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Informations erronées sur les réseaux sociaux : Le CSC invite à la modération

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Ce Communiqué du Conseil supérieur de la communication (Csc) est relatif à la diffusion d’informations erronées dans les médias et sur les réseaux sociaux.

«Le Conseil supérieur de la communication (CSC) constate, depuis quelque temps, que le traitement de l’information sécuritaire dans certains organes de presse et sur les réseaux sociaux, est de plus en plus préoccupant. Cette situation se traduit par la publication ou la diffusion d’informations parfois erronées, non recoupées et ce, au mépris des règles éthiques et déontologiques en l’espèce.

Par le présent communiqué, le Conseil interpelle tous les acteurs médiatiques, y compris les internautes sur leur responsabilité sociale dans la publication ou la diffusion des informations de nature sécuritaire.

Le Conseil est conscient des nombreux efforts déployés par la plupart des rédactions pour la collecte, le traitement et la diffusion de l’information auprès des populations dans ces moments difficiles et les en félicite. Il exhorte les sources d’information à leur faciliter la tâche.

Toutefois, le Conseil invite l’ensemble des médias à plus de vigilance dans le traitement des informations pouvant compromettre l’action de nos Forces de défense et de sécurité (FDS) sur le théâtre des opérations et mettre à mal la paix et la cohésion sociales dans notre pays.

A l’endroit des utilisateurs/animateurs des réseaux sociaux, le Conseil les invite à la modération dans leurs déclarations et commentaires en gardant à l’esprit l’intérêt supérieur de la Nation. Le Conseil invite les uns et les autres à s’inscrire dans une dynamique de consolidation d’un pays uni.

Le Conseil supérieur de la communication sait compter sur le sens de la responsabilité de tous les acteurs médiatiques et souhaite vivement que nous œuvrions ensemble à sauvegarder la paix et à réinstaurer la quiétude dans notre pays.»

Me S. Mathias Tankoano, président du Conseil Supérieur de la Communication

Fausses immatriculations : 73 véhicules appréhendés

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Le bureau de dédouanement des véhicules automobiles (BVA) a organisé dans la matinée de ce jeudi 17 janvier 2019 à Ouagadougou, une conférence de presse pour échanger avec les hommes et femmes de media sur l’immatriculation de véhicules n’ayant pas accompli les formalités de dédouanement.      Les douaniers de la BVA de Ouagadougou étaient face à la presse ce jeudi 17 janvier 2019.

La question sur l’immatriculation des véhicules automobiles est un phénomène qui gangrène la société et constitue une source de préoccupation pour les services des douanes.

Il faut aussi ajouter qu’il y a « des individus qui constituent un dossier de demande d’immatriculation composé de faux documents, faux cachets, imitation de signature, … et le déposent aux services des immatriculations.

Or, ces services n’ayant pas la possibilité de vérifier l’authenticité des documents, attribuent un numéro d’immatriculation au véhicule alors que celui-ci n’a pas, en réalité, accompli les formalités douanières », informe Nouhoun Diallo, chef du BVA.

Pour ce faire, laissera entendre Nouhoun Diallo, des investigations ont été menées par les services des douanes et ont abouti à la saisie de 73 véhicules. Il continue en indiquant que ces saisies ont permis d’engranger environ 140.000.000 FCFA en terme de recettes douanières et 85.000.000 FCFA en terme de pénalités.

Immatriculations parallèles

Le mode opératoire de ces faussaires était par exemple le transfert de plaques d’immatriculations sur des véhicules du même type et la fabrication de cartes grises et de plaques d’immatriculation parallèles.

A cet effet, le chef du BVA a lancé un appel à tous les usagers de bien vouloir s’assurer que leur véhicule a bel et bien accompli les formalités de dédouanement avant d’être immatriculé. Et, pour les usagers qui désirent faire des vérifications peuvent envoyer un SMS au numéro  +22670210323 ou un e-mail à l’adresse douanebva@yahoo.com.

