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Yirgou : La majorité présidentielle condamne les violences

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L’Alliance des partis de la majorité présidentielle a tenu ce 14 janvier 2019 à Ouagadougou, une conférence de presse pour parler des problèmes sécuritaires que vit le Burkina Faso ces derniers temps.

C’est dans la matinée de ce lundi 14 janvier 2019 à Ouagadougou, que l’APMP a échangé avec les hommes de media sur l’actualité nationale du pays, c’est-à-dire la crise de Yirgou.

Dans le cadre spécifique de Yirgou et à l’instar des plus hautes autorités du pays et des FDS de la nation, dit le président de l’APMP, Adama Kanazoé, «nous condamnons avec la dernière énergie, les tristes évènements de cette localité indigne de valeurs de cohésion et de fraternité, socle de notre vivre ensemble. Nous encourageons donc, la justice à poursuivre ses investigations en toute indépendance afin qu’elle puisse situer les responsabilités de sorte que ces actes ne restent pas impunis».

Visite du président Kaboré saluée

Abordant toujours cette affaire de Yirgou, le président de l’APMP a demandé à ce que l’on félicite le président du Faso, Roch Kaboré du fait qu’il s’est rendu sur lieux du drame pour être témoin de ce qui s’est passé et de porter compassion et assistance aux différentes victimes. Visite dans laquelle, poursuit-il, il a décidé de prendre l’engagement pour assurer la paix et la cohésion sociale au Burkina.

Selon son propos, l’acte qu’a posé le chef de l’Etat a permis d’arrêter immédiatement les massacres et de prendre en charges les familles éplorées.

«Situation de Yirgou convenablement gérée»

Pour Mamata Kaboré, député à l’assemblée nationale et aussi membre de l’alliance, la situation de Yirgou a été convenablement géré plus que les autres crises que l’on a connues.

Pour ce qui est de la suppression des Kolweogo, puisque d’aucuns disent que ces derniers sont les coupables du ‘’vilain’’ et horrible massacre en question, M. Kanazoé pense qu’on ne peut pas par un décret supprimé un groupe qu’on a pas créé par décret.

Une réponse qui a semblé ne pas satisfaire les journalistes qui attendaient plus de précision.

Cette crise est un piège de la part des terroristes, a indiquera pour sa part Moussa Traoré.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

«Yirgou ne saurait être aucun prétexte pour diviser les Burkinabè», dixit Me Bénéwendé Stanislas Sankara

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L’Union pour la renaissance /Parti sankariste (UNIR-PS) a organisé une conférence de presse ce samedi 12 janvier 2019 a son siège, sis aux 1200 Logements, à Ouagadougou.  Au menu échanges avec des journalistes : la situation nationale du pays.

«L’année 2019 a débuté avec la barbarie aveugle qui s’est perpétrée au jour de l’an à Yirgou avec un bilan désastreux d’environ une cinquantaine de personnes tuées. Ces tristes et douloureux évènements viennent s’ajouter à ceux déjà perpétrés au quotidien dans plusieurs régions de notre pays, suites aux attaques terroristes. Pour faire face, le gouvernement a décrété l’état d’urgence qui a été prorogé de six mois par l’Assemblée nationale. Cela caractérise l’extrême gravité de la situation que vit en ce moment notre pays».

«Notre vivre ensemble si fort»

C’est en ces termes que Bénéwendé  Stanislas Sankara, président de l’Union pour la renaissance /Parti sankariste (UNIR-PS) a dépeint la situation nationale. C’était au cours de la conférence  de presse organisée ce samedi 12 janvier par son parti et dont il était le principal animateur, entouré de 2 vice-présidents.

Pour Me Sankara, «la situation de Yirgou ne saurait être aucun prétexte pour diviser les Burkinabè». «Notre vivre ensemble est si fort que notre peuple ne peut servir l’ethnicisme aux politiciens opportunistes et aux intellectuels de la division en panne d’alibi », a-t-il soutenu.

Là où certains parlent de Peulhs lésés, le président de l’UNIR /PS assure que c’est tout le peuple burkinabè qui a été lésé dans la situation de Yirgou, cela pour ne pas contribuer à la division des Burkinabè. Condamnant «toute idée de stigmatisation d’un partie de peuple contre une autre à des dessins machiavéliques» ; et appelant à un «sursaut patriotique de notre peuple qui a toujours su surmonter les clivages pour s’attaquer aux grands maux pour son développement harmonieux et durable».

Pour  l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire national

Me Sankara a en outre  plaidé pour une extension de la mesure de l’état d’urgence, à l’ensemble du pays, cela au regard, dit-il, «de la recrudescence tous azimuts des attaques». Mais, il en convient, l’instauration de l’état d’urgence ne saurait être une panacée, sans les moyens et la mobilisation de tous car, les terroristes n’épargnent  personne : «que l’on soit de la majorité ou de l’opposition».

