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Problèmes fonciers au Burkina : Nos compatriotes de Doha en parlent à Olivia Rouamba

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Photo de famille des Burkinabè du Qatar avec la ministre Olivia Rouamba

Difficulté d’accès au foncier relatif à l’habitat dans leur pays. C’est l’une des difficultés soulevées ce 10 mars à Doha par les Burkinabè de l’extérieur vivant lors d’une rencontre d’échanges ce vendredi 10 mars avec la ministre des Affaires étrangères, Olivia Rouamba.

Olivia Rouamba s’est voulu rassurante face….
…face à ses compatriotes du Qatar qui ont soulevé un certain nombre de problèmes dont le foncier

«La communauté burkinabè au Qatar se porte bien. Toutefois, des difficultés ne manquent pas. Elles sont liées à l’acquisition de parcelles d’habitation au Burkina Faso dont les coûts sont jugés très élevés», a indiqué un communiqué  du ministère, rapportant les propos du  délégué du conseil des Burkinabè de l’extérieur (CSBE), Aboubacar Younga. Autre préoccupation évoquée par le porte-parole des Burkinabè du Qatar : les longs délais de délivrance des passeports burkinabè.

Sur toutes ces préoccupations, la ministre Rouamba s’est voulue rassurante.  «En réponse, madame ROUAMBA a fait la promesse que des instructions seront données afin de diligenter la délivrance des passeports. En ce qui concerne le foncier, elle a reconnu que c’est une question majeure sur laquelle le Gouvernement de Transition travaille également afin de corriger les dérapages».

La présente rencontre d’échanges entre la cheffe de la diplomatie et nos compatriotes au Qatar a eu lieu en marge de la cinquième Conférence des Pays les moins avancés (PMA) à laquelle participe, Madame Rouamba. Une initiatrice saluée à sa juste valeur par nos compatriotes de Doha.

Christian Tas

Burkina Demain

Lutte anti-terroriste : Les FDS dans une phase ascendante

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Les FDS sont dans une phase ascendante dans leur croisade contre les terroristes

Les Forces de défense et de sécurité (FDS) semblent avoir pris l’ascendance sur les Groupes armés terroristes (GAT) ces temps-ci, à en croire plusieurs sources proches des milieux sécuritaires. Nos FDS auraient voulu se venger de ces GAT avec les attaques meurtrières à Déou et à l’Est, elles ne s’y seraient pas pris autrement…histoire de laver proprement l’affront.

Les FDS ont mené ces derniers jours plusieurs opérations aéroterrestres contre les groupes armés terroristes

Mardi dernier, C’est l’AIB qui annonçait une neutralisation d’au moins 110 terroristes et la récupération de leur matériel  roulant et de guerre. «Ce pays surprendra toujours les ennemis. Wallay nos forces combattantes m’ont rendu encore plus fier de ce drapeau. C’est propre», se félicitera plus tard sur sa page Facebook, l’activiste Ibrahima Maiga qui annoncera plus tard : «Demain j’ai espoir que le téléchargement de la grande nouvelle va se finaliser. Vous allez être très fière de nos hommes au front».

Manifestement, donc, quelque chose d’impressionnant est en cours sur le front de la lutte anti-terroriste par nos «Forces combattantes». Et que sûrement à l’heure du bilan, les pertes seront énormes coté ennemis.  Signe de cette phase ascendante de nos FDS sur les GAT, l’AIB nous annonce une reprise de plusieurs chantiers de développement sous la protection de nos «Boys».

Vivement que les choses aillent de bien en meilleur sur le front anti-terroriste !

C’est un réel signe d’espoir pour tous les Burkinabè !

Burkina Demain

Egalité au travail : Le rythme des réformes au plus bas depuis 20 ans

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Le défi pour parvenir à l'égalité hommes-femmes au travail demeure, malgré les avancées

En 2022, seules 34 réformes juridiques liées au genre ont été enregistrées dans 18 pays, soit le nombre le plus faible depuis 2001. La plupart de ces réformes visaient à augmenter la rémunération des congés payés pour les parents et les pères, à supprimer les restrictions au travail des femmes et à imposer l’égalité de rémunération. Il faudra encore 1 549 réformes pour parvenir dans l’ensemble du monde à une égalité juridique substantielle entre les sexes dans tous les domaines examinés par un nouveau rapport de la Banque mondiale «Les Femmes, l’Entreprise et le Droit».

