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Compte rendu du Conseil des Ministres du 6 décembre 2023

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 06 décembre 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 15 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1  AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a examiné un projet de loi portant révision de la Constitution.

Ce projet de révision de la Constitution s’inscrit dans le cadre de la réalisation d’une des principales missions de la Transition qui consiste à engager des réformes politiques, administratives et institutionnelles en vue de renforcer la culture démocratique et consolider l’Etat de Droit.

Il s’inscrit également dans la dynamique d’implémentation de réformes majeures en droite ligne des engagements du Président de la Transition.

Les innovations majeures de ce projet de loi sont entre autres :

– l’érection des langues nationales en langues officielles en lieu et place du français qui devient la langue de travail ;

– l’élargissement des missions du Conseil constitutionnel qui, en plus de ses missions classiques déjà consacrées par la Constitution, se chargera désormais de réguler le fonctionnement des institutions et l’activité des pouvoirs publics d’une part, et de contrôler la procédure de révision de la Constitution d’autre part ;

– le réaménagement de la composition du Conseil supérieur de la magistrature ;

– l’institution de mécanismes traditionnels et alternatifs de règlement des différends basés sur nos réalités socio-culturelles ;

– la suppression de la Haute Cour de justice pour confier le jugement des dirigeants politiques aux juridictions de droit commun ;

– la constitutionnalisation de l’Agence nationale de renseignement (ANR) ;

– la suppression du Conseil économique et social et du Médiateur du Faso et l’institution d’un Conseil national des communautés pour impliquer davantage nos leaders religieux et coutumiers à la résolution des conflits sociaux d’une part, et l’implication des communautés à la gestion des affaires publiques d’autre part.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I 2 AU TITRE DE LA PRIMATURE

Le Conseil a adopté un décret portant institution des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne (J.E.P.P.C).

L’institution des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne vise la promotion des valeurs consensuelles d’engagement patriotique des Burkinabè pour la construction de bases solides au bénéfice de la Nation.

Il s’agit à travers les J.E.P.P.C de promouvoir les valeurs de civisme, de respect, de solidarité, d’engagement patriotique et de courage des Burkinabè en vue du raffermissement de la cohésion sociale et du vivre-ensemble.

Ces Journées comprennent les volets suivants :

– l’engagement patriotique et la participation citoyenne ;

– la promotion des produits nationaux à travers la vulgarisation du concept «consommons national » ;

– la promotion des valeurs traditionnelles et culturelles dans tous les secteurs d’activités ;

– la vulgarisation des savoirs et innovations endogènes dans tous les secteurs d’activités.

Ces journées sont organisées chaque année deux (02) fois quinze (15) jours à partir du 26 mars et du 02 octobre. Elles se tiennent sur toute l’étendue du territoire national et dans les missions diplomatiques et postes consulaires du Burkina Faso à l’étranger.

L’adoption de ce décret consacre l’institution des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne.

I 3  AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a adopté un décret portant nomination d’un Procureur militaire près le Tribunal militaire de Ouagadougou.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination du Magistrat Capitaine Ahmed Ferdinand SOUNTOURA, Procureur militaire près le Tribunal militaire de Ouagadougou, conformément aux dispositions de l’article 20 de la loi n°24-94/ADP du 24 mai 1994 portant Code de justice militaire et ses modificatifs.

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant conditions d’exercice de l’action récursoire.

L’action récursoire est le fait pour l’administration d’exercer une action contre le fonctionnaire lorsqu’elle subit un préjudice ou est amenée à réparer un préjudice pour une faute personnelle commise par le fonctionnaire d’Etat.

Ce décret vise un meilleur recouvrement des fonds publics exposés en cas de substitution de la responsabilité civile de l’administration à celle d’un de ses agents publics.

L’adoption de ce décret permet de renforcer les bases légale et règlementaire pour l’exercice de l’action récursoire à l’encontre des fonctionnaires d’Etat.

I 5 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’acquisition d’un immeuble de type R+11 avec sous-sol au profit de l’Etat.

L’acquisition de cet immeuble d’une capacité de plus de 600 bureaux permettra de renforcer les capacités immobilières propres de l’Etat, de réduire les charges locatives d’un milliard (1 000 000 000) F CFA par an et d’améliorer les conditions de travail des agents publics.

Le Conseil a marqué son accord pour l’acquisition dudit immeuble au profit de l’Etat burkinabè pour un montant de treize milliards neuf cents millions (13 900 000 000) F CFA.

I 6 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte mesures de sécurité des matières radioactives, des installations et activités associées au Burkina Faso.

Ce décret fixe les obligations en matière de protection physique et de gestion du système de sécurité des matières radioactives, des installations et activités associées. Il définit également les mesures de sécurité à appliquer aux matières radioactives en utilisation ou en stockage dans les installations et sur le terrain pour empêcher tout accès non autorisé, vol ou sabotage de ces matières.

L’adoption de ce décret permettra de renforcer le cadre réglementaire existant en matière de sécurité nucléaire au Burkina Faso, conformément aux dispositions de l’article 18 de la loi n°032-2012/AN du 08 juin 2012 portant sûreté, sécurité nucléaires et garanties.

Le second décret porte valeurs limites et mesures de protection des travailleurs et du public contre les expositions aux champs électriques, magnétiques et électromagnétiques des fréquences allant de 0 hertz (Hz) à 300 gigahertz (GHz).

Ce décret vise à assurer une bonne mise en œuvre de la loi n°032-2012/AN du 08 juin 2012 portant sûreté, sécurité nucléaires et garanties notamment celle relative aux rayonnements non ionisants.

L’adoption de ce décret permettra au Burkina Faso de se doter d’un cadre règlementaire national nécessaire pour encadrer l’utilisation des équipements et installations des rayonnements non ionisants en vue de renforcer le dispositif juridique national en matière de radioprotection.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a fait au Conseil une communication relative à la commémoration symbolique de la fête nationale du 11 décembre 2023 au Burkina Faso.

Cette commémoration permettra d’affirmer notre identité en tant qu’Etat souverain. Elle sera l’occasion d’une introspection collective sur notre vivre-ensemble.

Compte tenu de la situation sécuritaire, la commémoration sera célébrée de façon sobre et marquée par des cérémonies de prise d’armes suivies de décorations.

II 2 Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil le compte rendu de la visite d’amitié et de travail de la délégation burkinabè en République italienne et au Vatican, les 30 et 31 octobre 2023.

Cette visite avait pour but principal de renforcer la coopération entre le Burkina Faso et les deux (02) Etats, suivant la logique du Gouvernement de diversifier et de renforcer les partenariats bénéfiques pour le Burkina Faso. Elle a permis de présenter la situation sécuritaire et humanitaire que traverse notre pays et de faire un plaidoyer en vue d’un soutien multiforme.

Les autorités de la République italienne et du Saint-Siège ont marqué leur disponibilité à accompagner le Burkina Faso pour son indépendance véritable et dans bien d’autres domaines.

II 3 Le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective a fait au Conseil une communication relative à la mise en œuvre à mi-parcours du Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR).

En janvier 2021, l’Etat burkinabè, avec l’appui de la Banque mondiale, a formulé le Projet d’urgence de développement territorial et de résilience.

Ce projet vise à répondre à l’urgence des besoins des populations des zones fragiles afin d’améliorer l’accès inclusif des communautés (y compris les Personnes déplacées internes) des zones ciblées, aux services sociaux essentiels, aux infrastructures et à l’alimentation.

Le PUDTR est mis en œuvre à travers cinq (05) composantes que sont :

– l’amélioration de l’accès aux services de base ;

– l’amélioration de la connectivité physique et virtuelle et la résilience urbaine ;

– la relance économique communautaire et autonomisation ;

– l’engagement citoyen et gestion du projet ;

– l’intervention d’urgence conditionnelle.

La revue à mi-parcours a jugé satisfaisante la performance globale du projet, estimée à 40%. Malgré ces résultats, quelques difficultés ont entravé la mise en œuvre du projet, notamment le contexte sécuritaire difficile, la défaillance de certaines entreprises, le retard dans la libération totale des emprises par les concessionnaires et certaines personnes affectées, les longs délais de passation des marchés et les retards de décaissement.

