La Coordination provinciale des femmes du Tuy s’est rendue, ce samedi 4 mars 2017 dans la soirée à la résidence de madame le haut-commissaire pour lui souhaiter les vœux du nouvel an.
Malgré la fatigue des préparatifs de la journée internationale de la femme, sorties en masse ,les femmes ont marqué leur présence à la cérémonie chez la première autorité provinciale du Tuy, en présence de sa famille et ses collaborateurs.
La coordinatrice provinciale des femmes du Tuy, Anne Lamien, a remercié toutes les femmes présentes et salué le Haut commissaire pour tout ce qu’elle a fait pour les femmes dans la province. Puis, elle lui a souhaité bon vent et beaucoup de courage. Son souhait, qu’elle soit nommée ministre ou ambassadrice, un jour.
Orokiya Barro/Onadja, haut commissaire du Tuy, à son tour, a remercié les femmes pour leur mobilisation et leur reconnaissance. Elle a souhaité une année de santé , de paix et de bonheur aux femmes et que leur fête de 08 Mars soit Belle.
Les femmes de la coordination provinciale ont laissé parler leur cœur, en donnant des cadeaux comme des arachides, des savons, du beurre, du Karité ,des pagnes Faso Danfani ,des condiments etc…tout ce qu’une femme a besoin dans son foyer.
La soirée a pris fin avec des danses traditionnelles et modernes.
Après le renoncement définitif d’Alain Juppé, Nicolas Sarkozy a réuni ce lundi 6 mars 2017, sa garde rapprochée pour débattre d’une stratégie de sortie de crise. Mais loin de clarifier les choses, ce rendez-vous aura contribué à en rajouter dans l’extrême confusion qui règne à droite.
En début d’après-midi, l’AFP résumait ainsi les conclusions de cette réunion, telles qu’elles lui étaient rapportées par «plusieurs participants» : «Les élus sarkozystes, réunis autour de l’ex-chef de l’Etat, demandent à François Fillon de prendre ses responsabilités et de choisir lui-même un successeur.» Quelques minutes plus tard, Libération était alerté par d’autres «participants» qui tenaient un tout autre discours, qualifiant «d’intox» le compte-rendu de leur collègue.
En réalité, les élus réunis autour de Sarkozy auraient commencé par réaffirmer «la légitimité incontestable» du candidat. Sarkozy aurait ensuite énoncé deux hypothèses : soit Fillon reconnaît que sa situation ne lui permet plus d’espérer la victoire, et «il lui appartient de se choisir un successeur», soit il décide de poursuivre et dans ce cas «les sarkozystes seront derrière lui». Ces deux restitutions sensiblement différentes mettent en évidence de profond désaccord dans le camp Sarkozy.
La première version, celle qui insiste sur le nécessaire retrait, est plutôt celle de Brice Hortefeux, de Christian Estrosi et de l’ancien chef de l’Etat lui-même. La seconde est portée par ceux qui n’ont pas renoncé à gagner – et à gouverner – avec François Fillon. C’est le cas d’Eric Woerth, Christian Jacob, François Baroin et Luc Chatel, tous présents dimanche place du Trocadéro, au «Grand rassemblement de soutien» au candidat de la droite.
A l’occasion de la journée internationale de la femme, les femmes de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) se sont expriméS à travers ce communiqué. Elles ont appelé à une synergie d’actions de tous les acteurs et une réelle volonté politique des gouvernants à dépasser le cadre des discours pour poser des actes concrets visant à rétablir les femmes violentées dans leurs droits.
Les femmes du Burkina Faso, à l’instar de celles de nombreux pays du monde, célèbrent la journée internationale de la femme le 8 mars.
C’est une occasion pour les organisations de femmes de marquer une halte sur leur lutte afin de faire le point de leurs réalisations, de célébrer les victoires, de mesurer les progrès et de tirer les leçons afin de faire des projections pour le futur.
Au Burkina Faso, pour l’année 2017, la commémoration de la journée internationale de la femme est célébrée sous le thème : « la valeur morale de la personne humaine : responsabilité des communautés dans la lutte contre l’exclusion sociale des femmes ».
Ce thème est non seulement d’actualité, mais il est en parfaite adéquation avec une des préoccupations majeures des défenseurs des droits de la femme, en l’occurrence, la protection des femmes contre les différentes violences, qu’elles soient physiques, psychologiques ou morales.
En septembre 2015, le Conseil National de la Transition a adopté une loi portant d’une part prévention, répression et réparation des violences à l’égard des femmes et des filles ; et d’autre part, prise en charge des victimes.
Malgré l’existence de cette loi spécifique réprimant les violences à l’égard des femmes et des filles, une certaine catégorie de femmes continuent d’être violentée et exclue de leur milieu de vie par allégation de sorcellerie sous le silence complice de la communauté. Cette pratique barbare et dégradante porte atteinte à leur dignité humaine.
L’UPC, parti de paix soucieux du respect des droits humains en général et ceux des femmes en particulier, manifeste une solidarité avec toutes celles et tous ceux qui s’érigent contre les pratiques d’exclusion.
En effet, ces dernières années, le phénomène de l’exclusion sociale des femmes prend de l’ampleur et touche surtout de vielles femmes qui sont déjà vulnérables à cause des conditions difficiles, et des frustrations qu’elles connaissent dans leur milieu de vie. Ces femmes, souvent seules sans protection aucune, sont parfois bannies de leur village. Au pire des cas, elles sont violentées psychologiquement et/ou physiquement et leurs maisons sont brulées sans qu’elles ne puissent prendre un seul bagage. Bannies du village de leur mari et parfois du leur, elles se retrouvent seules, sans abri, sans soutien et sans ressources. Certaines femmes sont exclues avec un bébé ou des enfants. La capacité d’accueil des centres qui reçoivent ces femmes est faible et les ressources pour s’occuper desdites femmes ne sont pas consistantes, malgré l’engagement et le soutien de plusieurs ONG et Associations qui militent pour ces causes.
Dans quel monde sommes-nous où même un enfant à l’âge adulte est capable de jeter sa mère dans la rue parce qu’elle est accusée de sorcellerie ? Avons-nous une idée du traumatisme, de l’atteinte grave à la dignité de la personne, à sa raison d’exister ? Pourrions-nous un jour réparer cela ? Ne sommes-nous pas, tout un chacun et chacune, complices de cette situation ? Si ma mère, ma sœur et moi-même sommes un jour dans cette situation, que ferions-nous ? Autant de questions que nous devrions nous poser !
Compte tenu de la gravité de la situation, l’Union Nationale des Femmes de l’UPC ne peut rester en marge de cette lutte. Aussi allons-nous saisir cette opportunité offerte par la commémoration de la journée internationale de la Femme, pour interpeller d’un côté l’opinion publique à réagir, à refuser cette situation, et de l’autre côté les plus hautes autorités à prendre des mesures fortes pour garantir le respect des droits des femmes à travers l’effectivité des nombreux textes juridiques internationaux, régionaux et nationaux qui protègent les femmes, textes que l’Etat burkinabè a ratifiés ou adoptés .
Nous tenons également à souligner qu’aucune véritable démocratie ne pourra se construire sans une participation effective de toutes les franges de la population, particulièrement les femmes.
Pour venir à bout de ce phénomène, il faut une synergie d’actions de tous les acteurs et une réelle volonté politique des gouvernants à dépasser le cadre des discours pour poser des actes concrets visant à rétablir les femmes violentées dans leurs droits.
Bonne célébration du 08 mars à toutes et à tous !
La Présidente de l’UNF/UPC
Henriette ZOUMBARE/ZONGO
Une décision du gouverneur de la région du Sahel interdit la circulation des motos, tricycles, charrettes, véhicules de 17h à 6h du matin sur la bande de la frontière avec le Mali.
Elle intervient après une série d’attaques de présumés djihadistes dont la dernière, survenue vendredi, a couté la vie au directeur de l’école de Kourfayel. Des individus armés avaient sommé le 25 janvier dernier les enseignants de certaines écoles de la province du Soum d’enseigner l’arabe ou de quitter les lieux.
A noter que des commissariats, des brigades de gendarmerie et des camps militaires ont été attaqués. Des dizaines de soldats tués, quelques blessés et de nombreux dégâts matériels.
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry, a rencontré, ce 4 mars 2017 à Ouagadougou, les acteurs politiques et de la société civile. A l’occasion, il annoncé que le coût total de l’organisation des élections municipales partielles et complémentaires du 28 mai prochain au Burkina Faso est évalué à un milliard 200 millions de F CFA.
Le président de la CENI a appelé les acteurs politiques et de la société civile burkinabè à se montrer à la hauteur du défi, afin que les municipales partielles se déroulent normalement. « En ce qui concerne la part du travail qui nous est confiée, nous nous sommes préparé à le mettre en œuvre. Mais dans le cadre de ces élections, les rôles sont partagés. Pour la CENI, nous allons faire la part du travail qui est l’organisation des élections », a-t-il dit.
Les élections se déroulent dans 19 communes et 16 portent sur des «partielles». Il s’agit, entre autres, de l’arrondissement n°4 de Ouagadougou , Andemtenga, Barani, Dablo, Dandé, Madjoari, Kindi, Kantchari, Saponé, Seytenga, Zabré, Zoaga, Kombori, Kougny, Karangasso Vigué et Ziga où il n’avait pas été possible de mettre en place les conseils municipaux.
Les trois autres communes portent sur Béguédo, de Bouroum Bouroum et de Zogoré. Il n’avait pas été possible de tenir les élections municipales du 22 mai 2016.
Le Conseil des ministres, en sa séance du mercredi 1er mars 2017, a décidé de la reprise des élections municipales dans 19 communes du pays, le 28 mai 2017.
Idak Bassavé donne rendez-vous aux mélomanes le 30 mars à la Maison du Peuple
Profondément meurtrie par la disparition de ses deux sœurs, toute chose qui l’avait éloignée de la musique pendant des mois, Idak Bassavé s’est bien remise du double drame. De retour de l’Italie et des Etats-Unis où elle s’est refait une santé, la grande artiste-musicienne a mis sur le marché un nouvel album dédié à sa défunte petite sœur Safoura Delta. A tous ceux qui voudraient témoigner de son grand retour sur la scène musicale, Idak Bassavé, du haut de ses 32 ans de carrière, donne rendez-vous, à la Maison du Peuple, le 30 mars 2017, pour un grand concert life. A Burkina Demain qui l’a rencontrée, Idak dévoile ses ambitions et se prononce sur la célébration du 8 mars, le déplacement qu’il fera à cette occasion à Kampti, dans le sud- Ouest du pays, sur invitation des femmes de ladite localité. Entretien exclusif.
Idak Bassavé donne rendez-vous aux mélomanes le 30 mars à la Maison du Peuple
Burkina Demain : Comment se passe le début de l’année 2017 chez Idak?
Idak Bassavé : Tout va bien pour moi. Je viens de sortir mon dernier album au mois de novembre 2016. Côté promotion, on se bat pour assurer.
Parlez-nous un peu de cet album !
C’est un album que j’ai dédié à ma petite sœur bien aimée Safoura Delta. Un album de 10 titres de très belle facture que j’invite les mélomanes qui ne l’ont pas encore acheté, de le faire.
Vous dites que tout se passe bien chez vous pour ce début d’année 2017. Cela a été aussi le cas en 2016, puisque pour la plupart des Burkinabè, cette année a été très difficile….
2016 comme 2015 n’a pas été du tout simple chez moi, vu que j’avais perdu mes deux sœurs, petite et grande sœurs. J’étais dans des moments très difficiles. De 2015 à 2016, c’était vraiment difficile. J’étais vraiment affaiblie par ces deux douleurs, ces deux pertes. Après cela, je suis allée aux Etats-Unis pour six mois sur invitation de Madame Haida Roukiatou née Nignan, ce qui m’a permis aussi de faire des concerts. Je suis ensuite allée en Italie pour au moins deux mois. C’est tout cela qui m’a permis de me relever un peu et de venir faire mon album, sinon c’était vraiment dur.
C’est bientôt la commémoration du 8 mars. Comment se prépare ou va se passer l’évènement à votre niveau ?
A mon niveau il n’y a pas de problème. Vous savez, quand on parle de 8 mars, toutes les femmes des provinces veulent aussi y participer. J’ai eu beaucoup de propositions mais par finir j’ai choisi Kampti où j’ai été invitée par les femmes communales. Ce serait la première fois, peut-être que j’y ai déjà été avec la famille quand j’étais petite, en tout cas, en carrière solo, ce sera la première fois d’y aller. Cela me fera plaisir.
C’est la raison pour laquelle vous y aller ?
Il y a tout ça. Mais, il faut dire aussi que le ‘’gombo’’ était aussi intéressant. L’artiste regarde souvent de ce côté-là pour faire son choix.
Déjà, avez-vous un message particulier à adresser aux femmes à l’occasion de cette commémoration du 8 mars ?
C’est de demander aux femmes de beaucoup lutter, de continuer de se battre. C’est vrai qu’elles contribuent beaucoup au développement du pays, mais elles doivent se battre encore plus parce que la vie devient de plus en plus dure, tout est devenu cher. Elles ne doivent croiser les bras et attendre qu’on vienne toujours les donner. Je les exhorte à faire, ne serait-ce que des travaux qui pourraient leur rapporter, même si c’est un peu, mais dignement.
Et à l’endroit des hommes ?
C’est une affaire de tous, parce que chacun a une mère, une sœur, une fille. On a toujours besoin de leurs conseils, et de leurs compréhensions. Si les femmes ont des idées, s’ils peuvent les accompagner pour réaliser ces idées, c’est une bonne chose. Parce que quand la femme veut faire quelque chose et que son mari dit non, c’est souvent difficile. Donc, ils n’ont qu’à comprendre leurs femmes et les accompagner pour qu’elles puissent réaliser leurs rêves parce que la femme s’occupe bien de la famille, parce qu’il y a ses enfants qui sont là et qu’elle ne va jamais oublier.
Au-delà de votre concert du 8 mars à Kampti, prévoyez-vous d’autres événements au cours de cette année 2017 ?
Beaucoup. Après le 8 mars, je dois aller à Pissila pour un concert-life le 12 mars à Pissila. L’autre événement important que je prépare, c’est le grand concert life qui aura lieu le 30 mars 2017 à la Maison du Peuple de Ouagadougou. Ce sera spécial.
Comment va se passer ce concert ?
C’est du life. C’est vrai qu’ici à Ouagadougou, beaucoup n’ont pas l’habitude de nous voir s’exprimer correctement. Ce que l’on nous demande souvent, c’est de venir faire deux titres ou play back, ça ne forme pas. J’aimerais que le public vienne voir mon concert spécial, Idak Bassavé pendant au moins deux heures de temps et il aura l’occasion de bien me découvrir.
Vous promettez donc du spécial aux mélomanes….
Absolument ! Ils seront plus que satisfaits, ils seront même dépassés. C’est un concert à ne pas rater sous aucun prétexte. Je vais non seulement chanter mais je vais surtout jouer à des instruments exceptionnels. Bref, je réserve des nouveautés à tous ceux et à toutes celles qui feront le déplacement de la Maison du Peuple le 30 mars 2017.
Quels sont vos vœux pour vos fans et les Burkinabè pour cette année 2017 !
Que chacun puisse se débrouiller bien, qu’il y ait la santé pour tout le monde ! Que je puisse, pour ce qui me concerne, faire des tournées un peu partout. Pas seulement à Ouagadougou. Il faut que je fasse des tournées hors de Ouagadougou, dans les provinces mais aussi à l’étranger. Je compte d’ailleurs aller en Côte d’Ivoire, où la famille Bassavé est très bien connue, pour une tournée vers octobre-novembre 2017. Ce sera une grande tournée pour aller à la rencontre de mes fans.
Je souhaite à tout le monde une bonne et heureuse année 217 ! C’est pourquoi, je voudrais déjà inviter le public à écouter la musique, à payer mon album ‘’Saf’. Je rappelle, que c’est un album que j’ai dédié à ma petite sœur Safoura Delta, un album de 10 titres de très belle facture. J’invite mes fans et le public à écouter ma musique et surtout, à venir nombreux au concert à la Maison du Peuple le 30 mars 2017 car de nouveautés les y attendent.
Laure Zongo/Hien, ministre burkinabè de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, fonde beaucoup d'espoir sur le 08 mars 2017
Laure Zongo/Hien, ministre burkinabè de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, fonde beaucoup d’espoir sur le 08 mars 2017
Ceci est le message de la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, Laure Zongo/Hien, à l’occasion de la commémoration le 8 mars 2016 de la Journée internationale de la femme.
Le 8 mars de chaque année, le monde entier célèbre la Journée internationale de la Femme. Cette journée officialisée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1977, trouve ses origines dans les luttes de femmes ouvrières et des mouvements féministes pour réclamer certains droits dont le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les sexes.
La célébration de cette journée d’hommage à la femme se présente comme le moment idéal pour nous de marquer un arrêt afin de dresser le bilan des progrès réalisés, identifier les difficultés auxquelles les femmes font face et de se pencher sur les dispositions à prendre pour améliorer les conditions d’existence des femmes.
La communauté internationale célèbre cette journée sous le thème : « Les femmes dans un monde du travail en évolution : une planète 50 – 50 d’ici à 2030 ». Un thème qui rappelle une fois encore la nécessité de renforcer les actions en faveur de la réduction des inégalités entre homme et femme notamment, en matière d’accès à l’emploi et de rémunération. Il se veut aussi une interpellation à l’endroit des Etats afin qu’ils prennent les mesures essentielles pour assurer l’autonomisation économique des femmes dans un monde du travail en évolution tout en y incluant la réduction de l’écart salarial entre hommes et femmes, qui se situe à 24% à l’échelle mondiale. En outre, ces mesures doivent également porter sur la reconnaissance de la valeur des soins non rémunérés et du travail domestique, ainsi que la prise en compte des déséquilibres en termes de genre dans ce type de travail.
Au niveau national, les réflexions vont plancher sur l’un des phénomènes préoccupants de l’heure à savoir l’exclusion sociale des femmes à travers le thème : « La valeur morale de la personne humaine: responsabilité des communautés dans la lutte contre l’exclusion sociale des femmes ». En effet, dans certaines localités de notre pays, des personnes âgées, majoritairement des femmes, sont exclues chaque année de leurs communautés par allégations de sorcellerie après avoir subi des traitements inhumains et dégradants, notamment les sévices corporels, la lapidation et l’incendie de leurs habitations.
A titre illustratif, à la date de décembre 2016, la feuille de route de retrait et de réinsertion sociale des personnes exclues par allégation de sorcellerie enregistrait pour le centre Delwendé de Tanghin 247 victimes d’exclusion sociale dont 05 hommes. La Cour de solidarité de Paspanga quant à elle, enregistrait à la même période, 72 femmes victimes d’exclusion sociale. Au 17 décembre 2016, 926 personnes pour la plupart des femmes, exclues sociales ont été enregistrées dans 13 centres d’accueil et cours de solidarité et seulement 61 retournées en famille.