En tout état de cause, l’effervescence politique de 2020 ne devrait pas nous faire perdre de vue notre destin commun. Osons simplement le prendre tous ensemble (….) Ensemble, opposons une résistance permanente au terrorisme. C’est ensemble que nous vaincrons».

Rôle de la justice

Autre important abordé au cours de la présente conférence de presse, le rôle de la justice dans notre démocratie. «C’est là où les institutions de la République et particulièrement la justice en tant que garant et rempart des libertés individuelles collectives doivent jouer pleinement leur rôle dans la prévention et la répression des actes crapuleux qui remettent en cause l’ordre social. A ce niveau, Me Sankara n’admet pas que les Kolg-Weogo se mettent à jouer les rôles dévolus aux forces de sécurité.

Aux Forces de défense et de sécurité, l’UNIR-PS réaffirmera par la voix de son président, son soutien et ses encouragements dans leur riposte courageuse contre les terroristes ; présentant ses condoléances aux familles des disparus et souhaitant prompt rétablissement aux blessés des attaques terroristes.

Sita Letitia Désirée Dongo

Burkina Demain

Nouvel an : Présentation de vœux à l’ADF/RDA !

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A l’occasion de la nouvelle année, l’Alliance pour la démocratie et la fédération-Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) a présenté ses vœux, ce samedi 12 janvier 2019 à Ouagadougou, à ses partisans et sympathisants, profitant leurs réitérer son encagement politique pour la bonne marche de la nation tout en abordant les troubles qui sévissent depuis un certain temps au Burkina.

C’est ce samedi 12 janvier 2019, que l’ADF/RDA a présenté, depuis le palais de la jeunesse et de culture Jean Pierre Guingané de Ouagadougou, ses vœux les meilleurs à ses sympathisants.

Depuis 2015, rappelle le président de l’ADF/RDA, Gilbert Noel Ouédraogo, le Burkina Faso, jadis havre de paix, est devenu le théâtre d’attaques terroristes multiples qui mettent à mal la cohésion nationale et freinent la relance économique.

Exigence de vérité et justice à Yirgou

« Avec la plus grande énergie, je dénonce et condamne ce qui vient de se passer à Yirgou et j’exige vérité et justice pour toutes les victimes d’attentats terroristes et de tueries. », va-t-il déclaré

L’année qui vient de s’achever a laissé le souvenir d’un monde en pleine mutation jalonné de part et d’autres de grands défis comme les conflits armés, les attentats et bien d’autres actes de désolation humaine qui restent à relever, a martelé Abdoul Karim Sinaré, président du rassemblement national des cadres libéraux du parti.

Plus d’efforts en 2019

« La nouvelle année (2019) porteuse d’espérance doit nous inciter à plus d’efforts, de persévérance, de tolérance afin d’œuvrer tous et chacun à la construction et à l’édification d’un Burkina apaisé et prosper, souhait de Gilbert Ouédraogo.

L’année 2019 qui commence est, selon le président du parti, une année charnière en ce qu’elle est une année préélectorale. En ce sens, « je voudrais tout particulièrement inviter les jeunes, les femmes, les hommes, les cadres et les anciens du parti, à développer des idées originales, à faire des suggestions, et à partager des expériences et des connaissances afin que nous allions, tous à l’unisson, relever les défis qui se dressent et ne manqueront de s’opposer à nous dans notre combat pour un Burkina où il fait bon vivre. »

Vœux accueillis avec fierté

« J’accueille avec une fierté tous les bons vœux formulés à mon endroit et à celui de ma famille. Je voudrais en retour, vous souhaiter à tous et à chacun de vous mes vœux de santé, de sécurité, de paix, de bonheur, de longévité et de prospérité. Puisse Dieu préserve le Burkina Faso et réserve à chacun les conditions de son plein épanouissement afin qu’il œuvre au développement de notre pays. », déclare M. Ouédraogo.

A l’aube de cette cérémonie de présentation de vœux, Noel Ouédraogo a décoré 76 personnes dont l’émir de Dori pour les services qu’ils ont rendus au parti.

Jean Konombo

Burkina Demain

Lutte contre la criminalité faunique : Deux présumés trafiquants interpellés

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Le ministère de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique a tenu, ce vendredi 11 janvier 2019 à Ouagadougou, une conférence de presse pour tenir informer l’opinion publique de certains développements dans le milieu de la conservation de la nature.

Pour présenter des peaux d’animaux sauvages protégés saisies par des agents de la direction des opérations du ministère de l’environnement le 17 décembre dernier, ledit ministère a rencontré les hommes de media ce vendredi 11 janvier 2019 à Ouagadougou.

