines dans lesquels la Belgique soutient le Peuple burkinabè, notamment les différents programmes de développement, la sécurité et la coopération militaire qui est en phase d’operationalisation » a confié Monsieur Lieven De La Marche à sa sortie d’audience.
Février 1969 et février 2019, cela fait exactement 50 ans maintenant que le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou attire de milliers d’amoureux du cinéma du Burkina, d’Afrique et du monde. Ce 23 février 2019 à l’ouverture du FESPACO 2019, que d’émotions, d’images et de sons dans les discours, le défilé de cavaliers habillés en tenue de chasse burkinabè ! Tout cela en présence du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, des ministres de la culture du Cameroun, de l’Afrique du Sud, de la Cote d’Ivoire, des autorités Burkinabè et du représentant du pays invité d’honneur, le Rwanda.
Avant que le président du Faso ne passe à l’ouverture de la 26ème édition du festival du cinéma, les hommages les plus respectueux et reconnaissants ont été rendus aux pionniers qui ont marqué le cinéma africain comme l’ancien président Aboubacar Sangoulé Lamizana qui a, courageusement à son temps, selon le maire de Ouagadougou Armand Pierre Roland Béouindé, autorisé la nationalisation et la distribution de l’exploitation cinématographique, et aux différents lauréats du FESPACO tels que Idrissa Ouédraogo, Missa Hébié, etc.
Au cours de cette cérémonie d’ouverture, l’on a également fait une rétrospective en diffusant la vidéo de la première édition du festival de 1969. Et c’est avec une voix pleine de joie que le président de comité d’organisation du festival, Yacouba Traoré, a souhaité la bienvenue à tous les étrangers présents au pays des hommes intègres dans le cadre de la célébration de l’édition 2019 de ce festival panafricain.
Un engagement politique fort en faveur du FESPACO
A entendre le ministre burkinabè de la culture, Abdoul Karim Sango, le FESPACO n’aurait jamais atteint ce niveau de rayonnement international sans un engagement politique fort. Il ajoute que le contexte sécuritaire dans certains des pays interpelle sur l’apport réel de la culture dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent.
« Nous arrivons à la croisée des chemins et le maintien du FESPACO à la tête des festivals africains que nous explorions des sources additionnelles de financements tels que le secteur privé, les organisations sous-régionales, régionales, continentales et internationales afin d’accroitre ces ressources en question dont la capacité d’entreprendre pour se développer d’avantage», a affirmé Alimata Salembéré, la porte-parole des pionniers du FESPACO.
Le président Kagamé attendu à la clôture
Et le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat de promettre tout le soutien de l’organisation continentale au développement du septième art africain.
« Nous avons pris l’engagement de poursuivre le FESPACO de manière à ce que nous puissions franchir une autre étape parce que 50 ans c’est cas même un âge de mature », dira Roch Kaboré, président du Faso, chef de l’Etat.
Le FESPACO se tiendra jusqu’au 2 mars prochain où le président Paul Kagamé du Rwanda est attendu pour la cérémonie de clôture.
Selon la Commission électoral, Macky Sall a remporté le scrutin au 1er tour avec 58,27% des suffrages
Le président sortant, Macky Sall, a remporté les présidentielles sénégalaises dès le premier tour avec 57% des voix selon les résultats provisoires présentés par le premier ministre Mohamed Boune Abdallah Dionne dans la soirée du 24 février 2019. «Nous avons gagné dans toutes les 14 régions du Sénégal, sauf dans une région. Nous avons, en l’état actuel des décomptes, un score de 57 % », dit-il, appelant les leaders politiques au calme car le peuple s’est exprimé et il faut respecter son choix.
La forte percée de l’ancien premier ministre Idrissa Seck à Touba (seconde ville du pays) et la fulgurante ascension de Ousmane Sonko, nouvellement venu en politique, n’ont pas suffi pour empêcher la coalition Benno Bokk Yaakar du président Macky Sall de passer dès le premier tour.
Le président sortant s’est notamment imposé à Dakar, y compris à Grand Yoff réputé bastion de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, lequel avait appelé à voter Idrissa Seck. Ce dernier a protesté trop tôt dans un discours énergique lu aux environs de 23 heures GMT alors que ses partisans scandaient “deuxième tour, deuxième tour”.