L’administration des douanes prendra toutes les dispositions nécessaires pour faire respecter la loi, rassure M. Diallo.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Libération de Gbagbo : La CPI confirme, la Belgique prête à l’accueillir

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La Belgique pourrait être la première destination de Laurent Gbagbo

La requête du procureur ce mercredi de retenir encore en détention Laurent Gbagbo et Charles Blé de peur qu’ils ne s’enfuient, n’a pas réussi à faire renoncer les juges de la Cour pénale internationale à leur décision de la veille de libérer l’ancien président ivoirien et son ex-ministre de la jeunesse. Tout est à présent  une question de procédure et de logistique pour que Goudé et Gbagbo quittent La Haye pour des lieux sûrs.

La Belgique pourrait être la première destination de Laurent Gbagbo

Pour ce qui est de la probable première destination de Laurent Gbagbo, la Belgique est évoquée par les autorités ivoiriennes. «La Belgique a donné son accord pour accueillir Laurent Gbagbo», a indiqué à RFI Mamadou Touré, porte-parole adjoint de la Coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire, RHDP. En revanche, les autorités belges ne seraient pas favorables à accueillir Charle Blé Goudé.

Quant au retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire,’’tout dépendra des discussions avec le Président de la République ivoirienne’’ a laissé entendre en substance M. Touré.

Donc, affaire à suivre…

Compte rendu du Conseil des ministres du 16 janvier 2019

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 16 janvier 2019, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 13 H 30 mn,sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Le Conseil  a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE QUATRE (04) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

–              un rapport relatif à deux (02) décrets.

Le premier décret porte modalités d’indemnisation de l’agent des forces de la police nationale, de la garde de sécurité pénitentiaire, des douanes ou des eaux et forêts ayant subi des préjudices dans l’exercice ou en raison de l’exercice de ses fonctions en cas d’attaques terroristes.

Le second décret  porte modalités d’indemnisation de l’agent public de l’Etat et des collectivités territoriales ayant subi des préjudices dans l’exercice ou en raison de l’exercice de leurs fonctions lors d’attaques terroristes.

L’adoption de ces décrets permet de disposer de textes réglementaires en vue de l’indemnisation de l’agent des forces de la police nationale, de la garde de sécurité pénitentiaire, des douanes ou des eaux et forêts ou de l’agent  public ayant subi des préjudices lors d’attaques terroristes.

–              un rapport relatif à la Feuille de route pour la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) et l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD).

L’élaboration de cette Feuille de route a pour objectif d’identifier les interventions susceptibles d’accélérer la réalisation des objectifs du PNDES, des ODD et du Programme de développement durable à l’horizon 2030 (PDDH-2030) au Burkina Faso.

Ces accélérateurs sont une gouvernance transparente, simplifiée et efficace, la transformation économique et sociale, la gestion et la valorisation durable des ressources naturelles et le nexus humanitaire-développement-sécurité.

Le Conseil a instruit les ministres concernés à prendre les dispositions idoines pour la mise en œuvre de cette Feuille de route en vue de l’atteinte par notre pays, des objectifs du PNDES, des ODD et du PDDH.

I.1.2. Pour le compte du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

–              un décret portant tableaux de reversement des agents contractuels permanents des établissements publics de santé dans le classement indiciaire de la fonction publique hospitalière.

L’adoption de ce décret permet le reversement des agents contractuels permanents des établissements publics de santé conformément à la loi   n° 057-2017/AN du 19 décembre 2017 portant statut de la fonction publique hospitalière.

Le Conseil a donné instruction aux Ministres en charge de la Santé et de la Fonction publique de diligenter la finalisation des textes de l’Agence de gestion des soins primaires et du décret de reversement des agents concernés afin de parachever le processus de mise en œuvre de la fonction publique hospitalière.

–              un décret portant bonification d’un échelon à titre exceptionnel au profit du personnel du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation (MENA).

L’adoption de ce décret permet d’accorder la bonification d’un échelon aux agents du MENA, avec pour date d’effet le 1er janvier 2018. Cette décision vient en application du protocole d’accord signé le 27 janvier 2018 entre le Gouvernement et la coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE).

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE TROIS (03) RAPPORTS.

I.2.1. Pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

–              un rapport relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d’emplois et nomination de chercheurs au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) dans les emplois de Directeurs de recherche et de Maîtres de recherche.