Selon Sibidou Sina, secrétaire général du ministère de l’environnement, les deux présumés trafiquants qui ont tenté sans succès de commercialiser les cinq peaux de grands félins sont Burkinabè. Il va indiquer qu’il s’agit de deux peaux de lion, une espèce partiellement protégée et menacée d’extinction, et de trois peaux de panthère, espèce intégralement protégée.

Selon les formations, souligne le secrétaire général, ces peaux prévues pour être commercialisées proviennent du complexe WAP (W-Arly-Pendjari), reparti sur le Burkina, le Benin et le Niger.

« Il est à craindre que les différents trafics, dont celui de la faune, s’y développent » ajoutera-t-il

Selon son propos, en dehors de la loi burkinabè, il y a des règlementations au plan international qui protègent ces espèces. Donc, pour lui, ces présumés trafiquants en collaboration avec des braconniers devraient subir les rigueurs de la justice puisque les animaux qu’ils tuent sont protégés par la loi.

A en croire le directeur général des eaux et forêts, Paul Djiguemdé, en matière de protection de ressources forestières et fauniques, il y a des peines en la matière qui sont prévues.

En rappelle, selon la loi N° 003 – 2011/AN du 5 avril 2011 portant code forestier au Burkina Faso, ces délinquants saisis encourent une peine de prison de 1 à 5 ans et une amende pouvant atteindre 5 millions de francs de FCFA.

« Ces gens chassent surtout ces animaux juste pour des trophées a avancé le directeur général.

A écouter M. Djiguemdé, 1 safari lion peut couter au minimum 10 millions de francs CFA. Il convient alors de dire que si ces deux lions étaient tués suivant les normes, l’on aurait bénéficié de 30 à 40 millions de francs CFA.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

FIFA -FBF : Une même vision du football

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Le président de la Fédération internationale de football (FIFA), a foulé le sol des hommes intègres ce jeudi 10 janvier 2019. Cette visite entre dans le cadre de l’inauguration des éclairages solaires installés sur le terrain de l’Etoile finale de Ouagadougou (EFO).

C’est dans la soirée de ce jeudi 10 janvier 2019, que Giovanni Vincenzo Infantino a atterri au Burkina Faso pour inaugurer le projet solaire  réalisé sur le terrain de l’EFO entièrement financé par la FIFA.

Après avoir été chaleureusement accueilli par des sons de fanfares et « djembés », le président de la FIFA s’est immédiatement rendu au palais de Kosyam où il a été reçu en audience par le chef de l’Etat burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré. Au sortir de cette audience, Infantino a prôné la construction d’infrastructures sportives et la formation professionnelles des jeunes.

Giovanni Infantino à la FBF

Après la présidence du Faso, Giovanni Infantino a été conduit à la Fédération burkinabè du football (FBF), où après une longue séance de travail à huit clos, les responsables de la fédération burkinabè lui ont présenté les mini bus mis à leur disposition pour faciliter les déplacements des joueurs à l’intérieur du pays.

«Je suis également venu pour connaître les besoins du football burkinabè », a informé M. Infantino.

Une fois sur le terrain de l’EFO, Infantino s’est félicité de la qualité des installations d’éclairage solaire. ‘’C’était un projet unique au monde qui me tenait à cœur’, a indiqué le président de la FIFA.

Le Burkina Faso, a-t-il continué, est «un pays où dans la journée il fait beaucoup chaud. Donc, avec une telle chaleur, on ne pas peut bien s’entraîner la journée. Par contre, construire de tels projets permettra sans doute de jouer la nuit».

Pour lui, il ne sert à rien de construire des terrains de football si l’on ne peut jouer sur ces terrains.

Première visite au BF en 1998

«Ma première visite ici au Burkina Faso, a été en 1998 lors de la CAN. Et cela fait exactement 21 ans. Mais jusqu’à présent, je vois que le stade du 4 aout n’a même pas encore changé d’un iota pour ce qui est de son renouvellement. Mais le président du Faso ne peut pas tout faire à lui seul. Il lui faut par conséquent un accompagnement. C’est pourquoi j’ai voulu discuter avec vous responsables de la FBF pour que nous fassions des projets ensemble », a-t-il dit.

Le président de la FIFA a clôturé sa visite avec une conférence de presse qu’il animé à l’hôtel Laico en présence du président de la FBF, Sita Sangaré, du 2e vice-président de la CAF, Omari Constant et de la secrétaire générale de la FIFA, Fatma Samba Diouf/Samoura après avoir consacré 7 heures de tournées dans la ville de Ouagadougou.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

 

Marche contre les stigmatisations : La jeunesse de l’UPC annonce sa participation

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La jeunesse de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a animé une conférence de presse, ce jeudi 10 janvier 2019 à Ouagadougou, dans l’optique d’échanger avec les journalistes sur le drame de Yirgou et sur la situation sécuritaire du Burkina Faso.