Un point de vue rejoint par Ousmane Sonko, troisième selon les résultats provisoires publiés, et qui veut croire lui aussi à un deuxième tour, accusant France 24, RFI et le Groupe Futurs Médias de faire le jeu du président sortant. Plus de 6,6 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes. Les élections auront mis en évidence de très forts clivages communautaires à caractère ethnique et religieux.
Aristide Ouédraogo, président du Front patriotique pour le reveau
«Oui nous sommes des réformateurs, nous le clamons, nous nous battons pour cela et nous croyons qu’au gré de la gloire ou de l’adversité, tous ceux qui sont épris de justice et qui souffrent de par la faute d’une élite dirigeante installée depuis plus de trente ans, verront bientôt la lumière du vrai et véritable changement, jaillir dans leurs vies et celles de leurs progénitures». Extrait de la déclaration du Front patriotique pour le renouveau (FPR) à sa conférence de presse de ce samedi 23 février 2019 à Ouahigouya. Voici l’intégralité de la déclaration du FPR.
«DECLARATION DU FPR – CONFERENCE DE PRESSE DU 23/02/19 A OUAHIGOUYA.
Burkinabé de tous bords et de toutes classes, grâce à Dieu, votre parti politique le FPR est toujours dans l’affirmation continue de sa conviction profonde qui se résume au fait que notre cher pays a besoin de réformes profondes.
Oui nous sommes des réformateurs, nous le clamons, nous nous battons pour cela et nous croyons qu’au gré de la gloire ou de l’adversité, tous ceux qui sont épris de justice et qui souffrent de par la faute d’une élite dirigeante installée depuis plus de trente ans, verront bientôt la lumière du vrai et véritable changement, jaillir dans leurs vies et celles de leurs progénitures. C’est pourquoi, tous unis et debout comme un seul homme, nous devons nous battre à tout instant pour un avenir radieux. Il n’ya point de liberté et de pain pour le peuple sans combat.
Citoyens patriotes de tous bords, réveillez-vous car notre devise commune doit devenir, combattre pour nos droits ou périr ; c’est en cela que ceux qui ont renommé notre chère patrie en Burkina Faso lui ont donné pour devise « la patrie ou la mort nous vaincrons » et les usurpateurs l’ont rebaptisé en « Unité-Progrès-Justice » tout en mettant en œuvre une politique malsaine qui continue actuellement et qui est aux antipodes de l’unité, de la justice et du progrès.
Peuple du Burkina Faso, Sans jamais avoir exercé le pouvoir d’Etat, ce qui peut s’apparenter comme une faiblesse est aujourd’hui une force car, le FPR n’a point participé à la gouvernance de ces dernières années, nous ne sommes pas complice des brimades et tords que vous subissez, nous nous affichons en réformateurs, votre combat est le notre, nous souhaitons nous engager avec vous sur le chemin d’un avenir libre et radieux.
Aristide Ouédraogo, président du Front patriotique pour le reveau
Nous avons un sens élevé de la valeur humaine et de la recevabilité publique ; c’est pourquoi aujourd’hui à Ouahigouya, devant des militants et sympathisants nous faisons le bilan public des actions menées par le parti pour la commémoration symbolique de la période anniversaire de sa naissance. Population de Ouahigouya, peuple du Burkina Faso, en seulement une année d’existence sur la scène politique Burkinabé, le FPR à :
– Participer à 07 débats télévisuels,
– Participer à 10 débats radiophoniques,
– Animer 03 conférences de presse du CFOP,
– Organiser 05 conférences de presse propre au parti,
– Co-organiser et participé à la marche-meeting du CFOP (29/09/18),
– Participer à 01 marche-meeting organisé par la CCVC (29/11/18),
– Enregistrer une quinzaine (15 au moins) d’interviews presse,
– Bénéficier de 02 rapprochements politiques avec deux autres partis politiques,
– Conçu et publier au moins 13 déclarations politiques,
– Organiser un Congrès Extraordinaire,
– Réaliser une présence à travers ses structures dans 37 provinces du pays,
– Tisser des liens politiques divers au niveau national et international.
