Dr Kanayo F. Nwanze, lauréat 2016 du prix africain de l'alimentation
Les candidatures au Prix africain de l’alimentation, édition 2017, sont ouvertes depuis le 6 mars dernier à Nairobi, au Kenya. A sa deuxième année, le prix, d’un montant de 100 000 $ US, est destiné à récompenser les initiatives audacieuses et innovantes à même d’être reproduites à travers le continent pour créer une nouvelle ère de sécurité alimentaire et d’opportunités économiques pour les Africains.La date limite pour les candidatures est le 05 juin 2017 et le gagnant sera dévoilé lors d’un dîner de gala de haut niveau au Forum de la Révolution Verte Africaine (AGRF) 2017, du 4 au 8 septembre 2017 à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
Dr Kanayo F. Nwanze, lauréat 2016 du prix africain de l’alimentation
Le Prix de l’Afrique pour l’alimentation est décerné à des personnes ou à des institutions remarquables qui mènent les efforts pour changer la réalité de l’agriculture en Afrique, de la lutte pour survivre à l’entreprise qui prospère.
Maintenant, dans sa deuxième année, le prix de 100 000 $ US célèbre les Africains qui prennent le contrôle de l’agenda de l’agriculture en Afrique. Il met en lumière les initiatives audacieuses et les innovations techniques qui peuvent être reproduites à travers le continent pour créer une nouvelle ère de sécurité alimentaire et d’opportunités économiques pour tous les Africains.
En 2016, le Prix inaugural a été décerné au Dr Kanayo F. Nwanze, Président sortant du Fonds international pour le développement agricole (FIDA) basé à Rome, pour son leadership exceptionnel et son plaidoyer passionné en mettant au centre les petits agriculteurs africains Du programme agricole mondial. À titre d’exemple, M. Nwanze a été crédité d’avoir réorienté le travail du FIDA afin de se concentrer davantage sur la viabilité de l’agriculture à petite échelle grâce à une approche du développement rural axée sur le pays, passant d’un bureau sur le continent il y a une dizaine d’années à 40 Bureaux de pays d’aujourd’hui. Le Prix a également reconnu le courage de Nwanze en rappelant aux dirigeants africains d’aller au-delà du développement prometteur et de changer pour le livrer.
«Ce fut un honneur d’être le premier récipiendaire du prix africain de l’alimentation et d’être sélectionné parmi les nombreux champions agricoles du continent, afin de souligner le rôle crucial que joue l’agriculture paysanne dans la conduite de nos économies», a déclaré M. Nwanze. «En me préparant à ma retraite, je me réjouis des réalisations qui m’ont apporté cette reconnaissance, à la fois en tant que président du FIDA et tout au long de ma carrière de chercheur agricole, avec satisfaction. Bien que beaucoup ait été réalisé, il reste encore beaucoup à faire pour exploiter le potentiel agricole de l’Afrique, en particulier avec sa jeunesse. Au cours des prochaines années, je continuerai de me concentrer sur cette priorité et de conseiller les jeunes à prendre le leadership agricole en Afrique.
Le vainqueur de 2017 sera choisi par le Comité des prix de l’alimentation en Afrique, organe indépendant présidé par l’ancien président nigérian, H.E Olusegun Obasanjo. Les autres membres du comité sont le professeur Calestous Juma, le Dr Eleni Z. Gabre-Madhin, le professeur Joachim von Braun et l’amb. Sheila Sisulu.
« Vous n’avez pas à être le chef d’une organisation mondiale à être décerné. Il suffit de se consacrer à l’agriculture africaine, d’être profondément convaincu de son pouvoir transformateur pour les économies et les familles, et avoir contribué de façon significative à la réalisation de ce rêve « , a précisé Obasanjo.
En reconnaissant qu’aucune région du monde n’a développé une économie diversifiée et moderne sans avoir d’abord créé un secteur agricole prospère, le Prix de l’Afrique pour l’alimentation a pour but de récompenser les individus et les institutions qui sont des pionniers pour créer la prospérité en Afrique. On espère que cela encouragera les autres à suivre leur exemple.
Le Prix Afrique de l’Alimentation a commencé en tant que Prix Yara. Ce prix avait été créé en 2005 par Yara International ASA en Norvège pour honorer les réalisations dans l’agriculture africaine. Le Prix Yara a permis à des personnes du Kenya, de l’Éthiopie, du Nigeria, du Rwanda, de l’Ouganda, du Malawi, du Sénégal, du Zimbabwe, de Tanzanie et du Mozambique de réussir à rendre les fermes africaines plus productives, rentables et résilientes. Parmi les anciens lauréats figurent le Dr Akinwumi Adesina, ancien ministre nigérian de l’Agriculture qui dirige maintenant la Banque africaine de développement (BAD); Agnès Kalibata, ancienne Ministre de l’Agriculture et des Ressources Animales au Rwanda, qui est actuellement Présidente de l’AGRA; Et le Dr Ousmane Badiane, Directeur Afrique de l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI).
La date limite pour les candidatures est le 05 juin 2017 et le gagnant sera dévoilé lors d’un dîner de gala de haut niveau au Forum de la Révolution Verte Africaine (AGRF) 2017, du 4 au 8 septembre 2017 à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
De plus amples informations sur la façon de proposer des candidatures sont disponibles sur le site Web du Prix de l’alimentation en Afrique.
Contacts
Pour les demandes de renseignements des médias, veuillez contacter Waiganjo Njoroge, responsable mondial des médias AGRA à wnjoroge@agra.org ou tél. No: +254 723 857 270
Pour plus d’informations sur le Prix et le processus de mise en candidature, veuillez contacter le Secrétariat du Prix Alimentaire de l’Afrique à info@africafoodprize.org ou Tél. N °: +254 20 3675 323 ou +254 733 141 410
Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 09 mars 2017, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 15 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.
Une session du conseil des ministres burkinabè
Le conseil a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.
DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier porte création, attributions, organisation et fonctionnement du Haut-représentant du Président du Faso.
Le Haut-représentant du Président du Faso est une personnalité dotée d’une expérience politique, administrative et socio-économique, chargée de l’exécution des missions de représentation du Président du Faso, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du territoire national et de toutes autres missions à lui confiées par le Président du Faso.