C’est au siège de l’UPC que la jeunesse de l’Union pour le progrès et le changement (UPC)    du parti en question, a rencontré les hommes de media ce jeudi 10 janvier 2019 à Ouagadougou.

Attaque de la communauté Peulh

Le 1er janvier 2019, alors que les Burkinabè entamaient le nouvel an et s’échangeaient les meilleurs vœux qui soient, des terroristes  ont fait irruption dans le village de Yirgou et y ont tué lâchement le chef et six autres personnes.

Suite à ces assassinats d’une rare cruauté, affirme Jean Nacoulma, responsable de l’union nationale des jeunes de l’UPC, des groupes d’individus ont attaqué la communauté peulh dans la localité et dans plusieurs d’autres villages environnant. D’où, la mort horrible de plusieurs personnes. Ce que Jean Nacoulma qualifiera de massacre de peulh par des kogl-wéogo locaux.

Des actions citoyennes

Mais la question de savoir si ces Kogl-wéogo devraient être supprimés, le responsable de la jeunesse du parti laisse entendre que du moment où ils mènent des actions citoyennes, il ne devrait pas avoir de problème à ce niveau.

Sécuriser les populations

A entendre Raogo A. Zoungrana, troisième secrétaire de l’UPC, si l’Etat arrive à bien sécuriser les populations, les Kogl-wéogo disparaîtrons sans aucun doute.

Force est de savoir que tout le monde veuille qu’il y ait lumière dans cette affaire.

Une marche-meeting

Dans ce cas, pour éviter que demain des gens ne soient pas tentés de se faire justice, de s’attaquer à de groupes de citoyens, sur la base de leur identité, le président de l’union des jeunes de l’UPC suggère alors que justice soit rendue. Il faut que les coupables soient arrêtés et condamnés à la hauteur de leur forfait, a-t-il ajouté.

Parlant de justice, la jeunesse de l’UPC dit que pour amener les autorités Burkinabè à prendre conscience de l’imminence du péril et à rendre justice aux personnes injustement tuées, elle prendra part à la marche-meeting initiée par le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés qui aura lieu le samedi 12 janvier prochain à Ouagadougou et à Dori.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du 9 janvier 2019

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 09 janvier 2019, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 14 H 15 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Le Conseil a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

  I DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE SIX (06) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

  • un rapport relatif au Rapport statistique national (RSN) 2017 et au Programme statistique national (PSN) 2019 du Système statistique national (SSN).

Il ressort de ce rapport que le taux d’exécution global des activités initialement programmées dans le PSN 2017 est de 75,5%.

Le PSN prévoit en 2019 la poursuite d’importantes opérations statistiques : il s’agit du 5ème Recensement général de la population (RGPH), du 2ème Recensement général de l’agriculture (RGA),  de l’enquête sur le cheptel et de l’enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (EHCVM). Il est également prévu l’organisation de la 5ème enquête démographique et de santé (EDS), de l’enquête permanente sur les cultures irriguées de saison sèche, et de l’enquête sur les flux et les dépenses touristiques au niveau des postes frontières terrestres.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines pour une exécution réussie du Programme statistique national 2019.

  • un rapport relatif à la location de bâtiments au profit de l’Administration.

Il s’agit de bâtiments à usage de bureaux et de magasin.

Le Conseil a marqué son accord pour la location desdits bâtiments.

  • un décret portant détermination de la nature et des modalités d’acquisition des biens et services dans le cadre de la mise en œuvre de l’article 06 de la loi n°039-2016/AN du 02 décembre 2016 portant réglementation générale de la commande publique.

L’adoption de ce décret permet la mise en œuvre effective des dispositions de la loi n°039-2016/AN du 02 décembre 2016 portant réglementation générale de la commande publique au Burkina Faso.

  • un rapport relatif à la présidence par le Burkina Faso du G5 Sahel.

Le Burkina Faso exercera la présidence du G5 Sahel durant la période de 2019 à 2020.  A cet effet, une conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel se tiendra à Ouagadougou au cours du premier trimestre de l’année 2019.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions nécessaires en vue de la réussite de ladite conférence et du mandat de notre pays à la tête du G5 Sahel.

  • un rapport relatif au guide national de maturation et d’évaluation ex ante des projets et programmes de développement.

L’adoption de ce rapport vise à disposer d’une approche harmonisée du processus de gestion des investissements publics afin de permettre une efficacité plus accrue dans la mise en œuvre des projets et programmes de développement au Burkina Faso.