L’adoption de ce rapport permet la création de quarante-six (46) emplois repartis ainsi qu’il suit :

–              six (06) emplois de Directeurs de recherche ;

–              seize (16) emplois de Maîtres de recherche ;

–              vingt-quatre (24) emplois de Chargés de recherche.

I.2.2. Pour le compte du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques :

–              un rapport relatif à la demande de propositions                                   n° 2018-007/MAAH/SG/DMP du 23/03/2018 pour la sélection d’un gestionnaire du projet d’Agriculture contractuelle et transition écologique (PACTE) auprès de la direction générale de la promotion de l’économie rurale (DGPER).

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise groupement SOFRECO/FAIRMATCH/CAFI-B pour un montant de trois milliards cinquante-cinq millions cinq cent quarante et un mille cinq cent huit (3 055 541 508) F CFA HT-HD, avec un délai maximum d’exécution  de soixante (60) mois.

Le financement est assuré par l’Agence française de développement (AFD).

I.2.3. Pour le compte du ministère des Infrastructures :

–              un rapport relatif à l’appel d’offres n° 2015-015/PM/MOAD/PRM du 03/09/2015 relatif aux travaux de construction du nouvel aéroport international de Ouagadougou-Donsin-lot 3.1 : voiries coté ville-assainissement eaux pluviales et eaux usées-espaces verts.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise SOROUBAT pour un montant de trente-un milliards cent cinquante-deux millions deux cent soixante-quatre mille deux cent quarante-sept (31 152 264 247) F CFA TTC.

Le financement est assuré par la Banque ouest africaine de développement (BOAD) et le budget de l’Etat.

II COMMUNICATION ORALE

II Le ministre de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques a fait au Conseil une communication relative à la célébration de la 1ère journée mondiale des légumineuses qui se tiendra le 10 février 2019 à Meguet dans la province du Ganzourgou, région du Plateau-Central.

Cette journée, instaurée par l’Assemblée générale de l’ONU, suite à la recommandation dite « déclaration de Ouagadougou », à l’initiative du Burkina Faso, a pour thème « des légumineuses pour renforcer les sources de revenus et les moyens d’existence de ménages ». Elle vise à promouvoir la filière légumineuse et à offrir des opportunités de financement de projets majeurs par les partenaires techniques et financiers.

III. NOMINATIONS 

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

–              Madame Maminata TRAORE/COULIBALY, Mle 52 129, Maître de recherche en Biochimie-Microbiologie, est nommée Directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSS), pour compter du 18 juillet 2018 ;

–              Madame Hagrétou SAWADOGO/ LINGANI, Mle 46 543, Maître de recherche en Biochimie-Microbiologie, est nommée Directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSAT), pour compter du 18 juillet 2018 ;

–              Monsieur Mahama OUEDRAOGO, Mle 218 481, Maître de recherche en Génétique et amélioration des plantes, est nommé Directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA), pour compter du 18 juillet 2018 ;

–              Monsieur Amadou TRAORE, Mle 58 518, Maître de recherche en Génétique animale, est nommé Directeur de  recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA), pour compter du 18 juillet 2018 ;

–              Monsieur Hamidou TRAORE, Mle 32 511, Maître de recherche en Malherbologie, est nommé Directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA), pour compter du 18 juillet 2018 ;

–              Monsieur Ouola TRAORE, Mle 24 260, Maître de recherche en Agro-Pédologie, est nommé Directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA), pour compter du 18 juillet 2018 ;

–              Monsieur Adama DIALLO, Mle 23 356, Chargé de recherche en Linguistique descriptive, est nommé Maître de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INSS), pour compter du 18 juillet 2018 ;

–              Monsieur Tiga Alain OUEDRAOGO, Mle 17 702, Chargé de recherche en Linguistique descriptive, est nommé Maître de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INSS), pour compter du 18 juillet 2018 ;

–              Monsieur Goama NAKOULMA, Mle 58 510, Chargé de recherche en Géographie rurale, est nommé Maître de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INSS), pour compter du 18 juillet 2018 ;

–              Monsieur Lucien OUEDRAOGO, Mle 271 728, Chargé de recherche en Géographie, est nommé Maître de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INSS), pour compter du 18 juillet 2018 ;