En plus de ces cas, nous pouvons ajouter les cas d’exclusion pour refus du lévirat, de mariages forcés et pour raison de grossesse, etc.
Face à cette situation de violation flagrante des droits humains les plus fondamentaux, il est de notre responsabilité de lutter contre ce phénomène.
C’est pourquoi, nous exhortons les autorités coutumières et religieuses, à user de leurs prérogatives pour veiller au respect de la dignité humaine à travers des actions d’accompagnement fortes et soutenues en faveur de la lutte contre l’exclusion sociale des femmes.
Aux organisations de la société civile, nous attendons de vous la mise à contribution de vos expériences, analyses, critiques constructives et recommandations pour permettre au Gouvernement de mieux assumer ses responsabilités.
Je vous invite alors à privilégier et consolider le travail en réseaux en vue d’assurer une coordination plus efficace de vos actions, à échanger les bonnes pratiques et à veiller à ce que les politiques en faveur de la promotion des droits de la femme soient bien exécutées.
Que se passe-t-il dans le quartier Polesgo de Kossodo de Ouagadougou? Des propriétaires terriens continuent de vendre des parcelles comme dans les zones non loties, en violation flagrante de la décision du chef de ladite localité interdisant les spéculations foncières. Photo d’archive
Selon une source concordante, un des spéculateurs serait le fils d’un chef de ladite localité. « Approchée, cette autorité a dit qu’elle n’était pas au courant ; que son rejeton agirait à son insu », note-t-elle.
Le comble, les terrains de la zone ont été parcellisés, bornés, depuis 2013, mais il n’y a pas eu d’opérations de recensement et d’attribution.
La vente des parcelles en ce moment aurait pour conséquences de grossir le nombre d’occupants et rendre difficile les futures opérations de recensement et de distribution.
C’est pourquoi, nous en appelons à la responsabilité du chef du village, de l’autorité communale et du ministre en charge de l’Administration territoriale pour veiller au grain et éviter du coup que la situation ne débouche sur un puzzle ingérable.
Le Colonel Ouattara Issiaka dit « Wattao » a échappé à un assassinat dans les locaux de la garde républicaine à Treichville, le 2 mars dernier. Au lendemain de cet incident, il s’est rendu au chevet d’un membre de sa garde rapproché. Celui-ci a été blessé par balle.
Un des éléments de la garde républicaine a de peu failli assassiner son chef, le Colonel Watao. Selon des sources proches de cette unité de l’Armée, ce militaire avait des antécédents de folie.
Au cours de cet incident du 2 mars dernier, c’est l’un des gardes de corps de Wattao qui a pris la balle à sa place. Alors comme un bon chef, le Colonel Wattao, s’est rendu à l’hôpital, au chevet de son homme de main, qui a été blessé pour lui.
Le ministre de la Communication et des relations avec le Parlement, Rémis Fulgance Dandjinou a rencontré une délégation du Syndicat national des travailleurs de l’information et de la culture(SYNATIC) et une autre du Syndicat des travailleurs et ouvriers burkinabè(STOB). Objectif, faire le point de la mise en œuvre du protocole d’accord signé entre le gouvernement et le SYNATIC, le 29 décembre 2016.
Le secrétaire général du SYNATIC, Siriki Dramé, dit être optimiste. A l’entendre, son mouvement a exécuté sa part de mission.
Il ressort que la commission mixte installée dans le cadre de la transformation des médias publics en société d’Etat a commencé son travail. Et le ministre a indiqué que le décret du code vestimentaire est prêt et va être adopté en conseil des ministres, à partir du 15 du mois . Pendant ce temps, l’arrêté des frais de production sera signé par le ministre en charge de l’Economie.
Par ailleurs, Rémis Dandjinou a avancé que le département se prépare pour le déménagement dans le bâtiment administratif. Cela étant, il a précisé qu’une seule partie du personnel pourra déménager, vu le nombre de places limité.