Le défi pour parvenir à l’égalité hommes-femmes au travail demeure, malgré les avancées

«Le rythme des réformes en faveur de l’égalité des droits des femmes chute à son niveau le plus bas depuis 20 ans

Cet essoufflement de l’élan réformateur entrave la croissance économique dans un moment critique

WASHINGTON, 2 mars 2023 — Selon un nouveau rapport de la Banque mondiale, le rythme des réformes en faveur de l’égalité de traitement des femmes devant la loi a atteint son niveau le plus bas depuis 20 ans, ce qui risque d’entraver la croissance économique à un moment critique pour l’économie mondiale.

En 2022, le score moyen mondial de l’indice produit par le rapport Les Femmes, l’Entreprise et le Droit n’a augmenté que d’un demi-point pour atteindre 77,1 sur 100, cela signifie que les femmes ne jouissent en moyenne que d’à peine 77 % des droits juridiques reconnus aux hommes. Le rapport note qu’au rythme actuel des réformes, dans de nombreux pays, une jeune femme qui entre aujourd’hui dans la vie active prendra sa retraite avant d’avoir pu obtenir les mêmes droits que les hommes.

«À l’heure où la croissance économique mondiale ralentit, tous les pays doivent mobiliser l’intégralité de leur capacité de production pour faire face à la confluence des crises auxquelles ils  sont confrontés,” souligne Indermit Gill, économiste en chef du Groupe de la Banque mondiale et premier vice-président en charge de l’Économie du développement. «Les États ne peuvent pas se permettre de mettre à l’écart près de la moitié de leur population. Le fait qu’une grande partie du monde n’accorde pas aux femmes les mêmes droits qu’aux hommes constitue non seulement une injustice à l’égard de celles-ci, mais aussi un obstacle à la capacité de ces pays à promouvoir un développement vert, résilient et inclusif ».

Le rapport Les Femmes, l’Entreprise et le Droit 2023 passe au crible les lois et règlements de 190 pays au regard de huit domaines qui influent sur la participation des femmes à la vie économique : mobilité, travail, rémunération, mariage, parentalité, entrepreneuriat, actifs et retraite. Les données, arrêtées au 1er octobre 2022, fournissent des repères objectifs qui permettent de mesurer les progrès réalisés à travers le monde en matière d’égalité juridique entre les sexes. Aujourd’hui, seuls 14 pays — tous des économies à revenu élevé — ont atteint une parité juridique totale.

Près de 2,4 milliards de femmes en âge de travailler dans le monde ne jouissent toujours pas des mêmes droits que les hommes. Or, en comblant l’écart entre les sexes en matière d’emploi, le PIB par habitant pourrait augmenter à long terme de près de 20 % en moyenne. En outre, des études estiment entre 5 000 et 6 000 milliards de dollars les gains économiques mondiaux qui pourraient être obtenus si les femmes créaient et développaient de nouvelles entreprises au même rythme que les hommes.

En 2022, seules 34 réformes juridiques liées au genre ont été enregistrées dans 18 pays, soit le nombre le plus faible depuis 2001. La plupart de ces réformes visaient à augmenter la rémunération des congés payés pour les parents et les pères, à supprimer les restrictions au travail des femmes et à imposer l’égalité de rémunération. Il faudra encore 1 549 réformes pour parvenir dans l’ensemble du monde à une égalité juridique substantielle entre les sexes dans tous les domaines examinés par le rapport. Au rythme actuel, alerte le rapport, il faudrait au moins 50 ans pour atteindre cet objectif.

La dernière édition du rapport Les Femmes, l’Entreprise et le Droit fournit une évaluation complète des progrès mondiaux réalisés en matière d’égalité des sexes devant la loi au cours des 50 dernières années. Depuis 1970, le score moyen mondial de l’indice établi par le rapport a progressé d’environ 30 points, pour passer de 45,8 à 77,1 sur 100.

Durant la première décennie de ce siècle, l’égalité juridique entre les sexes a connu de fortes avancées : entre 2000 et 2009, plus de 600 réformes ont été introduites, avec un pic de 73 réformes au cours des années 2002 et 2008. Depuis lors, les dynamiques de réformes se sont essoufflées, en particulier dans les domaines qui concernent des normes établies de longue date, comme les droits des femmes à hériter et à posséder des biens. Le rapport montre aussi que les économies avec des disparités juridiques historiquement plus marquées ont connu des progrès plus rapides, surtout depuis 2000.