I.1.2. Pour le compte du ministère de la Culture, des arts et du tourisme :

  • un décret portant création et attributions de la Billetterie nationale du cinéma et de l’audiovisuel.

La billetterie est un ensemble de mécanismes liés à la gestion et au contrôle des recettes d’exploitation de tous les espaces de projection payante de films.

L’adoption de ce décret vise à assurer un meilleur suivi et contrôle du respect de la réglementation des activités d’exploitation des salles de projection de films cinématographiques, audiovisuels et vidéographiques au Burkina Faso.

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère des Infrastructures :

  • un rapport relatif à la conclusion d’un marché pour les travaux d’aménagement et de bitumage de 1,190 km de voirie dans la ville de Manga par la procédure d’entente directe.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise GLOBEX CONSTRUCTION pour un montant de six cent quarante-sept millions quatre-vingt-sept mille deux cent vingt (647 087 220) F CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat.

II COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, en collaboration avec les ministres en charge de la Sécurité et de la Solidarité nationale, a fait au Conseil l’état de mise en œuvre des mesures d’urgence prises dans le cadre de la crise survenue à Yirgou.

Le Conseil salue la manifestation de la solidarité nationale et internationale suite à ces dramatiques évènements. Il invite par ailleurs l’ensemble des Burkinabè à poursuivre leurs efforts en vue de consolider le vivre ensemble et d’exorciser notre pays de l’esprit de division.

II.2. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative aux résultats du 19ème Concours d’agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et productions animales du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), tenue du 5 au 14 novembre 2018 à Libreville au Gabon.

Au cours de cette session 2018 du CAMES, sur 16 candidatures présentées par le Burkina Faso, provenant des Universités Ouaga I Joseph KI-ZERBO et Nazi BONI pour l’obtention du grade d’Agrégé des universités, 13 candidats ont été admis.

Le Conseil félicite les Institutions d’enseignement supérieur et de recherche pour la performance des candidatures burkinabè

III. NOMINATIONS

III. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs et de Présidents aux Conseils d’administration :

  • du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) et des Universités de Dédougou (UDDG), de Fada N’Gourma (UFDG) et de Ouahigouya (UOHG) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation ;
  • de l’Autorité de mise en valeur de la vallée du Sourou (AMVS), du Bureau national des sols (BUNASOLS) et de la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER) au titre du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques ;
  • de l’Ecole nationale des travaux publics (ENTP) au titre du ministère des Infrastructures ;
  • de la Société minière ROXGOLD SANU SA et de l’Agence nationale d’encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées (ANEEMAS) au titre du ministère des Mines et des carrières ;
  • de Vivo Energy (ex Burkina & Shell) et de l’Agence pour la promotion des exportations (APEX-Burkina) au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat ;
  • du Centre de gestion des cités (CEGECI) au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.                                                        

 Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

 

Rémis Fulgance DANDJINOU, Officier de l’ordre national

Le drame de Yirgou au centre de la réunion du CFOP du 9 janvier

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Présidée par le Chef de file de l’Opposition, Zéphirin Diabré, la rencontre  du CFOP du 9 janvier, avait un seul point inscrit à l’ordre du jour : Le drame de Yirgou. Le compte rendu de la réunion.

«Compte-rendu de la réunion CFOP du 09 janvier 2019

Le Cadre de Concertation du Chef de file de l’Opposition politique (CC/CFOP) a tenu une réunion extraordinaire le mercredi 09 janvier 2019 au siège du CFOP à Ouagadougou.

Présidée par le Chef de file de l’Opposition, Monsieur Zéphirin DIABRE, la rencontre avait un seul point inscrit à l’ordre du jour : Le drame de Yirgou.

Cette rencontre est la toute première du  CC/CFOP depuis le début de la nouvelle  année 2019. Aussi, le Chef de file de l’Opposition politique a saisi cette occasion pour  présenter aux membres du cadre de concertation, à leurs familles et à tous ceux qui leurs sont chers,  ses meilleurs vœux de sécurité, de santé, de longévité et de prospérité. A l’endroit de notre pays, le CFOP a  formulé des vœux de concorde,  de paix, et de prospérité.

Les membres du cadre de concertation ont à leur tour présenté leurs meilleurs vœux au Chef de file de l’Opposition.

Tous les participants ont souhaité qu’au regard de la situation catastrophique dans laquelle le pouvoir du MPP a plongé le Burkina Faso, 2019 marque un tournant décisif dans la lutte de l’’Opposition politique pour une meilleure gouvernance.

Evoquant la situation de Yirgou, les participants ont une fois de plus condamné de la manière la plus catégorique possible, le lâche assassinat du Chef de village de Yirgou, et l’expédition punitive organisée contre la communauté peuhle.

