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Sahel: Simon Compaoré dévoile les actions engagées pour réaffirmer l’autorité de l’Etat

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Le gouvernement a rencontré les acteurs de l’Education (Syndicats, Associations des parents d’élèves, Associations des promoteurs privés), le vendredi 31 mars 2017 à Ouagadougou . Objectif, échanger sur les mesures sécuritaires prises face aux menaces terroristes dans la Région du Sahel.sahel

Cette rencontre a été présidée par le Ministre d’Etat, Ministre de la Sécurité, Simon Compaoré qui avait à ses côtés, le Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Siméon Sawadogo et le Ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Jean Martin Coulibaly. Ils étaient assistés par le directeur général de la Police nationale, et le Chef d’Etat major de la Gendarmerie nationale.
Ces échanges ont permis au gouvernement de rassurer les acteurs et de porter à leur connaissance les actions engagées pour réaffirmer l’autorité de l’Etat. Il s’agit entre autres :
1. de la prise des mesures sécuritaires appropriées pour rétablir un climat favorable au bon déroulement des activités socio-économiques et éducatives ;
2. de la mise en place d’un dispositif de prise en charge psychosociale des agents affectés par la situation ;
3. de la mise en place de formations à l’éducation en situation d’urgence et de conflit, en faveur des enseignants, des encadreurs et des responsables des structures éducatives ;
4. de l’adoption d’une stratégie d’implication effective des communautés concernées ;
5. de l’envoi de missions sur le terrain en vue de dialoguer avec les communautés et les différents acteurs de l’éducation.
Le gouvernement exhorte les agents de l’Etat et notamment les acteurs de l’éducation à ne pas céder à la psychose et à la désinformation. Il les invite par ailleurs, à un sursaut patriotique pour garantir le service public et le droit à l’éducation de tous les enfants burkinabè.

DCPM/ MENA

Attaque de Yimdi: le présumé cerveau déballe tout

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Le présumé cerveau de l’attaque de la poudrière de Yimdi, le sergent-chef Ali Sanou, a comparu, le 1 er avril 2017 à Ouagadougou, dans le cadre du procès. Accusé de désertion à l’étranger en temps de paix, de complot militaire, de détention illégale d’armes à feu et de munitions, d’association de malfaiteurs, d’atteinte à la sûreté de l’Etat, il assume et dédouane ses présumés complices.
BARRE
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Né le 18 juillet 1976 , le sergent-chef Sanou a été enrôlé dans l’armée en 1997. A la question de savoir: «Reconnaissez-vous les faits de complot militaire qui vous sont reprochés ?» , il a répondu: « affirmatif, monsieur le président ». Et d’expliquer que l’idée de l’attaque lui est venue en tête après avoir obtenu des informations faisant état de ce que l’ancien Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, fomentait un projet pour attenter à la vie des généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, détenus à la MACA.

«Il me fallait tout faire pour empêcher ce dessein suicidaire de s’accomplir», a déclaré le sergent-chef Sanou. Il a précisé qu’il n’a pas tenu de réunion en Côte d’Ivoire, jusqu’à son retour au Burkina Faso. A l’en croire, il était seul à porter le projet et à réfléchir à la stratégie. Sa foi, dans le domaine militaire, quand un chef à une mission à accomplir avec ses subalternes, il ne leur dévoile la mission qu’une fois sur les lieux de l’opération.

Autre question du juge, comment avez-vous procédé pour amener les autres camarades ex-RSP à revenir de la Côte d’Ivoire avec vous et à la même date ? Le sergent Ali Sanou déclare: «Un sergent-chef doit disposer de moyens pour convaincre sa troupe. J’ai donc utilisé la psychologie du renseignement pour détecter le point faible de chacun d’eux ensuite, je m’en suis servis pour les convaincre». Il a relevé que certains avaient laissé une femme et des enfants, d’autres, une femme enceinte ou encore des familles dans des difficultés.

De ses explications, ils ont quitté la Côte d’Ivoire, le 18 janvier 2016 pour le Burkina Faso. Puis, il les a contactés au matin du jour de l’attaque, en les invitant un à un autour d’une bière. Là, il a promis à chacun de le rappeler la nuit sans en préciser la raison.

« C’est ainsi que je leur ai demandé la nuit de me rejoindre à Boulmiougou. Nous avons ensuite progressé, transportant certains dans mon véhicule, jusqu’au pont où j’ai constitué deux équipes avec une mission claire : «neutraliser les sentinelles sans coup de feu et sans attenter à leur vie», a-t-il affirmé, en avançant qu’ils ont fini par ligoter les gardes pour . investir le magasin. C’est alors qu’un coup de feu est parti d’un garde qui a observé une présence étrangère; les autres, y compris ceux qui se reposaient dans les bâtiments ont tous fui, abandonnant la soute de Yimdi.

Selon le sergent-chef Sanou, ses amis et lui n’ont pas trouvé les armes qu’ils recherchaient, à savoir les roquettes et les RPG7 et ils ont replié emportant les kalachnikovs des fuyards.

Quant à la désertion, Ali Sanou a parlé de contrainte des suites de menaces de mort dont il faisait l’objet de la part de soldats proches de l’ancien Premier ministre Yacouba Isaac Zida, depuis juillet 2015. Ils n’avaient d’autre choix que de fuir, avec la dissolution de son corps du Régiment de sécurité présidentielle (RSP).

Autre soldat entendu, le sergent Ollo Stanislas Poda, chef de l’une des équipes formées par Ali Sanou. De sa bouche, on a appris:  » Yacouba Isaac Zida m’a invité chez lui et m’a proposé 60 millions , une villa et une formation en Israël pour que j’aille convaincre des camarades à adhérer à un projet d’élimination du général Gilbert Diendéré et le Colonel-major Boureima Kéré »
Il a poursuivi que son refus conduira ce dernier à mettre ses mercenaires à ses trousses. De plus, il a révélé que Isaac Zida a « donné 25 millions de F CFA à Delwendé pour empoisonner la cuisine ». Il prend à témoin le collège des sages, Michel Kafando, l’ancien président Jean Baptiste Ouédraogo, les généraux Zagré et Diendéré. « On n’est pas contre la transition, c’est Zida qui nous mettait en conflit avec la population », a -t-il déclaré.