Tel est l’aperçu du parcours que le parti a réalisé en si peu de temps.
Face à la difficile situation sécuritaire que traverse le pays en ce moment, après plusieurs analyses internes, nous tirons clairement la conclusion que ce que le Burkina Faso vit actuellement est la conséquence de la gouvernance politique menée par le Président Blaise COMPAORE et ses alliés d’hier qui ne sont autre que le MPP et ses principaux et fidèles alliées d’aujourd’hui. Ce sont eux qui étaient les maitres penseurs de Blaise COMPAORE, ce sont eux qui nous gouvernent encore aujourd’hui ; ce sont les même. A présent Ils accusent publiquement Blaise COMPAORE de tentative de déstabilisation mais ce qu’ils refusent d’assumer ouvertement, c’est qu’ils étaient ses collaborateurs de premier rang pendant de longues années. Ils ont décidé avec lui pendant 25ans de l’évolution du pays avec la triste et dommage résultante que nous avons présentement.
En ce moment, les gouvernants ont clairement fait montre de leurs incapacités à gouverner le Burkina Faso au bénéfice des masses populaires. Au lieu de trouver des solutions pérennes aux difficultés, la nouvelle logique semble être la contrevérité au peuple au détriment de la vérité. Aujourd’hui, on tente indélicatement de falsifier l’histoire. Des informations capitales sont montées de toutes pièces, la désinformation est en marche et ce qui est important pour certains c’est qu’il faut déguiser l’information en empêchant à nouveau le peuple d’avoir accès à un droit fondamental ; le droit à l’information juste et impartiale.
Dès notre reconnaissance officielle avec nos premières sorties médiatiques, nous avons respectueusement attiré sans ambages, l’attention de l’opinion nationale sur la dangerosité de la manière de gouverner. Après la démission du Premier Ministre Paul Kaba THIEBA, le Président du Burkina Faso dans l’échec continu de sa politique non réaliste, nous présente un nouveau gouvernement sans changement profitable au peuple.
Que peut bien faire un gouvernement alpha, lambda ou gamma, avec une volonté d’efficacité tant que son président lui-même peine à se transformer en moteur d’impulsion nouvelle, dynamique et innovateur. On oublie souvent que tout part du sommet.
Un mois après la mise en place du nouveau gouvernement conduit par ceux qui sont aussi directement ou indirectement complices de l’échec et qui sont venus de la profondeur de leurs retraites, nous ne voyons aucun signal fort sauf des manœuvres dilatoires qui commencent avec ferveur.
Chers compatriotes, dans sa déclaration de politique générale du 18/02/19 dernier, le nouveau premier ministre, son Excellence Jean Marie Christophe DABIRE, s’est permis de citer le camarde président Thomas SANKARA ainsi que l’imminent Professeur Joseph KI ZERBO. Cela représente de notre avis, une tentative grave de manipulation psychologique à l’endroit du peuple et particulièrement de sa jeunesse actuelle. Cela est inacceptable de notre point du vue et nous rejetons cette manière de vouloir gouverner dans la tentative de manipulation de l’histoire.
Excellence monsieur le Premier Ministre, Pour un simple rappel, après l’odieux assassinat du président SANKARA vous avez accepté le régime COMPAORE, vous avez cautionné directement ou indirectement certains de ses faits regrettables et après vous entrez au gouvernement du Président Blaise COMPAORE d’abord en tant que ministre de la santé (1992-1997), puis en tant que ministre des enseignements secondaires, supérieur et de la recherche scientifique (1997 à 2000) soit un cumul de huit (08) ans. Une année après votre nomination à la tête de l’enseignement secondaire et supérieur, le pays assiste avec consternation à l’assassinat crapuleux de l’émérite journaliste Norbert ZONGO sans aucune dénonciation officielle ni démission patriotique (même silencieuse) de votre part alors que aujourd’hui devant la représentation nationale, vous citez des morts (patriotes engagés) qui ont été vigoureusement combattu par le régime dont vous étiez un des ténors et défenseurs.
