L’ambassadeur du Burkina Faso Jacqueline Zaba signant la Charte Internationale de l’Energie en présence du secrétaire général Urban Rusnák et de l’ambassadeur néerlandais Wepke Kingma, représentant permanent adjoint du Pays-Bas auprès de l’UE
L’ambassadeur du Burkina Faso en Belgique et auprès de l’Union européenne (UE), Mme Jacqueline Zaba a signé jeudi 16 mars 2017 à Bruxelles, la Charte Internationale de l’Energie faisant de notre pays un membre de cette instance de coopération en matière énergétique.
L’ambassadeur du Burkina Faso Jacqueline Zaba signant la Charte Internationale de l’Energie en présence du secrétaire général Urban Rusnák et de l’ambassadeur néerlandais Wepke Kingma, représentant permanent adjoint du Pays-Bas auprès de l’UE
L’accès à l’énergie demeure une arlésienne pour des millions de Burkinabè. Par des interconnections électriques avec des pays voisins comme le Ghana et la Côte d’Ivoire mais aussi en intensifiant et diversifiant la production nationale, le Gouvernement du Burkina Faso souhaite réduire la fracture énergétique.
C’est toujours dans la recherche de solutions aux problèmes énergétiques du pays, que le Burkina Faso a décidé d’adhérer à la Charte Internationale de l’Energie. Ce jeudi 16 mars 2017 à Bruxelles, l’ambassadeur Jacqueline Zaba a signé l’acte d’adhésion du Burkina Faso à cette Charte en présence de plusieurs hauts responsables de cette institution multilatérale parmi lesquels son secrétaire général, le Slovaque Urban Rusnák.
Cette adhésion permettra à notre pays d’avoir voix au chapitre sur les débats qui se mènent dans le monde sur les questions énergétiques. Cette signature qui devrait ensuite être ratifiée par l’Assemblée nationale permettra au Burkina Faso de solliciter auprès du Secrétariat général de la Charte des accompagnements techniques afin d’atténuer sa fragilité en matière d’accès à l’énergie. En adhérant à la Charte, le Burkina Faso s’engage à offrir un cadre stable et transparent pour attirer des investissements dans le secteur énergétique ainsi que la reconnaissance et le soutien des organisations multilatérales pour le développement. Aussi, notre pays pourrait-il également solliciter l’accompagnement technique du secrétariat général de la Charte pour obtenir des financements auprès d’Etats ou d’organisations multilatérales comme l’Union européenne. D’ailleurs, la Charte Internationale de l’Energie, qui est non contraignante a été conçue à la suite de la mise en place de la Charte Européenne de l’Energie qui permet aujourd’hui aux pays d’Europe de l’Ouest, de l’Est ou du Centre d’avoir une coopération étroite en matière d’échanges énergétiques.
Le Secrétariat général de la Charte Internationale de l’Energie a aussi pour crédo d’appuyer des organisations comme la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (CEDEAO) ou l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à renforcer la coopération sous-régionale ou régionale en matière d’accès à l’énergie.
En signant la Charte, Mme Zaba a rappelé que le Burkina Faso est conscient de l’importance de l’énergie pour accompagner le développement durable des pays en voie de développement dans lesquels les déficits énergétiques sont à des niveaux très alarmants. Dans un pays comme le nôtre, seulement 18,83% de la population a accès à l’énergie électrique et le fossé est encore grand entre zones urbaines et rurales où respectivement 59,88% et 3,06% des habitants utilisent le courant.
«Sans énergie à coût raisonnable, l’Afrique ne pourra aucunement passer à la transformation des matières premières dont elle regorge. Sans cette transformation des matières premières, il ne sera pas possible de réaliser l’industrialisation qui est un passage obligé vers le développement», a indiqué l’ambassadeur du Burkina Faso auprès de l’UE.
Elle a dit que la Charte Internationale de l’Energie ouvrait des opportunités de coopération avec d’autres pays pour un accès à des services énergétiques modernes, une réduction de la pauvreté énergétique, une économie verte et une énergie propre.
