Accueil Blog Page 74

Programmes nationaux «Eau et Assainissement» :   Un taux d’exécution physique de 64, 6% enregistré en 2022

0

Le Secrétaire général, le Dr Bouraïma Kouanda, représentant le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, le Dr Augustin Kaboré a présidé ce mardi 20 juin 2023 à Ouagadougou, la première session 2023 du Groupe Thématique National «Eau et Assainissement» (GTN-EA).

Le Secrétaire général, le Dr Bouraïma Kouanda (micro) a présidé l’atelier

Placée sous le thème « délégation du service public de l’eau potable en milieu rural : état des lieux et perspectives, cette session a permis aux participants d’apprécier les performances annuelles au 31 décembre 2022 et de la programmation 2023 du sous-secteur « Eau et Assainissement».

Avec un taux d’exécution physique de 64,6% contre un taux d’exécution financière de 58,3 %, les réalisations au 31 décembre 2022 du sous-secteur « eau et assainissement se résument entre autres pour ce qui concerne le volet approvisionnement en eau potable   à la réalisation de 799 Forages neufs sur 1 393 programmés, de 82 AEPS neuves sur 215 programmées, de 2 AEP-Multi villages sur 3 programmés et la Réhabilitation de 343 forages sur 666 programmés.

En ce qui concerne la mobilisation des eaux de surface, les principales réalisations se résument à l’achèvement des travaux de réhabilitation de six (06) barrages dans les localités de Tanghin, Baskouré, Tuiré, Houndé, Goinré et Ouargaye et la réalisation de deux (02) nouveaux barrages à Pougma et Dawaka-wéotenga.

Le volet assainissement quant à lui enregistre la réalisation de 23 904 latrines familiales sur 46 753 programmées, de 270 latrines scolaires sur 304 programmées et de   69 latrines publiques sur 120 programmées.

Des performances jugées assez moyennes par le Secrétaire général, Dr Bouraïma KOUANDA, mais au regard des difficultés liées à la situation sécuritaire que traverse le pays, il a félicité l’ensemble des acteurs pour ces résultats engrangés.

Il a par ailleurs invité les participants à mener des réflexions très profondes sur le thème, ce qui permettra d’améliorer le service public de l’eau en milieu rural.

Au titre de l’année 2023, en ce qui concerne la mobilisation des eaux de surface, des travaux sont prévus sur 10 sites dont six (06) nouvelles réalisations de barrages et la réhabilitation de quatre (04) autres.

Dans le volet approvisionnement en eau potable, il est prévu la réalisation de 941 Forages communautaires, 164 Forages Écoles, 139 AEPS neuves, la réhabilitation de 428 Forages.

DCRP/MEEA

Boncana Maïga : L’harmonie du baobab d’Afrique et la philosophie

0

Le parcours artistique de Boncana Maïga fait honneur à l’Afrique et à toutes ses valeurs. C’est une grande fierté pour moi de rappeler une partie de l’histoire et du parcours artistique de l’un des auteurs africains, compositeurs, arrangeurs, interprètes de génie.

Créateur infatigable, homme visionnaire ancré dans sa culture africaine conjuguée avec d’autres cultures, il n’a cessé de former des Ensembles et des Orchestres au Mali, Côte d’Ivoire, Niger avec lesquels il a parcouru le monde. Sous sa baguette magique, en tant que chef d’orchestre, il a mené des projets, touché à nombres de styles de musique : classique, jazz, reggae, latino, chanson, etc…

Homme de culture

Boncana Maïga n’a cessé de promouvoir les musiques du continent africain

Boncana  Maïga  surprend toujours avec de nouveaux artistes talentueux, qu’il ne se contente pas de découvrir mais accompagne afin de les valoriser et de les faire connaître sur le marché national et international. Grâce à lui et à sa connaissance des milieux du show biz, beaucoup ont acquis un statut professionnel (artistes de renommée mondiale, enseignants, créateurs de leur propre label…)

Il a soutenu de nombreux festivals tant en Afrique qu’en Europe.. En outre, j’admire son élégance et sa recherche en matière d’habits traditionnels.

Boncana Maïga n’a cessé de promouvoir les musiques du continent africain et de les transmettre aux générations futures.

Il a fait connaître les instruments traditionnels, qu’il a su faire évoluer dans les milieux des orchestres et des ensembles, sans dénaturer leur identité culturelle.

Au-delà de son talent artistique, Boncana Maïga est un homme de culture sensible à la littérature, au cinéma, au théâtre, aux arts plastiques… C’est aussi un homme doté d’une infinie sensibilité humaine et qui incarne les valeurs familiales ancestrales.