Revenant à l’attaque, le sergent Poda a laissé entendre que son rôle était de neutraliser les sentinelles, sans coup de feu. « La mission proprement dite, c’est moi et Gounabou Albert (en fuite) qui l’avons faite. Je n’avais pas d’arme. Ce que j’ai appris, ça dépasse arme et il y a des missions que je peux faire sans arme … la sentinelle était sur le lit, il avait ses écouteurs et il manipulait son téléphone, son arme était déposée à côté ». Et 5 à 6 armes auraient été emportées lors de l’attaque.

Joachim Batao
Burkina Demain

Afrique du Sud : Zuma a repris la main mais le plus dur commence pour lui

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Le président Jacob Zuma a mis le holà mais il se doit se préparer à affronter une redoutable motion de défiance

Après sa mise à l’écart humiliante lors des obsèques de Ahmed Kathrada, le président sud-africain Jacob Zuma devait réagir d’une manière ou d’une autre. Et il l’a fait en excluant du nouveau gouvernement les ministres «non-acquis», notamment l’ex-ministre de finances Pravin Gordhan, détesté dans la garde rapprochée du président et apprécié de l’aile réformiste de l’ANC. Du coup, le chef de l’Etat fait désormais face à une levée de boucliers, aussi bien dans sa famille politique que dans l’opposition. Et l’on s’acheminerait ainsi vers une motion de défiance sans précédent au Parlement.

Le président Jacob Zuma a mis le holà mais il se doit se préparer à affronter une redoutable motion de défiance
Le président Jacob Zuma a mis le holà mais il doit se préparer à affronter une redoutable motion de défiance

Les réformistes de l’ANC n’approuvent pas la nouvelle configuration gouvernementale impulsée par Jacob Zuma et ne cachent pas leur colère et certains appellent même  à un sursaut pour sauver leur mouvement. Plusieurs fois empêché dans ses élans de «corruption ou népotistes», comme dirait ses détracteurs, le chef de l’Etat sud-africain a cru bon prendre ses responsabilités sur ce coup-ci, en mettant à la touche tous les ministres qui constitueraient des obstacles à son mode de gouvernance. Il a voulu ainsi en finir avec ces ‘’non acquis’’, à l’image de Pravin Gordhan qui se faisait ovationner aux obsèques de Ahmed Kathrada alors que Jacob Zuma y était déclaré persona non grata.

Depuis longtemps déjà, Gordhan ne rentrait plus dans la moule du régime et était devenu dans le même temps très populaire dans l’opinion et auprès des institutions financières internationales. Pour éviter de s’attirer la colère populaire et de provoquer l’effondrement des cours sur les marchés boursiers, le président Zuma a dû plusieurs fois renoncer au limogeage du puissant ministre des finances. Mais, après sa récente mise à l’écart humiliante lors des obsèques de Ahmed Kathrada, le chef de l’Etat a fini par prendre sa décision de se séparer de son ‘’encombrant’’ ministre, advienne que pourra.

Après tout, c’est Jacob Zuma le président élu. S’il semble ainsi avoir repris la main. Pourtant, la suite ne s’annonce pas aisée pour le chef de l’Etat qui est sur la sellette.  Le plus dur commence visiblement  pour lui. Surtout avec la perspective d’une nouvelle motion de défiance au Parlement. Si le président Zuma n’arrive pas à recoller à temps les morceaux avec l’aile réformiste de l’ANC, il court un gros risque de se retrouver  en minorité au Parlement. Et ce sera le coup parfait pour le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA) et le parti radical de Julius Malema, les Combattants pour la Liberté Economique, qui a tenté à plusieurs reprises sans succès d’éjecter Zuma du fauteuil présidentiel. A chaque fois, les parlementaires de l’ANC ont toujours su faire bloc derrière le chef de l’Etat. Mais, cette fois, les choses ne semblent pas être gagnées d’avance pour le président Zuma.

Mathias Lompo

Burkina Demain

Recouvrement des recettes à Bobo : Le SYNATRA vers une grève de 72 heures à partir du 12 avril

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Les responsables de SYNATRA-Houet projettent d'aller en grève

Les responsables du Syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales du Burkina Faso (SYNATRA-CTB)/ section Houet ont animé, ce 31 mars à Bobo, un point de presse afin de mettre en exergue la situation que vit la commune de Bobo-Dioulasso et ses travailleurs. Il s’agit entre autre de la répartition  inégale du taux des taxes de recouvrement entre la commune de Bobo, la direction des impôts et la  direction du trésor et de la comptabilité publique.  

Les responsables de SYNATRA-Houet projettent d'aller en grève
Les responsables de SYNATRA-Houet projettent d’aller en grève

Depuis quelques années les agents de la commune vivent une situation assez difficile dans l’exercice de leurs fonctions. Il s’agit de la crise qui oppose la commune de Bobo-Dioulasso à la direction générale des impôts (DGI) et la direction générale du trésor  et de la comptabilité publique (DGRTCP). Selon le Syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales du Burkina Faso/ section Houet, cette situation se traduit d’abord par le fait que la commune débourse le montant de 167.380.000 chaque année pour le recouvrement de ses recettes, mais en retour elle ne perçoit que 19,13% tandis que la direction générale des impôts reçoit 47,19% et la direction générale du trésor et de la comptabilité publique 33,68%. Le syndicat trouve cela anormale et très paradoxale. En ce qui concerne la direction générale des impôts, « un avant-projet de convention est parvenu à la commune et lors d’une rencontre tenue le 26 janvier 2017 entre le maire de la commune, le directeur régional des impôts/ Hauts-Bassins, la directrice des moyennes entreprises et le directeur du guichet unique du foncier, il a été convenu le début des travaux pour l’élaboration dudit projet.