Le second décret est relatif à la création, aux attributions, à l’organisation et au fonctionnement du Haut conseil du dialogue social (HCDS).
Le HCDS, composé de représentants des employeurs, des travailleurs et du gouvernement, vise à promouvoir le dialogue social et à contribuer à la recherche de solutions appropriées aux conflits sociaux à caractère national relevant du monde du travail.
L’adoption de ce décret permet de disposer d’un organe national tripartite de dialogue social, de répondre à la demande réitérée des organisations syndicales et de se conformer aux bonnes pratiques en vigueur dans l’espace UEMOA.
I.2. AU TITRE DU PREMIER MINISTERE
Le Conseil a adopté un rapport concernant deux décrets portant respectivement attributions des membres du Gouvernement et intérim des ministres.
L’adoption de ces décrets permet de définir le rôle et la place des ministres, des ministres délégués et des secrétaires d’Etat dans le dispositif gouvernemental et d’assurer la permanence et la continuité de l’action gouvernementale.
I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
Le Conseil a examiné un projet de loi et adopté un rapport.
Le projet de loi porte autorisation de ratification de l’accord entre le gouvernement du Burkina Faso et le gouvernement du Canada pour la promotion et la protection des investissements (APPI).
L’APPI vise à accroître la confiance entre les investisseurs canadiens et burkinabè, en créant un climat plus stable et plus prévisible pour l’investissement.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.
Le rapport est relatif à la désignation d’un ministre en charge du Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO).
Le PGO est un partenariat consacré à la bonne gouvernance à travers le respect de principes et valeurs, tels que la primauté du droit, la justice, l’équité et la lutte contre la corruption en faisant levier sur le numérique et les nouvelles technologies.
Le Conseil a marqué son accord pour la désignation du ministre en charge de la Réforme de l’administration. Cette désignation permet au Burkina Faso de se conformer aux principes du Partenariat pour un gouvernement ouvert.
I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte organisation et fonctionnement de la Commission nationale des droits humains (CNDH).
L’adoption de ce décret vise à doter la CNDH de textes règlementaires lui permettant d’accomplir efficacement ses missions.
Le second décret porte nomination de Chef de greffe et de Greffier en chef de la Cour d’appel de Fada N’Gourma.
L’adoption dudit décret vise à rendre effectif le fonctionnement de la Cour d’appel de Fada N’Gourma.
I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier porte sur le Rapport statistique national 2015 et le programme statistique national 2017 du Système statistique national (SSN).
Le Rapport statistique national 2015 et le programme national statistique 2017 permettent d’apprécier les plans d’actions annuels issus du Schéma directeur de la statistique (SDS).
Le Conseil a instruit le ministre en charge du dossier de prendre les dispositions idoines pour permettre au Conseil national de la statistique de réussir les politiques nationales en matière de productions statistiques.
Le deuxième rapport est relatif à un décret portant modification du décret n°2014-427/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 19 mai 2014 portant régime indemnitaire applicable aux agents publics de l’Etat et de son modificatif, le décret n°2015-1639/PRES-TRANS/PM/MEF/MFPTSS du 28 décembre 2015.
L’adoption de ce décret permet un meilleur encadrement et une meilleure gestion des rétributions spécifiques liées au relèvement, à l’harmonisation et à l’extension de l’indemnité Code vestimentaire.
I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
Le Conseil a adopté un rapport relatif à un Projet de guide méthodologique d’élaboration du Tableau prévisionnel des emplois et des effectifs (TPEE) des ministères et institutions.
L’adoption de ce décret vise à assurer une gestion efficiente des ressources humaines de la fonction publique par la maitrise des emplois, des effectifs et de la masse salariale.
I.7. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte approbation des statuts de l’Université Ouaga II.
L’adoption de ce décret vise à conformer les statuts de l’Université Ouaga II aux dispositions du décret N°2014-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique (EPSCT).
Le second porte approbation des statuts particuliers du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).
L’adoption de ce décret permet de conformer les statuts du CNRST aux dispositions du décret N° 2014-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique (EPSCT).
I.8. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION
Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’organisation d’un Concours artistique dans les établissements d’enseignement post-primaire et secondaire.
Ce concours artistique qui est à sa première édition a pour thème « respect de soi, respect de l’autre ».
Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les mesures nécessaires au succès de cette activité culturelle et artistique qui contribue à stimuler et à développer la créativité, la solidarité et le vivre ensemble dans l’espace éducatif, ainsi que les valeurs de notre identité culturelle.
I.9. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE
Le Conseil a examiné un projet de loi portant réglementation générale du secteur de l’énergie.
Le cadre juridique actuel régi notamment par la loi n° O53-2012/AN du 17 décembre 2012 portant réglementation générale du sous-secteur de l’électricité au Burkina Faso, comporte des insuffisances préjudiciables au développement du secteur. La nouvelle réglementation vise à doter le secteur de l’énergie d’un cadre institutionnel et législatif adéquat.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.
I.10. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE
Le Conseil a adopté un décret portant caractéristiques et contenu des permis de conduire et des certificats de mise en circulation au Burkina Faso.
L’adoption de ce décret participe du renforcement de la sécurité et de la lutte contre l’insécurité sous toutes ses formes par la modernisation et la sécurisation des processus de production et de délivrance des permis de conduire et des certificats de mise en circulation dans le secteur des transports au Burkina Faso.
I.11. AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT
Le Conseil a adopté un rapport portant institution du Prix Burkinabè de la Qualité (PBQ).
Le Prix burkinabé de la qualité initié depuis 2014, vise à promouvoir et à reconnaitre les mérites des entreprises privées et publiques performantes du Burkina Faso en matière de qualité.
L’adoption de ce décret vise à instituer officiellement l’organisation d’un tel prix au Burkina Faso en vue d’une conformité de la législation au niveau national à celles des espaces UEMOA et CEDEAO.
I.12. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Lepremier rapport est relatif à deux décrets.
Le premier décret concerne les listes A et B de protection des espèces fauniques au Burkina Faso.