Pire sous votre ministère à l’enseignement, le Burkina Faso s’est retrouvé confronter à la plus grande crise au sein de son système éducatif à savoir l’invalidation de l’année universitaire 1999-2000 dont les conséquences dommageables sur la jeunesse et l’éducation nationale sont clairement perceptibles aujourd’hui. Votre génération d’hommes politiques a participé activement à prendre des décisions qui ont impacté et impactent toujours négativement la vie de la nation et de la jeunesse actuelle. Vous avez disposé à l’endroit des générations actuelles des décisions lourdes de conséquences ; a présent, vous voulez disposer à l’endroit des générations futures d’autres positions et visions politiques. Ce que nous disons relève certes du passé mais pour nous, il est évident que le passé doit servir à construire durablement le présent et le futur. Que l’on ne se trompe pas, servir les intérêts de l’aristocratie pompeuse et oublier ceux du peuple qui souffre est grave.
Le FPR déclare que nous n’allons pas accepter les achats de consciences et les manipulations de la jeunesse à des fins politiciennes. Nous devons certes, avancer mais la vérité doit être dite avec patriotisme. Les uns et les autres doivent assumer leurs parts de responsabilité pour les dérives et la débâcle actuelle du Burkina Faso qui n’est autre que la suite logique des décisions coupables prises il ya de cela dix (10), vingt (20) et trente (30) ans. Reconnaitre et assumer au contraire pour la postérité et le devoir de mémoire, ne saurait être un tord. Lorsqu’on prétend aimer son pays on assume pour son pays ; on ne cherche pas des arguments pour se rendre neutre ou neuf. Il n’ya point de neutralité dans la situation actuelle car chacun a joué un rôle ; soit-il actif ou passif.
Chers burkinabé, il est important de mettre chacun à la place qu’il faut. La retraite aux retraités, la sagesse aux sages, le travail aux travailleurs, la capacité aux gouvernants patriotes, le pouvoir au peuple.
Le FPR a participé à 3 conférences du CFOP
Ce qui se passe au Burkina Faso en ce moment, est tout simplement inacceptable. Aux uns on leur demande des sacrifices, une trêve sociale, aux autres ils reçoivent nuits et jours les bénédictions et les faveurs du clan ; on les encourage à piller. Dans la même déclaration de politique générale, le Premier Ministre félicite l’ASCE-LC pour son travail sans dire clairement au peuple que le gouvernement compte saisir la justice, aux fins de poursuites à l’endroit des gros voleurs de la république. Pour nous, si cela n’est pas un encouragement tacite à l’endroit des protégés et amis d’un clan, alors c’est du laxisme gouvernemental. Il ya eu trop de souffrance et ca continue ; la retraire ne saurait être un prétexte à aucune justification, nous le signalons dès à présent.
Les uns nous gouvernent depuis trente (30) ans sans innovations majeures. Ils ont volé les rêves de nos parents, ils volent notre jeunesse et nos rêves, confisquent le fruit de notre travail et maintenant ils s’en prennent à notre avenir en nous empêchant de vivre dignement et d’espérer un lendemain meilleur. Non, non et non ; au FPR nous estimons que ca suffit. Nous avons inéluctablement et impérativement besoin d’une alternance générationnelle au sein de la politique au Burkina Faso. Au gré de la Victoire ou de nos vies, nous nous battrons pour cela et pour la patrie parce que nous voulons le vrai changement.
Pour finir, en tant que patriotes engagés, nous encourageons à nouveau, nos vaillants soldats (FDS) qui se battent sans relâche à leur corps défendant. De nos convictions, nous pensons sérieusement qu’il est fondamentalement possible de permettre à notre pays de résister à toutes formes et tentatives de servitudes. Il est bien possible de permettre au Burkina Faso de devenir un grand pays, rayonnant et respecté pour peu qu’il soit dirigé par des patriotes panafricanistes visionnaires et capables. Tel est notre vœu le plus cher pour notre pays.
Fait à Ouahigouya le 23/02/19.
Vive le Peuple,
Pour Le Bureau Exécutif National Dieu bénisse le Burkina Faso.
Le président de la commission de l'UA, Moussa Faki (à gauche) accueilli ce vendredi au palais de Kosyam par le Président du Faso
L’Union africaine qui accorde depuis quelques années une attention au développement du septième art, sera du rendez-vous historique du cinquantenaire du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui débute ce samedi dans la capitale burkinabè.