D’une grande générosité, il savait donner et communiquer la joie, l’amour, la paix : il suscitait l’adhésion de toutes les couches de la société…

Dans la sous-région d’Afrique de l’Ouest dont il est issu, dans la dynamique créée par les indépendances au Mali et en Côte d’Ivoire, il a été le précurseur de l’ouverture entre tradition et modernité, avec son orchestre « les Maravillas de Mali ».

Ce groupe s’est distingué par un destin hors du commun en Afrique. Il croisait les rythmes cubains et africains, produisant une musique d’un rythme endiablé, particulièrement dansant (Chachacha, Guarachas, Son-montunos et autres Boléros). Ce groupe a fait danser des générations d’Africains à l’indépendance et des tubes sont restés planétaires, comme « Rendez-vous chez Fatima » et « Mariétou« .

Titres de ses albums

C’est ainsi que j’ai découvert la musique de Boncana Maïga avec « Mariétou », un des titres de ses albums qui a connu un immense succès.

Beaucoup plus tard ma trajectoire professionnelle aurait pu croiser celle de Boncana Maïga dans le cadre d’un projet artistique d’un grand producteur, Jean Singgellos du label suisse Dancing City, avec lequel nous collaborions, séparément, tous les deux. Le décès prématuré de Jean, que j’appréciais beaucoup, paix à son âme !  a mis un terme à ce projet.

Ce fut pour moi, comme pour beaucoup d’Africains une véritable initiation à la musique contemporaine avec l’introduction dans les arrangements d’instruments tels que : guitare, batterie, basse, clavier, clarinette, saxo, flûte traversière… Cette ouverture vers d’autres cultures, portée par un courant intellectuel rayonnant dans la Sous-Région (Côte d’Ivoire, Mali, Guinée-Conakri, Niger, Cameroun, Sénégal, Togo, Bénin, Burkina-Faso, Ghana), c’est cette génération qui l’a initiée, avec d’autres orchestres.

Il fallait avoir du courage et l’amour de l’Afrique pour entreprendre ce que ces musiciens ont fait, à l’époque, en réalisant des tournées dans des conditions souvent aléatoires et précaires…

Ils devaient, en outre, être à l’écoute de toutes les sensibilités des populations. Ils évoquaient les grands hommes de l’épopée mandingue, chantaient la bravoure, la fierté de l’homme noir, c’était très puissant.

Le passage des orchestres créait une dynamique, y compris économique. C’était un évènement qui faisait rêver… Nous étions émerveillés par les sonorités des instruments de musique et par l’élégance des costumes de scène des musiciens.

Nous avions conscience que ces orchestres jouaient un rôle d’ambassadeurs de l’Afrique à l’étranger. Je n’ai pas de mots pour exprimer ce qu’ils ont fait pour l’Afrique.

L’œuvre de Boncana Maïga et son aventure avec « Les Maravillas

Chapeau à cette génération d’artistes monuments de la musique africaine! Pourtant beaucoup sont décédés dans la pauvreté, par manque de structures solides pour les soutenir dans la production et la diffusion…

Boncana Maïga a toujours lutté pour faire reconnaître le professionnalisme et l’importance de l’art pour la société.

C’est un résistant de la culture qui a su sauvegarder son indépendance artistique grâce à des commandes d’acteurs culturels publics ou privés en Afrique ou ailleurs. Il a recherché des soutiens partout où des hommes et des femmes étaient sensibles à la culture.

Il a fait preuve de détermination dans ce qu’il entreprenait. Pour preuve, les émissions télévisuelles qu’il a créées ont remporté un grand succès auprès du public africain comme européen. En 2022, l’émission « Stars Parade », diffusée sur TV5 Monde, a fêté son 1200 éme numéro…

L’œuvre   de Boncana Maïga et son aventure avec « Les Maravillas » continue de rester vivante.

Boncana Maïga a fait renaître Les Maravillas en réalisant, en 2016, avec deux musiciens seuls survivants de l’aventure, un album « Africa Mia », réédité en 2020, qui est un mixage des chansons originales datant de l’âge d’or du groupe.

De plus, un film documentaire du même nom, réalisé par Richard Minier et Edouard Salier, en 2019, retrace leur incroyable parcours.

Ne pourrait-on pas honorer un tel parcours en perpétuant l’enseignement et le patrimoine culturel que nous laisse Boncana Maïga, en créant un lieu à la mémoire de celui-ci?