Après l’UE, et les pays d’Europe de l’est et du Centre, d’Asie et d’Amérique, les pays africains commencent à trouver leurs intérêts dans cette organisation. Les pays du Maghreb y ont déjà adhéré. En Afrique subsaharienne des organisations multilatérales comme la CEDEAO qui a mis en place son Système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain (EEEOA), plus connu sous l’appellation West African Power Pool (WAPP) a adhéré à la Charte ainsi que le G5 Sahel qui regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
Sur le plan bilatéral, le Burkina Faso est le quatrième pays ouest-africain a adhéré à la Charte. Le Nigéria l’a signé le 7 mars dernier. Il était déjà devancé par le Bénin et le Sénégal.
Au total, 70 pays ont adhéré à la Charte Internationale de l’Energie à ce jour.
Membre de l’ex Mouvement Patriotique Ivoirien du Grand-Ouest (Mpigo), Roger Banchi, dit être déçu du pouvoir d’Abidjan. Dans une déclaration rendue publique et dont nous avons pris connaissances, l’ex-ministre des Petites et moyennes entreprises s’indigne du traitement des prisonniers politiques qui, pour lui, amplifie la fracture sociale.
« Peut-on être dégoûté par son pays natal? … Ce n’est pas la Côte d’Ivoire, mon pays que j’aime éperdument, qui me dégoûte. Non! C’est la Côte d’Ivoire du régime RDR ». Ces propos sont de l’ex-ministre, qui dénonce, dans une déclaration, la manière dont les adversaires politiques sont traités par les autorités ivoiriennes. Pour lui, le Rassemblement des républicains (RDR) a toujours été dans une logique de ‘’vengeance’’. Ce, malgré son statut actuel de parti au pouvoir qui devait, normalement, fédérer tous les filles et fils du pays autour du bien commun qu’est la ‘’Nation Ivoire’’. « Si Dieu veut, et me fait grâce d’une bonne âme, j’essaierais ma vie durant, de ne jamais traiter un ennemi, comme les gens du RDR traitent leurs ennemis: comme des serpillères. Le sourire aux lèvres, et le couteau derrière le dos. De la malveillance pure, cachée derrière chaque acte et chaque parole. Ils n’ont jamais pardonné leurs rancœurs. Le désir de vengeance est omniprésent et à fleur de peau », a-t-il révélé.
Pour lui, cette attitude du régime conduit par le président Alassane Ouattara, qui ne aucune occasion pour soutenir que tout est normal en Côte d’Ivoire, le laisse perplexe au regard des réels problèmes que traverse le pays. « Je ne suis plus si sûr, comme jadis, que le problème se trouve dans toute la classe politique ivoirienne…je commence à me demander sérieusement, si le problème ne vient pas du RDR, et plus précisément de sa tête. Ont-ils un désir de paix? », s’est interrogé Roger Banchi. Car, à l’en croire, « ce qui sort de la bouche d’un porte-parole du RDR … commence avec des mots et les armes suivent ensuite ». Celui qui précise qu’il n’a aucune prétention à s’opposer ou encore combattre le pouvoir d’Abidjan soutient qu’il est « fatigué » et « dégouté » de voir des frères ivoiriens être prisonniers sur la base d’une « vengeance ».
C’est pourquoi, il a appelé le président Alassane Ouattara à prendre ses responsabilités. Pour lui, «la méchanceté, la malveillance en politique, doivent impérativement être enterrés en Côte d’Ivoire ! »
Le Cadre de concertation Tripartite (CCT) est parvenu à trouver des prix consensuels à ne pas dépasser pour ce qui concerne les produits de grande consommation.
Le CCT est parvenu à des conclusions, selon un communiqué du ministère du commerce. Des prix plafonds ont été fixés pour différents produits.
En attendant, les prix des céréales ont été fixés comme suit :
• Maïs et au sorgho blancs : 15 500 francs CFA le sac de 100 kg comme en 2016.
• Petit mil : 19 000 francs CFA le sac de 100 kg.
• Riz 25% brisure : 16 000 francs CFA comme en 2016.
En ce qui concerne les huiles alimentaires, le prix plafond retenu est de 16 500 francs CFA le bidon de 20 litres et de 825 francs CFA le litre au détail.
Le prix du sucre granulé SN SOSUCO est plafonné 600 francs CFA le kg et le sucre en morceaux, à 750 francs CFA le kg
Le savon SN CITEC n° 1 sera vendu à 260 francs CFA maximum au consommateur et le Savon n°2 à 365 francs CFA.
« Pour le ciment CPJ, le CCT a obtenu le prix plafond de 5000 francs CFA le sac de 50 kg au consommateur final soit 100 000 francs CFA la tonne «, peut-on lire dans le communiqué.
