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France : Macron officiellement investi président

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Emmanuel Macron promet de travailler à redonner confiance aux Français

En France, François Hollande a passé officiellement ce dimanche 14 mai le pouvoir à son successeur, Emmanuel Macron, élu président le 7 mai dernier. Macron est devenu ainsi à 39 ans le huitième président de la Ve république française et le plus jeune président de l’histoire de la France.

Emmanuel Macron promet de travailler à redonner confiance aux Français

Lors de son premier discours, le nouveau chef de l’État  français nouvellement investi a promis : « dès ce soir, je serai au travail » pour tenter de répondre aux attentes des Français. Emmanuel Macron a rendu un vibrant hommage à tous ses prédécesseurs de la Ve République : de Charles De Gaule à François Hollande en passant par Georges Pompidou, Valery Giscard Estaing, François Mittérand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. A le voir serrer les mains des personnalités françaises, l’on a cette impression que le jeune président français habite déjà la fonction présidentielle.

Grands moments du rituel républicain

Tapis rouge pour le nouveau locataire, poignée de main, entretien entre les deux présidents avec la transmission des codes d’accès de la frappe nucléaire et des secrets d’Etat, 21 coups de canon tirés des Invalides, la remontée des champs Elysées, la visite à la mairie de Paris, etc., sont les grands moments de ce rituel républicain de passation de pouvoir.

Après cette passation de charge on dirait «sans faute », Emmanuel Macron devrait nommer ce lundi 15 mai son Premier ministre censé le conduire à une majorité lors des prochaines législatives de juin. Après la nomination du chef du gouvernement, il devrait ensuite se rendre  à Berlin pour rencontrer Angela Merkel, la chancelière allemande.

Philippe Martin

Burkina Demain

Côte d’Ivoire : les mutins de Bouaké campent sur leurs revendications

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Les mutins de Bouaké ne veulent pas renoncer à leurs revendications
Alors qu’on croyait que tout était entré dans l’ordre avec la mise au pas vendredi des mutins d’Abidjan par des blindés de l’armée ivoirienne, les mutins de Bouaké, dans le centre de la Côte d’Ivoire, ont repris du poil de la bête ce samedi.
Les mutins de Bouaké ne veulent pas renoncer à leurs revendications
«En Côte d’Ivoire, la tension n’est pas retombée du côté de Bouaké, même si les tirs se sont estompés ces dernières heures. Des soldats mutins bloquent les accès de cette deuxième ville du pays, au nord d’Abidjan», rapportait à la mi-journée un correspondant local d’un média international qui faisait également état de tirs entendus à Daloa, à l’ouest du pays.
Ce sont ainsi des centaines de soldats qui continuent de défier leur hiérarchie après les menaces de sanctions brandies la veille par le chef d’état-major des armées ivoiriennes,   le général Sékou Touré.
Certains se disent même prêts à aller à l’affrontement pour obtenir gain de cause, c’est-à-dire leur argent. Le calme était revenu dans la soirée à Bouaké. Mais, pour combien de temps, est-on tenté de se demander, avec ce dialogue de sourd qui semble prévaloir entre hiérarchie et soldats mutins.
Mathias Lompo
Burkina Demain

Non-paiement des factures de presse : Lettre ouverte au Premier ministre Thiéba

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Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba

Par cette lettre ouverte,  des responsables  d’organisations de média interpellent  le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba sur la persistante question des factures des organes de presse qui attendent toujours d’être réglées par l’Etat.

«A Son Excellence Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement

Les organisations patronales de la presse privée du Burkina Faso, signataires de la présente lettre ouverte, voudraient attirer votre bienveillante attention sur les promesses non tenues de votre gouvernement au sujet de leurs factures impayées que l’Etat garde dans ses tiroirs.

En effet ces structures associatives des entreprises de presse privée (presse écrite, presse audiovisuelle, presse en ligne) ont engagé des négociations avec votre gouvernement depuis 2016 pour l’apurement des factures impayées que l’Etat leur doit depuis des années.