Le président de la commission de l’UA, Moussa Faki (à gauche) accueilli ce vendredi au palais de Kosyam par le Président du Faso
A défaut de son nouveau président en exercice, Abdel Fattah al-Sissi dont le pays, l’Egypte, était, il y a quatre ans, l’invité d’honneur de la biennale du septième art africain ; l’Union africaine sera représentée par son président de Commission, Moussa Faki.
Déjà dans nos murs, l’ex-chef de la diplomatie tchadienne, sera même, à en croire ce tweet du président du Faso, de la cérémonie d’ouverture du cinquantenaire et de la 26e édition du FESPACO qui a lieu cet après-midi du samedi 23 février 2019.
«J’ai reçu ce vendredi soir au Palais de Kosyam Moussa Faki qui nous fait l’amitié de prendre part à l’ouverture du cinquantenaire du FESPACO», a en effet tweeté ce matin le président Kaboré.
Un engagement de plus en plus affirmé de l’UA en faveur du cinéma
Ayant pris conscience de l’importance du cinéma dans le développement du continent, l’Union africaine s’est engagé de plus en plus en faveur du septième art africain. A travers notamment la création, en juin 2016 à Addis Abeba en Ethiopie, de la Commission africaine de l’audiovisuel et du cinéma (AACC), en tant qu’institution spécialisée de l’Union africaine. L’UA soutient également la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI) dont les membres sont disséminés dans les différents pays producteurs de films. Il s’agit entre autres, du Bénin, Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, du Ghana, du Mali, Nigeria, de l’Afrique du Sud.
Le cinéma, un secteur porteur pour le continent
Le cinéma est un secteur porteur pour le continent. Et l’on estimait il y a deux ans, à 20 milliards d’euros son potentiel de contribution annuelle aux économies africaines, avec un potentiel de créations d’emplois d’environ 5 millions de personnes. D’où tout l’intérêt accordé au développement de ce secteur pour l’organisation continentale, les communautés économiques régionales et les Etats.
Dans un contexte économique avec la chute des cours des matières qui limite la marge de manœuvre des Etats, un appel est de plus en plus lancé aux acteurs privés pour qu’ils participent au financement du septième art africain afin d’en faire un véritablement de développement.
Le phénomène du terrorisme est, depuis 2016, la préoccupation majeure de tous les Burkinabè. Il gagne du terrain sur la plus grande partie du territoire avec des opérations destructives et surtout meurtrières. Et les nouveaux médias quant à eux, font, par inadvertance l’apologie de ces individus sans foi, ni religion, à travers les publications d’informations souvent erronées et les images des FDS ou des terroristes tués. Dans la soirée de ce jeudi 22 février 2019 à Ouagadougou, le comité des étudiants de l’Institut panafricain d’étude et de recherche sur les médias, l’information et la communication (IPERMIC), a tenu une conférence publique sur comment communiquer pour ne saper les efforts de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent au Burkina.
Moussa Sawadogo, conférencier
«Situation sécuritaire au Burkina Faso : Quelles peuvent être les contributions des nouveaux médias à l’effort de guerre contre le terrorisme », c’est au tour de ce thème que la conférence a été organisée ce 22 février.
Pour Moussa Sawadogo, conférencier du jour et expert en communication, il y a deux outils à diffusion. Il s’agit de la transparence de l’info et le mensonge et l’opacité de l’info. Dans ce contexte, au lieu de contribuer à l’enrichissement culturel, les nouveaux médias, selon le conférencier, contribuent à l’appauvrissement culturel. Et c’est là que se sent le danger.
Le journaliste fait ses publications sur les réseaux sociaux soit pour avoir des audiences, soit c’est un point de vue personnel qu’il ne peut pas donner à la rédaction.
Mais force est de savoir que l’on fait une confusion totale entre le journaliste, les web acteurs, les web activistes, les blogueurs, etc. pour ce qui est des publications d’infos infondées ou de certaines images défendues par l’Etat.