Les espèces d’animaux de la liste A bénéficient d’une protection intégrale et celles de la liste B, d’une protection partielle pouvant faire l’objet de chasse et de capture.
Le second décret porte conditions de détention, de cession, de circulation, d’importation, d’exportation et de réexportation d’animaux sauvages vivants et des produits de chasse.
L’adoption de ces décrets vise à renforcer le cadre juridique de protection des ressources forestières, fauniques et halieutiques et à mieux faire face aux nouveaux défis en la matière.
Le second rapport concerne un décret portant approbation des statuts de l’Office national des aires protégées (OFINAP).
L’OFINAP est chargé d’assurer la gestion durable et participative des aires protégées et de mettre en œuvre les orientations de la politique forestière au Burkina Faso.
L’adoption de ce décret vise à conformer les statuts de l’Office national des aires protégées aux dispositions du décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014, portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif (EPA).
COMMUNICATION ORALE
II.1. Le ministre des Mines et des carrières a fait au Conseil une communication relative au lancement des travaux de construction de la mine de Boungou de la Société SEMAFO-BOUNGOU SA, le 31 mars 2017, dans la Commune rurale de Partiaga, Province de la Tapoa, Région de l’Est, sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président du Faso.
Il a par ailleurs informé le Conseil du lancement officiel des activités de production de l’usine de traitement de Bouly de Bissa Gold SA, sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Premier ministre, Paul Kaba THIEBA, dans la Commune rurale de Sabcé, Province du Bam, Région du Centre-Nord, le 16 mars 2017.
III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
-Monsieur Chériff Moumina SY, Journaliste, est nommé Haut-représentant du Président du Faso.
AU TITRE DU PREMIER MINISTERE
-Monsieur Alain SIRI, Economiste, est nommé Secrétaire permanent du Plan national de développement économique et social (PNDES) ;
-Madame Aïssata DIALLO/DIALLO, Mle 56 693 J, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Chef de département de la gouvernance économique et financière.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION
-Monsieur W. Emmanuel Bruce SAWADOGO, Mle 200 366 C, Administrateur civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de cabinet ;
-Monsieur Pierre BICABA, Mle 28 409 W, Administrateur civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Secrétaire général.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE
-Monsieur Célestin FORGO, Mle 28 090 K, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
-Monsieur Géoffroy YOGO, Mle 98 062 K, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général de la Garde de sécurité pénitentiaire ;
-Monsieur Souleymane OUATTARA, Mle 58 547 A, est nommé Chef de greffe de la Cour d’appel de Fada N’Gourma ;
-Monsieur Adama TRAORE, Mle 105 413, est nommé Greffier en chef à la Cour d’appel de Fada N’Gourma.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
-Monsieur Hyacinthe TAMALGO, Mle 59 896 G, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général adjoint de l’Economie et de la planification ;
-Monsieur Kanfido ONADJA, Mle 37 241 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé suppléant du Directeur général du contrôle des marchés publics et des engagements financiers ;
-Monsieur Mahamadou BOKOUM, Mle 58 429 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur du suivi et de l’évaluation des politiques économiques et sociales ;
-Monsieur Bamorifin DJANE, Mle 111 329 U, Conseiller des Affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la prospective et de la planification stratégique et sectorielle ;
-Monsieur Tony Delwindé KUELA, Mle 53 579 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la Programmation et de l’évaluation des investissements publics ;
-Monsieur Jean Gabriel TOUGMA, Mle 37 37 056 F, Ingénieur statisticien, est nommé Directeur de la prévision et de l’analyse macroéconomique;
-Monsieur Yaya ZONGO, Mle 119 305 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du Trésorier régional du Centre-nord;
-Monsieur Arouna OUATTARA, Mle 111 334 X, Conseiller des Affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Economie et de la planification de la Boucle du Mouhoun ;
-Monsieur Idrissa FOFANA, Mle 91 987 T, Economiste, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Economie et de la planification des Cascades ;
-Madame Angéline GARANE/SIA, Mle 119 311 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice régionale de l’Economie et de la planification du Centre ;
-Monsieur Mahamadou KABORE, Mle 212 277 P, Conseiller en aménagement du territoire et en développement local, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Economie et de la planification du Centre-Est ;
-Monsieur Ousmane BELEM, Mle 91 964 K, Conseiller en Economie et développement, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Economie et de la planification du Centre-Nord ;
-Monsieur Emmanuel SAVADOGO, Mle 111 336 S, Conseiller des Affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Economie et de la planification du Centre-Ouest ;
-Monsieur Paingwindé Paul BALMA, Mle 91 962 B, Conseiller des Affaires économiques, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Economie et de la planification du Centre-Sud ;
-Monsieur Dère HIEN, Mle 212 352 G, Conseiller en Economie et développement, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Economie et de la planification de l’Est ;
-Madame Fatoumata SANOGO/DIPAMA, Mle 111 328 T, Conseiller des Affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice régionale de l’Economie et de la planification des Hauts-bassins ;
-Monsieur Sanousso SAVADOGO, Mle 97 163 N, Conseiller en économie et développement, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de l’économie et de la planification du Nord ;
-Monsieur Ousmane BAWAR, Mle 91 963 Z, Conseiller en économie et développement, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l’économie et de la planification du Plateau- central ;
-Monsieur Yaya TRAORE, Mle 200 552 M, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur régional de l’économie et de la planification du Sahel;
-Monsieur Issiaka KABORE, Mle 111 128 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l’économie et de la planification du Sud-ouest.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
-Monsieur Bouma Serge Théophile de la Paix BATIEBO, Mle 225 047 A, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chef du département Financier et comptable du Secrétariat technique de l’Assurance maladie universelle (ST-AMU);
-Monsieur Toussaint SEBGO, Mle 59 688 R, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chef du département du Développement organisationnel et de la formation au ST-AMU ;
-Monsieur Mahamadi Alexis KINDO, Mle 18 280 C, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Chef du département de la promotion d’expertise publique et de la coopération du Secrétariat permanent des écoles et centres de formation professionnels de l’Etat ;
-Monsieur Sylvain COULIBALY, Mle 41 128 B, Professeur des lycées et collèges, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chef du département de l’Analyse prospective et de la réglementation du Secrétariat permanent des écoles et centres de formation professionnels de l’Etat ;
-Monsieur Adama Victor KABRE, Mle 15 868 J, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM).
AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION
-Monsieur Ousmane SIDIBE, Mle 208 081 P, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon est nommé Directeur de l’administration des finances ;
-Monsieur Célestin YAMEOGO, Mle 26 459 C, Inspecteur de l’Enseignement du premier degré, 1ère classe, 9ème échelon est nommé Directeur général de l’Ecole nationale des enseignants du primaire de Tenkodogo ;
-Monsieur Bilfifou KABORE, Mle 34 090 D, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 5ème échelon , est nommé Directeur de l’administration des finances de l’ENEP de Tenkodogo ;
-Monsieur Dieudonné OUEDRAOGO, Mle 26 487 V, Inspecteur de l’Enseignement du premier degré, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur des Etudes et stages de l’ENEP de Tenkodogo.
AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES
-Monsieur Evariste Bonaventure DIASSO, Mle 53 563 W, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 5èmeéchelon, est nommé Directeur de l’Administration des finances ;
-Monsieur Marcel DAKISSAGA, Mle 238 013 D, Conseiller en Gestion des ressources humaines, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines ;
-Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 226 260 E, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du Développement institutionnel et de l’innovation ;
-Monsieur Daouda ZONGO, Mle 23 18 934 J, Gestionnaire financier et comptable, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) ;
-Monsieur Parimyélé Paul YAOGO, Ingénieur en Génie civil, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur général de l’Ecole de formation professionnelle en travaux publics (EFP-TP) ;
-Monsieur Windnonga Désiré Fidèle YAMEOGO, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur administratif et financier de l’Ecole de formation professionnelle en travaux publics (EFP-TP).
AU TITRE DU MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
-Madame Ruth YAMEOGO/SAWADOGO, Mle 24 145 U, Administrateur civil, 1ère classe, 14ème échelon , est nommé Conseiller technique en remplacement de Madame Joséphine OUEDRAOGO/ BARRO.
AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS
-Monsieur Abdallah GOLO, Mle 117 249 A, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des sports de haut niveau ;
-Monsieur Benoit Antoine TAPSOBA, Mle 54 665 B , Administrateur des services financiers , 1ère classe , 9ème échelon , est nommé Directeur de l’administration et des finances du Palais des sports Ouaga 2000.
AU TITRE DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT ET DU CONSEIL DES MINISTRES
-Monsieur Abraham TOE, Mle 28 526 N, Administrateur civil, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Secrétaire général adjoint du gouvernement et du Conseil des ministres ;
-Monsieur Kisito Valentin OUEDRAOGO, Mle 28 400 X, Administrateur civil, 1ère classe , 8ème échelon , est nommé Chargé de missions , cumulativement Chef de Cabinet ;
-Monsieur Paul Dieudonné COMPAORE, Mle 24 149 T, Inspecteur du travail et des lois sociales, 1ère classe , 12ème échelon , est nommé Chef du département du Journal officiel et des publications ;
-Monsieur Adama BOUNTOULOUGOU, Mle 220 670 G, Administrateur civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chef du département de la législation et de la règlementation ;
-Madame Sandrine GNOULLA , Mle 238 595 A, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Chargé de missions, cumulativement Personne responsable des marchés ;
-Monsieur Bahitere Benoit KAMBOU, Mle 212 182 D, Administrateur civil , 1ère classe , 4ème échelon , est nommé Chargé de missions ;
-Madame Anmurèbié Françoise Romaine ZANRE/SOME, Mle 59 767N, Administrateur civil, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Chargé de missions.
III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
Le Conseil a adopté quatre(04) décrets.
Le premier porte nomination de Monsieur François SAWADOGO, Mle 40 930 D, Enseignant-chercheur, Administrateur au titre du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation au Conseil d’administration de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le deuxième porte renouvellement du mandat de Monsieur Joseph ZERBO, Mle 111 323 X, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat au Conseil d’administration de la Loterie nationale du Burkina (LONAB) pour un dernier mandat de trois (03) ans.
Le troisièmedécret nomme Monsieur Bléyo David BAKO,Mle 52 043 G, Elève Inspecteur divisionnaire des douanes, Administrateur représentant les élèves au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des douanes (END) au titre de l’année scolaire 2016-2017.
Le quatrième décret porte nomination de Monsieur Issa Joseph PARE, Mle 97 444 G, Conseiller des affaires étrangères, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des burkinabè de l’extérieur au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) pour un premier mandat de trois (03) ans.
MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE
Le Conseil a adopté un décret portant nomination d’administrateurs au Conseil d’administration de l’Office national de la sécurité routière (ONASER) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Administrateurs représentant l’Etat
Au titre du ministère de la sécurité
-Monsieur Marcel PARE, Mle 12 604 Y, Commissaire divisionnaire de police.
Au titre du ministère de l’économie, des finances et du développement
-Monsieur Patindé Wendinda Jean-Yves BELEM, Mle 58 450 U, Inspecteur du trésor.
Administrateurs représentant l’association professionnelle des sociétés d’assurance du Burkina
-Monsieur Thomas ZONGO, Directeur général des assurances.
MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier porte nomination de Monsieur Aboubakar HEMA, Mle 39 661 A, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant la Mairie de Banfora au Conseil d’administration de la Minoterie du Faso (MINOFA) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le second décret porte renouvellement du mandat de Madame Eliane Talato DJIGUEMDE/OUEDRAOGO, Mle 47 698 P, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) pour un dernier mandat de trois (03) ans.
Le même décret nomme Monsieur Wendkèta Azize Abdou OUEDRAOGO, Mle 0000 183 T, Technicien supérieur en génie sanitaire/environnement, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de la Santé au Conseil d’administration de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) pour un premier mandat de trois (03) ans.
MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE ET DE LA FAMILLE
Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.
