Zéphirin Diabré, chef de file de l'opposition politique, participe à la 35e session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU
Ce communiqué du Chef de file de l’opposition est relatif à la proposition de loi sur le droit de grève en préparation à l’Assemblée nationale.
«Communiqué de presse
Le Chef de file de l’Opposition politique burkinabè a reçu en ampliation, copie d’une lettre de l’Union d’Action Syndicale (UAS) adressée au Président de l’Assemblée nationale, dans laquelle elle évoque le texte d’une proposition de loi que lui a envoyée le Président de la Commission des Affaires Juridiques et des Droits Humains (Cajdh), traitant de l’exercice du droit de grève dans les services publics. Les points soulevés par la correspondance de l’UAS laissent clairement entrevoir que le MPP a décidé de museler les syndicats.
L’Opposition politique s’indigne face à ce choix du MPP de liquider les libertés syndicales durement arrachées par notre peuple. Dans un communiqué de presse daté du 1er mars 2017, qui faisait suite à déclarations simultanées du Premier Ministre et du Président de l’Assemblé nationale tendant à accuser les syndicats de vouloir renverser le régime, l’Opposition dénonçait déjà la volonté manifeste du MPP de museler les syndicats et de persécuter les opposants. Cette stratégie du parti au pouvoir vise clairement à supprimer tout contre-pouvoir et toute force susceptible de contester l’hégémonie du MPP.
Pour l’Opposition politique, comme l’ont expérimenté à leurs dépends plusieurs régimes politiques dans l’histoire du Burkina, la suppression du droit de grève n’a jamais été la réponse appropriée aux justes revendications des travailleurs. C’est une faute majeure qui ne restera pas impunie.
C’est pourquoi l’Opposition politique burkinabè rejette fermement cette proposition de loi. Elle réitère son soutien plein et entier aux syndicats dans leur lutte pour le bien-être et la liberté des Burkinabè. Du reste, la protection et le renforcement des libertés syndicales, ainsi que le traitement diligent des revendications des travailleurs, figurent dans la plateforme de lutte de l’Opposition.
L’Opposition politique demande donc à l’Assemblée nationale de retirer cette proposition de loi dans les meilleurs délais. Elle invite ses militants et l’ensemble des citoyens à se tenir prêts pour contrer toute tentative du MPP de remettre en cause les libertés syndicales dans notre pays.»
A la 19e édition de la JNP à Tenkodogo en 2016, le président Kaboré avait affiché ses ambitions de revoir le format de l'événement annuel du monde paysan
C’est parti depuis ce jeudi 11 mai à Kaya pour la vingtième édition de la Journée national du paysan (JNP) placée sous le haut patronage du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. La question que l’on peut se poser en pareille circonstance, c’est le bilan de ces JNP qui se sont succédé depuis vingt ans sans que l’on ne constate une réelle évolution du monde paysan.
A la 19e édition de la JNP à Tenkodogo en 2016, le président Kaboré avait affiché ses ambitions de revoir le format de l’événement annuel du monde paysan
A sa première participation à Tenkodogo en avril 2016 à une Journée nationale du paysan-la 19e– en sa qualité de président du Faso, Roch Marc Christian avait affiché une volonté de revoir la formule de la JNP afin de lui permettre d’être véritablement le catalyseur du développement rural au Burkina Faso. Après 12 mois aux affaires, a-t-il toujours la tête à ça ? En tous les cas, ses engagements de Tenkodogo ne doivent pas tomber dans les oubliettes. Même s’il est encore très tôt de se faire une idée sur ce qui a véritablement bougé sur le front rural depuis l’avènement du président Kaboré. Surtout dans un pays où les données sont difficilement disponibles. Les dernières données disponibles remontent à l’ère Compaoré, c’est-à-dire en 2014. Pour autant, la question reste posée et le débat ouvert. Ce d’autant plus que la présente édition de la JNP est placée sous le thème : «Journée nationale du paysan : 20 ans d’existence, bilan et perspectives».
Nathalie Somé, président du Conseil supérieur de la communication
Alors que les élections municipales complémentaires du 28 mai approchent à grands pas, le Conseil supérieur de la communication (CSC) a procédé le 9 mai dernier, sous la direction de sa présidente Nathalie Somé, à la prise d’importantes décisions destinées à assurer une communication médiatique autour de l’événement électoral.