Régies de recettes auprès des arrondissements

La première rencontre a eu lieu le 30 janvier au cours de laquelle les représentants des services des impôts ont exigé une correspondance officielle ainsi que la révision à la hausse de leur prime de 2016 avant toute négociation » explique le secrétaire général du SYNATRA-CTB Lamine Passoulé. Outre cela, le secrétaire général du syndicat dévoile également la discorde qui existe aussi avec la direction générale du trésor. Cette discorde est liée au faite que le trésorier régional qui assure la fonction de receveur municipal de la commune de Bobo refuse l’application de l’arrêté conjoint N°2014-008/ MEF/MATD du 12 février 2014 portant création de régies de recettes auprès des arrondissements de la commune. «  Monsieur le receveur municipal décide de manière délibérée de violer les dispositions de l’arrêté ci-dessus indiqué en confiant à certaines recettes censées être recouvrées par les régies d’arrondissements à certains agents de la trésorerie régionale » affirme le secrétaire général du SYNATRA. Le syndicat qualifie « ses actes de système impérialiste, d’attitude dilatoire, discriminatoire et illégale qui va à l’encontre des intérêts communaux mais qui lui permet de protéger certains intérêts égoïstes et indécents mais sur lesquels lumière sera faite tôt ou tard».

Grève sur toute l’étendue du territoire communal

Enfin, dans l’optique d’optimiser la mobilisation des recettes pour accompagner le développement local, la commune a recruté 36 agents de recouvrement qu’elle a mis à la disposition de la DRI et la DGTCP. Cependant après quelques années d’activités, ces structures c’est-à-dire la DGI et la DGRCP  ont retourné la majorité de ces agents dans l’administration communale.

Face à ces multiples situations «chaotiques», le syndicat interpelle le ministre de l’administration territoriale et celui de l’économie et des finances à travers le gouverneur,  à s’impliquer personnellement afin que le rapport de travail institué par l’Etat entre la commune de Bobo-Dioulasso et les services financiers déconcentrés de l’Etat puissent être clairement défini et partagé entre les acteurs concernés et qui concourent à l’atteinte d’un même objectif qui est l’amélioration du cadre de vie de la population. Une grève de 72 heures sera observée à partir du mercredi 12 avril 2017 sur toute l’étendue du territoire communal.

Agatha Boni /Bobo

Burkina Demain

Municipales complémentaires: ouverture de la campagne le samedi 13 mai

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Le Conseil des ministres en date du 31 mars 2017 a adopté un décret portant ouverture de la campagne, en vue des élections municipales partielles du 28 mai 2017.campagne

L’adoption de ce décret permet de fixer la période légale de la campagne électorale du samedi 13 mai à zéro (00) heure au vendredi 26 mai 2017 à vingt-quatre (24) heures dans les zones concernées par les élections.

Le Projet de loi porte modification de la loi n° 055-2004/AN portant Code général des collectivités territoriales.

A la faveur des élections municipales antérieures, certaines collectivités territoriales ont rencontré des difficultés dans la mise en place et/ou le fonctionnement, entrainant ainsi la dissolution de leurs organes exécutifs.

Sont concernées, entre autres, par ces élections les localités de Barani dans la Kossi, Kougny dans le Nayala, Zabré et Zoagan dans le Boulgou, Andemtenga dans le Kouritenga, Ziga et Dablo dans le Sanmatenga, Saponé dans le Bazèga, Kantchari dans la Tapoa, Madjoari dans la Kompienga, Karangasso-Vigué et Dandé dans le Houet, l’Arrondissement 4 de Ouagadougou, Kindi dans le Boulkiemdé et Seytenga dans le Séno.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

Burkina Demain

Des 57 voitures disparues de Kosyam: 22 ont été retrouvées, parole de Simon Compaoré

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Le ministre de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a réagi , le 31 mars 2017 à Ouagadougou, à une question orale sans débat au cours d’une séance plénière de l’Assemblée nationale.auto

Il a indiqué que 22 véhicules ont été retrouvés et 31 autres sont toujours recherchés , en précisant qu’il s’agit plutôt de 53 véhicules qui avaient disparu du parc auto de la présidence du Faso.

A l’entendre, 9 voitures ont été déposés au camp CRS de Ouagadougou et 13 autres à la présidence du Faso. Cela dit, il a révélé qu’il est difficile de retrouver les 31 autres véhicules, car ils n’avaient pas fait l’objet d’une attribution et ils étaient gérés en pool .

« Même pour les véhicules qui ont été retrouvés, il faut que la justice nous dise qui est responsable de leur disparition et que le gouvernement prenne les mesures adéquates », a souhaité le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo .

A noter que le 23 mai 2016, un communiqué du ministre d’Etat, ministre de la Sécurité intérieure donnait un ultimatum de deux semaines aux détenteurs de 57 véhicules disparus du parc automobile de la présidence du Faso sans qu’aucun document n’ait été établi pour qu’ils les déposent au camp CRS de Dassasgho à Ouagadougou.

Anderson Koné
Burkina Demain

Laurent Gbagbo bientôt acquitté par la CPI

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Cet acquittement de Laurent Gbagbo pourrait intervenir d'ici...

Près de sept ans après son arrestation dans sa résidence d’Abidjan en avril 2011, l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo est sur  le point de crier victoire. Deux jours seulement après l’acquittement de son épouse Simone par la Cour d’Assises d’Abidjan, Gbagbo va bientôt être libéré parce que les membres de la Cour en charge de son dossier à La Haye, pendant longtemps divisés sur son sort, sont maintenant parvenus à un consensus sur son cas : la difficulté de vérifier les accusations portées contre lui.