Comme le dit le dicton, « à cause d’un seul singe on maudit tous les autres ». Mais à écouter l’expert, ce ne sont pas les nouveaux médias qui sont à la base de tout ce que l’on voit, c’est plutôt les utilisateurs qui se trouvent derrières ces médias-là. Il pense dans ce cas que la meilleure manière de d’attraper le terroriste, c’est de créer le doute en lui.
C’est ce samedi que débute à Ouagadougou, la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO 2019) qui coïncide avec le cinquantenaire de la biennale. En lice pour succéder au Sénégalais, Alain Gomis, lauréat de la dernière édition (celle de 2017) de l’Etalon de Yennenga avec son film «Félicité».
‘’Mémoire et avenir du cinéma africain’’. C’est sous ce thème que se déroulent du 23 février au 2 mars 2019 le cinquantenaire du FESPACO et la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).
Après l’Egypte en 2015 et la Côte d’Ivoire en 2017, c’est le Rwanda qui est le pays invité d’honneur. Pour la distinction la plus convoitée du FESPACO, l’Etalon de Yennenga ; 20 cinéastes du continent sont en lice pour succéder à leur homologue du Sénégal, Alain Gomis, lauréat de la dernière édition, celle de 2017, avec son film «Félicité». Au total, 124 films sont en compétition dans 7 catégories. La cérémonie d’ouverture qui a lieu au stade municipal Issoufou Knonombo mobilisera quelques 25 000 personnes.
Liste des 20 films fictions long métrage en compétition officielle pour l’Etalon de Yennenga
1-« Five fingers for Marseilles » de Michael Matthews (Afrique du Sud)
2-« Sew the winter to my skin » de Qubeka Jahmil X.T (Afrique du Sud)
3-« Ila Akhir ezzaman (Jusqu’à la fin des temps) » de Yasmine Chouikh (Algérie)
4-« Desrances », d’Apolline Traoré (Burkina Faso)
5-« Duga (Les charognards) » d’Abdoulaye Dao et Hervé Eric Lengani (Burkina Faso)
6-« Hakilitan (Mémoire en fuite) » d’Issiaka Konaté (Burkina Faso)
Le 17 décembre 2018, la Direction des opérations du Ministère de l’Environnement a procédé à l’interpellation de deux présumés trafiquants de peaux de panthères et de lions à Ouagadougou. Ces trafiquants seront devant la barre ce mercredi 27 février 2019 à Fada à l’issue du procès qui devra s’y tenir.
Selon la loi N° 003 – 2011/AN du 5 avril 2011 portant Code Forestier au Burkina Faso, en son article 107, « Les espèces fauniques sont classées en deux catégories : les espèces intégralement protégées et les espèces partiellement protégées ». Et les panthères font partie des espèces intégralement protégées tandis que les lions sont partiellement protégées et leur chasse est faite sous conditions, selon l’article 111 du même code : « Les espèces intégralement protégées font l’objet d’une prohibition totale de prélèvement, que ce soit par capture, chasse ou ramassage d’œufs. Cependant, la capture et la vente des espèces intégralement protégées sont soumises aux conditions spécifiques précisées par les textes d’application ».
Pour ce qui est de la chasse des espèces partiellement protégées, l’article 112 en donne les conditions : « les espèces partiellement protégées inscrites sur la liste B de protection sont soumises à un régime de prélèvement étroitement contrôlé, notamment par la fixation de latitudes d’abattage et de quotas ». Ces délinquants saisis encourent une peine de prison de 1 à 5 ans et une amende pouvant atteindre 5 millions de francs CFA.
Une collaboration bienvenue entre Conservation Justice et le Ministère de l’environnement
Ce n’est pas courant dans la répression des délits : « Les aspects législatifs sont un maillon faible dans l’application de la loi portant sur le code forestier. Près de 70 à 80% des infractions au code sont gérés par le règlement à l’amiable. Ce qui veut dire que les poursuites judiciaires ne sont pas fréquentes au niveau de l’application de la loi », reconnaît d’ailleurs Paul Djiguemdé, Directeur Général des Eaux et Forêts. Mais ces derniers temps reconnaît-il par ailleurs, Avec l’avènement de Conservation Justice, les lignes sont en train de bouger pour ce qui est de l’application de la loi faunique. Le mercredi 27 février 2019 ces présumés trafiquants seront entendus par le TGI de FADA.