Un lieu pour transmettre aux jeunes générations ce que l’on n’apprend ni à l’école, ni dans la rue, où l’on enseignerait l’écriture singulière et les méthodes de Boncana Maïga…

La notoriété de Boncana Maïga est grande

Un lieu qui soit un pont entre tradition et modernité, gardien de l’histoire et du patrimoine de la musique africaine, mais aussi ouvert à la recherche et à l’éclectisme des approches artistiques de toute une génération d’artistes.

Un lieu de rassemblement pour tous ceux, compositeurs, arrangeurs…qui voudraient contribuer à la mémoire et la modernisation de la musique africaine.

Un lieu d’émulation intellectuelle et artistique qui accompagnerait les évolutions et n’oublierait aucun artiste.

Parce que la notoriété de Boncana Maïga est grande et notre patrimoine immense, parce qu’il ne faut pas que la culture s’appauvrisse, je lance un appel à tous les acteurs culturels et politiques afin de concevoir et réaliser un tel lieu.

Il est temps de se détacher des dispositifs post- coloniaux : c’est une question de dignité…

La culture est une composante très importante à prendre en compte dans toute société, comme l’exprimait le président Modibo Keita : « La culture d’un peuple est l’expression la plus intrinsèque de sa faculté d’adaptation à son milieu, à sa condition propre, aux réalités philosophiques et sociales qui la conditionnent, dans son être comme dans son devenir ».

Quant à moi, je pense que c’est le partage, au travers de la musique, qui relie les hommes, qui ouvre la voie à l’émotion, qui leur permet de voir le monde autrement. Car, à la croisée de culture et discipline, la musique est une source intarissable de douceurs, elle permet de plonger au plus profond de soi et simultanément d’entrer en résonnance avec son prochain.

Par Yé Lassina Coulibaly

 

Annexe: Biographie

De son vrai nom : Boncana Issa Tandagari Maïga est né à Gao au Mali. D’origine malienne, il grandit au Niger. Au début des années 60 il crée un petit orchestre appelé le « Négro Band »avec lequel il fera le tour du Mali.

En 1963 il est envoyé à Cuba par l’Etat malien au prestigieux Conservatoire de La Havane avec neuf autres compatriotes musiciens.

C’est l’occasion pour lui de perfectionner son aptitude naturelle à la musique, d’apprendre à jouer de tous les instruments. .Il s’y perfectionne notamment dans la maîtrise de la flûte et du saxophone, particulièrement la flûte traversière  qui est depuis toujours son instrument de prédilection

C’est ainsi qu’il devient naturellement chef d’orchestre, arrangeur et directeur artistique et crée, en 1968, un orchestre dont le concept est de métisser la musique cubaine à la musique africaine. Sans le savoir, il initie, avec les Maravillas de Mali, les premiers pas de la musique afro-cubaine.

Ceux-ci obtiennent rapidement un succès phénoménal : le groupe devient incontournable, est invité à jouer dans les ambassades, participe aux grands évènements cubains… Fidel Castro faisait partie de ses fans.

Après un bref retour au Mali en 1972, Boncana Maïga décide de s’exiler en Côte d’Ivoire où il réalise une partie de sa carrière.

Il devient successivement professeur de musique à l’Institut National des arts, puis directeur adjoint du Conservatoire de Côte d’Ivoire.

Pendant quatorze ans, il forme et dirige l’orchestre de la télévision ivoirienne (RTI) avec Manu Dibongo. Il a participé à la tournée africaine triomphale des « Fania All Stars ».

Il se consacre aussi aux arrangements pour des artistes, comme Alpha Blondy pour ne citer que lui.

En 1988, il écrit la musique du film « Bal poussière » réalisé par Henri Duparc, pour lequel il avait déjà composé la musique du film « Aya » en 1986.

En 1990, il quitte la Côte d’Ivoire pour la France.

A Paris, de sa rencontre avec  Alpha Blondy naît  un album  » Masada »,  qui a fait le tour de la planète.

En 1992, en collaboration avec le producteur Ibrahim Sylla, il fonde le groupe « Africando », formation musicale panafricaine qui devient l’un des orchestres les plus célèbres du monde et représente une véritable fierté pour le continent africain. Ses compositions sont reprises par les plus grands comme l’orchestre « Aragon ».

Depuis 2001, Boncana Maïga présente l’émission « Stars Parade » consacrée aux musiques africaines et diffusée sur TV5 Monde.

En 2006, il signe la musique du film « Moolaade » du réalisateur Sembène Ousman.

De retour au Mali à partir de 2005, Boncana Maiga a ouvert Maestro-Sound Mali, une maison de production audiovisuelle et discographique3.