Cet acquittement de Laurent Gbagbo pourrait intervenir d'ici...
Cet acquittement de Laurent Gbagbo pourrait intervenir dans quelques heures

Laurent Gbagbo l’avait toujours martelé depuis le début de la crise post-électorale ivoirienne en fin 2010 : il est innocent. Et bien, après plusieurs années  de division au sein des juges en charge de son dossier, ces derniers l’ont enfin  entendu. Selon un communiqué du service de presse de la Cour pénale internationale qui vient d’être publié, les juges ont décidé après plusieurs heures de huit- clos, d’acquitter Laurent Gbagbo, dans l’impossibilité pour l’accusation d’apporter des preuves irréfutables.

Selon des sources proches du dossier, la procureure générale de la CPI Fatou Bensouda serait favorable à cette décision, dans le souci de ménager un peu les dirigeants africains, notamment ceux qui militent pour le retrait des pays du continent de la CPI, accusée d’être un instrument d’oppression des présidents africains.

Laurent aurait souhaité après sa prochaine libération, résider au Burkina Faso, probablement à Ouagadougou. La requête aurait déjà été transmise aux autorités burkinabè il y a quelques jours. Selon nos sources, les autorités auraient demandé un temps de réflexion pour se prononcer sur la question. Le pouvoir serait divisé sur la question, ce qui expliquerait les multiples reports du conseil des ministres de la semaine qui aurait dû se tenir le mercredi dernier et qui finalement se tient ce vendredi. La question devrait en principe figurer au menu du compte de rendu du conseil des ministres. Cela devrait intervenir normalement, quelques heures après l’annonce à la Haye de l’acquittement de Gbagbo.

S’il s’annonce imminent, l’acquittement de Laurent Gbagbo par la CPI n’aura finalement pas lieu, du moins ces jours-ci. Surtout si l’on prend en compte le fait que dans quelques heures, ce sera le 1er avril. Vous l’aurez bien compris,  vous êtes en train de consommer le poisson d’avril que notre rédaction a bien voulu ainsi, dans sa démarche anticipative de l’actualité, vous servir avant le jour conventionnel. Bon appétit à toutes et à tous !

La Rédaction

Burkina Demain

Compte rendu du conseil des ministres du 31 mars 2017

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Une session du conseil des ministres burkinabè

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,  le vendredi 31 mars 2017, en séance ordinaire, de  09 H 00 mn à 13 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Une session du conseil des ministres burkinabè
Une session du conseil des ministres burkinabè

Le Conseil a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

Le Conseil a adopté un rapport et examiné un projet de loi.

Le rapport est relatif à un décret portant ouverture de la campagne en vue des élections municipales partielles du 28 mai 2017.

L’adoption de ce décret permet de fixer la période légale de la campagne électorale du samedi 13 mai à zéro (00) heure au vendredi 26 mai 2017 à vingt-quatre (24) heures dans les zones concernées par les élections.

Le Projet de loi porte modification de la loi n° 055-2004/AN portant Code général des collectivités territoriales.

A la faveur des élections municipales antérieures, certaines collectivités territoriales ont rencontré des difficultés dans la mise en place et/ou le fonctionnement, entrainant ainsi la dissolution de leurs organes exécutifs.

Le projet de loi modificatif de la loi n° 055-2004/AN portant Code général des collectivités territoriales permettra aux collectivités de fonctionner en cas de dissolution ou de disfonctionnement de leurs organes.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté un rapport relatif au Programme de financement « Burkina startups » du Fonds burkinabé de développement économique et social (FBDES).

Le Programme « Burkina startups » vise à promouvoir la création de PME/PMI innovantes par les jeunes. Il permettra ainsi de créer en 5 ans, cinq cents (500) entreprises nouvelles et dix mille (10 000) emplois stables.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines pour la mise en œuvre réussie du Programme, de concert avec les acteurs concernés.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant modalités d’évaluation de la performance des structures de l’Administration publique du Burkina Faso.

L’adoption de ce décret vise à améliorer l’efficacité des structures publiques et à renforcer leur productivité à travers un système d’évaluation de la performance desdites structures.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier est relatif a deux (02) décrets portant respectivement création d’emplois et promotion de chercheurs dans les emplois de directeur de recherche et de maître de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).

L’adoption de ce rapport permet la création de trois (03) emplois de directeur de recherche, dix (10) emplois de maître de recherche et de trente (30) emplois de chargé de recherche.

Le second rapport est relatif aux projets de construction et d’équipement de cités universitaires par le mécanisme du Partenariat public-privé (PPP).

Les cités universitaires concernées sont celles de Ouaga II (1000 lits),  Koudougou (1000 lits), Ouahigouya (500 lits), Fada N’gourma (500 lits) et Dédougou (500 lits).

L’adoption de ce rapport permettra de contribuer à l’amélioration des conditions de vie et d’études des étudiants.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Le conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à la situation des évacuations sanitaires hors du Burkina Faso.

La mise en œuvre des évacuations sanitaires connait des difficultés du fait que l’Etat reste à ce jour redevable vis-à-vis de différentes cliniques, hôpitaux et partenaires à l’extérieur.

Le Conseil a instruit les ministres concernés de prendre les mesures nécessaires pour relever le plateau technique de nos formations sanitaires et trouver les solutions diligentes pour le règlement de ces arriérés.

Le second rapport est relatif aux résultats de l’appel d’offres ouvert international N°2014-0107/MS/SG/DMP/PARCS-LM pour la construction d’infrastructures sanitaires dans les régions de l’Est, du Nord, du   Plateau-Central et du Sahel.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise ECOCO pour un montant de trois cent quatre-vingt-seize millions quatre cent quatre-vingt-quatre mille huit cent quarante-trois (396 484 843) FCFA TTC avec un délai d’exécution de six (6) mois.