–              Monsieur Rémy Anogmain DABIRE, Mle 46 542, Chargé de recherche en Entomologie, est nommé Maître de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA), pour compter du 18 juillet 2018 ;

–              Monsieur Déhou DAKOUO, Mle 22 631, Chargé de recherche en Agro-Pédologie, est nommé Maître de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA), pour compter du 18 juillet 2018 ;

–              Madame Hama BA/FATOUMATA, Mle 110 939, Chargée de recherche en Nutrition-Sciences des aliments, est nommée Maître de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSAT), pour compter du 18 juillet 2018 ;

–              Monsieur Siédouba Georges YE, Mle 59 221, Chargé de recherche en Mécanique appliquée, est nommé Maître de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSAT), pour compter du 18 juillet 2018 ;

–              Madame Martine DIALLO/KONE, Mle 41 334, Chargée de recherche en Chimie : Chimie-physique (Chimie des eaux), est nommée Maître de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSAT), pour compter du 18 juillet 2018 ;

–              Monsieur Sacamba Aimé Omer HEMA, Mle 58 515, Chargé de recherche en Acarologie-Entomologie, est nommé Maître de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA), pour compter du 18 juillet 2018 ;

–              Monsieur Honoré KAM, Mle 216 325, Chargé de recherche en Génétique et amélioration des plantes, est nommé Maître de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA), pour compter du 18 juillet 2018 ;

–              Monsieur Bazoumana KOULIBALY, Mle 110 941, Chargé de recherche en Agronomie (Sciences du sol), est nommé Maître de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA), pour compter du 18 juillet 2018 ;

–              Monsieur Jacob SANOU, Mle 24 072, Chargé de recherche en Agronomie-Amélioration des plantes, est nommé Maître de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA), pour compter du 18 juillet 2018 ;

–              Monsieur Josias SANOU, Mle 271 613, Chargé de recherche en Agroforesterie/Ecophysiologie, est nommé Maître de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA), pour compter du 18 juillet 2018 ;

–              Monsieur Hermann SORGHO, Mle 117 295, Chargé de recherche en Parasitologie, est nommé Maître de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSS), pour compter du 18 juillet 2018 ;

–              Monsieur Aristide TRAORE, Mle 77 996, Chargé de recherche en Physiologie Animale-Pharmacologie, est nommé Maître de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSS), pour compter du 18 juillet 2018.

III. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs et de Présidents aux Conseils d’administration :

–              de l’Institut supérieur de logistique de Ouagadougou (ISLO) au titre du ministère de la Défense nationale et des anciens combattants ;

–              de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;

–              de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) au titre du ministère de la Santé ;

–              de l’Agence de l’eau du Nakambé au titre du ministère de l’Eau et de l’assainissement ;

–              de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) au titre du ministère de l’Energie.

 

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.                                                        

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

 Rémis Fulgance DANDJINOU, Officier de l’ordre national

Mobilisation des recettes fiscales : La DGI veut relever le défi en 2019

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A l’occasion de la rentrée fiscale 2019, la direction générale des impôts (DGI) a tenu ce mercredi 16 janvier 2019 à Ouagadougou, une conférence de presse, pour présenter les réalisations de l’année 2018 et les perspectives pour l’année 2019.

En cette matinée de ce mercredi 16 janvier 2019 à Ouagadougou, les collaborateurs de la direction des impôts avec à leur tête le directeur général Adama Badolo, ont éclairé les lanternes des journalistes sur la rentrée fiscale 2019.

Performance globale de la DGI

Les objectifs des recettes assignées à la DGI au titre du budget de l’Etat et contenus dans la loi de finances rectificative pour l’année 2018, faut-il le rappeler, ont été fixés à 746,943 milliards de francs CFA.

A fin décembre 2018, dira Adama Badolo, directeur général des impôts, les recouvrements effectifs réalisés par la DGI ont été de l’ordre de 737 391 418 220 milliards de francs CFA correspondant à un taux de réalisation de 98,2% contre 93,43% enregistré en 2017.

Les recouvrements au profit du budget des collectivités territoriales se sont situés à 27,195% milliards de francs CFA sur une prévision de 28,444 milliards de francs CFA, soit un taux de réalisation de 95,60%, va-t-il ajouté.

Perspectives 2019

Et Adama Badolo d’annoncer que les performances de la DGI au titre de l’année écoulée sont positives et que les efforts doivent se poursuivre sur la nouvelle année.

En cette année 2019, la loi de finances a fixé un objectif très ambitieux à la direction générale des impôts.

En effet, les recouvrements sont portées à 859 milliards cinquante millions, soit une hausse de 112 milliards cent-quatorze millions soixante. Par rapport au recouvrement effectif de 2018, c’est une augmentation de 136 milliards.

« Le défi est immense », affirme M. Badolo.

Un nouveau logiciel de gestion

Ce défi doit être relevé en grande partie grâce à une application efficace appelée « eSINTAX », des réformes consacrées par le code général des impôts, les mesures nouvelles et une meilleure maitrise du portefeuille de contribuables.

«Nous devons réussir à mobiliser des ressources internes, orientée usager et conforme aux standards internationaux », conclut le 1er responsable du service des impôts.

Jean Konombo

Burkina Demain

Amélioration du climat des affaires : On en parle à la Primature

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Dans l’après-midi de ce mardi 15 janvier 2019 à Ouagadougou, le dispositif doing-business s’est réuni autour du Premier ministre Paul Kaba Thiéba, dans le cadre de la quatrième session du comité de pilotage du suivi de l’amélioration du climat des affaires au Burkina Faso. Occasion pour les différents ministères de faire le point des reformes destinées à améliorer davantage ce climat des affaires dans le pays.

Le comité de pilotage sur l’amélioration du climat des affaires, composé des ministères du commerce, des mines, des infrastructures, de l’eau, de l’urbanisme, de l’économie et de la justice a rencontré le Premier ministre Paul Kaba Thiéba ce mardi 15 janvier 2019 dans la salle de conférence de la primature, pour discuter sur comment rendre la qualité des affaires plus intéressante au Burkina Faso.

Beaucoup de réformes

La réunion a permis de passer en revue l’ensemble des questions qui étaient soulevées en 2018 et de permettre aux uns et aux autres d’avoir une facilité dans la façon dont on fait les affaires. Ce qui va faire du Burkina une place prenante dans le climat des affaires, a laissé entendre le ministre du commerce, Arouna Kaboré.

« Nous sommes en compétition et lorsqu’on est en compétition c’est certainement ceux qui ont fait suffisamment de reformes qui seront évalués. Et le Burkina Faso fait partie de ceux-là », a poursuivi le ministre du commerce.

Se réunir chaque mois

Pour ce faire, dira-t-il, chaque mois le comité de pilotage va se réunir dans le but d’évaluer tout temps ces réformes-là.

Il faut noter que notre pays a été retenu comme un pays où on améliore régulièrement la qualité de faire les affaires.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Acquittement de Laurent Gbagbo : L’UNIR/PS salue sa juste valeur

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Cette déclaration de l’Union pour la renaissance/Parti  sankariste est relative à l’acquittement de Laurent Ggbagbo par la Cour pénale internationale.

«Déclaration de l’UNIR/PS sur l’acquittement de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé par la CPI

En détention depuis sept ans à la Haye aux Pays-Bas, l’ex-président ivoirien  Laurent Koudou Gbagbo et son ex ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Formation professionnelle Charles Blé Goudé, accusés de crimes contre l’humanité durant la crise post-électorale de 2010-2011, viennent d’être acquittés  ce mardi 15 janvier 2019.

En effet, après plusieurs années de feuilleton judiciaire, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) n’a pas pu  démontrer la culpabilité de  Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé. Les accusés auraient été à l’initiative d’un plan commun visant à se maintenir au pouvoir et de ce fait à user de violence pour y parvenir.

Les juges ont également estimé que le procureur n’a pas pu démontrer que les deux prévenus ont prononcé des discours de haine contre les populations civiles. D’où leur acquittement.

L’Union pour la renaissance/ parti sankariste (UNIR/PS) en tant parti politique avant-gardiste des libertés individuelles, collectives et de la justice sociale salue à sa juste valeur l’acquittement du Président Laurent Gbagbo et de son ministre.

Pour nous, cet acquittement sonne comme une victoire de la vérité sur les forces rétrogrades, néocoloniales et impérialistes, orchestrant toujours des manœuvres perfides pour imposer des dirigeants aux peuples africains. Ils doivent désormais comprendre partout où ils sont que cette période est révolue.

Aussi, nous nous joignons à tous les panafricanistes et démocrates sincères africains épris de justice et de paix pour nous réjouir de cette victoire  sur les valets locaux de l’impérialisme et de ses supporteurs.

L’UNIR/PS tient à féliciter le Président Laurent Gbagbo pour avoir cru en la justice, à ses avocats et à tous ceux qui publiquement ou dans l’ombre, ont œuvré pour la manifestation de la vérité.

Plus de trois mille personnes sont cependant mortes en Côte d’ Ivoire ; nos pensées vont à ces victimes et à leurs proches qui ont été visiblement abusés. C’est pourquoi, nous invitons la justice ivoirienne et la CPI à se transcender pour rechercher et poursuivre les vrais coupables tapis en Côte d’ivoire ou ailleurs.

Enfin, l’UNIR/PS invite le  Président Laurent Gbagbo à se mettre au-dessus de la mêlée et à mettre à profit sa liberté recouvrée au service de la réconciliation nationale, de l’intérêt supérieur de la Côte d’Ivoire, du vivre ensemble et dans l’intégration de la sous-région et plus largement du panafricanisme.

 

Fait à Ouagadougou, le 15 janvier  2019»

Président

Me Bénéwendé S. SANKARA

Ministère de l’environnement: un budget programme adopté

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Le ministère de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique a clôturé son atelier sur la revue du programme budgétaire des ressources forestières et fauniques, ce mardi 15 janvier 2019 à Ouagadougou.

Débuté depuis hier dans la capitale burkinabè, l’atelier sur le bilan du programme forestier et faunique a pris fin dans la matinée de ce 15 janvier 2019.

« Il a été adopté en 2015 que l’on passe du budget objet au budget programme en 2017, et le basculement total de cette initiative devrait être fait en cette année 2019 », déclare le directeur général des eaux et forêts, Paul Djiguemdé.

Gouvernance financière basée 3 piliers

Ce nouveau cadre prône une gouvernance financière de l’Etat fondée sur trois piliers à savoir : une nouvelle concertation du budget de l’Etat, une nouvelle culture de la responsabilité et de la performance, une transparence des comptes publics et de l’action de l’Etat, a affirmé le secrétaire général du ministère de l’environnement, Sibidou Sina.

Il continue en indiquant que son opérationnalisation au sein du ministère de l’environnement s’est traduite par la création de quatre (4) programmes opérationnels.

Réhabiliter les forêts

Dans la même démarche, le directeur général des eaux et forêts, Paul Djiguemdé, va laisser entendre que si l’on arrive à récupérer des terres dégradées, il sera possible alors de réhabiliter encore les forêts et par conséquent aboutir à une gestion durable.

Il faut rappeler que le secteur forestier contribue à 7,8% du PIB et plus de 90% des besoins du pays en énergie domestique sont couvert par le bois.

Sources d’emplois et de revenus importants

Un secteur que le secrétaire général juge comme une source d’emplois et de revenus importants en particulier pour les plus pauvres et les femmes.

Quant aux ressources fauniques, elles participent à l’amélioration des conditions socio-économique des populations à travers la création d’emplois directs et indirects ainsi que la génération d’importantes recettes annuelle au profit de tous les acteurs, ajoutera-il.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Maladies animales : La 5e réunion du PRAPS en cours à Ouaga

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Le Projet régional d’appui au pastoralisme au sahel (PRAPS) tient sa 5e réunion du 14 au 18 janvier 2019 dans la capitale burkinabè. Cette réunion est Placée sous le thème « rôle des laboratoires de diagnostic et de production de vaccins dans la mise en œuvre du PRAPS ». Six pays concernés par ce projet vont apporter leurs contributions pour la santé l’animale.

Dans le cadre de l’amélioration de la santé animale, six pays tous membres du PRAPS sont en conclave à compter de ce 14 janvier jusqu’au 18 janvier 2019 à Ouagadougou.

Faire le point sur les capacités des laboratoires dans la production et la fourniture des vaccins de qualité, dans le diagnostic sur les réflexions stratégiques et sur l’amélioration de la santé animale. Tels sont entre autre les objectifs de cette réunion.

Il sera aussi question de faire le suivi de l’état d’avancement des activités entrant dans le cadre de la santé animale au cours de la campagne de vaccination 2018-2019.

Faire face aux fléaux

Selon Idriss Oumar Alfarouh, coordonnateur régional de la composante santé animale, le diagnostic et les vaccins sont les armes principales des vétérinaires pour faire face aux différents fléaux animaux. D’où la nécessité d’avoir un système de diagnostic opérationnel et des laboratoires de qualité pour la production de vaccins.

Le PRAPS a vu le jour en septembre 2013 à Nouakchott en Mauritanie, et regroupe six pays que sont le Burkina Faso, le Mali, le Tchad, la Mauritanie, le Sénégal et le Niger.

L’indépendance économique

« Nos chefs d’Etat demeurent convaincus que l’indépendance économique de nos pays passe obligatoirement par le développement de l’élevage », a affirmé la coordonnatrice du PRAPS du Burkina Faso, Edith Vokouma.

Raison pour laquelle ce projet est né en vue de prendre en compte une nouvelle dynamique régionale pour le développement de l’élevage des pays membres. Ce projet est financé à hauteur de 236 millions de dollar US, soit 136 milliards de francs CFA par la banque mondiale.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

CPI : Acquittement pour Laurent Gbagbo !

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La Belgique pourrait être la première destination de Laurent Gbagbo

Laurent Gbagbo a été acquitté ce mardi 15 janvier  par la Cour pénale internationale (CPI), qui a ordonné la mise en liberté immédiate de l’ancien président de la Côte d’Ivoire et de son ancien ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé.  La Chambre a en effet fait droit aux demandes d’acquittement présentées par ces 2 célèbres accusés politiques concernant notamment l’ensemble des charges » retenues contre eux.

Laurent Gbagbo peut enfin faire le signe de la victoire

La Laurent Gbagbo, âgé de 73 ans, est en détention depuis sept ans à La Haye, où siège la CPI. Premier ancien chef d’État à avoir été remis à la Cour, il est jugé pour des crimes commis pendant la crise post-électorale de 2010-2011 qui l’opposait au président actuel Alassane Ouattara. Cette crise a fait plus de 3 000 morts en Côte d’Ivoire.

Laurent Gbagbo était accusé, ainsi que Charles Blé Goudé, ancien chef du mouvement des Jeunes patriotes fidèles à l’ancien président, de quatre chefs de crimes contre l’humanité : meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains. Tous deux ont plaidé non coupable.

Libérés fautes de preuves suffisantes

Après plus de deux ans de procès, les avocats des deux hommes avaient demandé un non-lieu total en octobre dernier, estimant  insuffisants  les éléments de l’accusation pour prouver les charges « au-delà de tout doute raisonnable ».

La défense avait affirmé en novembre que le procès reposait sur une « déformation de l’histoire » et que les procureurs avaient distordu les faits concernant les violences en Côte d’Ivoire. Les avocats ont alors déposé une demande distincte de libération sous caution si le procès devait se poursuivre. Lors d’une audience sur cette demande en décembre, ils ont argué que l’ancien président, « âgé et fragile », ne risquait pas de fuir.

« Il n’y a pas de raisons substantielles à ce que les prévenus soient condamnés. Les preuves de la procureure ne nous paraissent pas suffisantes », confiait ce lundi 14 janvier, Aké Mel Christiano, coordinateur justice internationale pénale à l’observatoire ivoirien des droits de l’Homme (OIDH), à nos confrères français de La Croix.

Mais, cet Acquittement historique de Laurent Gbagbo, Burkina Demain l’avait prédit il y a bien longtemps. C’est à présent chose faite. On imagine la grande joie de ses nombreux partisans.

Nous y reviendrons.

Burkina Demain