Le 15 septembre 2016, le bureau de la Société des Editeurs de la Presse Privée (SEP), à la faveur d’une audience avec le chef de l’Etat, avait évoqué la question des factures impayées qui plombent la presse nationale en général et la presse privée en particulier. Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré avait fait la promesse d’instruire le gouvernement pour un traitement diligent du dossier.

A sa demande, un inventaire de la dette intérieure concernant la presse écrite privée a été fait et transmis aux services de la Présidence du Faso en décembre 2016 pour toutes fins utiles. Une copie a été transmise au ministère de la Communication et une autre au département en charge de l’Economie et des finances.

Le 17 mars 2017, le ministre de la Communication et des relations avec le Parlement a rencontré les responsables des associations patronales de médias à leur demande en vue d’échanger sur les créances des entreprises de presse privées.

Le Conseil des ministres du 31 mars 2017 a abordé la question. Voici un extrait du compte rendu du Conseil des ministres sur la question : « le Conseil a adopté un rapport relatif aux difficultés de recouvrement des créances des médias privés auprès de l’Etat.

Le rapport révèle que des entreprises de presse privées sont confrontées à des difficultés de recouvrement de leurs créances auprès des départements ministériels et institutions de l’Etat.

Le Conseil a instruit les départements ministériels concernés à prendre des mesures nécessaires pour le règlement des impayés dans les meilleurs délais. »

L’espoir qu’a pu susciter ce compte rendu du conseil s’est vite dissipé au regard du statuquo constaté dans le traitement de ce dossier. Jusque-là, aucune entreprise de presse privée n’a obtenu le paiement d’aucune facture, encore moins l’apurement de ses créances. La presse qui évoluait déjà dans un environnement caractérisé par la précarité, a du mal à tenir et à faire face à ses multiples charges.

Excellence Monsieur le Premier ministre,

Si la presse du Burkina Faso a arraché la 42e en 2017 place au plan mondial en matière de liberté d’expression, selon l’ONG Reporters Sans Frontières, ce rang jure avec les pratiques des institutions et des services de l’Etat qui semblent avoir décrété l’asphyxie de la presse nationale et singulièrement de la presse privée. Le non-paiement des créances de la presse privée, semble obéir à une forme de censure que l’Etat, à travers ses institutions et ses démembrements, exerce de manière pernicieuse sur un instrument clé de la démocratie.

En tout état de cause, les organisations patronales de medias observent avec stupéfaction que les multiples plaidoyers formels et informels en direction du gouvernement au sujet des créances, n’ont produit que des promesses non tenues.

Pire, nous avons appris avec amertume les déclarations du ministre du Commerce, lors de la rencontre Gouvernement secteur privé à Bobo-Dioulasso, le 8 mai dernier, selon lesquelles, le gouvernement a apuré la dette intérieure. En effet, au cours de cette rencontre où les entreprises de presse sont encore royalement ignorées et donc non invitées, le ministre Stéphane Sanou a déclaré que votre gouvernement a hérité d’une dette de 35 milliards de FCFA ; que les 30 milliards de F CFA ont été réglés en 2016 et les 5 autres restants ont été apurés en 2017.

Excellence Monsieur le Premier ministre,

Les promoteurs d’entreprises privées qui ont toujours privilégié la voie du dialogue et de la négociation, se sentent frustrés de cette négation de leur situation. Devons-nous comprendre que les factures impayées des entreprises de presse privées ne font pas partie de la dette intérieure ? Ou alors est-ce le signe que les tenants actuels du pouvoir méprisent les hommes et les femmes qui se battent avec si peu de moyens, pour donner à notre processus démocratique la vitalité qu’on lui connaît ? Au total, prennent –ils vraiment au sérieux les médias burkinabè ?

En tout état de cause, les organisations patronales prennent acte d’une telle indifférence qui frise le mépris et la volonté de liquidation des entreprises de presse privées qui sont également pourvoyeuses d’emplois et d’impôts comme les autres secteurs.

Par conséquent, elles se réservent le droit d’entreprendre désormais toute initiative qu’elles jugeront utiles en vue d’obtenir le recouvrement intégral de leurs créances.