Si les économies à revenu élevé de l’OCDE affichent actuellement le plus haut niveau d’égalité des chances économiques entre les sexes, les économies en développement ont continué de mener des réformes importantes. L’Afrique subsaharienne a accompli des progrès considérables l’année dernière, avec à son actif plus de la moitié des réformes enregistrées dans le monde en 2022 : sept économies (Bénin, République du Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Malawi, Ouganda et Sénégal) ont ainsi adopté 18 changements juridiques positifs.

Bien que de grandes avancées aient été réalisées au cours des cinq dernières décennies, beaucoup reste à faire dans le monde entier pour dépasser les bonnes intentions et obtenir des effets tangibles, à savoir garantir l’égalité des chances pour les femmes devant la loi. Les femmes ne peuvent pas se permettre d’attendre plus longtemps pour atteindre l’égalité, et l’économie mondiale non plus.

*Suivez en direct le lancement du rapport Les Femmes, l’Entreprise et le Droit 2023 sur Banque mondiale Live le jeudi 2 mars 2023 à 10 h 00 (heure de Washington).

Contacts : À Washington : Shane Romig ; sromig@worldbank.org»

8 mars 2023 : La pensée spéciale de Nandy Somé aux femmes déplacées internes

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Ceci est une Déclaration de la ministre de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille, Nandy Somé, à l’occasion de la 166ème Journée internationale de la femme

Ceci est le Déclaration de la Ministre de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille, Nandy Somé, à l’occasion de la 166ème Journée internationale de la femme, commémorée sous le thème : « la contribution de la femme à la production agricole et à la sécurité alimentaire dans un contexte de crise humanitaire : la promotion de la culture hors sol comme alternative ».

«MESSAGE DE MADAME LA MINISTRE DE LA SOLIDARITE, DE L’ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE DE LA FAMILLE

166ème JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME

 8 MARS 2023

Vaillantes femmes du Burkina !

A l’instar des autres pays du monde, le Burkina Faso marque, ce jour 8 mars 2023, un arrêt pour rendre hommage aux femmes à la faveur de la commémoration de la 166ème journée Internationale des droits de la femme.

Cette journée symbolise les nombreuses victoires engrangées par les femmes et aussi par les hommes pour l’égalité, la justice, la paix et le développement dans le monde.

Elle est aussi un moment pour les femmes, composante majoritaire de la population mondiale, de jeter un regard rétrospectif sur le chemin parcouru pour la reconnaissance de leurs droits humains fondamentaux et d’envisager les perspectives heureuses pour un égal accès aux opportunités.

A cette occasion, j’ai une pensée spéciale pour toutes ces femmes déplacées internes de notre pays dont les droits les plus élémentaires sont fréquemment violés et bafoués par les groupes terroristes.

Population du Burkina Faso!

Afin d’adapter la célébration de cette journée au contexte national, le thème suivant a été retenu par le Gouvernement de la Transition : « la contribution de la femme à la production agricole et à la sécurité alimentaire dans un contexte de crise humanitaire : la promotion de la culture hors sol comme alternative ».

A travers ce thème, une pensée particulière est faite à l’endroit des femmes déplacées internes et celles des communautés hôtes dont la vulnérabilité s’est accentuée et se traduit par des difficultés d’accès aux champs, la destruction de leurs infrastructures de production, le vol et la perte de leurs bétails et la détérioration de leurs moyens d’existence.

Dans un tel contexte, il apparait donc judicieux de renforcer les capacités de production des femmes et des jeunes filles en général et celles déplacées internes et cheffes de ménages en particulier, à travers des stratégies novatrices en vue d’accroitre leur résilience et partant, leur contribution à la sécurité alimentaire des ménages.

C’est pourquoi mon département en collaboration avec le ministère en charge de l’Agriculture, envisage former les femmes sur la technique de production de culture hors sol. Cette technique leur permettra de répondre à leurs besoins nutritionnels immédiats mais aussi de générer des revenus substantiels à travers la vente des légumes et fruits qu’elles vont produire.

Femmes du Burkina

Tenant compte du contexte humanitaire assez éprouvant pour les populations, le Gouvernement a voulu que la commémoration de la présente journée s’intègre dans le plan de réponse humanitaire 2023 de la Transition qui prévoit en son axe 2 la préparation au relèvement avec comme objectif l’autonomisation socio-économique des Personnes déplacées internes et des autres personnes vulnérables.