Le premier décret porte nomination d’administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut d’éducation et de formation professionnelle (INEFPRO) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Administrateurs représentant l’Etat
Au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille :
Le deuxième décret nomme Monsieur Zougbila Yves KABORE, Mle 25 451 M, Inspecteur d’éducation spécialisée, Président du Conseil d’administration de l’Institut d’éducation et de formation professionnelle (INEFPRO) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le troisième nomme les personnes ci-après Administrateur au Conseil d’administration de la Maison de l’enfance André DUPONT de Orodara (MEADO) pour un premier mandat de trois (03) ans:
Administrateurs représentant l’Etat
Au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille :
Administrateur représentant les parents des jeunes
-Monsieur Lokré Célestin SAMANDOULOUGOU, Comptable à la retraite.
Le quatrième décret nomme Koudbi Jérôme YAMEOGO, Mle 26 964L, Administrateur des affaires sociales, Président du Conseil d’administration de la Maison de l’enfance André DUPONT de Orodara (MEADO) pour un premier mandat de trois (03) ans.
MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier nomme Monsieur Kiswensida Oswald Gaétan SEGUEDA, Mle 239 338 P, Assistant en sciences et techniques de l’information et de la communication, Administrateur représentant les Stagiaires au Conseil d’administration de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le second décret nomme Monsieur Souba DIAO, Mle 260 377 W, Adjoint de secrétariat, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,
Rémis Fulgance DANDJINOU,Officier de l’ordre national
Les autorités des Hauts-Bassins au cours de la commémoration de la Journée du 8 mars ce mercredi à Kangala
La commune de Kangala dans le Kénédougou a servi de cadre pour la commémoration de la 160ème journée internationale de la femme dans la région des Hauts-Bassins, ce mercredi 08 mars 2017. Placée sous le parrainage d’Alpha Omar Dissa, ministre de l’énergie et de Lassina Diawara, président de la chambre de commerce et d’industrie de Bobo-Dioulasso, la cérémonie a été riche.
L’assistance a eu droit à une parade civilo-militaire
Kangala, petite commune située à 125 km de Bobo-Dioulasso a abrité cette année la commémoration de la journée internationale de la femme de la région des Hauts-Bassins. Outre le côté festif de cette célébration, cette journée très importante et très capitale pour les femmes du monde en ce sens qu’elle représente une opportunité pour celles-ci de pouvoir mettre en exergue les difficultés qu’elles rencontrent quotidiennement et d’en rechercher des issues appropriées.
Aussi la population de la commune de Kangalaa-t-elle répondu massivement à l’appel des autorités de la région venues spécialement pour l’occasion. Débutée par des prestations de troupes traditionnelles, les femmes, jeunes et vieilles n’ont pas manqué d’esquisser des pas de danse témoignant ainsi de leur joie et de leur gaieté pour la circonstance.
Réinsertion totale des femmes exclues par la sensibilisation
Les autorités des Hauts-Bassins au cours de la commémoration de la Journée du 8 mars ce mercredi à Kangala
Le parrain de la présente cérémonie Lassiné Diawara n’a pas manqué de remercier tous ceux qui ont contribué à la réussite de l’évènement, et a salué à sa juste valeur la forte mobilisation de la population du Kénédougou. « C’est l’occasionpour tous d’ouvrir des pistes de réflexion pour une émancipation et une autonomisation véritable de la femme se traduisant par la promotion du genre dans tous les aspects de la sphère économique, politique et social……. Au Burkina Faso, selon le ministre en charge de la femme , 926 personnes pour la plupart des femmes accusées de sorcellerie et victimes d’exclusion sociale ont été enregistrées dans 13 centres d’accueils ; et en fin d’années 2016 seulement 62 ont pu retourner dans leurs familles respectives et aussi noté des cas d’exclusion pour avoir pris une grossesse ou pour avoir refuser un mari. »,a relevé Lassiné Diawara.
Cela pour dire que la lutte contre l’exclusion sociale des filles est un défi qui incombe à l’ensemble des communautés, des autorités coutumières et religieuses, véritables leaders d’opinion, qui sont invités à mettre l’accent sur la sensibilisation pour la réinsertion totale des femmes. Toutes les couches sociales doivent travailler dans un esprit d’équipe afin que d’ici les années à venir l’exclusion de la femme ne soit plus qu’un souvenir.
Divers dons aux femmes
Les femmes des Hauts-Bassins ont matérialisé leur reconnaissance au parrain par ce don
Quand au maire de la commune de Kangala Ouattara Guézouma, il s’est réjoui du choix porté sur sa commune. Outre les maux qui minent à l’épanouissement de la femme, le maire a profiter de l’occasion pour exprimer les difficultés auxquelles est confronté la collective de Kangala qui se résument « aux problèmes d’écoulement des produits céréaliers, le manque d’infrastructures routières ,l’insuffisance des points d’eau potable, l’absence d’un cadre de rencontre des femmes , le non accès aux micros crédits ».
En un mot, toutes ces contraintes ne peuvent que contribuer au non développement de la commune conduisant alors à l’augmentation de la pauvreté. Néanmoins des promesses ont été faites par le ministre de l’énergie Alpha Omar Dissa, à savoir la construction d’un centre de santé et de promotion sociale (CSPS) équipé d’un réfrigérateur solaire, la construction d’un moulin, plus 5 tonnes de riz pour toute la population du Kénédougou. Cependant une chose est de promettre et l’autre est d’exécuter. Avant de conclure le maire Ouattara Guézouma a tenu à interpeller tous sur l’urgence et la nécessité de s’investir quotidiennement à faire de la dignité humaine un reflexe qui est un élément catalyseur pour une cohabitation pacifique de la population d’où la pertinence de ce thème.
Des interrogations légitimes
Notons que pour l’occasion, le constat est qu’aucune évolution n’a été observée pour la zone : routes impraticables, voies complètement dégradées, aucune infrastructure réalisée. Plusieurs femmes de la localité l’ont fait remarquer. Et l’on pourrait se demander l’importance de la décentralisation de la commémoration.
Ou encore si la journée du 8 mars se limiterait-elle juste à mobiliser massivement la population pour venir chanter, danser, et rentrer dormir chez soi ? En attendant d’avoir des réponses à ces interrogations légitimes, le prochain rendez-vous de la 161ème journée internationale de la femme aura lieu dans la province du Tuy.