Elle saisit cette occasion pour vous interpeller également sur les retards constatés dans l’opérationnalisation du Fonds d’Appuis à la Presse Privée (FAPP), fruit d’une lutte de longue haleine que la bureaucratie est en train de bloquer. Ce fonds devrait être fonctionnel depuis l’année dernière. Nous sommes en mai 2017 et attendons de savoir exactement et comment ce fonds pourrait servir à l’amélioration de l’environnement économique des médias.

Enfin, nous tenons à interpeller votre gouvernement sur le basculement effectif à la TNT prévu pour Septembre 2017. D’abord, annoncé pour Juillet 2015, ce projet n’est jusqu’à présent pas opérationnel. Or, de nombreuses entreprises de télévision ont pris des engagements auprès de tiers pour le lancement de leurs activités qui constitueront à n’en point douter des sources d’emplois et de revenus fiscales supplémentaires. Le respect de cette nouvelle date est vital pour les entreprises de télévisions privées déjà en activités et celles qui sont dans l’attente de l’avènement de la TNT pour lancer leurs activités.

Excellence Monsieur le Premier ministre ;

Ce n’est pas la charité que nous demandons. Nous réclamons le paiement de prestations que nous avons réalisées pour l’Etat et qui, en retour, ne respecte pas ses engagements.

Cette lettre ouverte tient donc lieu de préavis pour toutes les actions nécessaires que les entreprises de presse privées seront amenées à entreprendre ultérieurement pour sauver les espaces de liberté et tous les autres acquis qu’elles ont chèrement arrachés.

Fait à Ouagadougou le 10 mai 2017 »

Ont signé :

Pour la Société des Editeurs de la Presse privée (SEP)

Boureima OUEDRAOGO, Président

Pour l’Union Nationale de l’Audiovisuel Libre du Faso (UNALFA)

Charlemagne ABISSI, Président

Association des Editeurs et Professionnels de Medias en Ligne (AEPML)

Cyriaque PARE, Président

Pour l’Union Burkinabè des diffuseurs de Services Télévisuels (UBSTV)

Issouf SARE, Président

Insécurité à Ouaga: Un policier abattu à Katre yaare

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L'insécurité reste une préoccupation à Ouaga

Selon la division de la communication et des relations publique de la police nationale, un policier a été abattu dans la capitale, précisément dans le quartier Katre yaare, par deux individus se déplaçant sur une moto 135.

L’insécurité reste une préoccupation à Ouaga

«Deux individus se déplaçant sur une moto 135 de couleur bleu blanc ont atteint mortellement un policier à l’aide d’une arme à feu dans la nuit du 12 au 13 mai 2017 entre 1h et 2h du matin dans le quartier katre yaare. La réplique d’un collègue a permis d’atteindre un des assassins à trois niveaux.

Ce dernier chercherait activement des soins ou aurait succombé. La Police Nationale sollicite la collaboration active de la population. Pour toute information, appeler le 17, le 10 10 ou aviser le service de police le plus proche. »

La Police Nationale, une force publique au service des citoyens

Division de la Communication et des Relations Publiques de la Police Nationale

Côte d’Ivoire : Retour au calme après l’éphémère mutinerie

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Les mutins de Bouaké ne veulent pas renoncer à leurs revendications

En Côte d’Ivoire, la  tentative de mutinerie de  ce 12 mai à Abidjan, a été vite résorbée en début d’après- midi  par une intervention musclée de blindés de l’armée ivoirienne. «Vers 15h TU, une dizaine de blindés légers et de pick-ups chargés chacun de dizaines d’hommes de la garde républicaine et du centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO) sont arrivés sur place. Très vite, le rapport de force a tourné en faveur des forces loyalistes », rapporte le correspondant d’un média international.

La mutinerie de ce 12 mai à Abidjan a fait long feu

Toujours selon ce confrère, l’épreuve de force victorieuse  a été engagée avec les mutins après la tenue d’un conseil national de la sécurité durant lequel le président Alassane Ouattara s’est montré ferme. Ces mutins, faut-il le rappeler, refusaient de renoncer aux revendications financières de 12 millions de francs CFA qu’ils ont déjà partiellement touchés à hauteur de 5 millions de francs CFA.  Alors que la veille, c’est une partie de ces mutins qui demandait pardon à la nation et au président Alassane Ouattara, assurant qu’ils renonçaient à leurs revendications financières. A présent tout semble rentrer dans l’ordre. Pourvu que cela dure !