Les conférenciers demandent aux plus hautes autorités d'intervenir en leur faveur
Suite à l’expiration de leur contrat les Volontaires Adjoints de Sécurité, ont animé ce jeudi 16 mars à Bobo-Dioulasso, un point de presse pour exprimer leur inquiétude et des doléances auprès du ministre de l’Administration territoriale et de la sécurité dans l’optique d’éviter le chômage.
Les conférenciers demandent aux plus hautes autorités d’intervenir en leur faveur
Après leur premier mouvement d’humeur du 13 février dernier, qui n’a d’ailleurs pas donné les résultats escomptés, les Volontaires Adjoints de Sécurité (VADS) des Hauts Bassins refont surface ce jeudi à travers une conférence de presse. Ce mouvement d’humeur concernait l’intégration de leurs éléments dans la fonction publique et la demande de reversement de pécule d’un an pour chaque élément. Chose qui n’a pas été accordé par leur ministère de tutelle car leur contrat est expiré.
Et ce contrat stipulait qu’au terme de l’exécution des travaux, ils n’avaient pas droit à une réintégration. Néanmoins, conscients de cette situation, les VADS sollicitent leur réintégration car ils avoir travaillé pour la nation durant trois années tout en apportant leur contribution sur l’aspect régulation routière, constat d’accidents et quelques fois des interpellations en cas de contrôle.
12 mois de pécules sollicités
L’heure semble grave au sein des VADS des Hauts Bassins
« Nous demandons des mesures d’accompagnement de l’Etat à hauteur de 12 mois de pécules pour une insertion socioprofessionnelle des jeunes qui désirent s’orienter dans l’auto-emploi afin d’éviter le chômage et la délinquance, la valorisation de l’attestation du VADS qui n’est pas reconnue par l’ANPE, la possibilité d’insertion dans les communes rurales et autres comme reprographe, agent de liaison ou la voirie, la formation des VADS dans les activités professionnelles pour des éventuelles reconversions », a sollicité le porte-parole des VADS de la région des Hauts-Bassins Ousséni Bazongo.
2800 VADS concernés
Le porte-parole des VADS,Ousséni Bazongo, assure qu’ils ne sont pas en train de mener un bras de fer avec l’Etat
Plus de 2800 volontaires sont sur le terrain et remercier ces jeunes sans perspectives serait contribuer à grossir le taux de chômage et de la délinquance juvénile qui sont déjà en nombre croissant. Ils demandent au président du Faso, au président de l’Assemblée nationale et au Premier ministre de négocier auprès de leur ministre de tutelle pour des issues favorables.
« Nous ne sommes pas en train de mener un bras de fer avec l’Etat, nous leur demandons juste d’être gracieux à notre endroit, maintenant si à l’issue des multiples doléances, ils font la sourde d’oreille, nous n’y pouvons, car c’est un contrat et un contrat reste toujours un contrat. », a conclu Ouésséni Bazongo.
C’est ce que l’on appelle dans le jargon journalistique, de l’événement : le surprenant déboulonnement de l’inamovible Issa Hayatou (69 ans) de la présidence de la Confédération africaine de football par l’outsider Ahmad Ahmad (57 ans), après près de 30 ans de règne du camerounais. Et cela s’est passé ce jeudi 16 mars 2013 dans l’imposante salle de Nelson Mandela au siège de l’Union africaine à Addis Abeba. Tout un symbole.
A 57 ans, le malgache Ahmad Ahmad est porté à la tête de la CAF pour un mandat de 4 ans
Surprenante ! Le mot même est faible, un véritable coup de tonnerre dans le ciel footballistique africain, pour qualifier la victoire du malgache Ahmad Ahmad devant Issa Hayatou que l’on ne présente plus, pour avoir régné 29 ans à la tête de la Confédération africaine de football. Sûr de l’emporter, comme à son habitude, le camerounais n’a même pas jugé nécessaire de prendre la parole pour défendre son bilan et appeler à voter encore pour lui. Erreur monumentale.
Ahmad Ahmad, qui a été actif durant ces mois, en a profité pour tenir un discours rassembleur et glaner encore des voix auprès de quelques présidents de fédération encore indécis.«Je ne suis pas candidat pour servir mes ambitions personnelles, mais pour assurer que chacun de vous puisse s’exprimer librement et participer à ce futur du football africain» (…) Nous devons embrasser ce changement et aller de l’avant», a-t-il soutenu. Un discours qui a manifestement fait mouche.