Nathalie Somé, président du Conseil supérieur de la communication
Une première décision est relative à l’émission parrainée diffusée par la RTB et la publication spéciale au quotidien d’Etat Sidwaya. Il est ainsi créé à l’intention des partis ou formations politiques ou regroupements d’indépendants prenant part à ces municipales partielles complémentaires une émission dénommée «messages de campagne » sur les antennes de la RTB /Télé et RTB/Radio et une publication spéciale dans le quotidien Sidwaya dénommée «Pages spéciales de campagne ».
Une deuxième décision portant respect du pluralisme et d’équilibre de l’information par les médias nationaux et internationaux a aussi été prise.
La troisième décision est relative au respect des principes d’égalités d’accès, de pluralisme et d’équilibre de l’information par les médias nationaux et internationaux pendant la présente campagne électorale. «Pendant la durée de la campagne pour les élections municipales partielles complémentaires du 28 mai 2017, les principes d’égalité d’accès, de pluralisme et d’équilibre de l’information doivent être respectés par tous les médias publics à l’égard de tout parti, formation politique ou regroupement d’indépendants en lice», stipule la décision.
La quatrième décision porte programmation des communications des partis ou formations politiques ou regroupements d’indépendants prenant part aux élections municipales partielles complémentaires du 28 mai 2017 à la RTB/Radio, RTB/Télé et dans le quotidien Sidwaya.
A l’issue de la cérémonie de tirage au sort qui a eu lieu le 5 mai dernier, l’ordre de programmation des communications dans les médias audiovisuels publics (RTB/Télé, RTB/Radio) ou de parution des messages au quotidien Sidwaya est déjà été établi.
Les dépôts des messages de campagne ont commencé ce jeudi 11 mai et les publications commenceront le 15 mai prochain. Quant aux enregistrements des messages audiovisuels, ils commencent ce vendredi 12 mai. Les diffusions de ces messages audiovisuels débuteront le 13 mai 2017.
Annoncée pour l'Afrique, la destination de Marion Maréchal Le Pen reste pour l'instant inconnue
Depuis quelque temps, elle est l’une des attractions de l’actualité française. La plus jeune retraitée politique de France (à 27 ans) qui a pris de court son monde du Front National pour annoncer sa retraite politique, au moment où sa tante Marine Le Pen annonçait une refonte du mouvement de l’extrême, pourrait bientôt se la couler douce quelque part sur le continent noir. Jérôme Béglé, directeur adjoint de la rédaction du Point, qui l’a annoncé, n’a pas précisé la destination de Marion Maréchal-Le Pen, puisque c’est d’elle qu’il est question.
Annoncée pour l’Afrique, la destination de Marion Maréchal Le Pen reste pour l’instant inconnue
Tout juste, sait-on, que la nièce de Marine Le Pen va travailler en Afrique avec son père, Samuel Maréchal. Ce qui permet d’imaginer toutes les destinations possibles sur le continent. Au Tchad où sa tante a été reçue par Idriss Déby avant le premier tour de la présidentielle ? Au Gabon, qui a une grande tradition d’accueil des Français sans distinctions, depuis le président Léon Mba jusqu’Ali Bongo en passant par Omar Bongo ? Et comme le disait si bien le président Mba «Tout Gabonais a deux patries : le Gabon et puis la France, et vice-versa».
Mais, en tous les cas, la jeune retraitée de la politique française a intérêt à bien choisir sa destination, vu que le contexte FrançAfrique a changé et que la famille Le Pen pourrait ne pas avoir que des amis sur le continent. Au regard notamment des thèses anti-immigration défendues par le Front national depuis le père fondateur Jean-Marie Le Pen jusqu’à la fille Marine Le Pen ; ce qui est loin de plaire à certains Africains. Cela dit, ce choix de Marion Maréchal-Le Pen de l’Afrique comme destination ne devrait pas être systématiquement vu d’un mauvais œil. Il pourrait signifier aussi tout l’attachement de Marion Maréchal-Le Pen, et pourquoi pas de sa famille, pour l’Afrique. Au-delà des positions politiques défendues çà et là.
Les responsables de la Coalition, au milieu le porte-parole, Steeve Zampaligré
La coalition nationale des organisations de la société civile (OSC), dirigé par Steeve Zampaligé a animé une conférence de presse hier 9 mai 2017 à Ouagadougou. L’objectif était de donner leur lecture sur les dossiers judiciaires du moment et des cas de corruption relayés par la presse.