Le procès de Simone Gbagbo, jugée pour crime contre l’Humanité aux assises d’Abidjan, a de nouveau été reporté mercredi 8 mars. Les audiences reprendront le 14 mars.
De reports en suspensions : au terme d’une trentaine de minutes d’audience, le procès de l’ancienne première dame a de nouveau été ajourné. En cause : la non communication de plusieurs pièces et procès verbaux aux trois avocats commis d’office de Simone Gbagbo, qui refuse toujours de comparaître aux assises d’Abidjan.
« Toutes les pièces qui figurent dans le dossier et sur lesquelles je vais me fonder ont été communiquées », a protesté le procureur général avant que la séance ne soit suspendue.
« Aujourd’hui, les avocats ont soulevé un problème, à la reprise ils en soulèveront un autre : nous assistons à des manœuvres dilatoires », a déploré Me Soungalo Coulibaly, avocat des parties civiles.
Une stratégie que dément l’équipe de défense de l’ancienne première dame. « Nous n’empêchons pas le procès d’avancer, nous faisons ces demandes pour que ce procès soit équitable », a affirmé à la barre l’un des avocats de la défense, Me Amani Kouamé. « C’est un procès historique et il faut prendre le temps de rendre une bonne décision », a poursuivi l’avocat, commis d’office à la défense de Simone Gbagbo en décembre dernier aux côtés de Me Claude Mentenon et Georges Vieira Patrick.
Depuis des mois, le procès de l’ancienne première dame, jugée depuis le 31 mai 2016 pour crime contre l’humanité, semble paralysé par des questions de procédure et peine à entrer dans le fond des débats.
Un procès qui se déroule par ailleurs sans l’accusée : depuis novembre, Simone Gbagbo refuse en effet de comparaître. Tout comme sa première équipe de défense, qui avait claqué la porte des assises au même moment pour « protester contre le refus du tribunal de procéder à certaines auditions ». Depuis des semaines, elle exigeait la comparution de plusieurs personnalités de la crise post-électorale, dont l’actuel président de l’Assemblée nationale et ancien chef de la rébellion, Guillaume Soro.
Dans la déclaration ci-après, la coordination nationale des syndicats de l’éducation se prononce sur la dégradation de la situation sécuritaire au Sahel. Ont signé FESEB, F-SYNTER, SATEB, SNEA-B, SNEP, SNESS, SPESS, SYNAPAGER, SYNATEB, SYNTAS, SYNAPEP, SYNAVS, MONEP, SYNATRAS, SYNATRENF, STAGE qui appellent le gouvernement à prendre toutes les dispositions nécessaires afin d’assurer la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire.
La situation sécuritaire dans notre pays ne cesse d’être mise à rude épreuve dans la zone du Sahel qui a enregistré à nos jours une série d’attaques suscitant une grande inquiétude au sein des populations. En effet, après les multiples attaques des positions de nos forces de défenses et de sécurité, l’école de Petèga dans le Département de Diguel a reçu des visiteurs peu ordinaires le 25 janvier 2017 aux environs de 16h. Armés et cagoulés, ils ont proféré des menaces à l’endroit de l’enseignant qu’ils ont trouvé en lui enjoignant d’enseigner désormais en arabe ou de quitter le village.
La visite du Ministre de l’éducation nationale le 30 Janvier 2017 n’a pas empêché que ces individus se signalent le 31 Janvier dans les écoles des villages de Kouyé à 13km de Baraboulé et de Goundoumbou avec les mêmes injonctions. L’école de Lassa (Département de Baraboulé) sera à son tour visitée par ces individus le même jour. Arrivés aux environs de 17h sur des motos, ils transmettent leur ordre à l’endroit des collègues. En plus de l’enseignement du coran, ils exigent le port du voile aux collègues dames.
Dans la nuit du 27 Février 2017, ces individus qualifiés de djihadistes par les médias nationaux et internationaux ont encore frappé en pleine période de FESPACO. Tout laissait voir que cet évènement médiatisé dans le monde entier allait être exploité pour mettre à exécution les menaces ci-dessus évoquées.
C’est donc sans véritable surprise que le Vendredi 03 Mars 2017 les menaces de ces hommes ont été mises à exécution par l’assassinat du camarade Salifou Badini, Directeur de l’Ecole Primaire de Kourfayel dans le Soum et d’un citoyen de ladite localité aux environs de 10 h dans l’enceinte de l’école.
Les syndicats de l’éducation ci-dessus cités, regroupés au sein de la coordination nationale, condamnent cet acte ignobleavec la dernière énergie. Au-delà des vies humaines qui ont été ôtées, de jeunes apprenants ont assisté à cette scène aux conséquences multiples. Assassiné sur le front de la guerre contre l’ignorance, le Camarade Salifou Badini reste une victime innocente tout comme les autres travailleurs dans la région du Sahel qui vivent en ce moment dans la psychose. Comment cela a bien pu arriver ? Cette question est légitime d’autant plus que nos plus hautes autorités étaient au courant des menaces proférées antérieurement dans les localités ciblées. Nous nous rappelons que le gouvernement avait, suite aux avertissements de ces hommes en armes, pris l’engagement desécuriser les écoles et les personnels qui y travaillent. Mais rien ne fut fait. Notre pays est en train de perdre la bataille de l’éducation dans sa partie nord par la remise en cause du droit à l’éducation.
A l’analyse, le gouvernement est responsable. Du ministre de la sécurité au ministre de la défense, personne n’a pris une quelconque disposition pour sécuriser la zone. Aussi, toujours attachés aux valeurs de patriotisme et de solidarité nationale, nos organisations syndicales interpellent le gouvernement à prendre les dispositions idoines pour préserver l’intégrité territoriale et assurer la sécurité de la zone afin de permettre à chaque burkinabè de vivre et travailler en toute quiétude.
Nous déplorons également le fait que le Camarade Badini, ait été inhumé dans l’anonymat. Il mérite le statut de martyr et doit être traité comme tel. Le monde enseignant se sent offusqué par cette légèreté et ce manque de considération à l’égard du défunt.