En 2009, il produit et anime l’émission « Tounkagouna » dans laquelle il fait découvrir les nouveaux talents de la musique africaine, l’émission est diffusée sur TV5 Monde.

Boncana Maïga a reçu de nombreuses distinctions : il est officier de l’Ordre national du Mali depuis 2017, chevalier de l’Ordre national du Mali depuis 2009 et chevalier du Mérite ivoirien depuis 1980. En outre, il reçoit, en 1997, le Kora Award du meilleur arrangeur.

Aéroport de Bobo : Le PM pour un plan d’investissement d’au moins 100 milliards

0

Impressionné, le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, qui a visité ce dimanche 18 juin 2023, l’aéroport international de Bobo-Dioulasso, nourrit de grandes ambitions pour l’infrastructure aéroportuaire de la capitale économique du Burkina Faso. «Je me suis rendu compte que nous avions un trésor dormant. L’aéroport de Bobo-Dioulasso est un atout qui était inexploité (…)  Il faudra qu’on travaille à rendre cet aéroport incontournable dans la sous-région pour que Bobo-Dioulasso puisse rayonner. Je demande au ministère en charge des Transports d’avoir un plan ambitieux d’au moins 100 milliards de francs CFA pour cet aéroport. Cela n’est pas impossible, avec les partenaires que nous avons», a indiqué le Chef du gouvernement.

«Développement des infrastructures aéoportuaires : Le Premier ministre veut un plan ambitieux d’au moins 100 milliards F CFA pour l’aéroport de Bobo-Dioulasso

Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a visité l’aéroport international de Bobo-Dioulasso en vue de s’imprégner de ses travaux de réhabilitation, ce dimanche 18 juin 2023. Le Chef du Gouvernement nourrit de grandes ambitions de faire de cet aéroport une référence dans la sous-région voire dans le monde, avec un investissement ambitieux d’au moins 100 milliards de francs CFA.

Après avoir lancé l’initiative présidentielle « Référent-Opportunités-Insertion » dans les 302 communes rurales, le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a mis à profit son séjour dans la ville de Sya pour visiter les installations de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso.

C’est ainsi qu’il s’est rendu à la piste d’atterrissage, au salon VIP, à l’aérogare passager, et au niveau de l’installation de nouveaux équipements de sécurité en vue de s’enquérir de la réalisation des différentes commodités qui permettent à cet aéroport de fonctionner 24h/24.

A l’issue de cette visite de terrain, le Chef du Gouvernement s’est dit satisfait des travaux de réhabilitation de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso qui lui permettent d’être aux normes de sécurité.

C’est pourquoi, il a remercié le ministre en charge des Transports, Roland Somda, et tous ces collaborateurs, ainsi que tous ceux qui ont contribué à la rénovation de cet aéroport.

« Je me suis rendu compte que nous avions un trésor dormant. L’aéroport de Bobo-Dioulasso est un atout qui était inexploité. La piste d’atterrissage est large et longue. Cet aéroport rénové est très agréable », a- t-il affirmé.

A l’instar du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, lors de sa rencontre avec les forces vives de la région des Hauts-Bassins, le 20 janvier 2023, le Premier ministre a pris l’engagement de faire de cet aéroport le levier du développement de la région des Hauts-Bassins, du pays et de la sous-région.

« Il faudra qu’on travaille à rendre cet aéroport incontournable dans la sous-région pour que Bobo-Dioulasso puisse rayonner. Je demande au ministère en charge des Transports d’avoir un plan ambitieux d’au moins 100 milliards de francs CFA pour cet aéroport. Cela n’est pas impossible, avec les partenaires que nous avons. On peut, par exemple, soumettre ce projet à notre partenaire vénézuelien, lors de notre prochaine commission mixte de coopération. On peut intéresser beaucoup de nos partenaires à ce projet, comme les Chinois. Il suffit de leur montrer les perspectives. On peut le faire en partenariat public-privé », a- t-il expliqué.

Selon lui, le pays a les moyens de faire rayonner la ville de Bobo-Dioulasso, d’autant plus que plusieurs projets d’envergure sont en cours de réalisation dans cette ville.

Il a cité la construction de l’hôpital de référence et le projet de construction du chemin de fer Bobo-Dioulasso-Sikasso qui tient à cœur le Gouvernement.

« Pour le projet de construction du chemin de fer Bobo-Dioulasso-Sikasso, nous sommes en négociation et nous espérons avoir les financements nécessaires. Tout cela va drainer des gens à Bobo-Dioulasso. Il y a des potentialités qui existent », a- t-il révélé.