Le financement est assuré par la Banque islamique de développement (BID) et le budget de l’Etat.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux difficultés de recouvrement des créances des médias privés auprès de l’Etat.

Le rapport révèle que des entreprises de presse privées sont confrontées à des difficultés de recouvrement de leurs créances auprès des départements ministériels et institutions de l’Etat.

Le Conseil a instruit les départements ministériels concernés à prendre des mesures nécessaires pour le règlement des impayés dans les meilleurs délais. 

COMMUNICATION ORALE

 II.1. Le Ministre de la Communication et des relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement a fait au Conseil une communication relative à la visite d’amitié et de travail de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, à Khartoum au Soudan, les 26 et 27 mars 2017.

Cette visite a permis aux deux pays de renforcer la coopération sud-sud dans les domaines de l’agriculture, de la sécurité et de l’enseignement.

Au cours de son séjour en terre soudanaise, le Président du Faso s’est entretenu avec le président du Fonds saoudien pour le développement, lequel a exprimé la disponibilité de son institution à accompagner la mise en œuvre du PNDES.

Le Président du Faso et sa délégation ont en outre visité des infrastructures et rencontré les Burkinabè vivant au Soudan.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

-Monsieur Wendingoudi Louis Modeste OUEDRAOGO, Mle 110 789 V, Juriste, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Secrétaire général du Conseil supérieur de la communication (CSC).

AU TITRE DU PREMIER MINISTERE

-Monsieur Wennengoudi Jean –Baptiste DIPAMA, Mle 88 784 L, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la Communication, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé chargé de missions ;

-Monsieur Camille ZONGO, Mle 97 357 B, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Attaché de missions ;

-Monsieur Goh Germain Zontowa ZADINI, Mle 238 625 H, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Attaché de missions ;

-Monsieur Tousma DODBZANGA, Mle 241 638 N, Conseiller d’éducation, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Attaché de missions ;

-Monsieur Jean-Baptiste DABONE, Mle 238 574 V, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Attaché de missions ;

-Monsieur Sunogo Ephraïm SORGHO, Mle 229 838 U, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Attaché de missions ;

-Monsieur Nestor BAKI, Mle 235 359 S, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la Communication, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Attaché de missions ;

-Monsieur Jean Jacques NIKIEMA, Mle 238 571 L, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Attaché de missions ;

-Monsieur Housmane Askadar SANOU, Mle 251 386 U, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 1er échelon, est nommé attaché de missions.

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

-Monsieur Max Francis Nawonetouo MEDAH, Mle 18 561, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

-Madame Saïbata SAWADOGO, Mle 51 161 U, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice de l’Administration et des affaires financières de la Cour de Cassation.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

-Madame Marguerite Marie René TRAORE/DAMIBA, Mle 19 877 B, Inspecteur du Trésor, est nommée Directrice générale du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) ;

-Madame Sanata KONE, Mle 91 871 X, Economiste, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice du suivi des programmes financiers à la Direction générale de la coopération (DGCOOP);

-Monsieur Dima Noaga Salifou DOLLE, Mle 111 124 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l’Administration et des finances de l’Institut national des statistiques et du développement (INSD).

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

-Monsieur Alou KEITA, Mle 35 680 N, Enseignant-chercheur, Professeur titulaire, catégorie P, 1er échelon, est nommé Vice-président chargé de la professionnalisation et des relations universités-entreprises à l’Université Ouaga I Professeur Joseph KY ZERBO.

-Monsieur Louis SAWADOGO, Mle 218 607, Maître de recherche en biologie et écologie végétale, est nommé Directeur de recherche au Centre national de la Recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) pour compter du 21 juillet 2016 ;

-Monsieur Koiné Maxime DRABO, Mle 29 603, Maître de recherche en santé publique, est nommé Directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSS) pour compter du 21 juillet 2016 ;

-Monsieur Halidou TINTO, Mle 57 096, Maître de recherche en sciences biologiques, est nommé Directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSS), pour compter du 21 juillet 2016.

-Monsieur Emmanuel NANEMA, Mle 49 129, Chargé de recherche en géophysique, est nommé Maître de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSAT), pour compter du 21 juillet 2016 ;

-Monsieur Charles PARKOUDA, Mle 58 513, Chargé de recherche en sciences des aliments, est nommé Maître de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSAT), pour compter du 21 juillet 2016 ;

-Monsieur Korodjouma OUATTARA, Mle 218 882, Chargé de recherche en sciences du sol, est nommé Maître de recherche au Centre national de la Recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA), pour compter du 21 juillet 2016;

-Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Mle 22 361, Chargé de recherche en agroéconomie, est nommé Maître de recherche au Centre national de la Recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA), pour compter du 21 juillet 2016 ;

-Madame Aude Marie Madeleine NIKIEMA/MEUNIER, Mle 88 768, Chargée de recherche en géographie humaine, est nommée Maître de recherche au Centre national de la Recherche scientifique et technologique (CNRST/INSS), pour compter du 21 juillet 2016 ;

-Monsieur Georges KAMBOU, Mle 16 793, Chargé de recherche en éco-toxicologie, est nommé Maître de recherche au Centre national de la Recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA), pour compter du 21 juillet 2016 ;

-Monsieur Bila Isidore GNANDA, Mle 271 612, Chargé de recherche en nutrition et alimentation animale, est nommé Maître de recherche au Centre national de la Recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA), pour compter du 21 juillet 2016 ;

-Monsieur Bouma James NEYA, Mle 271 615, Chargé de recherche en phytopathologie, est nommé Maître de recherche au Centre national de la Recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA), pour compter du 21 juillet 2016 ;