A son épouse et à sa famille, à toute la famille enseignante, aux élèves, aux parents d’élèves, la coordination nationale des syndicats de l’éducation présente ses sincères condoléances. Que la terre lui soit légère !
Vu la gravité de la situation, la coordination nationale des syndicats de l’éducation :
Interpelle le gouvernement à prendre toutes les dispositions nécessaires afin d’assurer effectivement la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire ;
Affirme sa solidarité à l’endroit de toutes les victimes du terrorisme ;
Réaffirme sa solidarité à toutes les populations du Sahel ;
Rassure tous les travailleurs affligés de son soutien indéfectible tout en les invitant à la prudence.En aucun cas, les camarades qui ont dû quitter leur poste de travail dans ces circonstances pour préserver leur vie ne doivent être inquiétés sur le plan administratif.
On aurait préféré que cela reste un mauvais canu¬lar. Ce lundi, dans un message posté sur le compte Face¬book de Laura Smet, on pouvait lire que Johnny Hally¬day était au plus mal. « Comme vous le savez sûre¬ment, je viens de passer une semaine à Los Angeles auprès de mon père. Hélas, les nouvelles ne sont pas bonnes, était-il écrit. Il y a 4 mois, mon père a appris qu’on lui avait diagnos¬tiqué un cancer des poumons. »
La publi¬ca¬tion assu¬rait que le rockeur avait « des méta¬stases [qui avaient] atteint son foie, son esto¬mac, et malheu¬reu¬se¬ment, son pancréas » : « Il est donc condamné », nous assu¬rait-on. Resté en ligne seule¬ment une tren¬taine de minutes, ce message était un faux. L’avo¬cat de Laura Smet, Me Temime, a d’ailleurs annoncé à l’AFP qu’il allait porter plainte contre X pour « usur¬pa-tion d’iden¬tité sur un réseau de commu¬ni¬ca¬tion au public en ligne, collecte frau-du¬leuse de données à carac¬tère person¬nel, vol d’in¬for¬ma¬tion, recel et intro¬duc-tion dans un système de trai¬te¬ment auto¬ma¬tisé de données ».
De son côté, Johnny avait tenu à soula¬ger ses fans. Dès le lende¬main de cette fausse annonce, il avait posté sur Twit¬ter une photo accom¬pa¬gnée d’une légende rassu¬rante : « Pour tous ceux qui m’aiment, je vais très bien. Merci. »
Malheu¬reu¬se¬ment, cela n’est pas tout à fait vrai : comme le rapporte aujourd’-hui Ici Paris, le rockeur serait atteint d’un cancer. Selon le maga¬zine, les premiers symp¬tômes seraient appa¬rus pendant les fêtes de Noël. Le chan¬teur aurait ressenti « un essouf¬fle¬ment inha¬bi¬tuel, une toux chro¬nique » et une « fatigue inex¬pliquée ». C’est en allant consul¬ter le méde¬cin qu’il aurait décou-vert la gravité de la situa¬tion. Il s’agi¬rait d’un cancer du poumon qui aurait dégé¬néré : Johnny aurait des méta¬stases dans le foie, l’es¬to¬mac et le pancréas. Ici Paris rapporte que le chan¬teur, traité à son domi¬cile de Paci¬fic Pali¬sades en Cali¬for¬nie, suivrait des séances de chimio¬thé¬ra¬pie « à un rythme quali¬fié d’in-tense » depuis le début du mois de janvier. Dans cette épreuve, l’ar¬tiste serait soutenu par ses proches, dont Jean Reno et Natha¬lie Baye.
En 2009, Johnny Hally¬day avait échappé de peu à un cancer. Lors d’une colo-sco¬pie de routine, les méde¬cins de l’Hô¬pi¬tal améri¬cain de Neuilly avaient décou¬vert l’exis¬tence d’un polype, une petite tumeur bénigne qui pouvait se trans¬for¬mer en cancer si elle n’était pas reti¬rée à temps. « Les méde¬cins ont décou¬vert que j’avais un petit cancer sur le côlon. On me l’a enlevé, et c’est fini, avait confié le rockeur à Télé Star. Cela a été pris à temps donc je n’avais presque rien. Mais cela aurait pu deve¬nir grave si l’on avait attendu plusieurs mois. » Quelques soucis de santé plus tard, dont une hernie discale et ses compli¬ca¬tions qui avaient néces¬sité son hospi¬ta¬li¬sa¬tion en urgence à Los Angeles, le chan¬teur avait pu repar¬tir du bon pied. C’est tout ce qu’on lui souhaite pour cette terrible épreuve.
L’entraîneur burkinabè, Paulo Duarte, a rendu publique la liste des 25 joueurs convoqués pour les deux matchs amicaux contre les Lions de l’Atlas le 24 mars au Maroc et les Super Eagles du Nigéria le 27 mars 2017 . Ces rencontres rentrent dans le cadre de la préparation des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019.
La liste des 25 joueurs convoqués
1. Sanou Moussa Germain Beauvais (France)
2. Koffi Kouakou Hervé Asec d’Abidjan (Côte d’Ivoire)
3. Sawadogo b. Aboubacar RCB (Burkina Faso)
4. Kaboré Patterson CD Eldense (Espagne)
5. Ouedraogo Dylan Monaco U19 (France)
6. Paro Issouf Santos (Afrique du Sud)
7. Malo Patrick b. Arnaud Smouha (Egypte)
8. Dayo Issoufou Racing club Berkanec (Maroc)
9. Coulibaly Yacouba RCB (Burkina Faso)
10. Yago Steeve Farid Toulousse (France)
11. Traoré Abdou Razack Karabukspor (Turquie)
12. Saré Bakary Moreirense (Portugal)
13. Touré Ibrahim Blati Omonia Nicosia (Chipre)
14. Guira Adama RC Lens (France)
15. Kaboré Charles Krasnodar (Russie)
16. Traoré Sibiri Alain Kayserispor (Turquie)
17. Yabré Abdul Meyker Vibonese (Italie)
18. Ki Stephane Aziz Omonia Nicosia (Chipre)
19. Bayala Cyrille Barros Sheriff Tiraspol (Moldavie)
20. Koura Anthony Nancy (France)
21. Nakoulma N. Prejuce Nantes (France)
22. Bancé Aristide Asec d’Abidjan (Côte d’Ivoire)
23. Traoré Bertrand Isidore Ajax (Hollande)
24. Diawara Banou Smouha (Egypte)
25. Sirima Abdoul Gafar Baltika Kaliningrad (Russie)
Sika Kaboré et Laure Zongo se prêtant aux questions des journalistes
A l’instar des autres capitales africaines, Ouagadougou a commémoré à travers une gigantesque cérémonie la 160e journée internationale de la femme. Parade civilo-militaire, allocutions d’officiels dont celle de Sika Kaboré, épouse du chef de l’Etat, ont ponctué la cérémonie.