Mathias Lompo

Burkina Demain

Cas de pannes sur le réseau électrique : Alerter la SONABEL au 25 31 37 20 ou 80 00 11 30 !

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Pour permettre aux populations, à ses abonnés   de bonne volonté de l’aider à localiser et résoudre rapidement les cas de panne ou d’anomalie sur son réseau, la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL)   a mis en place ces deux numéros verts : 25 31 37 20 ou 80 00 11  30.

     

Après la période de pointe caractérisée généralement par des délestages dus à l’insuffisance de l’offre face à la forte demande énergétique, s’installe progressivement une autre délicate période  pour la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) : l’hivernage caractérisé aussi souvent par des coupures d’électriques dues à des pannes sur le réseau qui peuvent se révéler compliquer à résoudre quand elles ne sont pas localisées à temps ; au grand malheur de la SONABEL mais aussi de ses abonnés qui peuvent ainsi se retrouver privés d’électricité pendant plusieurs heures, voire jours.

Et c’est pour permettre aux uns et autres de contribuer à la localisation de ces situations que la SONABEL a mis en place deux numéros verts : 25 31 37 20 ou 80 00 11  30. Ainsi,  autant les forces de l’ordre ont besoin de la collaboration des populations en cas d’insécurité pour agir efficacement, autant les électriciens ont besoin de la collaboration des mêmes populations en cas d’éléments perturbateurs  non identifiés sur le réseau électrique en période d’hivernage.

Les éléments perturbateurs peuvent être des intempéries (pluies, vents violents, inondations) entraînant quelquefois  la chute de pylônes ou d’arbres pouvant affecter le bon fonctionnement des installations électriques. Avec ces numéros, tout témoin d’une panne ou anomalie sur le réseau peut contribuer au rétablissement de l’électricité en appelant gratuitement au 25 31 37 20 ou 80 00 11  30.

Burkina Demain              

Municipales partielles du 28 mai : La présidente du CSC appelle à l’acceptation de la diversité des opinions

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La présidente du Conseil supérieur de la communication, Nathalie Somé

Ceci est une déclaration de la présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC) à l’occasion de la campagne des élections municipales partielles qui s’ouvre ce 13 mai 2017.

La présidente du Conseil supérieur de la communication, Nathalie Somé

«Chers concitoyens, chères concitoyennes

Ce samedi 13 mai 2017, la campagne électorale pour les élections municipales partielles et complémentaires s’ouvre à 00 heures, dans une vingtaine de circonscriptions électorales. Cette séance de rattrapage nous rappelle, si besoin en était, les difficultés qui ont émaillé l’organisation du scrutin dans ces localités, il y a de cela une année.

Aujourd’hui, il faut re-écrire avec optimisme une nouvelle page de l’histoire politique de ces communes afin de parachever le processus de mise en place des exécutifs locaux.

La contribution des médias dans la réussite de ce processus sera déterminante comme il en a été, lors des élections municipales du 22 mai 2016, et lors des élections couplées présidentielle et législatives du 29 novembre 2015.

Chers confrères et chères consoeurs,

Les élections de proximité sont souvent des élections à risques ! Au cours de la campagne, les joutes oratoires entre candidats peuvent les amener à franchir le rubicond. Mais les acteurs des médias doivent faire preuve de discernement, en se positionnant comme artisan de la cohésion et de la paix sociale.

C’est l’occasion pour moi de rappeler que le Conseil supérieur de la communication a déjà adopté et publié les textes règlementaires relatifs à la couverture médiatique et au contenu du discours politique dans les médias. Mais au-delà de ces dispositions, il nous incombe de faire appel à notre sens élevé du respect mutuel et du vivre ensemble qui correspond à nos engagements mutuels à faire de notre pays le Burkina Faso, un Etat démocratique dont les fondements reposent sur la sauvegarde de la paix, de la concorde sociale et de l’unité nationale. Nous devons par conséquent accepter

la diversité qu’impriment nos opinions politiques et rejeter la violence sous toutes ses formes.