-Monsieur Seydou SOURABIE, Officier, Chargé de recherche en biochimie, est nommé Maître de recherche au Centre national de la Recherche scientifique et technologique (CNRST/IRSS), pour compter du 21 juillet 2016 ;

-Madame Pawindé Elisabeth ZIDA, Mle 271 618, Chargée de recherche en phytopathologie, est nommée Maître de recherche au Centre national de la Recherche scientifique et technologique (CNRST/INERA) pour compter du 21 juillet 2016.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION

-Monsieur Coubabaon Clément SOME, Mle 26 360 F, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1er grade,           10ème échelon, est nommé Directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire de la Boucle du Mouhoun ;

-Monsieur Denis VIMBOUE, Mle 47 594 Z, Inspecteur de l’enseignement secondaire, est nommé Directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire des Cascades ;

-Monsieur Yerbkoun Bienvenu Bonaventure MEDA, Mle 34 622 U, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie P4, 3ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire du Centre ;

-Monsieur Idrissa Pascal TIENDREBEOGO, Mle 47 540 D, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie P4, grade intermédiaire, 3ème échelon, est nommé Directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire du Centre-Est ;

-Monsieur Alphonse KEITA, Mle 31 325 G, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1er grade, 11ème échelon, est nommé Directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire du Centre-Nord ;

-Monsieur Evariste Marie Wend-Yam GUIBRE, Mle 36 120 J, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie P4, grade terminal, 2ème échelon, est nommé Directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire du Centre-Ouest ;

-Madame Findema OUEDRAOGO/KABORE, Mle 18 452 B, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie P4, 4ème grade, 3ème échelon, est nommée Directrice régionale des enseignements post-primaire et secondaire du Centre-Sud ;

-Monsieur Abdoulaye ILBOUDO, Mle 49 892 W, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie P, 1er grade, 6ème échelon , est nommé Directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire de l’Est ;

-Madame Ouamnogma Bernadette YOUGOU/SAWADOGO,  Mle 21 707 P, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1er grade, 13ème échelon, est nommée Directrice régionale des enseignements post-primaire et secondaire des Hauts-Bassins ;

-Madame Téné Amandine RAMDE/ILBOUDO, Mle 55 925 H, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie P, 1er grade, 6ème échelon, est nommée Directrice régionale des enseignements post-primaire et secondaire du Nord ;

-Madame Ahoua KABORE/ILLY, Mle 036 629 B, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1er grade, 8ème échelon, est nommée Directrice régionale des enseignements post-primaire et secondaire du Plateau-Central ;

-Monsieur Dramane DERME, Mle 49 906 D, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie P4, 2ème classe , 2ème échelon, est nommé Directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire du Sahel ;

-Monsieur Sankaon SOME, Mle 46 495 A, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 10ème échelon, est nommé Directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire du Sud-Ouest.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

-Monsieur Hugues Landry HIEN, Mle 118 963 D, Administrateur civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de cabinet ;

-Monsieur Souleymane de Mahama OUEDRAOGO, Mle 29 809 E, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances.

AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

-Monsieur Dieudonné Pascal Alda YAKA, Docteur en climatologie, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

-Monsieur Fatogoma TRAORE, Mle 28 636 H, Agent technicien mécanicien, est nommé Directeur régional des Transports et de la mobilité urbaine de la Boucle du Mouhoun ;

-Monsieur Zigomdelekoré Augustin YAMEOGO, Mle 28 635 X, Agent de maitrise en mécanique, est nommé Directeur régional des Transports et de la mobilité urbaine des Cascades ;

-Monsieur Lassane OUEDRAOGO, Mle37 17 V, Agent technique mécanicien, est nommé Directeur régional des transports et de la mobilité urbaine du Centre-Nord ;

-Monsieur Bakary OUATTARA, Mle 27 747 B, Technicien supérieur en génie civil, est nommé Directeur régional des Transports et de la mobilité urbaine du Centre-Ouest ;

-Monsieur Armand Alain YAGUIBOU, Mle 27 736 T, Technicien supérieur en génie civil, est nommé Directeur régional des Transports et de la mobilité urbaine de l’Est ;

-Monsieur Lamoussa Ludovic OUEDRAOGO, Mle 24 024 E, Ingénieur des travaux publics, est nommé Directeur régional des Transports et de la mobilité urbaine des Hauts-Bassins ;

-Monsieur Pascal COMPAORE, Mle 32 409 S, Agent technique mécanicien, est nommé Directeur régional des Transports et de la mobilité urbaine du Nord ;

-Monsieur Karim IBA, Mle 92 682 W, Technicien supérieur en génie civil, est nommé Directeur régional des Transports et de la mobilité urbaine du Sahel ;

-Monsieur Bévour NEGALO, Mle 71 129 V, Technicien supérieur en génie civil, est nommé Directeur régional des Transports et de la mobilité urbaine du Sud-Ouest.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE

-Monsieur Issouf TRAORE, Mle 75 393 M, Professeur certifié, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de cabinet ;

-Monsieur Sansan KAMBIRE, Mle 30 47 ANPE, Economiste planificateur, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

-Monsieur Pousbila ZABA, Mle 58 788 A, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances ;

-Monsieur Jean-Victor OUEDRAOGO, Mle 76 493 V, Journaliste, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de la communication et de la presse ministérielle ;

-Monsieur Abdou Abach OUEDRAOGO, Mle 45 190 A, Conseiller d’Intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics.

III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

A-MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier porte nomination de Monsieur Adama TRAORE, Mle 32 143 N, Professeur titulaire des universités, Administrateur représentant les professeurs au Conseil d’administration de l’Université Ouaga I, Pr Joseph KI-ZERBO pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Madame Fatoumata BADINI/KINDA, Mle 27 725 T, Maître de conférences, Administrateur représentant les professeurs au Conseil d’administration de l’Université    Ouaga I, Pr Joseph KI-ZERBO pour un dernier mandat de trois (03) ans.