Par ailleurs, il a interpellé les ressortissants de Bobo-Dioulasso sur leur rôle dans le rayonnement de leur propre ville en ces termes : »Ce n’est pas la peine de dire, chaque fois, que Bobo-Dioulasso est abandonné, alors que vous-mêmes ne faites rien pour cette ville. Vous partez investir ailleurs. Je lance un appel aux ressortissants de Bobo-Dioulasso afin qu’ils se penchent sur leur ville, pour qu’ensemble, nous fassions de Bobo-Dioulasso, une ville de référence en Afrique de l’Ouest, et même pourquoi pas dans le monde ».

DCRP/Primature»

29e JMLCDS : L’accès de la femme à terre au cœur de la célébration

0

La communauté internationale commémore ce 17 juin 2023, la 29ème Journée Mondiale de Lutte contre la Désertification et la Sécheresse du Ministre de l’Environnement (JMLCDS) sous le thème «Femme. Sa Terre. Ses Droits». Ceci est la Déclaration du Ministre de de l’Eau et de l’Assainissement, Dr Augustin Kaboré, à l’occasion de cette commémoration. 

<< 29ème Journée mondiale de lutte contre la Désertifica

Le Ministre de de l’Eau et de l’Assainissement, Dr Augustin Kaboré, a fait cette Déclaration  à l’occasion de la commémoration de la 29ème JMLCDS

tion et la Sécheresse : l’accès de la femme à terre au coeur de la célébration

Mesdames et messieurs, Aujourd’hui 17 juin 2023, le Burkina Faso, à l’instar des autres pays du monde, célèbre la 29ième Journée Mondiale de Lutte Contre la Désertification et la Sécheresse (JMLCD). Cette année, la JMLCD s’inscrit dans la dynamique des objectifs mondiaux connexes d’égalité des sexes et de neutralité en matière de dégradation des terres d’ici à 2030. Le thème retenu cette année pour la commémoration de la JMLCD est « Femme. Sa Terre. Ses Droits. ».

A travers cette thématique, la communauté internationale voudrait non seulement reconnaître l’excellence et le leadership féminin dans la gestion durable des terres mais aussi et surtout, à inciter les politiques publics à établir une équité dans la gouvernance foncière en permettant à la fille et à la mère d’avoir le droit à la Terre. La population burkinabè, majoritairement rurale et composée de 51, 7% de femmes et de filles vit essentiellement aux dépens de l’Agriculture et de l’exploitation des ressources naturelles.

Le phénomène de la dégradation des terres ainsi que l’impossibilité pour la plupart d’entre elles d’accéder librement à la terre accroit leur degré de vulnérabilité, constituant de ce fait une menace à la sécurité alimentaire et à l’essor socio-économique et environnemental de notre pays. En outre, lorsque la dégradation des terres s’accentue, l’eau et d’autres ressources vitales se raréfient, et ce sont les femmes et les filles qui payent le prix fort.

De nombreuses stratégies ou des actions sont donc entreprises par l’Etat burkinabè, afin d’améliorer l’accès des femmes, notamment rurales, à la terre. Parmi ces stratégies/actions, nous pouvons retenir :

– le Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement de la Transition dont l’une des cibles est d’entreprendre des réformes visant à donner aux femmes les mêmes droits aux ressources économiques, ainsi qu’à l’accès à la propriété et au contrôle des terres ;

–  le Plan stratégique national d’investissement agro-sylvo-pastoral dans lequel le genre et l’équité sont des principes directeurs qui guident la démarche et les actions de mise en œuvre des politiques de développement du secteur rural ;

–  la Stratégie Nationale Genre qui vise à garantir la protection des droits de la femme et de la jeune fille, à réduire les inégalités sociales et à promouvoir la femme comme acteur dynamique du développement.

Tout en reconnaissant les efforts consentis par l’ensemble des acteurs en matière de lutte contre la désertification, je voudrais saisir cette opportunité, pour inviter toute la population burkinabè et nos Partenaires Techniques et Financiers, à soutenir de façon pertinente les initiatives de l’Etat, afin de faciliter l’atteinte des cibles de la neutralité en matière de dégradation des terres et la protection de l’environnement.