Les responsables de la Coalition, au milieu le porte-parole, Steeve Zampaligré
L’affaire du détournement des fonds du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), le dossier Inoussa Kanazoé et du procès de l’insurrection ont été les principaux sujets du jour.
Pour le porte-parole de la coalition Steeve Zampaligré, il faut saluer le travail de la presse qui a porté l’affaire SIAO à la connaissance du grand public. Toutefois il dit regretter que le travail de dénonciation ait été fait par la presse au lieu de l’Autorité supérieure de contrôle de l’Etat (ASCE).
Sur la question du dossier de l’opérateur économique Inoussa Kanazoé, la coalition estime que la justice ne doit pas être sélective. « Nous demandons à madame la procureur de tout mettre en œuvre pour que l’arrestation du sieur Inoussa Knanazoé ne soit une chasse aux sorcières», affirmera le porte-parole de la coalition.
En ce qui concerne le procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré la coalition demande à la Haute cour d’accélérer les choses car d’autres dossiers attendent encore.
Il faut noter que l’on ne connait le nombre exact des OSC membres qui composent cette coalition. Car, à la question de savoir le nombre, c’est une réponse dilatoire qui a été servie aux journalistes avec pour clou : « Nous n’avons pas la liste ici. Mais ceux qui veulent l’avoir peuvent rentrer en contacte avec nous ». Alors que cette coalition n’est pas à sa première conférence, c’est la même réponse qui avait été donnée la dernière fois. Soyez plus sérieux les gars !!!
Le président de la CENI, Newton Ahmed Barry, exhorte les habitants des 19 communes à prendre leurs responsabilités et à aller voter
Dans le cadre de la préparation des élections municipales partielles du 28 mai, les personnes ressources de Barani ont reçu, le mardi 10 mai, le président de la Commission électorale nationale indépendante. Newton Ahmed Barry et ses interlocuteurs ont discuté de la nécessité de surpasser les rancœurs nées des affrontements qui ont mis aux prises deux groupes dans la commune, il y a un an.
Le président de la CENI, Newton Ahmed Barry, a échangé avec les forces vives de Barani
Le 10 juin 2016, des violences ont opposées des partisans de candidats au poste de maire. Cinq personnes avaient alors été blessées. Le conflit intercommunautaire latent venait de prendre une autre tournure, ouverte et violente.
« En démocratie, c’est le meilleur d’entre vous qui doit être choisi pour gouverner ; si vous mettez en avant d’autres considérations, c’est le développement même de Barani que vous risquez de compromettre », a déclaré le président Barry.
Lors des échanges qui se sont déroulés en Dioula et en Fulfuldé, tous les sujets à la base de la discorde ont été abordés. Il s’agit, notamment, de la responsabilité des partis politiques, des organisations de la société civile, des autorités coutumières et religieuses, et de la population dans son ensemble.
« La présence du Président de la CENI chez nous est déjà une interpellation forte qui nous dit que le problème de Barani préoccupe tout le Burkina », a commenté un participant à la rencontre. Un autre rassure : « nous allons tout faire pour que Barani ne soit pas un problème pour notre pays, les bagarres d’hier relèvent du passé maintenant ».
Mobilisation de la population de Barani pour cette rencontre avec le président de la CENI
Avant de quitter Barani, le président Newton Ahmed Barry s’est entretenu avec les représentants locaux de la gendarmerie et de la police. Une occasion pour lui de leur exprimer sa gratitude et ses encouragements pour le travail qu’ils réalisent au quotidien dans cette commune située à quelques kilomètres de la frontière du Mali.
Yacouba Ouédraogo,
Directeur de la Communication et de l’Education citoyenne
Hilaire Kaboré, nouveau directeur général de la SONABHY
C’est l’une des principales décisions du conseil des ministres de ce mercredi 10 mai 2017. Il s’agit de la nomination d’un nouveau directeur général, en la personne de Hilaire Kaboré, à la SONABHY dont les activités ont échappé à la récente loi-celle du 20 avril- règlementant le secteur de l’énergie dans le pays. «Monsieur Hilaire KABORE, Mle 111, Ingénieur en électromécanique, est nommé Directeur général de la Société nationale d’hydrocarbures (SONABHY) », précise le compte rendu du conseil des ministres.