A l’arrivée, résultat catastrophique pour Issa Hayatou, qui visiblement n’en revenait pas. Au total, 34 présidents de fédération ont voté le malgache. Une vingtaine de présidents ont réaffirmé leurs soutiens à Hayatou. Mais, cela se révèle quand même insuffisant pour lui permettre de garder son fauteuil. Pour illustrer l’ampleur de cette victoire ou de cette défaite, on pourrait dire que Ahmad le David tombeur du Goliath Hayatou qu’aucun président de fédération africaine n’a su ou pu déboulonner depuis près de 30 ans. L’ivoirien Jacques Anouma peut en témoigner. Tous ceux qui ont essayé de lorgner le fauteuil du natif de Garoua, en ont eu pour leurs grades. Et certains détracteurs avaient fini pour le surnommer le prince ou le roi de cette ville du nord du Cameroun.
Mais, comme on le dit souvent, c’est erreur qui tue bandit-chef. Visiblement, pour Hayatou, cette huitième tentative était trop. Surtout avec l’arrivée de nombreux jeunes à la tête des fédérations africaines de football. Ajouté à cela les renouvellements intervenues au niveau des instances internationales, avec notamment l’arrivée de Gianni Infantino à la tête de la FIFA , Infantino que Hayatou n’avait pas soutenu lors des votes ; les choses étaient progressivement en train de tourner le dos à Hayatou. Mais, n’ayant pas opté de quitter les choses avant qu’elles ne le quittent, comme le préconisait le Général De Gaulle, Hayatou doit à présent assumer cette défaite historique. C’est cela aussi la loi du sport : on gagne ou on perd. Et Issa Hayatou a perdu et devrait à présent penser à rédiger, s’il ne l’a pas encore fait, ses mémoires.
Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 15 mars 2017, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 12 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.
Une session du conseil des ministres burkinabè
Le Conseil a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.
DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier est relatif au Plan d’actions pour la mise en œuvre du Pacte national pour le renouveau de la Justice.
Ce Pacte vise la mise en place d’une Justice crédible, accessible et performante, fondée sur les principes d’indépendance, d’intégrité et de respect des droits humains.
L’adoption de ce rapport permet de doter le ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique, d’une feuille de route pour la réalisation des activités, en application de l’article 114 dudit Pacte.
Le second rapport est relatif à un décret portant nomination des membres de la Commission nationale OHADA.
L’adoption de ce décret vise à assurer le fonctionnement effectif de la Commission nationale de l’organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (CONAHDA) conformément au décret N° 2016-569/PRES/MJDHPC/MINEFID/MCIA du 28 juin 2016 portant création, organisation et fonctionnement de la commission nationale OHADA.
I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
Le Conseil a examiné un projet de loi portant création de l’Ordre national des conseils fiscaux et réglementation de la profession de conseil fiscal au Burkina Faso (ONCF-BF).
La création de l’ONCF-BF vise à mieux organiser l’activité de Conseil fiscal dans notre pays.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.
I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES
Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère des infrastructures.
L’adoption de ce décret permet au ministère des infrastructures de réorganiser ses services en vue de remplir efficacement ses missions.
I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT
Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’appel d’offres ouvert international pour les travaux de construction de vingt (20) immeubles R+3 et de sept cent soixante (760) logements pavillonnaires empreints de technologie indienne dans la Cité de l’Amitié Inde/Burkina sis à Bassinko et à la ZACA.
Ce Projet vise à améliorer la mise en œuvre du « Programme 10 000 logements sociaux et économiques » et à promouvoir les bonnes pratiques dans le domaine de l’habitat à travers la technologie indienne.
Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise indienne PIONEER FABRICATORS(P) LTD pour deux (02) lots.
Lot 1 : pour la construction de 755 logements pavillonnaires dans la Cité de l’Amitié Inde/Burkina, d’un coût de douze millions trois cent quarante-cinq mille (12 345 000) dollars US hors taxes, hors douane, soit six milliards cent soixante-douze millions cinq cent mille (6 172 500 000) F CFA hors taxes, hors douane avec un délai d’exécution de 21 mois.
Lot 2 : pour la construction de 11 immeubles R+3 dont quatre (04) à la ZACA et sept (07) à Bassinko, d’un coût de huit millions huit cent mille (8 800 000) dollars US, soit quatre milliards quatre cent millions (4 400 000 000) FCFA hors taxes, hors douane avec un délai d’exécution de 24 mois.