Autant l’assassinat du chef de Yirgou est inacceptable, autant  l’on ne saurait tolérer que dans une république fondée sur l’Etat de droit, des citoyens assassinent d’autres citoyens sous le prétexte de se rendre justice.

Les événements de Yirgou consacrent la faillite de l’Etat sous la gouvernance du MPP. Cette faillite s’est encore illustrée par la réponse tardive des forces de l’Etat face aux tueries, mais aussi par l’attitude du Président du Faso lors de son déplacement sur les lieux. Pour des raisons électoralistes, le Président du Faso n’a pas eu le courage d’indexer les auteurs des tueries ni de condamner  leurs actes, allant  même jusqu’à leur dire de « faire pardon et de ne pas oublier que nos seuls ennemis ce sont les terroristes ». Une telle déclaration pose problème venant du premier responsable du pays, garant de la sécurité de  tous les citoyens. Nulle part dans ses propos, le Président du Faso n’a indiqué que le Gouvernement allait saisir la justice pour faire sanctionner les auteurs de ces tueries.

L’Opposition politique rejette toute forme de violences d’où qu’elle vienne. Elle invite le Gouvernement à assumer pleinement ses prérogatives dans cette affaire de Yirgou, par le rétablissement de l’ordre publique et de la quiétude.

Elle  exige lumière et justice sur  tous ces crimes.

Le Cadre de concertation a été informé de l’organisation d’une  marche-meeting par  le Collectif contre l’impunité et les stigmatisations (CISC) le samedi 12 janvier 2019 à Ouagadougou et à Dori, pour réclamer vérité et justice sur les massacres de Yirgou.

Les organisateurs de cette marche-meeting ont eu la courtoisie d’informer le CFOP et de demander la participation de l’Opposition à cette marche-meeting aux cotés des autres forces sociales.

L’Opposition politique estime que l’objectif de la marche-meeting est juste et légitime, en ce qu’il vise à faire en sorte qu’un autre « Yirgou » ne se produise.

Aussi, l’Opposition invite les partis membres du Cadre de concertation,  ses militants et l’ensemble des citoyens à apporter leur soutien à cette initiative citoyenne et à se mobiliser pour dénoncer les violences et la stigmatisation des communautés..

Débutée à 18 heures, la rencontre a pris fin à 20 heures.»

Ouagadougou, le 09 janvier 2019»

Le Chef de file de l’Opposition,

Zéphirin DIABRE

Samsino,‘’le Pionnier de la joie ‘’ à cœur ouvert !

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L’artiste musicien Samsino ‘’le Pionnier de la joie ‘’, à l’état civil Samba Augustin est un fils de Houndé, étudient à l’université de Ouagadougou, Ouaga 1 joseph Ki Zerbo. Jeune de 23 ans, passionnant de la musique et rêve de devenir une star  internationale. Nous lui avons accordé un entretien,  ce 5 janvier 2019 à Houndé.  Dans cet entretien exclusif, Samsino déballe tout sur sa carrière, sa difficile vie de famille, et ses projets…. 

Burkina DemainComment êtes-vous venu à la musique ?

Samsino : depuis tout petit, j’ai toujours rêvé d’être un artiste. Dans ma vie aussi j’ai eu la chance de participer à certains concours d’art musical appelé  « KARAOKE». C’est de là je me suis formé et j’ai eu mes inspiration.

Burkina Demain  : Quel âge avez-vous ?

Samsino :(NDLR: il rit avant de répondre) j’ai 23 ans.

Burkina Demain : Quel est ton niveau d’études ?

Samsino : Je suis à l’université de Ouagadougou, Ouaga 1 Joseph Ki Zerbo,  je fais la géographie et je suis en deuxième année.

Burkina Demain: Samsino est-il marié ?  Avez-vous des enfants ?

Samsino : Rire, même si j’ai 23 ans je ne suis pas encore marié, et si je ne suis pas marié aussi cela veut dire que je n’ai pas d’enfant. Même si je chante des chansons d’amour, ça ne signifie pas que je suis marié mais on peut tomber amoureux de temps en temps. Voilà !

Burkina Demain : Comment se comporte votre carrière musicale ?

Samsino : Bon ! Je ne me débrouille pas mal. J’ai déjà un album et un clip officiel. Je dirai que ç’avance molo-molo, et on espère le meilleur dans les jours avenirs.

Burkina Demain Quel est votre rythme musical ?

Samsino : Je fais du tradi- moderne, inspiré des chansons de Dez Altino et de Floby. J’essaye de faire comme eux, j’essaye de mon mieux aussi pour valoriser la culture burkinabé. Dans mon premier album, il y’a des chansons qui touchent le cœur car abordant le patriotisme, la sensibilisation, l’amour, la conscientisation.