Hilaire Kaboré, nouveau directeur général de la SONABHY
Pendant plusieurs années directeur de l’exploitation, Hilaire Kaboré est désormais le nouveau directeur général de la SONABHY. C’est la décision du conseil des ministres du jour. M. Kaboré remplace au poste de DG Gambetta Aboubacar Nacro, qui avait été nommé lors du fameux conseil des ministres du 10 décembre2014 qui avait consacré également la nomination d’autres directeurs généraux dont celui de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL). Cela suite à la coupure d’électricité qui a perturbé la cérémonie de signature de la charte de la Transition à la Maison du peuple. Plus tard, le pays allait être confronté à une crise énergétique aigue. Mais, les directeurs généraux nouvellement nommés n’ont pas eu à craindre pour leurs postes, bénéficiant du soutien des autorités de la Transition qui avaient préféré regarder du côté de l’action des précédents directeurs généraux sous le régime Compaoré.
Le nouveau DG de la SONABHY hérite d’une situation relativement maîtrisée mais il devrait se mettre rapidement dans l’optique de la mise en œuvre des engagements du président Kaboré sur les hydrocarbures visant un approvisionnement régulier du pays en la matière. Il devrait se préparer également à une nouvelle règlementation.
Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 10 mai 2017, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.
Une session du Conseil des ministres burkinabè
Le Conseil a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.
DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier est relatif à l’organisation de la 20ème session du Comité intergouvernemental d’experts (CIE 20) d’Afrique de l’Ouest.
Ce Comité, qui se réunit annuellement, est un cadre pour débattre des enjeux continentaux et mondiaux du développement durable en vue d’identifier les principaux défis à relever pour accélérer la croissance et la transformation structurelle économique et sociale de la sous-région Afrique de l’Ouest.
Le Conseil a marqué son accord pour la tenue de cette 20ème session du Comité intergouvernemental d’experts, les 18 et 19 mai 2017 à Ouagadougou, autour du thème central : « mise en œuvre de l’agenda de développement durable 2030 et de l’agenda 2063 en Afrique de l’Ouest : rôle de la planification du développement ».
Le second est un décret portant grille indemnitaire, primes et avantages de toute nature alloués aux membres du Conseil constitutionnel.
L’adoption de ce décret permet de se conformer au décret N°2016-256/ PRES/MINEFID/MJDHPC du 25 avril 2016 portant grille indemnitaire, primes et avantages de toute nature alloués aux magistrats en fonction et aux auditeurs de justice en étendant aux membres non magistrats du Conseil constitutionnel, les incidences du décret ci-dessus cité.
I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier est relatif à un décret portant relecture du décret N°2011-715/PRES/PM/MFPTSS du 07 octobre 2011 portant composition et fonctionnement du Comité technique national consultatif de sécurité et santé au travail (CTNCSST).
L’adoption de ce décret permet de doter le Comité technique national consultatif de sécurité et santé au travail, d’un dispositif lui permettant de remplir efficacement ses missions.
Le second rapport est relatif à un décret portant conditions d’organisation, d’administration des épreuves et de publication des résultats des examens professionnels et des concours de la Fonction publique d’Etat.
L’adoption de ce décret permet de se conformer à la légalité et d’améliorer le dispositif organisationnel des examens professionnels et des concours de la Fonction publique d’Etat, en attendant l’adoption des statuts particuliers prévus par la loi N°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la fonction publique d’Etat.
I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
Le Conseil a adopté un rapport relatif à la relecture du décret N°2008-515/PRES/PM/MRA/MEF/MFPRE portant approbation des Statuts particuliers de l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA).
L’adoption de ce décret permet de conformer les statuts particuliers de l’ENESA aux dispositions du décret N°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014, portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif (EPA).
I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
Le Conseil a adopté un rapport relatif à la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la désertification (JMLCD) 2017 au Burkina Faso.
Placée sous le thème « Notre terre, notre maison, notre avenir », la célébration de ladite journée se tiendra du 14 au 17 juin 2017 à Ouagadougou, sous la présidence de Son Excellence Monsieur le Président du Faso.
COMMUNICATIONS ORALES
II.1. Le ministre de la Communication et des relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement a fait au Conseil une communication relative à la participation de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE à la 4ème session ordinaire du Parlement panafricain qui s’est tenue du 7 au 9 mai 2017 à Midrand en Afrique du Sud.
Invité d’honneur à cette session, le Président du Faso s’est engagé à être un Ambassadeur du Parlement panafricain auprès de ses pairs pour la mise en œuvre du protocole ratifié en Guinée équatoriale.