B-MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté sept (07) décrets.

Le premier nomme les personnes ci-après, Membres du Comité d’éthique pour la recherche en santé au Burkina Faso pour un dernier mandat de trois (03) ans :

Au titre du ministère de la santé

-Monsieur Dieu-donné OUEDRAOGO, Mle 104 177 Y, Enseignant hospitalo-universitaire ;

-Monsieur Sidbewendé Pierre YAMEOGO, Mle 99 470 W, Médecin de santé publique.

Au titre de l’Ordre des pharmaciens du Burkina Faso

-Monsieur Clotaire NANGA, Mle 49 165 N,

Au titre de l’Ordre national des médecins du Burkina Faso

-Monsieur Fla KOUETA, Mle 57 429, Enseignant hospitalo-universitaire.

Le deuxième renouvelle le mandat des personnes ci-après au Comité national d’éthique pour la recherche en santé au Burkina Faso pour un dernier mandat de trois (03) ans :

Au titre du ministère de la Santé

-Monsieur Ragomzigba Franck Edgar ZONGO, Mle 118 730 H, Pharmacien.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation

-Monsieur Séni KOUANDA, Mle 49 486 X, Médecin épidémiologiste ;

-Madame Maminata TRAORE/COULIBALY, Mle 52 129 R, Biologiste.

Au titre du ministère des Ressources animales et halieutiques

-Madame Lim-Bamba Germaine COMPAORE/MINOUNGOU, Mle 102 471, Docteur vétérinaire.

Au titre du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique

-Monsieur Mathias SAM, Mle 75 668 B, Conseiller en droits humains.

Le troisième nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Office de santé des travailleurs (OST) pour un premier mandat de trois (03) ans :

 

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Santé

-Monsieur Mamadou DRABO, Mle 42 776 V, Conseiller de santé.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale

-Monsieur Ignace DIESSONGO, Mle 217 031, Conseiller en gestion des ressources humaines ;

-Madame Aminata Léocadie BAMBARA/ZIGANI, Mle 13 574 P, Inspecteur du travail.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES PARTENAIRES

Au titre des employeurs

-Monsieur Kiswendsida Ismaël BIDIGA, Pharmacien ;

-Monsieur Christian Félix OUEDRAOGO, Vice-président de la Chambre des mines du Burkina.

Au titre des travailleurs

-Monsieur Francis ZAGRE.

Au titre du personnel de l’OST

-Monsieur N’so BAKIETA, Mle 82 349 X, Manipulateur d’Etat en électro radiologie.

Le quatrième nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Laboratoire national de santé publique (LNSP) pour un premier mandat de trois (03) ans :

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Santé

-Monsieur Mété BONKOUNGOU, Mle 17 763 C, Médecin de santé publique ;

-Monsieur Lassana SANGARE, Officier.

Au titre du ministère des Ressources animales et halieutiques

-Madame Germaine COMPAORE/ MINOUNGOU, Mle 104 271 A, Docteur vétérinaire.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale

-Madame N’pèrè Adèle TRAORE, Mle 19 913 N, Inspecteur du travail.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ASSOCIATIONS DES CONSOMMATEURS

-Monsieur Pascal ZAIDA.

Le cinquième décret nomme Monsieur Mété BOUNKOUNGOU,     Mle 17 763 C, Président du Conseil d’administration du Laboratoire national de santé publique pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le sixième décret porte nomination de Madame Valérie ZERBO/SAWADOGO, Mle 111 096 F, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration de l’Hôpital de district de Bogodogo pour un premier mandat de trois (03) ans.

C-MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Issaka SOUWERMA, Mle 25 482 B, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, Administrateur provisoire de la Société de transformation des fruits et légumes de Loumbila (STFL) pour une durée de six (06) mois en remplacement de Monsieur Baya TOE appelé à faire valoir ses droits à la retraite.

D-MINISTRE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Edith BELEM/DAMIBA, Mle 23 887 H, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Économie, des finances et du développement au Conseil d’administration de la Société nationale des postes (SONAPOST) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

 Officier de l’ordre national

12 OSC au DG de la SONABEL : «Publiez la liste des débiteurs de la société ! »

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Au DG de la SONABEL, les organisations de la société civile demandent de publier la liste des débiteurs

Ceci est une lettre ouverte d’une douzaine d’organisations de la société civile -CNP-NZ, REN-LAC, SEMFILMS, MBDHP, Association des blogueurs du Burkina, GERDDES BURKINA, AMR, BALAI CITOYEN, ADEP, CGD, UNALFA, INSTITUT FREE Afrik- qui demandent au directeur général de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) de publier la liste des débiteurs de sa société dans un souci de transparence et de redevabilité. Lisez plutôt !

Au DG de la SONABEL, les organisations de la société civile demandent de publier la liste des débiteurs
Au DG de la SONABEL, les organisations de la société civile demandent de publier la liste des débiteurs

« Monsieur le Directeur général,

Des rapports commandités par des structures compétentes de l’Etat établissent une liste de débiteurs de la SONABEL qui comporte, outre des organismes publics, des entreprises privées et des personnalités qui doivent plusieurs mensualités, voire plusieurs années de factures impayées. Ces débiteurs ont accumulé d’importants arriérés de paiement dont les montants se chiffrent à plusieurs milliards de francs CFA. A priori, aucune raison n’indique que cette tendance à l’accumulation d’arriérés ne continue pas, même après l’insurrection populaire, par ces mêmes débiteurs ou par de nouveaux. Par conséquent, rien n’exclut que le manque à gagner pour la société nationale ne soit encore plus important.

Dans le même temps, nous constatons que les citoyens ordinaires se voient privés d’électricité après seulement trois mois d’arriérés de paiement.