Le financement est assuré par EXIM BANK OF INDIA et le budget de l’Etat.
COMMUNICATION ORALE
II.1. Le ministre du Commerce a fait au Conseil une communication relative aux résultats de la 9ème session extraordinaire du Cadre de Concertation Tripartite Gouvernement-secteur privé-Société civile (CCT) sur les prix de 13 produits de grande consommation.
Il ressort de cette session, une stabilité des prix des produits de grande consommation tels le riz, le maïs, le sorgho blanc, le petit mil, les huiles alimentaires de SN-CITEC, le sucre de SN-SOSUCO, la farine, le lait et les produits laitiers, le fer à béton et les tôles.
Le prix du ciment a connu une baisse. Il est fixé à 100 000 Frs/Tonne pour le CPJ45 et 110 000 Frs/Tonne pour le CPA45.
Le Cadre de Concertation Tripartite a décidé de la création d’une commission pour analyser la structure du prix du pain et faire des propositions dans les meilleurs délais.
En attendant les résultats des travaux de cette commission, les prix du pain restent inchangés.
La campagne de contrôle des prix des produits de grande consommation sera intensifiée sur toute l’étendue du territoire national et les contrevenants seront sanctionnés conformément à la loi.
III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
– Madame Maria-Goretti Blandine DICKO/AGALOUE ADOUA, Mle 018 427 N, Professeur certifié, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Ambassadeur du Burkina Faso auprès du Royaume du Danemark ;
– Monsieur Souleymane KONE, Mle 37 243 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso près l’Etat du Koweït.
AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
– Monsieur Hilaire SOULAMA, Mle 29 317 G, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;
– Monsieur Oumarou MAIGA, Mle 18 559 V, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
– Madame Aïsséta B. Sandrine BOLY/GOMGNIBOU, Mle 29 322 Y, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 13ème échelon, est nommée Inspectrice technique des services ;
– Monsieur Issa Joseph PARE, Mle 97 444 G, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Secrétaire permanant de la Commission nationale pour les refugiés (CONAREF).
AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE
Les personnes ci-après sont nommées membres de la Commission nationale de l’organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (CONAHDA) pour un mandat de trois (03) ans :
Représentants du Ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique :
– Monsieur Mazobé Jean KONDE ;
– Monsieur Safériba Issa FAYAMA ;
– Monsieur Boureima YAMEOGO ;
– Monsieur Pinnagné Simplice BADO.
Représentants du Ministère de l’Economie, des finances et du développement :
– Monsieur Gaoussou GANDEMA ;
– Madame Wendkouni Naomie OUEDRAOGO/SAKANDE ;
Représentants du Ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :
– Monsieur Alidou KOBRE ;
– Madame Hiediala Sylvie MEDA/SONTIE ;
Représentants du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :
– Monsieur Souleymane TOE ;
– Monsieur Moussa DAO.
Représentant du Ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
– Monsieur Alidou Pascal BANAO.
Représentant du Ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :
– Monsieur Mahamoudou ZAMPALIGRE.
Représentant du Ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques :
– Monsieur Emile BADO.
Représentant du Ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des burkinabè de l’extérieur :
– Monsieur Ousmane BA.
Représentant de l’Ordre des avocats :
– Monsieur Maliki DERRA.
Représentant de l’Ordre des notaires :
– Madame Elibié Jocelyne SAURET/BAYALA.
Représentant de la Chambre nationale des huissiers de justice :
– Monsieur Wembi Olivier ZONGO.
Représentant de l’Ordre national des experts comptables et des comptables agréés :
– Monsieur Koniba SOMA.
Représentant de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina :
– Madame Bintou BOLI/DJIBO.
Représentant des Organisations de transporteurs :
– Monsieur Issoufou MAIGA.
Représentant de la BECEAO :
– Madame Kiswendsida Judith Valérie KABORE.
Représentants de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers :
– Madame Léa SAGNON ;
– Monsieur Yaya KONATE.
Représentants de la Confédération paysanne du Faso :
– Monsieur Bassiaka DAO ;
– Monsieur Boureima DIALLO.
Représentant du Mouvement coopératif artisan :
– Monsieur Gérard OUEDRAOGO.