.Enfin, tout en souhaitant à toutes et à tous une excellente célébration de cette journée, je formule ardemment le vœu, que la lutte contre la désertification soit aussi un pilier pour notre résilience vis-à-vis des défis sécuritaires et un vecteur qui nous conduira vers une paix durable au Burkina Faso et partout dans le monde. Je vous remercie ! >>

Dr Augustin KABORE

Médaillé d’Honneur des Eaux et Forêts »

Assistants eaux et forêts niveau BEPC :  Voici la liste des 1900 admissibles au concours 2023

0

Sous réserve d’un contrôle approfondi, les candidats dont les noms suivent, sont déclarés admissibles par ordre alphabétique au concours direct de recrutement de mille neuf cents (1900) élèves assistants des Eaux et Forêts (Niveau : BEPC) pour le compte du Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement (MEEA), session 2023.liste des admis eaux et forêts 16-06-2023 20.37

Plaintes contre les services de téléphonie mobile : Enfin une décision de l’ARCEP

0

Enfin une décision de l’Autorité de régulation des communications et des Postes (ARCEP) qui va dans le sens des réclamations des consommateurs des services de téléphonie mobile au Burkina Faso. En effet, deux mois après sa rencontre avec les opérateurs de téléphonie mobile suite à des plaintes de consommateurs, a pris une décision assortie d’un délai d’exécution de 90 jours.

Les responsables de l’ARCEP et ceux des opérateurs de téléphonie lors de leur conférence de presse du 14 avril 2023 à Ouagadougou

Axée notamment sur les 4 engagements des opérateurs de téléphonie mobile pris le 14 avril dernier relatifs à/au délai de validité des offres des opérateurs, au coût de la connexion, à une meilleure gestion des bonus des consommateurs et à une meilleure lisibilité des services payés (offres) ;  la présente décision de l’ARCEP fixe  les conditions et modalités applicables aux offres  des opérateurs de services de téléphonie mobile au Burkina Faso.

Ainsi, aux termes de la décision, l’on retient ce qui suit :

1 Les bonus accordés par les opérateurs seront ouverts à tous les réseaux ;

2 Les crédits et forfaits data (Internet mobile) arrivés à expiration et non consommés ne seront plus supprimés mais bloqués en attendant que le consommateur recharge dans un délai fixé selon le type de forfait souscrit ;

3 Les différents comptes bonus seront décomptés au fur et à mesure par le bonus qui a le délai de validité le plus court jusqu’à épuisement de son solde ;

4 Un délai minimal de validité de 30 jours sera accordé à l’abonné ayant souscrit à un forfait minimum de 1Go.

On suppose que ces mesures ont été prises en concertations avec les opérateurs de téléphonie mobile et que le délai de 90 jours à eux accordé devrait être suffisant pour qu’ils appliquent entièrement cette décision.

Reste à savoir la réaction des consommateurs ou de leurs associations par rapport à ce délai. Vont- ils le trouver le trouver raisonnable ou assez long ?

Affaire à suivre…

Burkina Demain

Mali: 11 blessés dont 2 graves dans le crash de l’hélico de la  Minusma à Gao

0

L’on en sait un peu plus sur le bilan et les circonstances de l’accident d’hélicoptère de la Minusma survenu ce jeudi après-midi à Gao, dans le Nord du Mali. Le dernier bilan fait état au total de 11 blessés dont 2 dans un état critique. S’agissant des circonstances de l’accident, la porte-parole de la Minusma affirme que l’appareil en provenance de Kidal a été renversé par des vents violents alors qu’elle venait d’atterrir sur le tarmac de l’aéroport de Gao.

Des vents violents sont l’origine de l’accident de l’hélicoptère selon la porte-parole de la Minusma

  Ce n’est pas la première fois que ce genre d’accident survient au Mali de façon général et à Gao en particulier. Pour rappel, en mars 2015, deux militaires néerlandais de la Minusma avaient péri dans un accident d’hélicoptère, près de Gao.

Il y a un peu plus d’un mois, c’était un hélicoptère d’attaque des Forces armées maliennes, de retour d’une mission d’opération de surveillance, qui s’écrasait dans un quartier résidentiel de Bamako. Bilan : 3 militaires tués et 6 civils blessés.

Burkina Demain

Institutions de régulation & les plateformes numériques : Le président du CSC appelle à « établir des relations opérantes

0

Le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoulazize Bamogo, a assisté, les 7 et 8 juin 2023 à Abidjan, au colloque international de la Plateforme des régulateurs de l’audiovisuel des pays membres de l’UEMOA et de la Guinée. Le colloque a porté sur le thème « Quelle approche commune des Régulateurs de l’Audiovisuel des pays membres de l’UEMOA et de la Guinée face aux plateformes numériques ? ». A cette haute tribune des régulateurs de la communication dans les médias, le président du CSC a animé un panel dont le thème est : « Détermination d’un cadre de coopération avec les plateformes numériques de diffusion de contenus audiovisuels». Communiqué de Presse.

«Colloque international sur la régulation des plateformes numériques :

Le président du CSC appelle à « établir des relations opérantes de co-régulation entre les institutions de régulation et les plateformes numériques »

Le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoulazize Bamogo, a assisté, les 7 et 8 juin 2023 à Abidjan, au colloque international de la Plateforme des régulateurs de l’audiovisuel des pays membres de l’UEMOA et de la Guinée. Le colloque a porté sur le thème « Quelle approche commune des Régulateurs de l’Audiovisuel des pays membres de l’UEMOA et de la Guinée face aux plateformes numériques ? ». A cette haute tribune des régulateurs de la communication dans les médias, le président du CSC a animé un panel dont le thème est : « Détermination d’un cadre de coopération avec les plateformes numériques de diffusion de contenus audiovisuels ».

Le colloque international organisé les 7 et 8 juin 2023 à Abidjan par la Haute autorité de la communication audiovisuelle de la Côte d’Ivoire (HACA) sur la régulation des plateformes numériques avait pour objectif de définir un cadre formel de coopération avec les Plateformes numériques en vue de mieux réguler les contenus audiovisuels qu’elles diffusent. Cela, au regard des dérives constatées sur ces plateformes, notamment, la propagation des « fake news » ou « infox », les campagnes de désinformation, les discours de haine. Il a réuni pendant deux jours à Abidjan les présidents des instances de régulation de la Côte d’Ivoire, du Bénin, de la Guinée Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal, du Togo, du Burkina, de la Guinée et d’autres pays invités. Le président du CSC, Abdoulazize Bamogo y a pris part avec la Conseillère Danielle Bougaïré.

Après la cérémonie d’ouverture, les travaux ont été marqués par une communication inaugurale et quatre panels, le tout suivi d’échanges. La communication inaugurale a porté sur « Les enjeux et défis de la régulation des Plateformes numériques en matière de souveraineté et de protection des droit fondamentaux » et les autres communications respectivement sur « Plateforme numérique de diffusion des contenus audiovisuels et souveraineté nationale », « Définition d’un cadre réglementaire à minima de régulation des contenus audiovisuels diffusés par les plateforme numériques au niveau de l’espace UEMOA et en Guinée », « Mise en œuvre du règlement sur les Services Numériques (RSN) : Opportunités et défis » et enfin « Détermination d’un cadre de coopération avec les plateformes numériques de diffusion de contenus audiovisuels ».

Le président du CSC a animé, aux côtés d’autres personnalités, le quatrième panel. Il a appelé à « établir des relations opérantes de co-régulation entre les institutions de régulation et les plateformes numériques ». Selon Abdoulazize Bamogo, il faut faire des reformes pour légiférer sur les mauvaises pratiques sur les réseaux sociaux avec un minimum de convergence entre les textes des différents pays, identifier des interlocuteurs auprès des plateformes numériques avec qui les instances de régulation pourront traiter directement des cas illicites, instituer des rencontres périodiques entre les institutions de régulation et les opérateurs de plateformes numériques de l’espace UEMOA et enfin instituer des cadres de partenariat en amont des élections en vue d’une meilleure régulation des contenus des plateformes numériques en période électorale.

Vu que ces solutions ne peuvent être envisagées qu’à moyen ou long terme, le président du csc a proposé que des actions soient diligentées dès à présent en vue de réduire les effets nocifs des plateformes numériques. Le président du CSC propose trois solutions. L’appropriation des normes d’autorégulation des plateformes numériques par les institutions de régulation, la mobilisation des moyens techniques de monitoring des plateformes numériques et enfin le développement d’une synergie d’actions avec les OSC pour l’interpellation des opérateurs des plateformes numériques. S’agissant par exemple de cette dernière solution, Abdoulazize Bamogo estime qu’« au regard de l’étendue du travail et des spécificités liées aux plateformes et aux sujets sur lesquels des pratiques illicites peuvent être identifiées, l’action citoyenne constitue une approche à mettre à profit pour monitorer le contenu des médias sociaux, saisir les plateformes et faire le suivi du traitement ». Aussi a-t-il précisé, « les régulateurs peuvent renforcer les capacités des organisations de la société civile d’utilité publique pour leur permettre de faire un monitoring intensifié des réseaux sociaux et saisir les plateformes numériques en cas de constatation de dérives. Ils doivent également faire le suivi de la prise en compte de ces signalements et rendre compte au régulateur en cas de non réactivité des plateformes et saisir l’institution de régulation ».