Le CSC salue les efforts du gouvernement et de l’ensemble des partenaires pour avoir réuni les conditions de reprise de ces élections municipales partielles et complémentaires.

Le CSC sait encore compter sur le sens élevé de responsabilité des hommes et femmes de médias dans la collecte et le traitement de l’information électorale qui concourt à assoir une communication apaisée.

Il sait également compter sur l’engagement des partis, des formations politiques et des regroupements d’indépendants afin que cette campagne de proximité se déroule dans une ambiance pacifique.

A tous et à toutes, je souhaite une bonne campagne électorale :

Et que Dieu bénisse le Burkina Faso !

Ouagadougou, le 12 mai 2017 »

 

Pour le Conseil supérieur de la communication,

La Présidente Nathalie SOME, Chevalier de l’ordre national

Municipales partielles du 28 mai : le message d’ouverture du président de la CENI

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Le président de la CENI, Newton Ahmed Barry, exhorte les habitants des 19 communes à prendre leurs responsabilités et à aller voter

C’est ce 13 mai que s’ouvre la campagne des élections municipales partielles du 28 mai 2017. A cette occasion, le président de la Commission électorale nationale indépendante livre ce message :

Le président de la CENI, Newton Ahmed Barry, exhorte les candidats et les partis à avoir un discours responsable durant cette campagne

«Citoyennes et citoyens, des communes de :

Andemtenga,  Barani, Beguédo, BouroumBouroum,  Dablo,  Dandé,  KarangassoVigué, Kantchari,  Kindi, Kombori, Kougny, Madjoari, Saponé, Séytenga, Zabré, Ziga, Zoaga, Zogoré, et l’Arrondissement n°4 de Ouagadougou,

Le 13 mai, la campagne électorale officielle va commencer. C’est l’avant dernière étape qui va nous conduire au scrutin municipal du 28 mai.

«Je voudrais avant tout, vous remercier de votre sens élevé de la citoyenneté et de l’intérêt supérieur de vos communes respectives. C’est ce sens de la responsabilité qui nous a permis de franchir les étapes capitales du processus, alors que dans nombre de communes, les appréhensions et les craintes étaient très fortes.

A partir de ce 13 mai, une nouvelle étape se présente. Elle aura deux temps forts.

Le premier sera celui des partis politiques et des candidats qui vont solliciter vos suffrages.

Ils viendront dans vos communes, pour vous parler et vous expliquer pourquoi ils veulent vos votes et quelles sont les solutions qu’ils proposent à vos problèmes, vos préoccupations et vos aspirations aux développements et à l’amélioration de vos conditions de vies.

Ayez une écoute critique.

Je vous suggère même de constituer « des groupes de questionnement », pour interroger et vérifier les offres qui vous seront faites.

Ensuite viendra le deuxième temps fort. C’est le 28 mai exactement, la parole vous sera donnée pour décider et confier le sort de vos communes aux prétendants qui vous auront convaincus de la solidité de leurs projets et de leurs offres.

Citoyennes citoyens

Les élections, ce n’est pas la guerre. Les élections, ce n’est pas la bagarre. Votre carte d’électeur est votre arme. Elle vaut plus que toutes les bagarres. Il faut seulement que vous vous en serviez.

Aux candidats et aux partis politiques

J’exhorte à avoir un discours responsable.

La campagne est un moment dans la vie des communes. Il faut qu’après la campagne, les populations continuent à vivre ensemble, dans la même cohésion et dans le même esprit de bonne cohabitation.

Le discours que vous tiendrez, pendant ces 15 jours, est crucial pour le maintien du bon vivre ensemble des populations dans les communes.

La CENI peut vous rassurer qu’elle est prête.

La balle est dans votre camp. Le camp des partis politiques et des candidats qui ont la parole à partir de maintenant.