Représentant des clubs OHADA :
– Monsieur Alfred BAMA.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES
– Monsieur Zindimanegueba BELEM, Mle 74 854 C, Ingénieur agronome, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chargé de missions.
AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
– Monsieur Rimouaogodo Hamado OUEDRAOGO, Mle 33 740 L, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général des espaces et des aménagements pastoraux ;
– Monsieur Seydou OUATTARA, Mle 215 303 M, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du Centre de promotion de l’aviculture villageoise (CPAVI) ;
– Monsieur Lassina DAO, Mle 22 213 Z, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur régional des Ressources animales et halieutiques de la Boucle du Mouhoun.
III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
PREMIER MINISTERE
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier porte nominations des personnes ci-après Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Service national pour le développement (SND) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le second décret nomme Monsieur Jean Louis DABIRE, Mle 17 146 M, Inspecteur des Eaux et forêts, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique au Conseil d’administration du Service national pour le développement (SND) pour un dernier mandat de trois (03) ans.
Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,
Porte-parole du gouvernement,Rémis Fulgance DANDJINOU
Il s’est agi de simulations d’attaques d’ennemis civilo-militaires
Durant trois semaines, les éléments du 25e régiment parachutiste commandos (RPC) basé à Bobo-Dioulasso ont bénéficié d’une formation qui leur permet désormais, de faire face aux questions terroristes. Assuré par FLINTLOCK qui est une formation militaire spécialisée dans la lutte contre le terrorisme, cet exercice a pris fin ce mercredi 15 mars 2017.
Il s’est agi de simulations d’attaques d’ennemis civilo-militaires
Les questions sécuritaires constituent un important défi pour le Burkina Faso depuis les multiples attaques enregistrées dans le pays. C’est pour faire face à ce phénomène que cette formation a été initiée au profit des éléments du 25ème RPC afin de renforcer leurs capacités opérationnelles, et ce, grâce à la coopération bilatérale avec les Pays-Bas.
Durant trois semaines, le 25ème Régiment Parachutiste Commando de Bobo-Dioulasso a bénéficié de FLINTLOCK qui est une formation militaire multilatérale planifié. Cette formation vise à renforcer la capacité de formation dans la lutte contre le terrorisme des nations participantes de la région transsaharienne. Pendant les exercices, les militaires ont appris les différentes tactiques de petites unités pour inclure des parcours de tirs en directs, des mouvements motorisés ou à pied, des exercices de reconnaissance et de combat rapprochés.
Ces maintes exercices aideront ces soldats à plus se perfectionner, à reconnaitre les pièges de l’ennemi, à avoir une longueur d’avance sur lui et à être prêts à tout moment face à une quelconque attaque terroriste. « Pour la première année, nous avons donné des informations aux instructeurs Burkinabè et nous ferons en sorte que ces derniers puissent à leur tour former les soldats après notre départ. Nous avons aussi fait des évaluations aux différents pelletons présents. (……..).
Simulation d’attaques d’ennemis
L’exercice a pris fin ce mercredi
Il s’est agi de simulations d’attaques d’ennemis, civilo-militaires, et la reconnaissance de munitions diverses. Ce sont des choses importantes pour les soldats Burkinabè au niveau des missions à l’extérieur du pays ou même ici au pays » a expliqué le chef de la délégation militaire des Pays-Bas.
Ce sont Au total sept (07) instructeurs, et soixante hommes soit deux pelletons aptes à être envoyé sur le front en cas de menaces terroristes. Présent à la cérémonie de fin de formation, le gouverneur de la région des Hauts-Bassins Antoine Attiou, a reconnu la nécessité d’une telle initiative.
Le terrorisme, une préoccupation aussi dans les Hauts Bassins
« La région des Hauts-Bassins est elle aussi en proie de menaces terroristes et l’attaque de la brigade de gendarmerie de Samorougan en mars 2015 en témoigne fortement. Depuis cette date, il y a des velléités d’incursions, de menaces terroristes qui sont constatées et il convient de voir dans quelles mesures civiles et militaires nous pouvons nous donner la main afin de prévenir d’éventuels faits terroristes dans les départements, dans les communes qui longent les frontières avec lesquelles nous partageons avec le Mal » a-t-il ajouté.