Burkina Demain : Dans quelles langues chantez-vous ?

Samsino : Je chante en français, mooré et en anglais.

Burkina Demain Quel est votre état d’esprit après la sortie de votre premier album ?

Samsino : Si je vois mon parcours depuis le début qui n’a pas été facile, je dis Dieu merci. Je ne pensais pas faire un album mais voilà qu’aujourd’hui,  j’ai un album.  Et je crois que par la grâce de Dieu, demain sera meilleur.

Burkina DemainVotre album compte-t-il  combien de titres ?

Samsino : C’est un album de six (06) titres et un clip officiel.

Burkina Demain Combien doit-on débourser pour solliciter  Samsino pour un spectacle?

Samsino : Comme on le dit dans la vie artistique, je n’ai pas de prix. On essaye de jongler ensemble pour que les fans puissent avoir l’artiste devant eux, sinon il n’ y’a pas de prix fixe pour Samsino. C’est au manager de discuter de ça et ‘’ Paff ’’ on y va.

Burkina Demain Quels sont vos projets ?

Samsino : Hum ! J’ai un album qui se prépare, mais comme ce n’est pas encore prêt on ne peut pas faire un avant-goût d’abord (Rire).

Burkina Demain Comment arrivez-vous à concilier la musique et les études ?

Samsino : J’avoue que c’est quelque chose qui n’est pas du tout facile, surtout avec les parents. Les parents aimeraient voir leur enfant devenir un fonctionnaire, alors que l’enfant aussi dans son cœur voit que dans sa vie artistique il peut s’en sortir un jour. Cela dit, je suis bien les cours à l’école  pour que les parents ne soient pas déçus puisqu’on a besoin de leurs bénédictions pour avancer. Raison pour laquelle je suis à l’université. Ce qui veut dire que je ne me suis pas amusé à l’école et dans la musique aussi les fans peuvent témoigner. J’essaye de faire les deux parallèlement même si ce n’est pas facile. Je sais qu’un jour tous les deux peuvent m’être utiles.

Burkina Demain Avez-vous déjà participé à des compétitions artistiques?

Samsino : Oui, j’ai participé à une compétition dans la ville de Houndé intitulé ‘’Super Mike’’, c’est une compétition des artistes de Houndé et j’ai été le champion puisque j’ai remporté le trophée. C’était le 23 novembre 2018. Je remercie toujours le bon Dieu et encore merci à mes fans et à ceux qui me soutiennent.

Burkina DemainComment sont vos rapports avec les autres artistes ?

Samsino : On dit que l’homme n’est rien sans les autres, c’est ensemble que nous arrivions à faire des concerts. Par exemple s’il y’a un concert,  tu peux le soutenir comme son artiste invité. C’est à travers cela que nous essayons de travailler ensemble pour avancer.

Burkina Demain Avez-vous déjà effectué des tournées ?

Samsino : Affirmatif. Après la sortie de mon premier album, j’ai fait une tournée dans les villages et les périphéries de Houndé et hors Houndé, notamment dans la ville de Gaoua. Et j’ai été apprécié par les fans. Pour moi, quand  un publicc sort pour t’accueillir, il faut le satisfaire.

Burkina Demain Que rêvez-vous de devenir ?

Samsino : (NDLR: il rire avant de répondre) personne ne veut rester derrière, Samsino rêve devenir une star pourquoi pas une star internationale dans la musique.

Burkina DemainComment gerez-vous vos danseuses ou danseurs pour un début ?

Samsino : Disons qu’avec les danseurs nous formons maintenant une famille, donc ce n’est pas l’argent qui compte en premier lieu mais c’est l’avenir d’abord. Avec cette philosophie nous arrivons à travailler ensemble. Dans les concerts et dans le clip ils ont bien assuré. Je les félicite vraiment.

Burkina Demain Avez-vous des gens qui vous accompagnent ?

Samsino : Oui il y’a des bienfaiteurs qui nous soutiennent mais souvent ce n’est pas facile comme on le dit. C’est le courage, il n’y a pas de gloire sans souffrance.

Burkina Demain Voudriez-vous ajouter quelque chose ?

Samsino : C’est de remercier la population de Houndé. C’est une population qui m’a beaucoup soutenu depuis le début, je dis merci à Kalaga Moumouni, PDG de l’entreprise K.M  et tous ceux qui m’ont soutenu.

Toute personne qui veut aider Samsino je suis ouvert. Pour tous ceux qui veulent contacter SAMSINO, je suis au 65-61-67-64.