Au cours de son séjour, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE a échangé avec nos compatriotes vivant en Afrique du Sud.
II.2. Le ministre du Commerce de l’industrie et de l’artisanat a fait au Conseil une communication relative aux conclusions de la 15ème édition de la Rencontre Gouvernement/Secteur Privé (RGSP) tenue le 8 mai 2017 à Bobo-Dioulasso, sous la présidence effective de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, sous le thème : «Quelles mesures pour une contribution efficace du secteur privé à la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) ?»
A l’issue des échanges, le Gouvernement s’est félicité de la qualité de la participation des acteurs du secteur privé.
Il a en outre souligné que la réalisation des objectifs du PNDES implique nécessairement une complémentarité vertueuse entre l’Etat et le secteur privé en tant que principal créateur de richesses et d’emplois.
III. NOMINATIONS
III. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
Monsieur Hilaire KABORE, Mle 111, Ingénieur en électromécanique, est nommé Directeur général de la Société nationale d’hydrocarbures (SONABHY).
AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
Monsieur Justin Mathieu BADOLO, Mle 91 232 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
Monsieur Sié Philippe Aimé PALENFO, Mle 59 646 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la promotion du partenariat public privé ;
Monsieur Emmanuel Toré Mamadou BANSE, Mle 225 077 T, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Contrôleur interne du Projet de gouvernance économique et de participation citoyenne.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION
Monsieur Aboubacar SANOU, Mle 23 583 A, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé d’études ;
Monsieur Hilaire SOMDA, Mle 45 069 H, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé d’études
Monsieur Mamadou SANOGO, Mle 105 096 M, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé d’études ;
Monsieur Honoré PAIMA, Mle 42 153, Traducteur, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chargé d’études.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES
Madame Aimée Marina SOURABIE/OUEDRAOGO, Mle 104 657 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice de l’administration et des finances du Centre agricole polyvalent de Matourkou.
AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT
Monsieur Daouda OUEDRAOGO, Mle 32 71 P, Economiste, catégorie 6, 10ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence de financement et de promotion des petites et moyennes entreprises ;
Monsieur Wendinmi Félix ZONGO, Mle 96 513 V, Juriste, est nommé Directeur de la Coopération industrielle ;
Monsieur Abdoul Aziz OUEDRAOGO, Mle 91 254 G, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur financier et comptable de l’Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-Burkina) ;
Monsieur Abdoulkadri KOURA, Mle 36 412 N, Economiste, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur régional du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat du Sud-Ouest ;
Monsieur Alidou OUEDRAOGO, Mle 200 568 G, Conseiller des Affaires économiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat du Centre-Est.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS ET TOURISME
Madame Séraphine SOME/MILLOGO, Mle 98 287 Z, Journaliste, est nommée Directrice de la communication et de la presse ministérielle.
AU TITRE DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT ET DU CONSEIL DES MINISTRES
Monsieur Saïdou OUEDRAOGO, Mle 37 587 S, Conseiller d’Administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chargé de missions;
Monsieur Somnouro Thierry SANOU, Mle 256 072 W, Ingénieur des travaux informatiques, 1ère classe, 1er échelon est nommé Chef du Département des Technologies de l’information et de la communication.
III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à des nominations et à des renouvellements de mandat au titre de membres de Conseil d’administration des Etablissements publics et des Sociétés d’Etat.
La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.
Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,
La présente lettre ouverte du SNAID est adressée au maire de la capitale
Ceci est une lettre ouverte du Syndicat national des agents des impôts et des domaines (SNAID) au maire de la ville de Ouagadougou, suite à ses «actes anti- syndicaux». Lisez plutôt !
Le SG du SNAID, Nongo Grégoire Traoré
«Lettre ouverte suite aux actes anti- syndicaux du Maire de Ouagadougou
Monsieur le Maire,
Par lettre N°2017-013/CGT-B/SNAID/BN du 24 mars 2017, le Bureau National du Syndicat National des Agents des Impôts et des Domaines vous informait de l’organisation d’une marche de protestation le jeudi 30 mars 2017 pour transmettre un message au Premier Ministre.
En réponse, dans une première correspondance N°2017-708/CO/M/SG/DAG/SAA du 29 mars 2017, vous accusiez réception tout en prenant acte de l’organisation de la marche conformément aux dispositions en vigueur.