En termes de perspectives pour les deux années restantes du projet (2024-2025), les actions seront priorisées sur la base de deux principes directeurs à savoir, la concentration des efforts sur les activités devant permettre l’atteinte des objectifs de développement en souffrance et le maintien de l’approche développement intégré dans les nouvelles communes d’intervention.

II 4 Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil une communication relative à l’introduction du vaccin antipaludique dans le Programme élargi de vaccination (PEV) du Burkina Faso.

Cette vaccination va concerner pour le moment 248 986 enfants de 5 à 23 mois de vingt-sept (27) districts sanitaires retenus sur les soixante-dix (70) existants.

L’objectif est de renforcer l’immunité d’au moins 95% des enfants qui bénéficieront de cette vaccination.

L’administration des doses du vaccin contre le paludisme se fera lors des séances de vaccination de routine en stratégie fixe dans les formations sanitaires et en stratégie avancée dans les sites habituels de vaccination dans les villages.

Le lancement de l’introduction du vaccin dans le Programme élargi de vaccination de routine est prévu le 26 janvier 2024 dans les 27 districts sanitaires.

II 5 Le ministre de l’Energie, des mines et des carrières a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso au 6ème forum international «Semaine énergétique russe », tenu du 11 au 13 octobre 2023 à Moscou en Russie et au 10ème anniversaire de l’Initiative « la Ceinture et la route», tenu du 17 au 18 octobre 2023 à Beijing en République populaire de Chine.

L’objectif principal de ces missions était de présenter les opportunités d’investissements au Burkina Faso dans les secteurs de l’énergie, des mines et des carrières, de tisser les relations d’affaires et de développer la coopération internationale en matière d’énergie, de mines et de carrières au profit de notre pays.

Le 6ème forum international « Semaine énergétique russe » a été une occasion pour le Burkina Faso de procéder à la signature d’un Mémorandum d’entente dans le domaine de l’utilisation de l’énergie atomique à des fins pacifiques.

Le 10ème anniversaire de l’Initiative « la Ceinture et la route » à Beijing a permis au Burkina Faso de relancer les échanges sur le Mémorandum signé pour la construction d’une centrale solaire de 4 mégawatts (MW) avec la Chine, de présenter les opportunités de notre pays et de faire le plaidoyer pour l’implantation d’unités industrielles dans divers domaines.

II 6 Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative à l’organisation d’une course cycliste à l’occasion de la fête nationale du 11 décembre 2023.

Cette course cycliste sera organisée sous forme de compétition avec pour objectif de contribuer à la consolidation de la résilience et la cohésion sociale de la population burkinabè.

La compétition se déroulera le 10 décembre 2023 à Ouagadougou sur le Boulevard Thomas SANKARA, en circuit fermé de 4,400 km à parcourir 30 fois, soit une distance totale de 132 km. Elle regroupera les coureurs cyclistes élites des championnats A et B en hommes et dames, au plan national.

En levée de rideau, il est prévu une course des membres du Gouvernement et des Présidents d’institutions.

Cet évènement est placé sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le

Premier ministre, Chef du Gouvernement.

La seconde communication fait le compte rendu du déroulement des examens de la certification professionnelle, session 2023.

Pour la session 2023, ces examens ont concerné 11 863 candidats répartis sur quatre (04) titres professionnels de quarante-huit (48) métiers. Il s’agit du Certificat de qualification professionnelle (CQP), du Brevet de qualification professionnelle (BQP), du Brevet professionnel de technicien (BPT) et du Brevet professionnel de technicien supérieur (BPTS).

Concernant les résultats des candidats, ils se présentent comme suit par titre professionnel :

– le Certificat de qualification professionnelle enregistre un taux net d’admis de 84,24% ;

– le Brevet de qualification professionnelle présente un taux net d’admis de 83,12% ;

– le Brevet professionnel de technicien donne un taux net d’admis de 91,95% ;

– le Brevet professionnel de technicien supérieur a un taux net d’admis de 92,50%.

L’analyse des résultats de la session 2023 montre une baisse du taux de réussite au CQP et au BQP par rapport à la session précédente.

II 8  Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative au lancement de la nouvelle chaîne télévisuelle dénommée « RTB3 », prévue pour le 09 décembre 2023 à Ouagadougou.

La «RTB3 » est un outil d’information et un moyen de communication pour le développement économique, social et culturel du Burkina Faso.

La «RTB3» qui est une entité de la Radiodiffusion-télévision du Burkina (RTB) est une chaîne généraliste entièrement dédiée aux langues nationales et ambitionne de toucher l’ensemble de la population burkinabè. Elle s’adresse aux populations dans quatre (04) principales langues à savoir le mooré, le fulfuldé, le jula et le gulmancéma.

La «RTB3» produira ses contenus dans douze (12) autres langues nationales et prendra en compte la diversité linguistique nationale dans la diffusion de ses programmes.

Les programmes de la nouvelle chaîne seront notamment axés sur l’information et la sensibilisation des populations, la communication sur les actions du Gouvernement, la contribution dans la lutte contre le terrorisme et la promotion de la cohésion sociale et du vivre-ensemble.

III NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

– Monsieur Aristide Rapougdoudba Ludovic TAPSOBA, Mle 46 643 R, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la Fédération de Russie.

B AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur Yasnémanégré SAWADOGO, Officier, est nommé Attaché de défense auprès de l’Ambassade du Burkina Faso en Fédération de Russie.

C AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

– Madame Léa, 2ème Jumelle ZAGRE/RIMTOUMDA, Mle 44 056 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 15ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

– Monsieur Philippe ZANE, Mle 96 919 B, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Blanchard Auguste YAMEOGO, Mle 49 079 P, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Secrétaire permanent du Comité de politique fiscale ;

– Monsieur Florent Désiré PARE, Mle 50 041 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Inspecteur des finances ;

– Madame Lucie KOMPAORE/TINDANO, Mle 41 580 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 16ème échelon, est nommée Inspecteur des finances ;

– Monsieur Souleymane KONE, Mle 37 243 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur des finances ;

– Monsieur Abel KALMOGO, Mle 44 055 Z, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Inspecteur des finances ;

– Monsieur Noufou OUEDRAOGO, Mle 43 105 E, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Inspecteur des finances ;

– Monsieur Seydou SIMPORE, Mle 52 162 Z, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur des finances ;

– Monsieur François d’Assise BANDRE, Mle 29 713 K, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Inspecteur des finances ;

– Monsieur Souhaïbou KONATE, Mle 34 043 B, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur des finances ;

– Madame Madiara SAGNON/TOU, Mle 52 151 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 13ème échelon, est nommée Inspecteur des finances ;

– Monsieur Windéyam Vincent de Paul YAMEOGO, Mle 58 689 T, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur des finances ;

– Monsieur Voho GNOUMOU, Mle 32 033 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur des finances ;

– Madame Edwige SOME, Mle 56 708 R, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Inspecteur des finances ;

– Monsieur Karim NIGNAN, Mle 111 076 J, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Conseiller fiscal auprès de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ;

– Monsieur Pascal Ildevert OUEDRAOGO, Mle 39 689 N, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Conseiller fiscal auprès de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) ;

– Monsieur Ipala Charles TIEMTORE, Mle 334 258 Z, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;

– Monsieur Zouviel Romaric SOME, Mle 111 068 K, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Conseiller fiscal de la Société nationale des substances précieuses (SONASP) ;

– Monsieur Georges BASSINGA, Mle 57 161 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) ;

– Monsieur Yemboado Augustin YONLI, Mle 29 737 N, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Inspecteur des finances à l’Inspection générale des finances ;

– Monsieur Somtindeba Olivier SEOGO, Mle 235 925 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Trésorier provincial du Kénédougou (Orodara).

D AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

– Madame Yvonne ROUAMBA/GUIGMA, Mle 59 695 D, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Conseiller technique, en remplacement de Madame Mamounata BELEM/OUEDRAOGO.

E AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

– Madame Dakiswilguiri Adeline Rachel YAMEOGO/NARE, Mle 104 430 X, Administrateur civil, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

– Madame Mamounata NOUGTARA, Mle 314 383 S, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Chef de département du suivi du Fonds minier de développement local (FMDL) ;

– Monsieur Idrissa KONDET, Mle 366 288 X, Ingénieur de la géologie et des mines, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chef de département de l’analyse des projets miniers ;

– Monsieur Soumaïla GORO, Mle 235 403 Z, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chef de département du Contenu local de l’énergie ;

– Monsieur Koudnoaga Roger ZOUNGRANA, Mle 117 421 E, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chef de département du Contenu local des mines et carrières ;

– Monsieur Jean Bosco BAYALA, Mle 315 006 P, Ingénieur des travaux de la géologie et des mines, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de département de la promotion des investissements ;

– Madame Wendkiéta Delphine COULIBALY/PALGO, Mle 229 833 Y, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice de la coordination des projets et programmes et du partenariat ;

– Monsieur Iliassa ZOUGMORE, Mle 260 351 Y, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles et de l’évaluation ;

– Monsieur Adama BARRY, Mle 220 566 Y, Administrateur civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation ;

– Monsieur Yobi Elie GUIGMA, Mle 247 509 S, Conseiller en archivistique, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation.

F AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Yacoubou SIA, Mle 104 850 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).

G AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

– Monsieur Nongbila Eugène BALMA, Mle 109 226 Z, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale des eaux et forêts (ENEF) ;

– Monsieur Kepian Ousseni Laoupan DRABO, Mle 218 558 B, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général des Infrastructures hydrauliques, cumulativement Responsable du Programme budgétaire 0109 « Aménagements hydrauliques » ;

– Monsieur François Xavier Wendkouni BAHIRE, Mle 202 539 Y, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’Observatoire national du développement durable au Secrétariat permanent du Conseil national du développement durable (SP/CNDD) ;

– Monsieur Sogossi SANOU, Mle 200 545 M, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Agence de l’eau du Mouhoun.

H AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

– Monsieur Boubié Jean IDO, Mle 294 300 Z, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de la Semaine nationale de la culture (SNC) ;

– Monsieur Abdoulaye ZOURE, Mle 359 802 L, Informaticien, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des systèmes d’information ;

– Monsieur Sansan Bernard DOLY, Mle 266 668 U, Ingénieur des travaux statistiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles et de l’évaluation ;

– Monsieur Jérôme ZOUNGRANA, Mle 200 491 R, Conseiller des services touristiques et hôteliers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets, programmes et du partenariat ;

– Madame Alice OUOBA/TINGUERI, Mle 200 472 A, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice de la prospective, de la planification et du suivi- évaluation.

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– du Centre national d’études stratégiques (CNES) au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants ;

– de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) et de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;

– du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective ;

– des sociétés minières BURKINA MINING COMPANY SA, NORDGOLD YIMIOUGOU SA, OREZONE BOMBORE SA, SAHELIAN MINING SA, SOMITA-SA, AFRO TURK INATA SA et WAHGNION GOLD OPERATION SA au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières ;

– de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation (INFPE) au titre du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales ;

– du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) et de l’Université Norbert ZONGO au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ;

– de l’Agence de l’eau des Cascades (AEC) au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement ;

– du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV/Afrique) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de l’Agence de l’eau des Cascades (AEC).

A MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Centre national d’études stratégiques (CNES) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :

– Madame Nana Fatoumata BENON/YATASSAYE, Mle 88 836 K, Administrateur civil.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Monsieur Brahim KERE, Mle 207 789 P, Economiste-planificateur.

B MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL ADMINISTRATIF

– Monsieur Abandiwê Justin BATIAM, Mle 15 11 988 B, Attaché d’administration scolaire.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ELEVES

– Monsieur Augustin BADOLO, Mle 226 407 R, élève Conseiller des services touristiques et hôteliers.

Le second décret nomme Monsieur Yannick Yves GOUNGOUNGA, Directeur général de La Générale des Assurances (GA IARD), Administrateur représentant les employeurs au titre du Conseil national du patronat burkinabè au Conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Abdoulaye TOURE.

C MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) pour un premier mandat de trois (03) ans.

– Monsieur Jérôme YODA, Cadre supérieur de banque ;

– Monsieur Nestor Alexandre MILA, Consultant, chef d’entreprise.

D MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté sept (07) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Sié Dominique HIEN, Mle 200 531 J, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de la société minière BURKINA MINING COMPANY SA pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme Monsieur Bê PALM, Mle 212 360 D, Conseiller en économie et développement, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de la société minière NORDGOLD YIMIOUGOU SA pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Seydou SAWADOGO, Mle 111 149 Y, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de la société minière OREZONE BOMBORE SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Sidiki Robert TOE.

Le quatrième décret nomme Monsieur Rabaswendé Jean OUEDRAOGO, Mle 212 546 K, Conseiller en économie et développement, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de la société minière SAHELIAN MINING SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Amadou Saoud SONDE.

Le cinquième décret nomme Monsieur Djakaridja BARRO, Mle 225 062 Y, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de la Société des mines de Taparko (SOMITA-SA) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Mamou OUEDRAOGO.

Le sixième décret nomme Monsieur Adama Micaillou TAMBOURA, Mle 216 156 G, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de la société minière AFRO TURK INATA SA pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le septième décret nomme Monsieur Tousma DODBZANGA, Mle 241 638 N, Juriste Conseiller d’éducation, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la société minière WAHGNION GOLD OPERATION SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Sétou COMPAORE.

E MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Ardjouma Datine DA, Elève-professeur des écoles, Administrateur représentant les stagiaires au Conseil d’administration de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation (INFPE) pour la durée de son mandat de Délégué général.

F MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Siaka SOURABIE, Etudiant en Licence 2 de Mathématiques Physique Chimie Informatique, Administrateur représentant les étudiants du Centre universitaire de Banfora au Conseil d’administration du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER), en remplacement de Monsieur Gaston NABAYAOGO.

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université Norbert ZONGO pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

– Monsieur Issiaka BELEM, Mle 104 250 B, Administrateur des services financiers, en remplacement de Monsieur Hervé YAOGO ;

– Monsieur Dramane HEMA, Mle 118 979 W, Conseiller en gestion des ressources humaines, en remplacement de Monsieur Coré Dieudonné Tafarona BENON.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CENTRE NATIONAL DES ŒUVRES UNIVERSITAIRES

– Monsieur Mahamoudou YOUGBARE, Mle 29 056 B, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, en remplacement de Monsieur Saïdou OUEDRAOGO.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LE PERSONNEL ENSEIGNANT DE L’UNIVERSITE NORBERT ZONGO

– Madame Wendlassida Pauline KABORE/OUEDRAOGO,

Mle 207 058 F, Maître-assistant, en remplacement de Monsieur Adama TOME ;

– Madame Yvonne TIBIRI/KOUTOU, Mle 45 171 L, Maître-assistant, en remplacement de Monsieur Somsoaguegnan ZANGO.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ETUDIANTS DE L’UNIVERSITE NORBERT ZONGO

– Monsieur Simbénoma Rodrigue Jadièl GUISSOU, Etudiant en Licence 2 au département des Sciences de la vie et de la terre pour la durée de son mandat de Délégué général, en remplacement de Monsieur Abdoul Aziz ZONGO.

Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Mathurin OUEDRAOGO, Mle 34 943 E, Conseiller en gestion des ressources humaines, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration de l’Université Norbert ZONGO pour une dernière période de trois (03) ans.

G MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence de l’eau des Cascades (AEC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LE COLLEGE DE L’ETAT

– Madame Alizatou DABIRE/WANDAOGO, Mle 212 660 E, Ingénieur du génie rural ;

– Monsieur Léopold M’Wintouro HIEN, Mle 245 178 J, Administrateur des services financiers ;

– Monsieur Bissounadié Raoul TIENE, Mle 212 617 J, Conseiller des affaires économiques ;

– Monsieur Abdoulaye KI, Mle 105 233 F, Conseiller des affaires économiques.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES USAGERS D’EAU

– Monsieur Koudougou Pascal DOLOMWEOGO, Mle 01 189, Ingénieur des travaux en électromécanique ;

– Monsieur Bebouaba LOMPO, Mle 10 143, Ingénieur en territoire, environnement et santé ;

– Madame Doumtioma Fatimata TRAORE/HIE, Membre de l’Association Munyu des femmes ;

– Monsieur Lallé Yacouba SAGNON, Président de l’Association des artisans miniers des Cascades.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES COLLECTIVITES TERRITORIALES

– Monsieur Raymond SILGA, Mle 203 218 Y, Secrétaire administratif, Président de la délégation spéciale de la commune de Tiéfora ;

– Monsieur Abdoul Aziz KARAMBIRI, Mle 260 522 P, Secrétaire administratif, Président de la délégation spéciale de la commune de Douna ;

– Monsieur Wimu Tissanna Désiré Luc HIEN, Mle 238 066 R, Secrétaire administratif, Président de la délégation spéciale de la commune de Kangala ;

– Monsieur Yaya 2ème jumeau FAYAMA, Mle 260 520 A, Secrétaire administratif, Président de la délégation spéciale de la commune de Loropéni.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’AGENCE DE L’EAU DES CASCADES

– Monsieur Fabrice Christian Gueswendé BAGBILA, Mle 380 152 U,

Technicien supérieur de l’hydraulique et de l’équipement rural.

Le second décret nomme Madame Alizatou DABIRE/WANDAOGO, Mle 212 660 E, Ingénieur du génie rural, Présidente du Conseil d’administration de l’Agence de l’eau des Cascades (AEC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

H MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV/Afrique) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ETATS AFRICAINS

Au titre du ministère de la Culture et des arts de la République gabonaise :

– Madame Aude Gwladys MILEBOU, Spécialiste en gestion des industries culturelles, Directrice des Industries culturelles.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES ORGANISATIONS A VOCATION REGIONALE DE LA SOCIETE CIVILE CULTURELLE

Au titre de l’Observatoire des politiques culturelles en Afrique (OCPA) basé à Maputo au Mozambique :

– Monsieur Estevao FILIMAO, Docteur en arts de l’Université de Lisbonne au Portugal.

Au titre de la Fédération africaine de la critique cinématographique (FACC) :

– Madame Fatou Kiné SENE, Journaliste-reporter, spécialiste en critique de cinéma.

Au titre de la Confédération internationale des sociétés d’auteur et compositeur (CISAC) Région Afrique :

– Monsieur Samuel SANGWA, Spécialiste en droit d’auteur.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES SIGNATAIRES DE L’ACCORD PORTANT CREATION DU CERAV/AFRIQUE

Au titre de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) :

– Madame Adèle NIBOMA, Chef de l’Unité culture au Bureau régional de l’UNESCO de Dakar, Sénégal.

Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV/Afrique) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ETATS AFRICAINS

Au titre du ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication du Royaume du Maroc :

– Madame Chahinaz FRID, Chef de service de la coopération internationale.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CENTRE REGIONAL

POUR LES ARTS VIVANTS EN AFRIQUE (CERAV/AFRIQUE)

Au titre du personnel :

– Monsieur Boukary SAWADOGO, Mle 359 134 R, Ingénieur du cinéma et de l’audiovisuel.

 

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO

COP28 : L’appel des dirigeants africains pour un financement robuste de l’adaptation au changement climatique

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Les dirigeants mondiaux qui participent à la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques 2023 à Dubaï ont exhorté, ce vendredi 1er décembre 2023, à une réponse qui soit plus globale aux besoins de financement de l’adaptation du continent afin de lutter contre les impacts des changements climatiques et renforcer la résilience. Communiqué BAD COP28.

«COP28 : les dirigeants africains appellent à un financement robuste pour l’adaptation du continent au changement climatique

Dubaï, le 1er décembre 2023 – Les dirigeants mondiaux qui participent à la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques 2023 à Dubaï ont exhorté vendredi à une réponse qui soit plus globale aux besoins de financement de l’adaptation du continent afin de lutter contre les impacts des changements climatiques et renforcer la résilience.

S’exprimant lors du Sommet sur le financement de l’adaptation pour l’Afrique, au deuxième jour de la COP28, les dirigeants ont déclaré que le financement de l’adaptation au climat, qui représente actuellement 39 % de tous les flux de financement climatique vers l’Afrique, doit rapidement augmenter.

La session de haut niveau réunissait notamment le président des Comores et président en exercice de l’Union africaine, Azali Assoumani, la présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, le président du Sénégal, Macky Sall, le Premier ministre des Pays-Bas, Mark Rutte, le ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni, David Cameron, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, ainsi que le philanthrope Bill Gates.

Dans son allocution, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a souligné les initiatives prises par son institution pour répondre aux besoins de l’Afrique en matière d’adaptation aux changements climatiques, notamment le lancement d’un Guichet d’action climatique visant à mobiliser jusqu’à 14 milliards de dollars pour soutenir l’adaptation de 37 pays à faible revenu.

«Je suis heureux d’annoncer ici aujourd’hui que l’opérationnalisation du Guichet d’action climatique commence ici même, lors de cette COP, avec le lancement du premier appel à propositions cette semaine », a déclaré M. Adesina.

Il a appelé les donateurs et les investisseurs à rejoindre le Guichet d’action climatique pour fournir des technologies agricoles résilientes au climat à 20 millions d’agriculteurs ; procurer une assurance contre les risques météorologiques à 20 millions d’agriculteurs ; réhabiliter un million d’hectares de terres dégradées ; fournir de l’eau, des services d’assainissement et de santé à 18 millions de personnes, et de l’énergie renouvelable à près de 10 millions de personnes.

La présidente Hassan de Tanzanie a annoncé que le Centre mondial pour l’adaptation allait formaliser des partenariats dans le cadre du Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique pour fournir un soutien technique afin de mobiliser 700 millions de dollars en obligations vertes émises par deux banques commerciales tanzaniennes en vue de financer l’adaptation au climat. « En Tanzanie, nous montrons la voie à suivre sur la manière de générer des fonds pour l’adaptation et l’atténuation », a-t-elle déclaré lors de la session, animée par Patrick Verkooijen, PDG du Centre mondial pour l’adaptation.

Le président sénégalais Macky Sall a proposé que le Fonds monétaire international et d’autres partenaires explorent la possibilité de financer des projets verts, notamment d’adaptation, avec des ressources initialement réservées au remboursement de la dette.

«L’Afrique reste à la traîne dans le processus d’adaptation parce qu’elle bénéficie très peu des financements concessionnels et des investissements verts », a-t-il déclaré. « En conséquence, les pays africains s’endettent lourdement pour financer leurs projets verts, ce qui constitue une double peine pour le continent qui pollue le moins. L’Afrique ne demande pas une faveur spéciale, mais une approche juste et équitable de la lutte contre le réchauffement climatique ».

Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a pour sa part insufflé un sentiment d’urgence : « En Afrique aujourd’hui, la question n’est pas de savoir ce qui pourrait être nécessaire à l’avenir, mais ce qui est nécessaire aujourd’hui. C’est aujourd’hui que les récoltes sont mauvaises, c’est aujourd’hui que les sols se dégradent, c’est aujourd’hui que les populations migrent, c’est aujourd’hui que les agriculteurs sont en difficulté, c’est aujourd’hui que l’eau vient à manquer. C’est la raison pour laquelle l’adaptation est si essentielle. »

Il a indiqué que les dépenses du Royaume-Uni en matière d’adaptation en Afrique atteindraient 1,5 milliard de livres sterling (1,89 milliard de dollars) d’ici 2025, une somme qui servira à financer des programmes vitaux tels que les prévisions météorologiques pour les agriculteurs. Il a ajouté que pour intensifier encore davantage leur action, les gouvernements des pays riches doivent collaborer avec les banques multilatérales de développement pour mettre suffisamment d’argent sur la table. Pour aider à combler le déficit de financement, le continent a lancé en 2021 le plus grand programme d’adaptation au monde, le Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique de 25 milliards de dollars. Il est dirigé par le Groupe de la Banque africaine de développement, la Commission de l’Union africaine et le Centre mondial pour l’adaptation, afin de concrétiser la vision de l’Initiative d’adaptation pour l’Afrique.

Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, a déclaré que l’adaptation offrait de formidables opportunités d’investissement. Il a exhorté les autres pays à redoubler d’efforts en matière de financement de l’adaptation, ajoutant que la gestion des phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les inondations et les sécheresses, doit être un élément clé de tout budget national.

Bill Gates a déclaré que, comparée à l’atténuation, l’adaptation était comme « l’enfant orphelin » du financement climatique, car elle est inadéquate et nécessite une action urgente. « Nous avons besoin de fonds supplémentaires pour l’adaptation au climat. La grande majorité des personnes qui souffrent des changements climatiques sont de petits exploitants agricoles. Mais il n’y a aucune raison pour que nous ne soyons pas en mesure de doubler la productivité dans des régions comme l’Asie du Sud ou l’Afrique subsaharienne », a-t-il déclaré.

En marge de la réunion, le président de la Banque, M. Adesina, a félicité Karen Wanjiru Kimani, ambassadrice kényane de l’environnement âgée de 12 ans, qui a planté à ce jour plus de 10 000 plants d’arbres et prévoit d’ouvrir une usine de production de bouteilles biodégradables.

La COP (conférence des parties) est la plus grande plateforme mondiale permettant aux Etats de négocier un accord sur la marche à suivre pour lutter contre les changements climatiques. Elle réunit également les principaux acteurs engagés dans la lutte contre les changements climatiques : les gouvernements, le secteur privé, la jeunesse et la société civile. Le thème de la conférence de cette année est « S’unir, agir, délivrer ».

Contact média : Chawki Chahed, Département de la communication et des relations extérieures, media@afdb.org

«Électrifier l’Afrique de l’Ouest et du Centre pour un avenir plus lumineux»

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La présente tribune du président Macky Sall et du vice-président Ousmane Diagana a été publiée à la veille de la COP28

En Afrique de l’Ouest et du Centre, 220 millions de personnes n’ont pas encore accès à l’électricité. Ce qui laisse présager d’énormes efforts à fournir par la région pour être au rendez-vous de l’objectif de l’accès universel à l’électricité dans le cadre des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies. En effet, pour atteindre l’accès universel à l’électricité, le rythme d’électrification en Afrique de l’Ouest et du Centre doit tripler d’ici à 2030. D’où cette tribune publiée le 19 novembre de Macky Sall, président de la République du Sénégal et Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Lisez plutôt leur Tribune.

La présente tribune du président Macky Sall et du vice-président Ousmane Diagana a été publiée à la veille de la COP28

«Électrifier l’Afrique de l’Ouest et du Centre pour un avenir plus lumineux

Si le niveau d’électrification du Sénégal est l’un des plus élevés d’Afrique de l’Ouest avec un taux d’accès de 80 %, de nombreux pays du continent font face à une véritable crise énergétique.

En effet, 220 millions de personnes – soit près de la moitié de la population de la région – n’ont pas accès à l’électricité, limitant ainsi leur capacité d’entreprendre ou d’accéder à des services d’éducation et de santé adéquats. Pour atteindre l’accès universel à l’électricité, le rythme d’électrification en Afrique de l’Ouest et du Centre doit tripler d’ici à 2030.

L’accès à une énergie abordable, fiable et durable constitue une condition essentielle pour améliorer la qualité de vie de chacun et aussi une nécessité pour transformer le continent.

La bonne nouvelle, c’est la révolution amorcée dans le domaine de l’accès à l’énergie hors réseau dans nos pays. Lors de l’Appel à l’action de Dakar du 7 juillet 2022 à l’occasion de l’IDA 20, les dirigeants africains ont exprimé un engagement fort en faveur de l’accès universel à l’énergie et ont rappelé l’importance d’une transition juste et équitable pour le continent.  Dans ce contexte, les pays africains comptent utiliser notamment leurs ressources en gaz naturel comme énergie de transition pour atteindre les objectifs d’accès universel à l’électricité à moindre coût tout en facilitant la création d’emplois.

Avec un pétrole à prix élevé, l’Afrique reste dépendante des énergies fossiles surtout que les subventions aux carburants ont fortement augmenté, pesant lourdement sur le budget des Etats. La mauvaise qualité de la fourniture d’énergie figure en tête des préoccupations en matière d’évaluation du climat d’investissement et entrave la numérisation des économies. Le doublement des financements annuels de la Banque mondiale dans le secteur de l’énergie au cours des trois dernières années a permis des améliorations significatives dans les états fragiles.

Par exemple, en République centrafricaine (RCA), un nouveau parc solaire de 25 Mégawatts avec batterie de stockage alimentera en électricité 250 000 personnes, doublant sa capacité de génération électrique. Ce parc solaire remplacera plus de 90 % de l’énergie actuellement générée par diesel, représentant une économie annuelle de 4 millions de dollars en coûts de combustibles pour le gouvernement. La mise en service d’une centrale solaire de cette envergure en RCA, ainsi que de cinq mini-réseaux et de l’électrification de plus de 600 écoles et hôpitaux ainsi que de 50 % des foyers d’ici 2030, est source d’espoir pour d’autres pays.

Un autre exemple d’investissement à grande échelle dans le solaire, à savoir le projet régional d’intervention urgente dans le secteur de l’énergie solaire, propose un modèle d’appel d’offres concurrentielles pour augmenter l’accès à l’électricité pour des millions de consommateurs au Tchad, Liberia, Sierra Leone et au Togo, en stimulant la capacité énergétique renouvelable connectée au réseau, ainsi que la transmission et les interconnexions régionales.

Atteindre un accès universel à l’électricité en Afrique subsaharienne nécessitera plus de 200 milliards de dollars de financements avec un rôle essentiel de l’investissement privé. Pour y parvenir il est impératif de renforcer les cadres réglementaires et de développer des compagnies d’électricité financièrement solides.

Au Nigéria, la plateforme DARES (Distributed Access through Renewable Energy Scale-Up Nigeria) vise à étendre l’accès en développant les énergies renouvelables, tout en levant plus d’un milliard de dollars de financement privé pour donner accès à l’électricité à plus de 15 millions de personnes.

Le Sénégal quant à lui a signé en juin 2023 avec ses partenaires, notamment l’Allemagne, le Canada, la France, le Royaume Uni et l’UE un Just Energy Transition Partnership (JETP), au titre duquel le pays s’est engagé à porter de 31 à 40% la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique d’ici 2030 avec l’accompagnement des partenaires (mobilisation de 2,5 milliards d’euros en financements nouveaux et additionnels sur une période initiale de 3 à 5 ans).

Parmi ces projets, celui relatif à l’extension de l’accès à l’énergie permet au pays d’améliorer la résilience des infrastructures publiques essentielles, telles que les écoles et les centres de santé, ainsi que de développer les petites et moyennes entreprises en les connectant au réseau, ou à des centrales solaires off-grid.

Par ailleurs, le pays progresse dans la mobilisation des financements des secteurs public et privé pour soutenir ses objectifs d’expansion d’accès à l’énergie. Des investissements supplémentaires se concentrent à présent sur la réduction des écarts et le raccordement de tous au réseau.

Faciliter le commerce de l’énergie au niveau régional pour faire baisser les coûts et offrir un accès plus large et plus fiable constitue une priorité. A cet égard il faut saluer le lancement réussi de l’interconnexion des réseaux électriques de 14 de ses 15 pays membres de la CEDEAO, une initiative comportant de nombreux avantages dans le cadre du système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain (EEEOA). La Guinée-Bissau devrait rejoindre prochainement cette interconnexion pour en tirer les avantages en termes d’accès à une énergie régulière et fiable.

L’accès universel à une énergie abordable est essentiel pour améliorer les conditions de vie des populations africaines et faciliter davantage le fonctionnement des services sociaux. Il est indispensable pour la transformation structurelle des économies, stimulant ainsi la compétitivité et la création d’emplois. L’utilisation appropriée de l’expertise et des ressources de la Banque mondiale dans le cadre d’une coopération élargie aux institutions bilatérales et multilatérales en collaboration étroite avec les pays de la sous-région constitue un gage pour l’électrification accélérée de notre continent – un message important à la veille de la COP28».

Macky Sall, président de la République du Sénégal et Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre 

Situation sécuritaire : Le PM Kyelem de Tambela rassure à l’ALT

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Le Premier ministre Kyelem de Tambela a livré ce vendredi 1er décembre 2023 devant les députés de l’Assemblée législative de Transition (ALT) son deuxième Discours sur la situation de la Nation

Le Premier ministre Kyelem de Tambela a livré ce vendredi 1er décembre 2023 devant les députés de l’Assemblée législative de Transition (ALT) son deuxième Discours sur la situation de la Nation (DSN). Et l’écouter, entre le 30 mai dernier, date de son premier Discours sur la Situation de la Nation (DSN), et ce 1er décembre 2023, date de ce deuxième DSN, beaucoup d’eau a coulé sous le pont Burkina Faso. Que ce soit dans le domaine sécurité, ou les domaines économique, énergétique, sanitaire, commercial, social et international.

Le Premier ministre Kyelem de Tambela a livré ce vendredi 1er décembre 2023 devant les députés de l’Assemblée législative de Transition (ALT) son deuxième Discours sur la situation de la Nation

«Il y a de cela un peu plus d’un an, j’étais là devant vous, pour vous présenter mon Discours de politique générale et d’engagement patriotique. Il y a six mois de cela, j’étais encore ici-même, devant vous, pour vous présenter mon Discours sur la situation de la nation. Depuis ce temps, des combats acharnés ont été menés contre les forces du mal. Beaucoup de citoyens sont encore tombés, victimes des hordes barbares. Mais chaque fois, nous avons pu apporter une réplique adéquate, malgré les perfidies de l’ennemi et la surprise des attaques. De nouveaux moyens de combat ont été acquis et de nouveaux dispositifs ont été mis en place. Ce qui nous permet d’envisager l’avenir sécuritaire avec de plus en plus d’assurance», a indiqué d’emblée le Premier ministre Kyelèm de Tambela dans ce Discours sur la situation de la Nation du 1er décembre 2023 que vous pouvez consultez ICI, en attendant que nous y revenions  en détails dans ses différents volets.

La Rédaction

Burkina Demain

Attaque de Djibo : Les ‘’Gbê diplomatiques du gouvernement burkinabè à l’ONU

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Ce sont les ministres Traoré et Bayala ont exprimé la protestation du gouvernement à l'ONU

Les propos du porte- parole du Bureau des droits de l’homme de l’Organisation de Nations Unies (ONU), Seif Magango, suite à l’attaque de Djibo, appelant ce mercredi 29 novembre à nouveau toutes les parties à respecter leurs obligations du droit international humanitaire ; ne passent du gouvernement Burkinabè qui y voit une apologie du terrorisme, une violation du statut d »’Etat parti » du Burkina.

Ce sont les ministres Traoré et Bayala ont exprimé la protestation du gouvernement à l’ONU

C’est le ministre de la Justice, garde des sceaux Edasso Rodrigue Bayala et son collègue ministre délégué à la Coopération régionale Karamoko Jean Marie Traoré qui se sont chargés d’exprimer ce jeudi la colère, la protestation diplomatique de l’exécutif burkinabè à la représentante du Haut-commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, accréditée auprès du Burkina Faso, Zeinab Hamza Diaby, convoquée pour l’occasion.

«Au moment où l’attaque de Djibo a été riposté vaillamment et pendant que le gouvernement n’a pas encore communiqué officiellement sur ces événements que nous ayons un communiqué de quelqu’un qui se trouve loin du pays et qui fait un bilan » déplore Monsieur le ministre Edasso Rodrigue Bayala le garde des sceaux Bayala.

«Ce communiqué publié le 29 novembre et axé sur les attaques récentes à Djibo fait une assimilation entre les terroristes qui endeuillent le pays avec un sujet de droit international qu’est le Burkina Faso» regrette pour sa part le ministre Traoré.

«Le gouvernement estime que en tant que «Etat parti » il n’était pas indiqué d’assimiler le Burkina Faso au même titre que les terroristes. D’où cette convocation de la représentante pays de cet organe de l’ONU pour exprimer tout notre regret par rapport à ce communiqué et invité le bureau des Nations Unies à plus d’égard et à accorder le moins d’espace possible aux terroristes. Le gouvernement rejette avec véhémence toute assimilation susceptible d’accorder un quelconque espace aux ennemis de la paix et de la liberté », a protesté le ministre Monsieur le ministre délégué en charge de la Coopération régionale.

La Rédaction

Burkina Demain

COP 28 : L’IFDD outille les négociateurs francophones

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Alors que la 28ème Conférence des Partis (COP 28) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 28) s’ouvre officiellement ce jeudi 30 novembre à Dubaï ; l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD) a organisé ce 29 novembre sur place dans la capitale des Emirats arabes unis un atelier pour outiller les négociateurs des pays francophones sur les enjeux de cette 28ème COP.

La question des enjeux de l’Adaptation préoccupe l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD) et à cette occasion, un atelier préparatoire à l’intention des négociateurs francophones, a été organisé, en prélude de la COP28, le 29 novembre à Dubaï.

L’objectif de l’atelier préparatoire est de permettre aux négociateurs et aux autres parties prenantes francophones à la 28ème session de la Conférence des Parties (COP 28) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) d’avoir accès à une synthèse actualisée des enjeux de la COP 28.

Durant cet atelier d’une journée, les débats ont porté sur les principaux enjeux des négociations et les points majeurs concernant la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Cette rencontre a permis également aux négociateurs et délégués, y compris les représentants des ONG, du secteur privé, des collectivités territoriales et des groupes régionaux d’échanger et débattre afin de faire entendre leurs points de vue et de partager leurs préoccupations.

Les participants qui sont les négociateurs francophones, au regard de différentes thématiques développés au cours dudit atelier, ont pu avoir des éléments indispensables afin de mener et à bien et cerner les problématiques dans les négociations lors de différentes rencontres internationales (COP).

Les participants ont été édifiés sur l’Agenda et enjeux importants de la CdP28 présentés par M. Tosi Mpanu Mpanu et M. Paul Watkinson, sur l’adaptation, animée par Mme Madeleine Diouf, sur les pertes et les préjudices, par M. Alpha Kaloga. Aussi, sur le Mécanismes de coopération, par M. Mbaye Diagne. La question du Finance climat a été développée par M. Kamel Djemouai. Sans oublier la thématique sur les énergies renouvelables que M. Stéphane Pouffary a présenté.

Les participants ont spécifiquement ont pu appréhender sur la problématique de dix notions essentielles de la finance climat pour les négociateurs, entre autres, la fourniture du financement climatique (art 9.1) ; la mobilisation du financement climatique (art 9.2) ; contributions volontaires (art 9.3) ; finance publique, investissements (Secteur privé, philanthropes…) ; instruments financiers ‘subvention, prêt…) ; co-financement (ratio) ; modalités et procédures ; équivalent-subvention et affectation.

Changement de procédés

Le constat a été fait que le taux de déboursement des pays africains ne dépasse pas les 40 %. Ce qui est à déplorer, le constat fait état de manque de dynamisme à renfler la caisse du Fonds d’adaptation, qui, depuis 12 ans, n’a généré que 9 millions de dollars. Il a été suggéré de travailler sur le registre, l’autorisation, la révision et la révocation.

Il s’est dégagé un fait, le seul et unique problème, c’est de pouvoir réduire le taux de réchauffement à 1.5 degré.

Issa Bado, Spécialiste de Programme à l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD) a affirmé que les pays francophones se retrouvent sur les quatre continents du monde. Donc, ils sont concernés, à la fois, par tous les enjeux qui sont sur la table des négociations. « Nous parlons d’abord de la question de l’action climatique. Comment faire en sorte que, en plus, de rehausser l’action sur l’atténuation, l’action sur l’adaptation ? Et pour que cette action soit réalisée. On parle de mobiliser les ressources financières, de renforcer les capacités, de couvrir les pertes et les préjudices et surtout de faire en sorte qu’il ait une coopération entre les Etats. »

Il pense que « cette coopération soit suivie d’effet activité au service de l’action, d’atténuation, d’adaptation, et c’est pour cela que pour nous, en venant à Dubaï, il était important d’aider, d’appuyer les pays francophones à s’approprier les enjeux, surtout parce que ces enjeux sont devenus très techniques et complexes, sont des enjeux qui se sont démultipliées au fil des années ».

«Cet atelier avait donc l’objectif de renforcer les capacités de l’ensemble des délégués des pays francophones pour que la participation soit effective », a-t – il renchéri.

Wilfrid Lawilla DIANKABAKANA à DubaÏ (EAU)

Pour Burkina Demain

Sécurité foncière : Le Burkina s’inspire de l’expérience d’autres pays

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Plus de 220 personnes participent au présent forum de Ouaga sur l'enregistrement systématique des droits fonciers

Pour améliorer son système dans la perspective d’une expérimentation à plus grande échelle, le Burkina Faso organise du 28 au 30 novembre 2023 à Ouagadougou, un forum International sur l’enregistrement systématique des droits fonciers placé sous le patronage du Premier ministre Joachimsom Apollinaire Kyélem de Tembela, avec la participation de plusieurs pays africains présents pour partager leurs expériences.