Population du Burkina Faso

Malgré le contexte actuel assez difficile, un certain nombre d’actions ont été menées en faveur de la femme au cours de l’année 2022. Je citerai particulièrement :

-la prise en charge intégrée de 7 430 survivantes (filles et femmes) de violences basées sur le genre ;

-la dotation de 120 associations de femmes en matériels pour la mise en œuvre de leurs activités de production et de transformation ;

-la délivrance de CNIB à 32 235 femmes rurales déplacées internes ou non ;

-le financement des activités économiques de 127 357 femmes à hauteur de 21 531 880 000 F CFA ;

-la formation de 4 388 femmes bénéficiaires de crédits FAARF en gestion d’entreprise.

 

Malgré tous ces acquis, le Gouvernement demeure conscient des efforts qui restent à consentir pour le plein épanouissement des femmes au Burkina Faso. Aussi, il s’engage à renforcer ses actions en vue :

-de la pleine participation des femmes à tous les niveaux de la prise de décision ;

-de la protection des femmes et des filles contre toutes les formes de violence et de discrimination ;

-de l’autonomisation socioéconomique des femmes ;

-de l’implication effective des femmes dans les processus de construction et de préservation de la sécurité, de la paix et de la cohésion sociale ;

-du relèvement des femmes déplacées internes.

C’est dans l’espoir d’une paix recouvrée pour la commémoration de la Journée Internationale des droits de la Femme en 2024 que je souhaite Bonne fête de la femme à toutes et à tous.

Dieu bénisse le Burkina Faso.

Je vous remercie»

Mali-Burkina : Le Premier ministre Maïga dans nos murs 

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Le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga (à droite), est arrivé ce jeudi à Ouagadougou pour une visite d'amitié et de travail du 23 au 26 février 2023. Il a été accueilli par son homologue burkinabè Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela

Comme annoncé la veille, le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga est arrivé ce jeudi à Ouagadougou pour une visite d’amitié et de travail du 23 au 26 février 2023. Il a été naturellement accueilli à sa descente d’avion par son homologue burkinabè, Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela.

Le Premier ministre Maiga se prêtant aux questions des journalistes, se prononçant sur la dernière attaque terroriste meurtrière au Burkina Faso

C’est sûr et certain que la délégation que conduit le PM Choguel Kokalla Maïga sera de l’ouverture du 28e FESPACO prévue pour ce 25 février du côté du palais des Sports de Ouaga 2000, le Mali étant pays invité d’honneur.

Connu pour son franc parler, le chef du gouvernement malien n’a pas tardé à dire ce qu’il pense de la dernière attaque terroriste meurtrière qui a fait au moins 51 morts dans les rangs des forces de défense et de sécurité. S’appuyant sur l’expérience de son pays, il estime que l’on veut faire douter les Burkinabè de leur armée.

Burkina Demain

Situation nationale : Le Front patriotique fait le point et des propositions

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Dans une Déclaration datée du 20 février dernier, le Front patriotique dresse le point de la situation nationale depuis le MPSR et fait des propositions destinées à faire en sorte que la Transition en cours sous la houlette du Capitaine Ibrahim Traoré soit plus inclusive.

Le président du Front patriotique, Germain Bitiou Naman

Lire la Déclaration ici.

Journalisme au Burkina : Le CSC exhorte les acteurs au respect de la règlementation

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A travers la publication d’une série de communiqués, le Conseil supérieur de la communication (CSC) rappelle aux médias nationaux et leurs animateurs, les correspondants des médias internationaux, les journalistes indépendants, les free-lance les règles régissant le secteur, exhortant chaque catégorie d’acteurs à respecter les textes la concernant.

Tous les acteurs du monde professionnel des médias ont été cités dans l’un ou l’autre communiqués signés du Président du CSC Abdoulazize Bamogo.

«Les pigistes et free-lance c’est-à-dire les journalistes indépendants sont tenus à une obligation de déclaration avec mention de leurs adresses auprès de l’instance nationale de régulation des médias. Ainsi, le CSC exhorte tous les envoyés spéciaux, correspondants de presse étrangère et journalistes indépendants à se conformer aux prescriptions légales», peut-on lire dans le communiqué relatif aux correspondants de presse étrangère, aux envoyés spéciaux et aux journalistes indépendants.