Le camp des citoyens des 19 communes où les élections municipales seront reprises. Ce sera l’heure du choix, le temps de votre responsabilité.

La campagne électorale pour les élections municipales partielles est ouverte ».

Le président de la CENI, Newton Ahmed Barry

 

 

Agression de Guezouma Sanogo de la Radio nationale : La tache noire de la JNP 2017

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Le président de l'AJB Guézouma Sanogo, a été agressé par un élément de la garde rapprochée du président Kaboré

Ce sera sans doute  l’une des taches noires de cette 20 édition de la Journée nationale du paysan (JNP) qui se tient depuis ce jeudi 11 mai à Kaya, dans le centre-nord du Burkina Faso. Il s’agit de l’agression par un élément zélé de la sécurité présidentielle du journaliste de la Radio nationale du Burkina (RNB), Guezouma Sanogo, par ailleurs président de l’Association des journalistes du Burkina (AJB).

Le président de l’AJB Guézouma Sanogo, a été agressé par un élément de la garde rapprochée du président Kaboré

« Il me bouscule jusqu’à  la corde. Je lui ai dit: calme-toi. Quel est le problème ? Il a continué à me bousculer. La corde me repoussait. La quatrième fois maintenant, il m’a propulsé derrière la corde ». Voilà comment la victime a tenté d’expliquer la scène de cet incident malheureux. Qui rappelle, si besoin en était, la difficile cohabitation entre hommes de sécurité et hommes de média.

Dire qu’il y a une semaine seulement les deux catégories d’acteurs étaient réunies à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de presse sous la problématique de la co-production de la sécurité dans un contexte de menaces terroristes. Naturellement la question des difficiles rapports entre journalistes et forces de sécurité s’était invitée au débat. Guezouma Sanogo, victime de la présente agression, a même été au présidium, en sa qualité du président de l’Association des journalistes du Burkina (AJB).

On le sait, Sanogo est un grand combattant de la liberté de la presse et il ne s’est jamais tu devant un cas de remise en cause de la liberté d’exercer d’un confrère. On l’a vu lorsqu’il a été question par exemple  des menaces sur le journaliste Ali Compaoré. Et c’est à un tel monsieur, un avocat des journalistes  qu’un élément de la sécurité présidentielle a osé s’attaquer. Au-delà de sa personne, c’est toute la profession qui est agressée. L’acte en démocratie est suffisamment grave. Dans un tel contexte, l’on comprend l’émoi que cela suscite aussi bien dans les rangs des journalistes que des éléments de la garde rapprochée du chef de l’Etat. La 20e Journée nationale du paysan censé réfléchir sur le bilan des JNP n’avait pas besoin d’une telle publicité. Encore moins le président Kaboré dont on dit respectueux de la liberté de la presse. Espérons tout simplement que toutes les mesures seront prises pour éviter que de tels incidents se reproduisent au Burkina Faso. Plus jamais ça !

La Rédaction

Burkina Demain

Burkina : 18 morts dans un accident près de Pô

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La route a encore tué au Burkina Faso. Ainsi, selon ce communiqué du ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, un accident de circulation ce vendredi 12 mai , au parc Tambi à quelques kilomètres de Pô, a fait 18 morts et plusieurs blessés.

Image d’illustration

«Ce jour 12 mai 2017 aux environs de 5h du matin, un mini car de transport en commun en provenance de Pô, est entré en collision avec un véhicule de transport marchandises, à quelques kilomètres de Pô dans le parc Tambi.
Le bilan fait ressortir 18 morts et 04 blessés graves.
A l’instar du Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Manga et des autorités régionales du Centre Sud qui se sont immédiatement rendus sur les lieux, une délégation gouvernementale conduite par le ministre de la Santé, a été également dépêchée par le Président du Faso, en vue d’apporter assistance et soutien aux victimes.
Le gouvernement présente ses condoléances aux familles des disparus et exprime sa compassion à l’ensemble du peuple burkinabè. Il invite une fois de plus les populations à la prudence et au respect du code de la route. »

Ministre de la Communication et des relations avec le parlement, Porte-parole du Gouvernement