Plus de 220 personnes participent au présent forum de Ouaga sur l’enregistrement systématique des droits fonciers

«L’enregistrement systématique des droits fonciers : quelles contributions à l’amélioration de la gouvernance foncière pour une paix sociale au Burkina Faso ?». C’est le thème du forum International qui a débuté ce mardi 28 novembre à Ouagadougou avec la présence de participants venus entre autres du Bénin, du Burundi et de la Côte d’Ivoire.

En effet, ce Forum de 3 jours a pour objectif général de réunir autour d’une table des experts nationaux et internationaux ainsi que les acteurs locaux de la chaîne foncière pour un partage d’expériences afin de doter le pays d’un référentiel de bonnes pratiques en matière d’enregistrement systématique des droits fonciers. L’approche systématique de l’enregistrement des droits fonciers vise à enregistrer l’ensemble des droits fonciers sur un territoire déterminé et à délivrer un document foncier sécurisant la tenure à tous les détenteurs de droits.

«Nous servir de tribune pour encadrer et consolider»

Les membres du présidium à l’ouverture du Forum : de gauche à droite, le DG de l’ENAREF Adama Badolo; le ministre de l’économie, des finances et de la Prospective Aboubacar Nacanabo et le coordonnateur de PARGFM Saidou Savadogo

Dans son discours d’ouverture officielle du Forum livré par le ministre de l’économie, des finances et de la prospective, en charge de la gestion du domaine foncier national, Aboubacar Nacanabo ; le Premier ministre burkinabè a indiqué que le présent forum devrait donc nous servir de tribune pour encadrer et consolider, à la lumière des bonnes pratiques et des exemples réussis, notre processus de modernisation de la chaine foncière.

«Pour bâtir des sociétés durables, il nous faut résoudre les problèmes fonciers, car les pays, les régions, les villes et les villages ont besoin de droits de propriété bien établis, de frontières claires et de services fonciers accessibles pour pouvoir croître économiquement. C’est pourquoi, le gouvernement s’est engagé dans un vaste chantier de modernisation de la chaîne foncière afin d’améliorer la fourniture des services à la population et de régulariser le régime d’occupation des sols, qui a des répercussions profondes sur le développement», a-t- il par ailleurs soutenu.

Expériences béninoise, burundaise et ivoirienne partagées

Des participants du Bénin, du Burundi et de la Côte d’Ivoire ont partagé les expériences de leurs pays respectifs

Pour le premier jour du forum, plusieurs africains ont livré des communications sur leurs expériences en matière de sécurisation foncière au profit du grand nombre. Il s’agit notamment du Bénin, du Burundi et de la Côte d’Ivoire. Des différentes communications l’on retient que l’enregistrement systématique des droits fonciers permet d’avoir d’impressionnant résultats en un temps record. Pour le cas par exemple du Burundi où il aurait 68 ans pour toucher plus de citoyens avec l’enregistrement des droits fonciers à la demande qui consiste pour le titulaire du droit foncier, à formuler une demande de délivrance de titre d’occupation à l’adresse de l’administration foncière pour une constatation, une cession ou une attribution de droits fonciers à son profit. Alors qu’il a fallu seulement 8 ans avec le système d’enregistrement systématique des droits fonciers. Mêmes performance au Bénin où 75 communes sur 77 ont déjà bénéficié des opérations de délivrance de titres fonciers grâce à ce système. Le Burkina Faso pour sa part, est engagé depuis mai 2023 et entend renforcer les acquis au sortir du présent forum.

L’appropriation des risques et des solutions

Il attendu du présent Forum, entre autres,  une meilleure connaissance par les acteurs nationaux de la démarche d’enregistrement systématique des droits fonciers  ; le partage de l’état des lieux de l’enregistrement des droits fonciers au Burkina Faso ; la capitalisation des  bonnes pratiques en matière d’enregistrement systématique des droits fonciers des autres pays participants ; l’appropriation des facteurs de risques et des solutions de mitigations se rapportant à l’enregistrement systématique des droits fonciers ; la formulation des suggestions/recommandations à même de contribuer à la mise en œuvre de l’enregistrement systématique en cours au Burkina Faso sont formulées ; ainsi que la formulation de suggestions/recommandations pertinentes formulées à l’attention des décideurs nationaux et locaux.

Martin Philippe

Burkina Demain

Eau dans l’espace UEMOA : 3 jours pour capitaliser les bonnes pratiques GIRE

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Officiels et participants du Forum de capitalisation des bonne pratiques GIRE dans l'espace UEMOA posant pour la postérité

Dans le cadre d’un  engagement commun de travailler pour l’atteinte de l’Objectif de développement durable six (ODD 6) c’est-à-dire l’accès universel aux services d’eau de qualité dans les Etats membres à l’horizon 2030, la Commission de l’UEMOA et ses partenaires (GWP-AO, Pôle Eau de Dakar, Secrétariat de la ‘’Convention sur l’eau ’’) organisent du 28 au 30 novembre 2023 à Ouagadougou un Forum. Objectif principal, faire progresser le processus de mise en œuvre de la GIRE pour la sécurité en eau à travers la promotion des bonnes pratiques innovantes et réussies de l’approche dans la région.

Officiels et participants du Forum de capitalisation des bonne pratiques GIRE dans l’espace UEMOA posant pour la postérité

«Promotion des bonnes pratiques innovantes et réussies de mise en œuvre de la GIRE pour la sécurité en eau dans l’Espace UEMOA». C’est le thème du Forum régional de 72 heures qui a débuté ce mardi 28 novembre 2023 à Ouagadougou. Plusieurs interventions d’officiels ont ponctué l’ouverture du Forum dont le discours du ministre burkinabè de l’’environnement, de l’eau et de l’assainissement prononcé par son secrétaire général Boureima Kouanda qui l’y a représenté.

Une vue des membres du présidium à l’ouverture du Forum

Du discours du ministre Baro et de ceux des autres officiels, il ressort invariablement la pertinence du choix de thème qui traduit en lui-même toute l’importance de l’eau, tous les enjeux liés à sa sécurité qui passe par sa bonne gestion intégrée, surtout dans le contexte actuel caractérisé par de nombreux défis.

«Burkina, pays pionnier de la GIRE, partagera ses expériences»

C’est le SG du MEEA Bouraima Kouanda (micro) qui a prononcé le discours officiel d’ouverture

Le Burkina Faso qui se réjouit d’abriter le présent forum, a fait depuis longtemps de la GIRE un élément central de sa politique de gestion des ressources en eau, apprécie à sa juste valeur la présente initiative de la Commission de l’UEMOA.

Et en organisant les 12, 13 et 14 octobre derniers les Etats généraux sur la mise en œuvre de la GIRE qui ont rassemblé quelques 400 acteurs, le Burkina Faso est fier de ses acquis et déterminé à aller encore aller plus loin, fort des résolutions de ces états généraux de GIRE.

«En tant que pionnier de la GIRE en Afrique de l’Ouest, le Burkina a fait de grandes avancées avec des acquis indéniables et notre aspiration à l’excellence dans ce domaine, nous oblige à corriger quelques faiblesses qui ont toutes été répertoriées lors de ces Etats Généraux. J’espère et souhaite que les acteurs BURKINABE de la GIRE profiteront présenter la somme d’expériences accumulées dans le pays dans la mise en œuvre réussie de la GIRE à travers des soumissions de qualité afin d’alimenter le partage d’expériences», a indiqué le ministre Baro dans le discours d’ouverture du présent forum.

«La bonne mise en œuvre de la GIRE a ceci d’essentiel qu’elle permet de mettre un bémol sur la forte centralisation des processus de développement et de gestion des ressources en eau. Elle est surtout fondée sur la décentralisation avec la participation des acteurs à tous les niveaux, ainsi elle permet d’éclairer l’ensemble des acteurs et usagers de la ressource eau. En outre, elle sensibilise sur la prise en compte de l’interdépendance entre les différents secteurs pour la satisfaction de l’ensemble des besoins dans le respect des normes, des devoirs et obligations de tous. La GIRE contribue ainsi à la promotion du développement de synergies entre les secteurs comme base pour assurer la sécurité en eau, énergétique et alimentaire, ainsi que le développement économique et la santé des écosystèmes», a-t- il en outre soutenu par la voix du SG Boureima Kouanda.