Puis, dans une seconde correspondance n°2017-710/CO/SG du 29 mars 2017, vous aviez fait une reculade en annulant « l’autorisation » de la marche au motif que nous n’avions pas entrepris toutes les démarches nécessaires pour informer au préalable l’autorité destinataire de notre message. En une même journée, vous avez signé deux notes contradictoires (en moins de trois heures d’intervalle !).
Monsieur le Maire,
Votre interdiction de la marche appelle un certain nombre d’observations :
Des faits
Dans l’optique de la tenue de la marche, le Premier Ministre a été ampliataire de la lettre N°2017-013/CGT-B/SNAID/BN du 24 mars 2017 portant organisation de la marche qui vous a été adressée. De surcroit, par lettre N°2017-011/CGT-B/SNAID/BN du 23 mars 2017 portant préavis de sit-in adressé au Premier Ministre il a été clairement mentionné que « … des marches seront organisées à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso le jeudi 30 mars 2017. A Ouagadougou, la marche partira de la Bourse du travail jusqu’au Premier Ministère le jeudi 30 mars 2017 à partir de 08 heures 30 minutes. A cette occasion une lettre de protestation vous sera transmise pour dénoncer l’absence de volonté du gouvernement à apporter des solutions satisfaisantes aux problèmes des travailleurs des impôts ». Ces lettres ont été transmises dans les délais et formes requis par les textes en la matière.
Du respect des textes
Des faits sus décrits, le SNAID a respecté toutes les conditions requises par les textes réglementant l’organisation d’une marche. C’est ce qui vous a valu à prendre acte de notre projet de marche à travers votre première correspondance. Par conséquent, le motif que vous avez invoqué pour interdire notre marche n’a aucune base légale et relève d’une triste imagination dans la mesure où vous étiez bien informé que le Premier ministre a été mis au courant du programme de notre marche. Quelle est la disposition légale portant liberté de réunion et de manifestation sur la voie publique qui oblige l’information préalable de l’autorité destinataire de message ? Votre décision d’interdiction, prise sur la base d’un mensonge grossier, n’est ni moins ni plus qu’un abus de pouvoir ! Ceci s’avère plus vrai dans la mesure où le Maire de Bobo-Dioulasso a « autorisé » la marche dans sa commune alors que ce sont les mêmes démarches qui ont été entreprises là-bas comme à Ouagadougou !
Nous sommes donc fondés de qualifier votre décision d’interdiction comme une violation grave, flagrante et inadmissible des libertés démocratiques et syndicales ! C’est une décision inique dont les objectifs sont facilement saisissables.
De l’objectif de votre interdiction
Vous aviez interdit notre marche lorsque vous vous êtes rendu compte du grand engouement des travailleurs des impôts pour l’activité en particulier et en générale leur mobilisation sans faille dans la lutte qui était en cours. Votre interdiction visait donc à faire échouer notre noble lutte en nous tendant un piège pour préparer une répression sur les travailleurs des impôts afin de liquider notre syndicat. Le SNAID, clairvoyant, a su esquiver votre piège à travers l’attitude adoptée.
De l’attitude du SNAID
Le Bureau National du SNAID tout en relevant le caractère illégal et rétrograde de votre décision a appelé les travailleurs des impôts à surseoir à la marche à Ouagadougou pour ne pas céder à votre provocation. Dans la même logique, il a demandé aux travailleurs à Bobo-Dioulasso de surseoir à la marche dans cette commune pour protester contre la violation des libertés démocratiques et syndicales. Une attitude du SNAID qui montre une fois de plus la posture de syndicat responsable qu’il a toujours été. En rappel, en décembre 2016, lors des attaques terroristes contre les forces de sécurité à Nassoumbou, le SNAID n’avait pas eu besoin d’une quelconque demande administrative pour suspendre son mot d’ordre de grève afin de solidariser avec le peuple endeuillé. L’ensemble de ces attitudes responsables couplées à la détermination des travailleurs nous ont permis heureusement de parvenir à un protocole d’accord avec le Gouvernement sur nos points de revendication en dépit de votre position anti-travailleur des impôts !
Toutefois, notre position ne saurait être considérée comme une faiblesse ou une caution de notre part des menaces que vous faites peser sur les libertés démocratiques dans la Commune de Ouagadougou.