Burkina Demain

28e FESPACO :  »Tout est fin prêt »

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Le Comité d’organisation de la vingt huitième édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) était face à la presse ce mercredi 22 février à Ouagadougou pour faire le point des préparatifs. Et à en croire les responsables dudit comité présidé par Fidèle Tamini, les choses sont en très bonne voie pour un FESPACO 2023 réussi malgré le contexte sécuritaire.

Fidèle Tamini, président du Comité d’organisation du FESPACO, donnant des informations sur les préparatifs de l’évènement

«Les stands pour l’espace d’exposition à la place de la nation sont prêts et on est en train d’installer l’électricité. Le siège du FESPACO qui accueille les professionnels du cinéma est à 90% prêt. Les différentes délégations ont confirmé leur présence, les billets d’avions ainsi que les réservations de chambres d’hôtel sont déjà effectuées. Les artistes musiciens qui doivent animés les plateaux ont déjà été sélectionnés et les badges ont déjà été disponibles». Ce sont là des propos rassurants du président du comité d’organisation Fidèle Tamini quant au bon déroulement de la 28ème édition du FESPACO qui s’ouvre ce samedi 25 février dans la capitale sous le thème «Cinémas d’Afrique et culture de la paix».

Un thème évocateur de la préoccupation sécuritaire dans le pays hôte, le Burkina Faso et des autres du Sahel. D’ailleurs, c’est un pays du Sahel, le Mali qui est pays invité d’honneur, en remplacement du Togo, précédemment cité. Mais, là-dessus le président Tamini s’est voulu rassurant. «Aucun pays n’a été abandonné au profit de l’autre…les deux pays participeront au FESPACO», a-t-il soutenu.

Pour rappel, ce sont au total 170 films de 35 pays qui ont été retenus pour la sélection du FESPACO 2023. Et à écouter le délégué général, au moins 160 films sur les 170 sont déjà enregistrés. Pour le trophée le plus convoité du Festival, l’Etalon de Yennenga, 15 films sont en compétition dont ‘’Sira’’ de Appoline Traoré.

Aziz Nonkané

Burkina Demain

51 soldats tombés entre Deou & Oursi : Le Message du Chef de l’Etat à la Nation

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Ceci est un Message du Président de la Transition suite à l’attaque du 17 février dernier ayant coûté la vie à une cinquantaine d’éléments des Forces de défense et de sécurité.

«MESSAGE DU CHEF DE L’ETAT

Notre armée a été victime d’une attaque de grand ampleur le vendredi 17 février 2023 dans la zone d’Oursi et de Deou dans la région du Sahel. En dépit de la vigoureuse résistance et la riposte engagées par nos forces combattantes, nous enregistrons des pertes en vies humaines.

Dans cette dure épreuve, j’exprime, en mon nom propre et celui du gouvernement, la compassion de la Nation entière à l’ensemble de nos forces combattantes nationales et aux familles des victimes. La lutte est âpre, le combat parsemé d’embûches, mais notre sursaut patriotique et notre détermination restent intacts jusqu’à la victoire finale.

La Patrie ou la mort, nous vaincrons» 

Attaque entre Deou et Oursi : Au moins 160 terroristes neutralisés et 51 combattants tombés

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Selon un dernier communiqué de l’état-major de l’armée, ce sont au moins 160 terroristes qui ont été neutralisés par les forces de défense et sécurité depuis l’attaque vendredi dernier entre Deou et Oursi dans la province de l’Oudalan, région du Sahel. Au sein des FDS, ce sont 51 combattants qui sont malheureusement tombés.

«Les opérations de ratissage de la zone de l’embuscade survenue contre l’unité militaire le 17 février 2023 sur l’axe Oursi-Deou (Province de l’Oudalan, région du Sahel) se poursuivent. A la fin de la journée du lundi 20 février 2023, ce sont 43 nouveaux corps qui ont été retrouvés, établissant le bilan provisoire à 51 militaires tombés. Les opérations se poursuivent avec une intensification des actions aériennes qui a permis de neutraliser une centaine de terroristes et de détruire leurs matériels. Ce chiffre s’ajoute à la soixantaine de terroristes neutralisés depuis le début de la riposte», indique le communiqué de l’Etat-major.

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