 «Plan d’Actions régional GIRE en place depuis 2019»

Le commissaire par intérim Mamadú Serifo Jaquité au cours de son intervention

Pour sa part, l’UEMOA table sur son plan d’actions adopté en 2019 et qui cristallise ses priorités d’intervention dans le domaine GIRE à travers 3 axes d’interventions : l’appui à la mise en place et à l’opérationnalisation du cadre de gouvernance de l’eau ; l’appui à des initiatives catalytiques de mise en pratique de la GIRE et le renforcement des capacités, de l’information et de la sensibilisation des acteurs.

Ce plan d’actions GIRE est un élément central de la mise en œuvre des politiques de l’UEMOA relatives à la politique des ressources en eau de l’Afrique de l’Ouest (PREAO) en vue d’appuyer les efforts des Etats membres en lien avec l’Objectif de Développement Durable (ODD) 6, sur l’eau et l’assainissement.

«L’eau est un élément essentiel à la croissance économique, à la santé humaine, à l’environnement. La gestion rationnelle des ressources en eau représente pourtant aujourd’hui un défi majeur pour les gouvernements du monde entier. A titre de rappel, la centralité de l’eau pour comprendre les enjeux émergents, changement climatique, insécurité alimentaire, énergétique, écologique, etc… a été soulignée avec insistance, à juste titre, lors de la récente Conférence des Nations Unies sur l’eau, tenue en mars 2023 à New York.  Cette reconnaissance a remis plus que jamais à l’ordre du jour la pertinence de l’approche de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE)», relèvera le commissaire par intérim M. Mamadú Serifo Jaquité, commissaire chargé du Département du développement humain.

«Le sens de l’engagement du GWP aux côtés de l’UEMOA et des autres partenaires»

Le président Abdoulaye Sène a donné le sens de l’engagement du GWP aux côtés des autres acteurs de la GIRE

Et le commissaire Jaquité d’assurer : «Pendant plus de deux (02) décennies de mise en œuvre de la GIRE dans l’Espace UEMOA des avancées significatives ont été faites aussi bien au niveau des Etats membres, des Organismes de Bassin Transfrontalier que des Institutions régionales. Il importe donc de capitaliser et de valoriser les pratiques de GIRE développées à divers niveaux dans l’Espace UEMOA ; afin de contribuer à l’atteinte de plusieurs cibles dans le cadre d’une planification intégrée des différents objectifs de développement dans la région».

Pour le président du Partenariat mondial de l’eau de l’Afrique de l’Ouest (GWP-AO), Abdoulaye Sène, l’engagement du GWP auprès de l’UEMOA et de tous les autres acteurs dans le processus ne vise autre objectif que «de s’assurer que la Gestion Intégrée des Ressources en Eau, élément clé, est prise en compte dans les plans, programmes, politiques et stratégies des pays et véritablement mise en œuvre par les acteurs à tous les niveaux appropriés en vue de l’atteinte effective des objectifs de développement des Etats y compris, la création de la richesse, la création des emplois notamment pour les jeunes, la croissance économique, l’amélioration du bien- être des populations, la réduction de la pauvreté et le développement durable».

Engagement des Pays Bas aux côtés des autres partenaires réitéré

L’ambassadrice des pays Bas au Burkina Faso a réitéré l’engagement de son pays dans la GIRE

Pour le président du GWP-AO, il est clair que «l’eau, avec l’ODD 6, est une ressource transversale de l’agenda mondial des Nations Unies pour le développement durable, indispensable pour l’atteinte de l’ensemble des 17 ODD. De même, la gestion conjointe et intégrée de la ressource eau est une garantie de l’épanouissement de tous les secteurs et de toutes les créatures qui portent une vie. C’est pourquoi, les Nations Unies ont fait de l’accès à une eau saine un droit humain essentiel. C’est dans la même optique que le Global Water Partnership, GWP, a fait de la promotion de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) sa niche d’action pour embrasser tous les secteurs et impacter le développement durable lié à l’eau».

Autre officiel à prendre la parole au cours de la cérémonie, l’ambassadrice des Pays Bas au Burkina Faso, Esther Loeffen. Son pays est un partenaire important et de longue date de la mise en œuvre réussie de l’approche GIRE dans l’espace UEMOA. Elle en est honorée et a réitéré l’engagement des Pays Bas aux côtés des autres acteurs de la mise en œuvre de la GIRE pour le grand bonheur des populations. Et d’évoquer une stratégie néerlandaise destinée à contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations des pays de la région, notamment en milieu rural. Elle a parlé de résilience des ménages ruraux, de création d’emplois pour les jeunes, de santé de reproduction et de résolutions de conflits.

Initiative GIRE des pays de l’UEMOA au 10ème FME de Bali

Par ailleurs à écouter le président du GWP-AO Abdoulaye Sène, les meilleures expériences en matière de GIRE retenues au cours du présent Forum de Ouagadougou serviront de socle de l’Initiative que les pays de l’espace UEMOA entendre présenter au dixième Forum mondial de l’eau (FME) qui aura lieu en mai 2024 à Bali en Indonésie. Déjà fort des acquis du 9ème FME tenu en mars 2022 à Dakar, les acteurs GIRE de la région ne manquent pas d’atouts ou d’expérience pour porter l’initiative en gestion à bon port. Et tout commence par une participation active aux travaux du présent forum qui permettront en autres d’affiner le contenu des thématiques proposées ; à s’assurer du soutien des hautes autorités du Burkina Faso et de celles des autres pays de l’Espace UEMOA et de l’accompagnement des partenaires techniques et financiers en vue de bien conduire l’ensemble des étapes du processus GIRE devant conduire au FEME de Bali.

Bernard Bazié

Burkina Demain                   

Invasion de Djibo : Au moins 400 terroristes neutralisés

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La réponse des FDS et VDP à l'invasion terroriste massive de ce 26 novembre de Djibo, a été sans pitié et à la hauteur de l'affront

Selon plusieurs sources concordantes, la ville de Djibo, dans la région du Sahel Burkina, a été littéralement envahie par des milliers de terroristes (près de 3 000) qui ont tenté ainsi de prendre le contrôle du chef-lieu de la province de l’Oudalan. Mais, en face, la réaction des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires de défense de la patrie (VDP) a été la hauteur de cette terrible attaque.

La réponse des FDS et VDP à l’invasion terroriste massive de ce 26 novembre de Djibo, a été sans pitié et à la hauteur de l’affront

Résultat, un premier bilan de l’Etat-major de l’armée fait état d’au moins 400 neutralisés.  Résultats des actions combinées (aériennes et terrestres) de nos forces combattantes. La traque des assaillants rescapés se poursuit, selon la Télévision nationale qui a consacré une partie de son JT de 20 h de ce lundi 27 novembre 2023 à cette invasion terroriste de grande ampleur de Djibo massivement matée par l’armée.

Bernard Bazié

Burkina Demain

ONEA : Visite d’encouragement du Ministre Roger Baro

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Le ministre Roger Baro et sa suite ont posé pour la postérité avec responsables et personnels de l'ONEA à l'issue de la visite au siège de la société d'Etat

Le ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, Roger Baro, a rendu une visite d’encouragement ce lundi 27 novembre 2023 à l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA).

Le ministre Roger Baro et sa suite ont posé pour la postérité avec responsables et personnels de l’ONEA à l’issue de la visite au siège de la société d’Etat

«Le ministre Roger BARO et sa délégation se sont entretenus avec le Comité de Direction, les partenaires sociaux et le personnel sous le hall du siège de l’ONEA. Cette visite a été l’occasion pour le personnel de partager ses doléances et ses préoccupations avec la tutelle technique. Le Ministre, Roger BARO, a notamment réaffirmé la noblesse des missions de l’ONEA et l’engagement de son ministère à porter l’ONEA avant d’appeler l’ensemble du personnel à redoubler d’efforts. Il a, par ailleurs, insisté sur la nécessité de la bonne collaboration et du renforcement de la communication au sein de la nationale de l’eau. Le ministre Roger BARO et les membres de la délégation qui ont également visité le centre d’appels VENEGRE de l’ONEA et les plateformes du Centre des métiers de l’eau (CEMEAU) ont constaté de visu les actions menées. Le Directeur Général de l’ONEA, Flandion Idrissa SOURABIE a adressé des mots de remerciements au ministre et à la délégation pour l’intérêt porté à l’ONEA», a précisé un communiqué de l’Office national de l’eau et de l’assainissement.

Source : Communiqué ONEA