Nous, organisations de la société civile, réunies à Ouagadougou dans la suite de l’atelier sur le suivi-évaluation des politiques publiques tenu à Koudougou du 20 au 24 mars 2017, recommandons de façon pressante, dans le souci de la transparence et de la redevabilité socio-économique, de procéder à une publication de la liste complète de ces débiteurs de la SONABEL et des montants des arriérés de chacun d’entre eux. Nous insistons qu’il ne s’agit pas des usagers de la SONABEL qui doivent deux ou trois mois mais bien des abonnés qui cumulent de nombreux mois voire des années d’arriérés.

Nous sommes convaincus que cet acte de bonne gouvernance contribuera d’une part à renforcer les moyens de la SONABEL notamment en lui permettant, nous l’espérons, de réduire les délestages, et d’autre part à réhabiliter, un tant soit peu, le civisme, en particulier chez les plus nantis de la société.

Par ailleurs, cet acte améliorera les performances de la nationale de l’électricité et constituera un gage de votre engagement à un renouveau de la gestion fondée sur la redevabilité et l’imputabilité.

Pour terminer, les organisations de la société civile signataires de la présente, voudraient adresser leurs encouragements à tous les travailleurs et à la direction générale de la SONABEL, en ces périodes de pics de demande d’électricité que le sous-investissement structurel ne permet pas de satisfaire de façon adéquate.

En vous souhaitant une bonne réception de la présente, veuillez recevoir l’expression de notre considération citoyenne. »

 

Fait à Ouagadougou, le 29 mars 2017

 

Les organisations signataires :

 

CNP-NZ

 

 

   

AMR

 

 
 

REN-LAC

 

 

  BALAI CITOYEN

 

 
 

 

SEMFILMS

 

 

   

 

ADEP

 

 
 

MBDHP

 

 

 

   

CGD

 

 
Association
des Blogueurs du Burkina

 

   

UNALFA

 

 
 

 

GERDDES BURKINA

 

   

 

INSTITUT

FREE Afrik

 

 

 

Bobo : assainissement et urbanisme au cœur des préoccupations du conseil municipal

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Le présidium à l'ouverture de la session, au milieu, lle président du conseil municipal Bourahima Sanou

Les travaux de la première session ordinaire  du conseil municipal de la  commune de Bobo-Dioulasso se tiennent les jeudi 30 mars, vendredi 31 mars et samedi 01 avril au titre de l’année 2017. Placée sous la présidence du maire de la commune, président du conseil municipal, cette session se tient dans l’enceinte de la maison de la culture Mgr Anselme Titiama Sanou.

Le présidium à l'ouverture de la session, au milieu, lle président du conseil municipal Bourahima Sanou
Le présidium à l’ouverture de la session, au milieu, lle président du conseil municipal Bourahima Sanou

Comme à l’accoutumé, les conseillers municipaux se sont réunis en session ordinaire pour débatrre des questions relatives au développement de la commune. Une session importante car elle sera marquée par la présentation du rapport spécial du maire qui sera soumis sous appréciation des conseillers municipaux. Outre cela les questions liées à l’assainissement, à la réhabilitation de l’hôtel ont été au centre des préoccupations de ces conseillers. Dans ce sens, le président du conseil municipal Bourahima Sanou  invite l’ensemble de  la population à s’impliquer  d’avantage dans l’action communal. « Nous travaillerons d’abord au changement de mentalité pour que la population nous appuie sur les questions de développement. Je veux  prendre la question de salubrité, de l’occupation anarchaque du domaine public que nous avons suffisamment déliberé et décidé, la question de l’abattoir frigorifique dont nous en avons longuement parlé en fin d’année 2016 avec des commission d’enquêtes que nous avons mis en place pour pouvoir réfléchir sur la question » a-t-il notifié.

La réhabilitation de l’hôtel de ville

Au cours de cette session, la direction régionale de l’urbanisme a été invitée pour animer une communication sur la réhabilitation de l’hôtel de ville dont celle-ci a été saccagée et brulée en 2014 par la population, mais dont la réhabilitation reste une grande attente pour cette dernière. « Partout nous sommes interpellés pour dire à quand la réhabilitation de l’hôtel de ville ? Nous avions donc demandé à l’urbanisme de venir communiquer sur l’état des lieux…. Le travail que nous avons déjà fait, sa sera l’occasion de dire aux conseillers, aux populations voici ce que nous avons fait dans le sens de démarrer les travaux de la réhabilitation de l’hôtel de ville, et cela permettre à l’issue de cette communication que les conseillers puisssent se décider de ce que l’on va faire le plus rapidement possible (…..) », a expliqué le président du conseil municipal Bourahima Sanou. Quant à l’occupation du domaine public qui est devenu très criarde dans la ville de Sya, la communication sera menée par le centre Muraz.

Des dangers pour la population

Des participants à l'ouverture de la session du conseil municipal ce jeudi
Des participants à l’ouverture de la session du conseil municipal ce jeudi

Selon le président du conseil municipal, l’autorité communale est interpellée pour dire qu’il y a des dangers quant à l’occupation anarchique de ces lieux et aussi autour du centre Muraz « Il y a un acte administratif qui est pris et comme vous le  savez, un acte administratif n’est pas la fin du monde. Et si aujourd’hui, il s’est avéré qu’il y a réellement des dangers pour nos populations, nous devons à l’issue de cette communication prendre des décisions qui scient et  s’il faut demander à ces occupants de déguerpir, nous le ferons » a-t-il étayé. Le président du conseil municipal à profiter de l’occasion pour informer à l’ensemble des conseillers de la  reprise de l’opération ville propre sur toute l’étendue du territoire communal. En rappel, le conseil municipal définit les grandes orientations en matière de développement communal. Il discute et adopte les plans de développement communaux et contrôle leur exécution.

Agatha Boni/Bobo

Burkina Demain