Des libertés en danger dans la commune de Ouagadougou
Les libertés démocratiques et syndicales dans notre pays ont été acquises au prix de la sueur et du sang. Ce sont ces libertés démocratiques qui ont permis au Peuple Burkinabè de réussir en premier lieu son Insurrection d’octobre 2014 et dans un second temps sa résistance contre le putsch de septembre 2015. C’est dire donc que vous êtes arrivé à la tête de la Commune grâce à ces libertés démocratiques. Il est par conséquent incompréhensible et inconcevable que vous vous érigiez en bourreau de ces libertés. Nous osons croire que vous n’allez pas emprunter les mauvaises pistes du régime défunt qui avait institué des « zones dites rouges » et la loi soit disant anti-casses pour briser le mouvement démocratique.
Monsieur le Maire,
C’est aussi le lieu de vous rappeler les efforts et sacrifices innombrables des travailleurs des impôts pour la mobilisation des recettes communales qui s’élèvent à plus de 24 milliards en 2017 en sus des recouvrements des recettes du budget de l’Etat qui est de 720 milliards dont une partie revient aussi à la Commune sous diverses formes. Ainsi, si les communes ne peuvent pas accompagner les services des impôts dans le recouvrement optimal des recettes, il serait suicidaire pour elles de se constituer en obstacles comme vous venez de le faire en voulant saper une lutte légitime des travailleurs des impôts qui ne demandaient que le minimum afin de pouvoir améliorer leurs performances !
Monsieur le Maire,
Par la présente, le SNAID condamne fermement vos actes anti-syndicaux, liberticides et anti-démocratiques ci-dessus décrits. Il vous invite à un respect des libertés démocratiques dans la Commune de Ouagadougou.
Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l’expression de notre ferme détermination à nous battre pour de meilleures conditions de vie et de travail des agents mais aussi pour la sauvegarde et l’élargissement des espaces de libertés démocratiques et syndicales.»
les habitants du village de Kouankoufouanou ne savent plus à quel saint se vouer
Deux ans après leur déguerpissement, les 7000 habitants du village de Kouankoufouanou à l’Est du Burkina Faso sont toujours sans abris. A travers une conférence de presse tenue ce 9 mai 2017 à Ouagadougou, les représentants dudit village ont interpellé l’Etat à se pencher sur leur misère due à ce problème.
les habitants du village de Kouankoufouanou ne savent plus à quel saint se vouer
Taxés d’avoir occupé illégalement la zone pastorale de Kabongo, les habitants de Kouankounfouanou ont été chassés le 15 juin 2015 dernier. Et ce, sur ordre du gouverneur de la région de l’Est suite à la décision du conseil des ministres du 28 février 2015.
Un violent déguerpissement
Kobori Bernadette, de l’Association des mères éducatrices de l’école dudit village a affirmé que « les forces de l’ordre ont mis à feux et à sac nos habitations, beaucoup d’entre nous ont été tabassées ». Elle a poursuit que certains d’entre eux ont été fait prisonnier durant 22 jours.
Ce déguerpissement devenu une chasse à l’homme s’est traduit aussi par la fermeture de l’école primaire et de l’unique pompe à eau du village dira Diagbouga Moussa l’un des représentant du village.
Les aspects flous du déguerpissement
Une première tentative de médiation avec les autorités de la région de l’Est a échoué. Cela parce que la décision de détruire et de déguerpir serait venue d’ «en haut » nous confie Lucien Silga coordonnateur de l’ONG FIAN-Burkina venu apporter leur assistance aux déguerpies.
Aussi, les représentants disent ne pas comprendre le revirement d’attitude de l’Etat. Sinon comment avoir délimité depuis 2004 la zone pastorale, qui d’ailleurs ne touchait pas le village et revenir en 2015 leur dire de quitter les lieux ? comment construire une école et forage dans le village s’ils sont occupant de lieu interdit ?
En plus, disent-ils avoir eu échos d’octroi de permis d’exploitation minière sur l’espace qu’ils occupent.
Plaidoiries des déguerpis
Deux ans après, « la vie est devenue difficile » car « nous vivons la faim par manque de terre pour produire, le manque d’eau potable nous expose à des maladies, nous dormons dans des huttes et nos enfant ne vont plus à l’école » ont-ils laissé entendre dans leur déclaration.
Toutefois les représentants disent demander à l’Etat de leur venir en aide afin de mettre fin à leur calvaire qui consistera à : une délimitation claire de la zone pastorale, dédommager les membres de la communauté, l’octroi de vivre pour leur permettre de jouir de leur droit à l’alimentation et la réouverture de l’école pour leur enfants.