DCRP / CSC»

CSC & Médias face Terrorisme : Une Charte de bonne conduite et un Guide

0
Le président du CSC Abdoulaziz Bamogo (en cravate) posant en photo de famille avec les représentants des médias

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a présenté ce mardi 13 juin 2023 à Ouagadougou un guide de gestion des contenus confessionnels. L’objectif du CSC à travers l’élaboration de ce guide, c’est qu’il serve de boussole aux acteurs des médias non confessionnels dans le cadre de la réalisation et de diffusion des contenus à caractère confessionnel.  Le Guide comporte 7 règles à respecter par les médias non confessionnels, à savoir :

1- Si la faitière religieuse d’appartenance du demandeur de contenu confessionnel délivre des mandats pour communiquer dans les médias, s’assurer au préalable que le demandeur dispose de ce mandat.

2-  Signer une convention avec tout demandeur de diffusion de contenu confessionnel pour préciser les obligations, les restrictions et les responsabilités des parties.

3-  Toujours rappeler au demandeur les dispositions de la convention, de la règlementation, et le caractère sensible du message confessionnel dans les médias.

4-  Ne jamais diffuser en direct tout contenu à caractère confessionnel, toujours préenregistrer.

5-  Faire examiner de bout en bout tout contenu à caractère confessionnel par un comité avant toute diffusion ou publication.

6-  Refuser la diffusion ou la publication de tout contenu contraire à la loi, à la règlementation et/ou de nature à compromettre la cohésion sociale et la paix.

7-  Ne jamais passer à la diffusion ou publication du contenu à caractère confessionnel sans l’accord formel du responsable attitré du média et du demandeur.

Charte de conduite signée avec les médias confessionnels

Le président du CSC Abdoulaziz Bamogo (en cravate) posant en photo de famille avec les représentants des médias

«Le public de l’église, de la mosquée ou du temple est un public acquis, celui des médias et particulièrement non confessionnels, est un public non acquis. Le message religieux doit avoir pour but principal de :

-apporter la parole de salut aux croyants pour qu’ils vivent dans la vertu ;

-affermir la foi des fidèles ;

-contribuer à l’édification d’une société de tolérance et de paix», indique en avant-propos le Guide du CSC aux médias non confessionnels pour la gestion des contenus à caractère confessionnel.

Par ailleurs, il a été signé pendant la cérémonie de présentation du présent guide, une charte de bonne conduite des médias confessionnels. A entendre le président du CSC Abdoulaziz Bamogo pendant la cérémonie, ces initiatives de l’instance de régulation des médias au Burkina Faso, découlent du constat d’une menace sur la coexistence pacifique entre les différents courants religieux dans ce terrorisme. Il s’agit de faire en sorte que les médias ne soient pas utilisés pour servir des causes nuisibles à la cohésion sociale dans le pays.

Jean Bazié

Burkina Demain

 Burkina : Le temps de l’actionnariat populaire à grande échelle

0

Au Burkina Faso, l’on s’achemine vers une expérimentation à grande échelle de l’actionnariat populaire dans le cadre de la promotion du Programme de l’entrepreneuriat communautaire voulue par les plus hautes autorités du pays. Ainsi pour montrer la voie, ce lundi 12 juin 2023, le président de la Transition Ibrahim Traoré Himself et des membres de son gouvernement ont en effet souscrit audit programme.

Lele président de la Transition Ibrahim Traoré Himself et des membres de son gouvernement ont en effet souscrit au Programme de l’entrepreneuriat communautaire

Par cette option d’actionnariat populaire cher au Professeur Laurent Bado  ; le Burkina Faso s’inscrit donc dans une logique de financement endogène du développement. Ce système permet aux Burkinabè d’ici et d’ailleurs de participer aux financements des initiatives de développement.  Il s’agit de faire des Burkinabè, les principaux bailleurs des projets et programmes dans leurs communautés. Pour paraphraser le Pr Joseph Ki-Zerbo, on dira «on ne finance pas, on se finance», allusion faite donc à sa citation «On ne développe, on se développe».

5 000 F la souscription et l’action à 10 000 F CFA

A entendre le directeur général de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire, Karim Traoré, la souscription se fait à 5 000 F CFA et le prix minimal pour l’achat d’une action est de 10 000 F CFA. Pour éviter un certain monopole, l’achat des actions est limité et avec une participation de l’Etat à hauteur de 20% au capital de chaque société à créer.

Les fonds récoltés dans le cadre du présent actionnariat populaire serviront au financement de 4 projets :

-l’extension de la société Faso tomate (SOFATO) ;

-la création d’une société d’exploitation semi-mécanisée de l’or ;

-la mécanisation et l’intensification agricole à travers la promotion de la petite irrigation agricole ;

-la mise en place d’une centrale d’achats des produits.

Cristian Tas

Burkina Demain