Entretien réalisé par Gafoura Guiro/ Houndé

Burkina Demain

Gestion de la pointe 2019-2021 : Une centrale de 50 MW à installer

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Cette chronique du gouvernement est relative à l’installation d’une centrale électrique temporaire d’une puissance de 50 MW destinée à assurer la continuité de la fourniture de l’électricité pendant la période 2019-2021. Le conseil des ministres en sa séance du 12 décembre 2018, a donné son feu vert pour la mise en œuvre du projet.

«Gestion du déficit de production en période de pointe 2019-2021

50 MW pour renforcer les capacités de la SONABEL

L’accès des entreprises et des ménages à l’électricité est l’une des priorités du gouvernement qui met en œuvre plusieurs projets afin d’améliorer la qualité du service public de l’électricité. En attendant la mise en service des différentes centrales aussi bien solaires que thermiques qui seront réalisées dans le cadre de ces projets et surtout pour faire face aux périodes de pointe de la demande en électricité, le Ministère de l’Energie, à travers la Société Nationale d’Electricité (SONABEL), peaufine sa stratégie. Il s’agit d’une mesure d’urgence de fourniture et de gestion d’une centrale électrique temporaire fonctionnant au fuel-oil d’une puissance de 50 MW. Cette centrale vise à assurer la continuité de la fourniture de l’électricité afin de faire face au déficit d’approvisionnement en énergie électrique de notre pays pendant la période 2019-2021.

Le conseil des Ministres en sa séance du 12 décembre 2018, a donné le « feu vert » pour la mise en œuvre dudit projet. Ce projet consiste en l’installation à titre temporaire, d’une capacité additionnelle de 50 MW constituée de groupes électrogènes fonctionnant au fuel-oil et leurs auxiliaires. Le site choisi par la SONABEL pour l’injection de cette puissance additionnelle dans le réseau est celui de de la centrale Ouaga 2 (sise à Gounghin). Cet apport permettra au réseau national de faire face à la demande en énergie électrique, de plus en plus croissante, en période de chaleur du fait de l’augmentation de l’utilisation des appareils de refroidissement et la dégradation du rendement de certain équipement de la SONABEL en raison de hausse de température. Ce projet d’installation d’une puissance additionnelle de 50MW est une solution pour soulager les ménages et permettre aux entreprises du Burkina de continuer leurs activités pendant les périodes de pointe de la demande de 2019 à 2021. Cette mesure s’est avérée indispensable au regard de la forte croissance continue de la demande et les projections laissant entrevoir un déficit d’approvisionnement pendant la période chaude à venir ainsi que les autres années

 L’exploitation d’une centrale de 50MW, la mesure adéquate

La mesure d’urgence proposée par le Ministère de l’Energie est une solution déjà utilisée par plusieurs pays de la sous-région et qui donne des résultats probants. Elle vise à satisfaire la demande en période de pointe en attendant la mise en service des projets structurants pour la production et le renforcement des lignes d’interconnexion .Sa mise en œuvre est périodique et à la demande. Pour le cas de ce projet, la mesure d’urgence qui va débuter en février 2019 s’étendra sur trois (3) ans et 4 mois.

Afin de donner toutes ses chances de réussite au projet, sa mise en œuvre est confiée à l’issue du processus de sélection à l’une des premières sociétés au monde spécialisées dans ce type d’offre en énergie électrique.

Des projets structurants, la solution au déficit en énergie électrique

Afin de rendre l’énergie accessible pour tous au Burkina Faso et réduire considérablement l’écart entre les centres urbains et le milieu rural, le département de l’Energie a initié un certain nombre de projets structurants visant à renforcer la production, le transport et la distribution de l’électricité, avec un accent particulier sur les énergies renouvelables. Il s’agit, avec le soutien de la Banque Mondiale, de la construction de la centrale thermique de 50 MW de Kossodo et celle de 7,5 MW de Fada N’gourma. S’agissant des projets en énergie renouvelable, il y a la construction des centrales solaires de 20 MWc à Koudougou et celle de 10 MWc à Kaya. L’extension de la centrale solaire photovoltaïque de Zagtouli de 17 MW est également en cours de réalisation, avec la Banque Européenne d’Investissement (BEI), de même que la construction des centrales solaires du programme Yeleen avec une puissance cumulée de 50 MWc, réalisées avec l’AFD, la BAD, l’UE et le Fonds Vert Climat. Il y a également construction de la centrale solaire régionale de 17 MWc avec la KFW à Bobo Dioulasso et les projets IPP solaires de 155 MW cumulés à Kalzi, Pâ, Kodéni, Zano, Dédougou, plus celle de 26 MW de Zina solaire.

L’ambition clairement affichée des premiers responsables du pays, est de sécuriser, grâce à ces projets structurants, l’approvisionnement en énergie électrique propre, durable et moins chère à la population, mais aussi de faire du Burkina Faso, le leader en matière d’énergie renouvelable dans la sous-région

Ministère de l’Energie