Sika Kaboré et Laure Zongo se prêtant aux questions des journalistes
«Valeur morale. Responsabilité des communautés dans l’exclusion sociale». C’est sous ce thème qu’a été commémorée ce mercredi à Ouagadougou la 160e journée internationale de la femme. Occasion pour les nombreux intervenants dont l’épouse du chef de l’Etat, Sika Kaboré ou la ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille Laure Zongo/Hien d’appeler à plus d’engagement des communautés et des différents acteurs pour mettre fin au dégradant phénomène d’exclusion des femmes dans le pays. Au 31 décembre 2016, l’on a enregistré au total 926 personnes exclues, pour la plupart des femmes. Sur ces 926 personnes exclues, seules 61 ont pu regagner leurs familles, suite à des négociations.
Preuve que la loi 61 du 6 septembre 2015 portant prévention, répression et réparation des violations des droits des femmes est encore loin d’avoir produit tous ses effets sur le terrain. Et de nombreuses femmes, accusées de sorcellerie, et de jeunes femmes pour cause de pratiques rétrogrades (grossesses précoces, refus du mariage forcé ou du lévirat) continuent d’être régulièrement expulsées. Pour l’épouse du président du Faso, Sika Kaboré, il n’y a pas lieu de verser dans le désespoir, appelant les uns et les autres à leurs responsabilités face à la situation. Du reste, a-t-elle rappelé, cette question de la femme est prise en compte dans le Plan national de développement économique et social (PNDES). Même optimisme chez Laure Zongo ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, qui a fait cas des séances de sensibilisation.
A la reprise du procès de Laurent Gbagbo et Charles Blé GoudéHier, il y a eu du mouvement à La Haye LE 6 MARS 2017. Maître Fabian Raimondo, conseil des témoins P10 et P11 (qui devait d’ailleurs être entendu), a été révoqué.
Selon la défense, Fabian Raimondo est bien trop imprégné du dossier pour être conseil de témoins, qui plus, sont de l’accusation. En effet, Me Altit et Me Knoops, se basant sur des informations communiquées par l’accusation elle-même en fin de semaine dernière, révèlent que l’avocat argentin a été engagé en décembre 2012 pour servir de conseil indépendant au bureau du procureur de la CPI, dans l’affaire Gbagbo – Blé Goudé.
En sa qualité de « conseil de l’accusation », poursuivent les avocats de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, Fabian Raimondo aurait pu avoir accès à des « documents potentiellement confidentiels et qui étaient pertinents pour un autre témoin ».
Le juge CunoTarfusser rendant son verdict, a fait droit à la défense même s’il reconnaît que pour l’heure « il n’y a pas de problème spécifique et concret de conflit d’intérêt qui peut être détecté ». Aussi, pour éviter de laisser planer un quelconque doute sur l’impartialité de la Chambre qu’il préside, CunoTarfusser, indexant le procureur qui était tenu d’aviser la Cour de la précédente fonction de Me Raimondo dans des délais raisonnables (et non 5 ans plus tard), n’a eu d’autre choix que de le révoquer.
« Les règles en matière de conflit d’intérêt sont extrêmement strictes et ont pour but, justement, d’empêcher que des préoccupations relatives à l’intégrité de la procédure puissent être soulevées même s’il ne s’agit que d’une question d’apparence. Il faut savoir que pour assurer une totale transparence, il aurait fallu informer rapidement le greffe de sa participation précédente au bureau du procureur ». Ce qui n’a été fait à temps ni par le bureau du procureur ni même par Fabian Raimondo qui s’est rendu ainsi « responsable d’une violation de devoir en application du code de conduite professionnelle pour les conseils devant cette cour (la CPI, ndlr) », a expliqué le juge.
La nomination de Fabian Raimondo en tant que conseil pour les témoins P10 et P11 a donc été révoquée avec effet immédiat et le greffe a été sommé de nommer en urgence « un nouveau conseil francophone pour le témoin P11 (…) et un conseil différent pour le témoin P10 ».
L’audition du témoin P11 qui devait débuter ce 6 mars a finalement été reportée au mercredi 8 mars, 14h 30, « afin de permettre aux nouveaux conseils de se familiariser avec la procédure et le procès », a précisé le juge Tarfusser.
Même si l’identité du témoin n’a pas été officiellement révélée, selon certaines indiscrétions, il s’agirait du Général TiapéKassaraté Edouard, à la tête de la Gendarmerie nationale de Côte d’Ivoire en 2011.
Un car de transport pour la Côte D’Ivoire « ZOODO TRANSPORT » est rentré en collision avec une remarque chargé de sacs à l’entrée de Houndé sur la Route nationale n° 1.
Un passager, Adama Damoué, assis dans le car témoigne: » J’ai pris le car à Pâ pour la Côte d’Ivoire . J’étais assis devant; j’ai suivi toute l’action. Il y avait un véhicule arrêté et notre chauffeur devait s’ arrêter pour laisser passer la remorque qui allait à Bobo. Notre chauffeur a fait un mauvais dépassement « .
Le car et la remorque se sont renversés de par et d’autre de la route.
Il n’y a pas eu de perte en vies humaines, mais des blessés et dégât matériels. Les blessés graves ont été évacués au CMA de Houndé pour leur prise en charge.
Les autorités provinciales étaient sur le lieu. Parmi eux, le S.G provincial ,le Chef de brigade de la gendarmerie de Houndé , le préfet de Houndé et le premier Adjoint au maire de Houndé.