Montrer que les menaces terroristes sont une réalité
Photo de famille des acteurs de l’exercice assuré par FLINTLOCK
Toutes ces actions pour montrer que les menaces terroristes sont une réalité au Burkina Faso. Elles ne concernent pas seulement le nord du pays, mais les autres régions en sont également inquiétées. Quand au Colonel major Naaba Théodore Palé chef d’Etat major général des Armées, cette formation est un succès au regard des différents exercices menés. Par la suite, le 25ème RPC qui est une force spéciale, une unité commando et qui a suivi une formation spéciale pour augmenter ses capacités sera engagé dans les combats difficiles surtout au nord du pays. Notons que la cérémonie a été marquée par des simulations de démonstration d’attaques terroristes, des simulations de neutralisation des djihadistes, un séminaire sur le thème »sécurité et développement » au cours du quel les questions de défis sécuritaires, de coopération civilo-militaire et la question du genre ont été évoqués.
L’international ivoirien, Serge Aurier est sorti de son silence, sur son compte Twitter , après avoir été vivement critiqué sur la manière dont il a effectué son entrée de jeu au cours du match contre Lorient.
L’Ivoirien avait mis huit minutes pour se préparer avant de faire son entrée. « La machine médiatique s’emballe parfois très vite, j’en suis conscient, mais ils ne savent pas toujours ce qui s’est réellement passé sur le terrain. C’est une polémique qui n’a pas lieu d’être et je peux vous assurer que ça va et que ce n’est pas ce que certains ont pu laisser entendre. », a, écrit Aurier dans un message diffusé sur son compte Twitter.
« Je comprends qu’en cette période tout le monde reste encore très émotif, vous ne pouvez pas savoir à quel point toute l’équipe aurait voulu continuer à vivre avec vous ce parcours européen. (…) Mais on va le soulever ce trophée, à force de travail et de passion, tous ensemble », a-t-il ajouté.
Espérons que le club le comprendra et le pardonnera.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé une conférence de presse ce mercredi 15 mars 2017, pour parler des élections complémentaires dans les communes de Béguédo, Bouroum Bouroum et Zogoré qui auront lieu, le 28 mai 2017.
Expliquant qu’il y’a un vide juridique , qu’ aucune disposition n’existe , le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry, a laissé entendre que la CENI a décidé de s’en tenir à la volonté originelle du législateur exprimée à l’article 239 du Code électoral.
Ainsi, a-t-il annoncé que ces élections seront ouvertes à tous les partis politiques qui le désirent .
Le président de la CENI justifie cette décision par le souci de prendre en compte les normes et standards internationaux fondés sur l’exclusivité, la représentativité des opinions politiques et l’apaisement du climat social .
Parlant de la commune de Beguedo où la création de 4 villages a entraîné des troubles , il a précisé que les électeurs déjà inscrits sur le fichier électoral en date de mars 2016, pourront demander leur inscription dans l’un des quatre nouveaux villages, en l’occurrence Kièflè, Gnitala, Diarra-peulh, Tombeyao. Et la Commission électorale communale indépendante (CECI) locale recevra les demandes de transfert , du 20 mars au 2 avril 2017.
Le président de la Ceni a appelé les acteurs politiques à inscrire leurs réactions et actions dans le cadre de la loi. A noter que la liste électorale provisoire pour les élections du 28 mai 2017 sera publiée le 12 avril 2017.
Ce 5e FIAD sera l'occasion pour Sa Majesté Mohammed VI d'accordé l'hospitalité du Royaume au président du Faso
Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE prendra part les 16 et 17 mars 2017 à Casablanca, au Maroc, au 5e Forum international Afrique Développement (FIAD).
Ce 5e FIAD sera l’occasion pour Sa Majesté Mohammed VI d’accordé l’hospitalité du Royaume au président du Faso
Placé sous le thème : « Les nouveaux modèles de croissance inclusive en Afrique », ce forum est patronné par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et la cérémonie officielle d’ouverture est placée sous la présidence du Président Roch Marc Christian KABORE.
A cette occasion, le chef de l’Etat burkinabè se prononcera entre autres sur la stratégie de développement du Burkina Faso et son engagement au service d’une Afrique qui avance.
En tant que pays invité d’honneur, le Président du Faso va officiellement inaugurer le Marché de l’investissement, qui est un espace où 7 pays dont le Burkina Faso vont présenter les plans nationaux de développement et les banques de projets d’investissements.
Le Président du Faso saisira l’occasion pour avoir des échanges avec des partenaires bilatéraux et multilatéraux du Burkina Faso.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso