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Le gouverneur de la BCEAO salue la résilience de l’économie burkinabè

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Le gouverneur de la BCEAO, Jean-Claude Kassi BROU, se prêtant aux questions de la presse à sa sortie d'audience

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a accordé une audience au Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Jean-Claude Kassi BROU. Les échanges ont concerné entre autres la vie de l’institution bancaire et l’économie du Burkina Faso jugée résiliente malgré la situation sécuritaire.

Le gouverneur de la BCEAO, Jean-Claude Kassi BROU, se prêtant aux questions de la presse à sa sortie d’audience

«BCEAO : le gouverneur salue la résilience de l’économie burkinabè

(Ouagadougou, 13 février 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a accordé une audience au Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Jean-Claude Kassi BROU. Les échanges ont concerné entre autres la vie de l’institution bancaire et l’économie du Burkina Faso jugée résiliente malgré la situation sécuritaire.

Le Gouverneur de la BCEAO a en effet salué la résilience de l’économie burkinabè au regard des défis sécuritaire et social avec un nombre important de déplacés internes. «La croissance économique en 2022 est ressortie positive et devrait continuer à s’améliorer en 2023 avec notamment l’amélioration de la campagne agricole », a-t-il soutenu.

Jean-Claude Kassi BROU a aussi noté que l’inflation reste un défi pour l’économie burkinabè comme c’est le cas dans tous les autres pays de l’espace UEMOA. Cependant, le secteur bancaire burkinabè « est quand même solide avec de bons résultats et les taux de dégradation du portefeuille restent en deçà de la moyenne régionale. Ce sont des signes encourageants », a indiqué le Gouverneur de la BCEAO.

Les réformes engagées dans certaines dispositions au niveau de la banque centrale pour la région ont été évoquées au cours des échanges. Il s’agit de la nouvelle loi bancaire, la loi sur les microfinances, et la nouvelle loi contre le blanchiment des capitaux.

Sur la question sécuritaire au Burkina, Jean-Claude Kassi BROU a présenté ses condoléances et toute sa compassion aux autorités burkinabè pour « les n ombreuses victimes civiles et militaires et tout le soutien de la banque centrale pour toute cette situation difficile que connaît le pays avec la multitude des attaques depuis quelques années».

Il a enfin indiqué que la banque centrale soutient les autorités burkinabè pour tous les efforts qu’elles déploient pour lutter contre cette gangrène qu’est le terrorisme qui déstabilise la sous-région.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso»

«ZLECAf, un Plan Marshall pour l’Afrique», Antonio Pedro

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Le secrétaire exécutif intérimaire de la Commission économique des Nations-Unies pour l'Afrique (CEA), Antonio Pedro

Pour le secrétaire exécutif intérimaire de la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA), Antonio Pedro, ce qui est en cours et en vue sur le continent avec l’ambitieuse Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAf) est comparable au Programme américain de 1948 qui a permis de relancer les économies européennes dévastées par la Seconde Guerre mondiale. Antonio Pedro l’a affirmé ce lundi au cours d’un point par visio-conférence relatif à la 55e session de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique (COM23).

Le secrétaire exécutif intérimaire de la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA), Antonio Pedro, a passé en revue les initiatives de développement en cours en Afrique

«Favoriser la reprise et la transformation en Afrique pour réduire les inégalités et les vulnérabilités». C’est sous ce thème que se tiendra du 15 au 21 mars 2023, à Addis-Abeba, en Éthiopie, la 55e session de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique (COM23) de la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA).

Au cours du point de presse sur l’évènement animé ce lundi 13 février par visio-conférence, le secrétaire exécutif intérimaire de la CEA Antonio Pedro a d’abord évoqué le contexte dans lequel se tient cette 55ème Conférence marqué par les impacts du Covid-19 et de la guerre russo-ukrainienne. Et d’aborder tout ce qui est en cours et en vue sur le continent dans l’optique de relancer les économies africaines de façon durable. Il a parlé notamment des efforts destinés à booster le commerce intra-africain et de développement industriel en Afrique.

Rappel sur les engagements du double sommet de Niamey

Occasion pour Pedro de rappeler les engagements du double sommet de Niamey du 25 novembre 2022 qui a examiné les voies et moyens de booster l’industrialisation en Afrique et la mise en œuvre de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAf) destinée à favoriser le commerce-africain et in fine le développement. «Avec la ZLECAf, on aura un marché africain unique de plus de 1,2 milliard de consommateurs», a laissé entendre le SE de la CEA. Selon les prévisions, la mise en œuvre de la ZLECAf permettra à l’Afrique d’avoir un PIB total supérieur à 2500 milliards de dollars, générant des dépenses combinées de consommation et des entreprises de 6700 billions de dollars en 2030. Et ce n’est pas tout. Il est attendu aussi de la mise en œuvre réussie de l’accord, une augmentation du commerce africain de 17 à 25 pour cent d’ici 2040. Ce qui devrait libérer le potentiel de production et faciliter l’industrialisation, créer des emplois et une croissance durable sur le continent. Antonio Pedro a évoqué les efforts qui sont en cours pour favoriser les investissements sur le continent et permettre la création de chaînes de valeur, des pôles de croissances économiques en Afrique. Autre question cruciale évoquée par Pedro, la question des infrastructures prise en charge par le Programme de développement des infrastructures en Afrique car, sans infrastructures, il n’y a pas d’industrialisation, pas de commerce intra-africain conséquent. Bref, pour résumer ce qui est en cours et en vue dans le cadre de la ZLECAf, il a parlé de «Plan Marshall», en référence au Plan américain d’aides massives aux économies européennes au lendemain de la Seconde Mondiale.

«COM23, une belle opportunité»

L’ambassadrice du Zimbabwe auprès de l’Union africaine et de l’Ethiopie, Sophia Nyamudeza, a salué la pertinence de la COM23

La COM23 réunira des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique, des représentants des États membres, des entités du système des Nations Unies, des institutions financières panafricaines, des institutions universitaires et de recherche africaines, des partenaires au développement et des organisations intergouvernementales.

Pour l’ambassadrice du Zimbabwe auprès de l’Union africaine et de l’Ethiopie, Sophia Nyamudeza, la conférence est une belle opportunité et tombe à pic en ce sens qu’elle permettra d’aborder les questions économiques et du développement du moment. A ce niveau, le secrétaire exécutif a évoqué également le problème   des bons de tirages spéciaux, l’harmonisation des politiques aussi au niveau continental, régional et national pour que tout concourt véritablement à l’émergence du continent africain.

Martin Philippe

Burkina Demain

Bamako-Conakry-Ouaga : Ce que l’on peut attendre de leur conclave de ce jeudi

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Les 3 chefs de la diplomatie vont aborder les voies et moyens du renforcement de l'axe Bamako-Conakry-Ouagadougou

La rencontre à trois entre les chefs des diplomaties burkinabè, malienne et guinéenne qui se déroule ce jeudi 9 février 2023 n’est rien d’autre qu’une suite élargie à Abdoulaye Diop des échanges entre Olivia Rouamba et Morissanda Kouyaté, le 12 janvier dernier à Conakry.

La probabilité est forte que l’ambitieux et lointain projet du chemin de fer Conakry-Bamako-Ouagadougou-Niamey, soit abordée

A Conakry le 12 janvier 2023, la ministre burkinabè des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Olivia Rouamba alors en visite officielle et le ministre guinéen des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Guinée te l’étranger, Dr Morissanda Kouyaté avaient exploré les voies de redynamisation de la coopération entre le Burkina Faso et la Guinée Conakry.

Ce 9 février 2023 à Ouagadougou, les principales discussions devraient porter sur les résultats de la rencontre de Conakry. Des résultats auxquels il faudra ajouter d’autres préoccupations intéressant aussi le Mali, notamment la question de facilités d’accès au port de Conakry. A ce niveau, l’Etat de Guinée est porteur d’un ambitieux projet intitulé «Projet multimodal guinéen» destiné à faire du Port de Conakry la principale destination des pays enclavés et sans littoral, notamment le Burkina Faso et le Mali. Lors de la visite Son excellence Rouamba à Conakry, les autorités guinéennes s’étaient engagées à soumettre dans les meilleurs délais, une note conceptuelle du projet aux gouvernements malien et burkinabè. Impossible donc de ne pas en parler au cours de ce conclave de Ouaga, surtout la présence de la partie malienne avec le ministre des Affaires étrangères Abdoulaye.

Autre projet d’intérêt commun pour les 3 Etats et susceptible aussi de figurer au menu du huis-clos de Ouaga : le vieux et lointain projet du chemin de fer Conakry-Bamako-Ouagadougou-Niamey. Le Premier ministre Joachimson Apollinaire Kyelem de Tambèla en avait parlé de sa récente visite à Bamako. Les 3 chefs de diplomatie devraient certainement en parler aussi, ne serait-ce qu’en divers.

Les parties burkinabè et guinéenne devraient pour ce qui les concerne, évoquer la tenue de leur troisième session de la grande commission mixte de coopération entre la Guinée et le Burkina préalablement prévu pour le premier trimestre 2023 à Conakry. Et dans cette dynamique, les échanges devraient porter sur les modalités de l’ouverture réciproque, dans les meilleurs délais, de leurs consulats généraux à Conakry et à Ouagadougou.

Christian Tas

Burkina Demain

Elsa Wolliaston : La sagesse du baobab et le soleil d’Afrique incarnés

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Elsa Wolliaston est chorégraphe, metteure en scène, actrice, danseuse de renommée internationale

Riche de ses racines africaines, pétrie d’humanité, Elsa Wolliaston ouvre le chemin de tous les possibles dans les arts du spectacle. Chorégraphe, metteure en scène, actrice, danseuse de renommée internationale, elle fait figure aujourd’hui de monument incontestable avec à son actif des œuvres de grande portée internationale.  Décryptage de l’artiste auteur compositeur, interprète Yé Lassina Coulibaly.

Elsa Wolliaston est chorégraphe, metteure en scène, actrice, danseuse de renommée internationale

«ELSA WOLLIASTON: la sagesse du baobab, le soleil d’Afrique incarnés.

Chorégraphe, metteure en scène, actrice, danseuse de renommée internationale.

La première fois où j’ai entendu parler d’Elsa et de son travail artistique, c’était en 1987, à Paris, au théâtre des Amandiers où j’enseignais la danse et l’expression africaines, lors de stages.

Je me suis inscrit à l’un des stages qu’elle organisait dans son studio Qne Step. J’ai été fasciné par son approche et par la maîtrise de son art. Nous sommes devenus des amis très proches et nous entretenons encore à ce jour une grande complicité artistique.

Lorsque je séjourne à Paris pour mon travail, je trouve toujours un moment pour lui rendre visite. J’admire, sa richesse, sa créativité, son dynamisme et son courage, intacts en dépit de l’âge. Au travers de ses stages, auxquels participent des élèves de nombreuses nationalités, je me ressource et suis conforté dans ma conviction que la danse rassemble et apaise. Cela me donne du courage… Dans son studio, je rejoins ma famille d’artistes, je prends un immense plaisir à jouer avec ses musiciens.

Au-delà de cette relation empreinte de respect et d’émotion, je vois en elle une grande artiste et un génie qui a la capacité à mettre le corps et l’esprit en harmonie, à enraciner les corps tout en leur rendant leur légèreté.

Au croisement des cultures, infatigable dans sa quête d’authenticité et d’humanité, Elsa Wolliaston fait partie des plus grands danseurs et chorégraphes du monde dont la danse porte un message universel de vie et de paix.

Ses recherches l’ont conduite sur tous les continents, ce qui lui a permis de s’imprégner d’influences diverses et de découvrir de nombreuses techniques de danse.

Riche de ses racines africaines, pétrie d’humanité, Elsa ouvre le chemin de tous les possibles…

Les liens très forts qu’elle garde avec la culture africaine (béninoise, burkinabée, malienne, sénégalaise, kenyane, guinéenne…), ancrent son art dans la voix des ancêtres, dans les racines de la terre rouge, dans la proximité avec le cosmos et les éléments naturels : la terre, l’air, l’eau, le feu… Elle m’a confié conserver une poignée de la terre de chaque pays qu’elle a visités…

Ainsi, dans ses spectacles, elle met en scène le son, la lumière, l’espace animés par son propre corps…

L’amplitude et la souplesse de ses mouvements, évoquent la purification et la libération des tensions du corps et de l’esprit, la naissance ou la renaissance d’un nouveau souffle… Ses pas de danse se veulent porteurs de lumière et d’espoir pour les jeunes générations. Ne croit-on pas, en Afrique, que « la danse est l’envol de la marche… un pas au-delà… »?

C’est pour cela qu’elle n’arrête pas de concevoir des spectacles avec de nombreux artistes d’horizons différents afin de donner la joie de vivre, de sortir les hommes et les femmes de l’isolement.

Par ailleurs, elle sait faire évoluer les performances de ses musiciens afin qu’ils s’accordent à la musique de son corps, les amène à créer un répertoire qui n’est pas enseigné dans les conservatoires, qu’il s’agisse de batterie, de djembé, de piano ou de voix… Les musiciens qui ont la chance de travailler avec elle acquièrent un plus que les autres n’ont pas: variété des sonorités, notes, rythmes…

Par sa maîtrise du rythme, elle sait faire vivre la danse entre les musiciens et les danseurs, comme le baobab qui rayonne au coeur du village.

La transmission de son savoir, par le biais de l’enseignement, a toujours été très importante pour Elsa. Elle sait d’où elle vient et repérer les valeurs intrinsèques de chacun. Elle a formé beaucoup d’élèves dans le monde entier qui se sont inspirés de son travail et sont devenus autonomes et souvent professionnels.

Elle se soucie de l’évolution de la danse, de la manière dont les nouvelles générations peuvent intégrer et transmettre les valeurs humaines que porte cet art: délicatesse, respect, amour, bienveillance, bien-être, apaisement

Le chemin de la connaissance qu’elle emprunte chaque jour est un nouveau défi d’interactions entre le monde de l’intérieur et de l’extérieur.

Avec son bâton de pèlerin, elle chemine afin d’amener les autres à explorer les territoires inconnus de leurs potentialités, à concilier l’enfant de l’intérieur et leur cerveau d’adulte, à leur faire toucher du doigt la sensibilité et l’harmonie que chaque être humain a en lui.

Elle parle peu d’elle, sauf au travers de son expression artistique, mais de ce qu’elle a rencontré sur son chemin, de ce qu’elle fait vivre à chacun…Aussi libre que rigoureuse, elle crée un monde dans lequel chacun trace sa propre voie et découvre ses expériences et ses émotions vitales..

Et au-delà de ses qualités d’artiste, de précurseure de la danse contemporaine, de pédagogue, Elsa Wolliaston est une personne d’une grande humanité qui ne cesse de rendre hommage à sa grand-mère dont le souvenir est sacré. Elle est à l’écoute de la jeunesse, est fidèle à sa famille et à ses amis, à ses collègues, attentives à ses voisins, participe volontiers, en dépit de son âge, aux évènements touchant son  entourage.

D’ailleurs, dans ses spectacles on découvre toujours le morceau d’humanité et d’espoir qu’elle y dépose.

Elsa, c’est l’océan qui sait ressourcer le monde par la danse.

Elsa, c’est la force tranquille, c’est la montagne vivante, l’océan en mouvement, les portes de l’espoir, la case sacrée…

Elle surprend toujours, n’est jamais là où on l’attend. Le regard d’Elsa est bienveillant mais lit en vous : elle est sensible au langage du corps et perçoit très vite l’état d’esprit de son interlocuteur. Chacune de ses apparitions dans des films met en lumière les multiples aspects de son art et de sa personnalité,

Les obstacles ou les épreuves n’ont jamais altéré sa passion de la danse. J’admire son talent, son courage et sa détermination. A l’instar de grands danseurs et chorégraphes comme Martha Graham ou Maurice Béjart, Elsa m’a fait rêver…

Un tel parcours, nourri de références culturelles diverses et de l’histoire des pays où elle a grandi et vécu, a donné à Elsa une ouverture d’esprit exceptionnelle, une liberté d’expression sans tabous, une curiosité insatiable, une force incroyable… Une telle richesse imprime à son travail une dimension artistique hors norme prenant en compte de multiples influences.

Yé Lassina Coulibaly salue la grandeur du talent artistique d’Elsa Wolliaston qui valorise la culture africaine

Yé Lassina Coulibaly salue la grandeur du talent artistique d’Elsa Wolliaston qui valorise la culture africaine, et est fier de pouvoir la faire connaître au plus grand nombre. Puisse ce petit coup de projecteur sensibiliser les artistes et acteurs culturels, au-delà de toute frontière, à l’importance du travail et de la technique d’Elsa afin qu’elle soit reconnue au même titre que d’autres grands chorégraphes de danse contemporaine.

Elsa Wolliaston est l’une des figures emblématiques de la danse contemporaine africaine qui s’est développée dans les années 1970 en Europe.

Née en 1945 en Jamaïque d’un père d’origine» Kenyane et d’une mère métisse panaméenne, Elsa est élevée par sa grand-mère en Afrique de l’Est, au Kenya, où elle est initiée aux rites ancestraux dès son plus jeune âge.

À l’âge de quinze ans, elle rejoint sa mère à New York. Elle y étudie la danse classique avec Alexandra Danilova entre 1964 et 1968, et la technique contemporaine au Merce Cunningham Studio entre 1964 et 1972. Elle travaille également le piano et la danse à la Carnegie School of Music and Dance avec Franck Wagner et Nadia Boulanger, fréquente la Joel Price School of Acrobatics et travaille avec Katherine Dunham.

C’est à Paris qu’elle poursuit sa formation à partir de 1969 avec Jerome Andrews et Lilian Arlen. Tout va se passer à l’American Center. Elsa est invitée à se produire en solo. C’est là qu’elle va faire des rencontres qui seront déterminantes pour la suite de toute sa carrière, à commencer par l’avant-garde de la musique Jazz, Steve Lacy et Philly Jo Jones entre autres. Elle organise des soirées africaines où elle fait venir des danseurs et des artistes de toute l’Afrique. Elle rencontre ainsi Souleymane Koly des ballets Guinéens.

Elle travaille sur l’improvisation, commence à enseigner et, rapidement est intégrée dans les équipes d’enseignants du Centre International de la Danse (CID). En 1972, elle collabore aux séminaires d’été des Rencontres Internationales de Danse Contemporaine.

Lors de nombreux séjours sur le continent africain, entre 1970 et 1974, Elsa Wolliaston mène des recherches sur les rites ancestraux en Centrafrique et au Congo, recherches débutées en Côte d’Ivoire.

Elle y danse des solos. Puis elle enseigne et danse avec les Femmes Yagba de Côte-d’Ivoire, les Ballets du Dahomey et le groupe Free Dance Song, ainsi que dans différents pays du centre ouest comme le Cameroun, le Burkina, le Togo, le Gabon, les deux Congo et le Niger.

C’est en tournée qu’elle retraverse ces pays, en 1974, pour interpréter la pièce « Le Fleuve » avec Christiane de Rougemont et Hideyuki Yano. En 1973, elle aborde les traditions javanaises et balinaises avec le Maha Guru Tari Klassik Njoman Kabul à Bali.

En 1975, elle fonde avec le danseur et chorégraphe japonais Hideyuki Yano.  le groupe de recherche Ma Danse Rituel Théâtre, lieu de recherche, de travail pédagogique de fond et de créations chorégraphiques communes. Les deux artistes collaboreront ensemble, jusqu’à la mort de Hideyuki Yano, en 1988, auquel Elsa dédiera sa pièce « La solitude d’être »..

Durant ces quinze années, Hideyuki Yano et Elsa Wolliaston constituent un pôle d’attraction pour de nombreux danseurs et acteurs en quête de formes où la coupure entre danse et théâtre n’a plus lieu d’être parce que le corps de l’acteur – comme dans le théâtre nô – est compris comme le support d’une expression unique et globale. Une partie de la jeune danse française surgit de ces enseignements croisés et multiculturels (Mark Tompkins, Karine Saporta, François Verret entre autres)

En 1985, elle crée à Paris la Cie One Step et s’installe au studio du même nom, qui reste son actuel lieu de création et d’enseignement. Elle écrit et interprète de nombreuses pièces en collaboration avec des musiciens, présents sur scène avec elle.

Une danse d’expression contemporaine africaine

Sans renier une exploration de ses propres sources culturelles, Elsa développe une danse d’expression africaine et contemporaine qui entretient un rapport dynamique avec la tradition. Pour cette raison, elle ne qualifie pas sa danse et son enseignement de » traditionnels ».  Au sein de l’American Center, Elsa Wolliaston s’est interrogée sur la transmission de danses traditionnelles africaines qui, dans leur pays d’origine, s’apprennent sans être enseignées.

Outre l’enseignement de la danse, elle participe à la formation d’acteurs dans différentes écoles : en France, avec Philippe Adrien ; en Allemagne, au Theaterhaus Interkurst (Tils Deller) et à la Theater Treffin à Berlin (Mandfred Linke) ; en Finlande, à Helsinki au Teatterikorkeakoulou ; à Londres avec John Martin en 1985.

Elle conseille aussi des metteurs en scène de théâtre pour aider les comédiens à se mouvoir en harmonie avec le jeu.

Aujourd’hui, elle enseigne toujours la danse contemporaine d’expression africaine, dans le cadre de ses ateliers de danse et improvisation, à Paris, au studio One Step et dans le monde entier.

Musique vivante et improvisation

Elsa Wolliaston entretient dans toute son œuvre un rapport fusionnel avec le rythme. Elle crée ainsi de nombreuses pièces en collaboration avec des musiciens présents sur scène, notamment des duos avec le saxophoniste Steve Lacy rencontré à l’American Center; Jean-Marie Machado, pianiste et compositeur; la contrebassiste Joëlle Léandre.

Avec le percussionniste et compositeur Bruno Besnaïnou et le batteur Jean-Yves Colson débutent en 1984 ses plus longues collaborations qui perdurent toujours aujourd’hui. Jean-Yves Colson et Elsa font une recherche sur la transposition des rythmes traditionnels africains sur une batterie jazz. Ils créent ensemble un son qui va rythmer nombre de duos entre eux, ainsi que les ateliers des mardis et jeudis au studio One Step.

Les pièces d’Elsa Wolliaston sont aussi l’occasion de rencontres avec d’autres chorégraphes. En 1986, elle présente au Festival d’automne le duo Futurities avec le chorégraphe américain Douglas Dunn. En juin 1999, elle danse dans 1 + 1 avec Emmanuelle Huynh dans le cadre du festival les Inaccoutumés de la Ménagerie de verre. En octobre 2008, Les Princesses, spectacle d’ouverture du TAP à Poitiers, direction artistique et mise en scène Odile Azagury.

Opéra, théâtre et cinéma

La carrière d’Elsa Wolliaston est placée sous le signe de l’ouverture à autrui et aux autres arts tels que l’opéra, le théâtre et le cinéma.

Elle collabore à plusieurs reprises avec des metteurs en scène tels que Yoshi Oida Le Livre des morts tibetains (1982),  Voyage (1990) dans lequel Elsa danse et joue; Philippe Adrien Rêves de Kafka (1984) et Le pragmatisme de Witkiewicz (1987); Peter Stein Les Nègres de Jean Genet (1984), Der Haarige Affe de O’Neill (1986), Titus Andronicus de Shakespeare (1989),   Orestie d’Eschyle (1994); Luc Bondy Le Conte d’Hiver de Shakespeare (1988), Don Giovanni de Mozart (1990-91), Phèdre de Racine (1998); Jean-Louis Thamin Roméo et Juliette (1990); Patrice Chéreau Woyzeck de Alban Berg (1992).

En tant que comédienne, elle joue le rôle de Ronga dans Maléfices en 1990 (Gemheimnis des gelben geparden, pour le titre original allemand)  de Carlo Rola. Elle interprète une psychanalyste dans le film Rois et Reine d’Arnaud Desplechin (2004), apparaît dans La Fille du dimanche d’Henri Fellner (2006) et joue un rôle de voyante. dans Victoria de Justine Triet (2016). Elle est interviewée comme référente principale dans le film d’Annette von Wangenheim Joséphine Baker – Schwarze Diva in einerweißen Welt(2006). Elle tient le rôle principal dans le court métrage de Damien Manivel La Dame au chien, en 2010, dans Les Enfants d’Isadora (2019) et dans Magdala (2022), longs métrages du même réalisateur. Elle figure également au générique de Goutte d’Or (2022) de Clément Cogitore.

Son interprétation de Magdala, dans le film du même nom – présenté dans une section parallèle du festival de Cannes 2022 –  a été saluée par la critique. Le journal « Le monde » a qualifié le film de « chef d’oeuvre de rêverie »

Yé Lassina Coulibaly

 

Principales chorégraphies

-1979:  Paris, Roquette, Rituel/Ouverture

-1980 : Chateauvallon Rituel II

-1981 : Paris, théâtre des Athévains Hand Dance

-1983 : Berlin, Schaubhüne Rage/Rituel II

-1983 : Paris et Londres avec Steve Lacy Musique et Danse

-1984 : Paris, théâtre de la Bastille One Step Beyong

-1986 : Berlin, Theaterhaus Rituel III

-1986 : Festival Gulbenkian, Lisbonne rétrospective

-1987 : Paris, Bastille Privilèges (au sous-sol des âmes errantes), Festival Knap Nagel de Hambourg rétrospective et création, Paris, Kiron avec Steve Lacy Five colors | 5 couleurs

-1988 : Arles La Solitude d’être hommage à Hideyuki Yano

-1989 : Paris, TCD, café de la danse Les Voyageuses

-1990 : Beynes Sept roses pour trois et Pour toi film de Gilles Moisset

-1991 : Copenhague/festival de Montpellier Genos

-1992 : Paris, Dunois Genos II, Rencontre passagère et Au-delà film d’après Five colors, Lionel Boncompagnie

-1993 : Paris, Dunois Eclipse/Bascule

-1994 : Biennale de Lyon Eclipse/Bascule, Grenoble (1994)

-1993 : Paris, Dunois La source/Voyage

-1995 : Paris, Bastille Espoir 95/Longue Route

– 1996 : Douai Legato/Transposition

-1997 : Mont-Saint-Aigan Un Autre regard/Sommeil profond

-1997 : Paris Fondation Cartier, avec Steve Lacy Out of Love

-1998 : Angers CNDC Réveil

-1998 : São Paulo et reprise à Paris Le Prix La Porte

-1998 : Nancy Diagonale duo avec Francis Viet

-1999 : Paris 1+1 duo avec Emmanuelle Huynh

-2000 : Mont-Saint-Aigan Enfin duo avec Fabrice Dugied

-2001 : Paris Rencontres work in progress, première étape

-2002 : Biennale de danse de Venise, Portes Inconnues/Unknown Doors solo

-2012 : Berlin, La rivale d’Ishtar duo avec Isabelle Maurel

-2012 : Paris Fondation Cartier & CND Laisser Frémir, quatuor avec Joëlle Léandre, Pascal Contet, Loïc Touzé, Paris, Regard du cygne

-2012 : Clermont-Ferrand Un Zeste dansé hommage à Jérôme Andrews, avec Fabrice Dugied

– 2003 : Le Havre Pulsations en 3 mouvements en duo avec Joëlle Léandre

-2004 : Festival Iles de danse Pourquoi pas ? duo avec Serge Anagonou

-2005 : Paris, centre Mandapa Naissances, solo

-2006 : février, Paris, Regard du cygne/création Et Maintenant, solo

-2006 : octobre, Villeneuve d’Ascq, La Ferme d’en haut Et Maintenant, la suite, duo avec Sandra Moens

-2007 : théâtre de Chartres Double naissance, duo avec Sandra Moens

– 2008 : juillet, festival de Bourges Les Amants, duo Sandra Moens, Julien Béramis

-octobre 2008 : Poitiers, Les Princesses, spectacle d’ouverture du TAP, direction artistique et mise en scène Odile Azagury

-2009 : Conversation solo, festival Danse à Chartres, 23 et 24 mai

-2009 : Les Interrogations solo, à Bourges et en 2010 à Nanterre.

-2011 : Trio avec Pedro Pauwels et Gyohei Zaitsu, musée du quai Branly

-2013 :Vivre commence toujours maintenant, duo avec Frédéric Blondy au piano, église Saint Merri à Paris.

-2014 : Le corps de l’ombre, duo avec Frédéric Blondy au piano, Paris église Saint Merry

-2016 : Sisters, duo avec Roser Montilo Guberna, Festival d’Avignon dans le cades de Sujets à vif

Yé Lassina Coulibaly art et culture,

Site officiel : www.yecoulibaly.com

Artiste auteur-compositeur interprète

Musicothérapie sociétaire de la SACEM, ADAMI, SPEDIDAM, Union des Artistes Burkinabés

Chevalier de l’ordre du mérite, des lettres et de la communication (agrafe musique et danse) du Burkina-Faso.  Concert, spectacle, pédagogie 00 336 76 03 71 66»

Alerte Info_Urgent ONEA : Perturbation de la desserte en eau des abonnés de Ouagadougou, Ziniaré, Loumbila, Pabré

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L’office National de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA) informe son aimable clientèle de Ouagadougou, Ziniaré, Loumbila et Pabré qu’en raison de travaux importants de maintenance des ouvrages de production, la fourniture d’eau potable connaîtra des perturbations le samedi 11 février 2023. Cette intervention nécessite un arrêt total des installations.

Compte rendu du Conseil des Ministres du 8 Février 2023

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 08 février 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 35 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1  AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur, Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Pologne auprès du Burkina Faso, avec résidence à Dakar au Sénégal.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination dudit Ambassadeur.

I 2  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté cinq (05) rapports.

Le premier rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification du contrat de crédit Acheteur signé le 07 décembre 2021 entre le Burkina Faso, la SOCIETE GENERALE et ING BELGIQUE SA pour le financement de la construction et l’équipement clé en main d’un Centre hospitalier régional universitaire de 306 lits à Gaoua (région du Sud-Ouest).

D’un coût total de cinquante-quatre milliards quatre cent cinquante-deux millions neuf cent cinquante-huit mille quatre cent quarante et un (54 452 958 441) F CFA, le projet de construction et d’équipement du Centre hospitalier régional universitaire de Gaoua a pour objectif principal de contribuer à l’amélioration de l’état de santé des populations dans la région sanitaire du Sud-Ouest.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant déclaration d’utilité publique urgente de l’emprise du drain de Tanghin.

Ce projet de décret vise l’application de l’article 300 de la loi n°034-2012/AN du 02 juillet 2012 portant réorganisation agraire et foncière au Burkina Faso.

L’emprise du drain de Tanghin, objet de la déclaration d’utilité publique urgente traverse les secteurs 17, 18, 19 et 20 de l’arrondissement n°4 de la Commune de Ouagadougou.

Le linéaire total du drain est de 4 852 m. Les dimensions de son emprise sont constituées des tronçons suivants :

– tronçon 1 : situé entre les rails (Rue 23.708) et la ceinture verte (Rue 23.292), d’une longueur de 950 m et d’une largeur comprise entre 20 et 50 m ;

– tronçon 2 : situé dans la ceinture verte, d’une longueur de 550 m et d’une largeur comprise entre 50 et 400 m ;

– tronçon 3 : situé entre la limite de la ceinture verte (Rue 23.240) et la (Rue 23.193), d’une longueur de 400 m et d’une largeur comprise entre 50 et 60 m ;

– tronçon 4 : situé entre la Rue 23.193 et l’Avenue de la Concorde nationale (Rue 24.01), d’une longueur de 900 m et d’une largeur comprise entre 47 et 60 m ;

– tronçon 5 : situé entre l’Avenue de la Concorde nationale (Rue 24.01) et la Rue 24.30, d’une longueur de 550 m et d’une largeur comprise entre 50 et 55 m ;

– tronçon 6 : situé entre la Rue 24.30 et la Rue 24.126, d’une longueur de 800 m et d’une largeur comprise entre 43 et 58 m ;

– tronçon 7 : situé entre la Rue 24.126 et la RN3, d’une longueur de 702 m et d’une largeur comprise entre 48 et 51 m.

La libération de la zone concernée permettra l’aménagement d’un canal de drainage dans le quartier Tanghin, d’une longueur d’environ 5 kilomètres pour résoudre les problèmes d’inondations récurrentes dans ladite zone.

L’adoption de ce décret permettra de procéder à l’expropriation pour cause d’utilité publique de l’emprise du drain de Tanghin en vue de la réalisation des ouvrages, entrant dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’assainissement et de drainage de Ouagadougou (PADO).

Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant modification et prorogation du délai du décret n°2019- 1129/PRES/PM/MINEFID/MATDC/ME/MI/MTMUSR du 15 novembre 2019 portant déclaration d’utilité publique urgente, les lignes électriques, les projets de construction de lignes électriques de Haute tension et leurs couloirs de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL).

La modification du décret vise la prise en compte de 4 lignes dans lesdits projets et dont les travaux sont entamés. Il s’agit de la ligne d’évacuation 225 kV de la centrale solaire régionale de Kaya, de la ligne d’évacuation 225 kV de la centrale solaire régionale de Koupéla, de la ligne d’évacuation 225 kV de la centrale solaire de Kalzi et le projet d’interconnexion électrique 225 kV Poste Ouaga-Est-Ziniaré.

Au regard du retard pris dans l’exécution des opérations d’expropriation pour cause d’utilité publique pour la libération de l’emprise des sites concernés qui ne devaient pas excéder 3 ans et échu le 15 novembre 2022, la nécessité de la prorogation de ce délai s’impose.

L’adoption de ce décret permet d’insérer les différentes modifications, de donner une base juridique pour la poursuite de la mise en œuvre desdits projets et de proroger le délai d’exécution des opérations d’expropriation de deux (02) ans pour compter du 16 novembre 2022, conformément aux dispositions de l’article 309 de la loi n° 034-2012/AN du 02 juillet 2012 portant réorganisation agraire et foncière au Burkina Faso.

Le quatrième rapport est relatif à un projet de décret portant modification du décret n°2017-0049/PRES/PM/MINEFID du 1er février 2017 portant procédures de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics et des délégations de service public.

Ce décret modificatif vise à mettre à la disposition des acteurs de la commande publique un cadre juridique plus adapté au contexte d’insécurité et de crise humanitaire.

L’adoption de ce décret permet de disposer d’un mécanisme plus flexible de gestion des différentes commandes en vue de réaliser avec efficacité et efficience les investissements nécessaires, au regard du contexte national.

Le cinquième rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement création de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire et adoption des statuts de ladite Agence.

L’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire a pour mission le financement des entreprises communautaires par actionnariat populaire dans les différents secteurs d’activités, notamment l’agriculture, l’élevage, l’agroalimentaire, le textile et les mines.

L’adoption de ces décrets permet de disposer d’un instrument adéquat favorisant l’éclosion et le développement de l’entrepreneuriat communautaire au Burkina Faso.

I 3  AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant déclaration de la nouvelle espèce de jassides «Amrasca biguttula », comme un « fléau agricole » et autorisation d’importation et d’utilisation de pesticides non homologués pour lutter contre ce ravageur.

La campagne agricole 2022-2023 a été marquée par des attaques sévères d’insectes piqueurs suceurs, notamment les jassides dans les champs de coton.

Ces attaques entrainent le ralentissement voire l’arrêt de l’activité photosynthétique, ce qui provoque la baisse de la productivité du cotonnier.

Toutes les actions entreprises par les producteurs, les sociétés cotonnières et leur dispositif d’appui conseil pour le contrôle de ces ravageurs se sont soldées par des échecs. Il ressort des études préliminaires que le Burkina Faso a été envahi par une nouvelle espèce de jassides appelée Amrasca biguttula ou jassides du coton indien. Cette espèce est très prolifique en raison de l’inefficacité de la

plupart des insecticides homologués et utilisés pour la protection du cotonnier.

L’adoption de ce décret permet l’importation et l’utilisation de pesticides non homologués pour lutter efficacement contre ces infestations élevées de jassides.

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret est relatif au retrait du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la Société des mines de Belahourou (SMB) SA à Inata dans la province du Soum, Région du Sahel.

La société minière SMB de BALAJI Group connait des problèmes de gestion ayant entrainé des cumuls de dettes vis-à-vis de l’Etat et des travailleurs.

Pour soutenir cette société, l’Etat a conclu un protocole d’accord pour la restructuration de sa dette. A travers cet accord, la société s’est engagée à payer à l’Etat burkinabè la somme de 4 285 903 102 F CFA, au titre des droits fixes et la somme de 300 880 228 F CFA, au titre des pénalités.

Le premier paiement qui était prévu au plus tard le 30 juin 2021 n’a pu être honoré par cette société minière dont les installations et les équipements ont également été saisis par sa banque.

L’adoption de ce décret permet le retrait du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la Société des mines de Belahourou (SMB) SA à Inata dans la province du Soum, Région du Sahel.

Le second décret porte organisation du ministère de l’Energie, des mines et des carrières.

L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Energie, des mines et des carrières d’assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2022-0996/PRES-TRANS/PM du 02 décembre 2022 portant attributions des membres du Gouvernement et du décret n°2022 0055/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 20 avril 2022 portant organisation-type des départements ministériels.

I 5  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement création d’emplois et nomination d’enseignants-chercheurs à l’Université de Dédougou dans l’emploi de Maître de conférences.

L’adoption de ces décrets permet la création de deux (02) emplois de Maître de conférences et d’un emploi de Maître-assistant et la nomination de deux (02) Maîtres de conférences à l’Université de Dédougou.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant création d’un emploi de Maître-assistant à l’Université Thomas SANKARA.

L’adoption de ce décret permet la création d’un emploi de Maître-assistant à

l’Université Thomas SANKARA.

Le troisième rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement création d’emplois et nomination d’enseignants-chercheurs dans les emplois de Professeur titulaire et de Maître de conférences à l’Université Thomas SANKARA.

L’adoption de ces décrets permet la création d’un emploi de Professeur titulaire, de quatre (04) emplois de Maître de conférences et de cinq (05) emplois de Maître-assistant et la nomination d’un Professeur titulaire et de quatre (04) Maîtres de conférences à l’Université Thomas SANKARA.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

I 6 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un décret, portant organisation du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement.

L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement d’assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2022-0996/PRES-TRANS/PM du 02 décembre 2022 portant attributions des membres du Gouvernement et du décret n°2022-0055/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 20 avril 2022 portant organisation-type des départements ministériels.

II  COMMUNICATION ORALE

II Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la première édition du Forum des fonctionnaires internationaux burkinabè (FFIB) du 27 au 29 décembre 2022 à Ouagadougou.

Cette rencontre a réuni 650 participants en présentiel et en visioconférence autour du thème « Contribution des fonctionnaires internationaux burkinabè au développement inclusif du Burkina Faso ».

A l’issue du forum, les participants ont :

– pris l’engagement d’accompagner le Gouvernement burkinabè dans les efforts de développement ;

– pris la résolution d’accompagner les Burkinabè dans le processus d’accession à la fonction publique internationale ;

– recommandé l’institutionnalisation du forum des fonctionnaires internationaux burkinabè.

III  NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

– Monsieur Albert SANOU, Mle 91 689 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère des Infrastructures et du désenclavement.

B AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

– Monsieur Marchel DIMA, Mle 130 354 Y, Magistrat, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Directeur général du Fonds d’assistance judiciaire (FAJ) ;

– Monsieur Bâ Sidi Mohamed Yiniyé NESSAO, Mle 359 713 B, Conseilleren sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la Communication et de la presse de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) ;

– Madame Philadinne IDO/NIESSI, Mle 332 739 Z, Attaché en études et analyses, option : Droit, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Secrétaire générale de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) ;

– Madame Edith Rolande W. KHOGARABOUX-NION/SANOU, Mle 514 515 N, Ingénieur informaticien, est nommée Directrice de Cabinet de la Commission de l’informatique et des libertés ;

– Monsieur Bonyamine OUARMA, Mle 278 897 S, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines de la Commission de l’informatique et des libertés ;

– Monsieur Marc Wendenso ZALLE, Mle 245 197 J, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances de la Commission de l’informatique et des libertés ;

– Madame Mamata SARE/FOFANA, Mle 272 798 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice de la prospective et de l’innovation de la Commission de l’informatique et des libertés ;

– Monsieur Wanogo Malick OUATTARA, Mle 288 327 L, Ingénieur de conception en informatique, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des systèmes d’information de la Commission de l’informatique et des libertés ;

– Monsieur Kouliga Désiré YAMEOGO, Mle 304 201 N, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux de la Commission de l’informatique et des libertés.

C AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

– Monsieur Hamadou DIALLO, Mle 229 840 G, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chef de Cabinet du ministre délégué chargé des Ressources animales ;

– Monsieur Jean SIMPORE, Mle 33 741 U, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Conseiller technique du ministre délégué chargé des Ressources animales ;

– Monsieur Jean-Marie BATIEBO, Mle 74 821 L, Vétérinaire, catégorie PC, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Conseiller technique du ministre délégué chargé des Ressources animales ;

– Monsieur Philibert ZONGO, Mle 208 086 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics.

D AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

– Monsieur San Narcisse KOULIBALY, Mle 22 00 209 N, 2ème catégorie, position 2, échelon 01 (classification ex CENATRIN), Ingénieur des travaux informatiques, est nommé Directeur des systèmes d’information.

E AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

– Monsieur Abdoul Moumouni OUEDRAOGO, Mle 20 087 U, Ingénieur géomètre, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des prestations et de la recherche de l’Institut géographique du Burkina (IGB).

F AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

– Monsieur Edmond LANKOUANDE, Mle 313 486 K, Enseignant chercheur en sciences économiques, catégorie PD, grade initial, 3ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence burkinabè de l’électrification rurale (ABER).

G AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Luc YE, Mle 34 601 R, Inspecteur général de l’enseignement secondaire, catégorie PB, grade 3, 7ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Aly SAVADOGO, Mle 110 923 A, Enseignant-chercheur, Professeur titulaire, est nommé Directeur général de l’enseignement supérieur ;

– Monsieur Babou André BATIONO, Mle 218 389 T, Directeur de recherche, catégorie P1, classe terminale, 1er échelon, est nommé Directeur général du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) ;

– Monsieur Djibril YONLI, Mle 110 942 J, Maître de recherche, catégorie P, est nommé Directeur des projets et programmes du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement ;

– Madame Salimata KOUAME/TRAORE, Mle 245 755 S, Enseignant chercheur, catégorie P2, grade  initial, 1er échelon, est nommée Directrice de la mobilisation des ressources du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement ;

– Monsieur Noël THIOMBIANO, Mle 216 332 F, Enseignant-chercheur, Professeur titulaire, catégorie P1, est nommé Directeur général du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) ;

– Monsieur Vincent SEDOGO, Mle 225 608 Y, Maître de recherche en histoire africaine, catégorie P2, classe exceptionnelle, 3ème échelon, est nommé Secrétaire général de la Commission nationale pour l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ;

– Monsieur Wendkouni Judicaël DJIGUEMDE, Mle 245 747 P, Enseignant-chercheur, Maître de conférences, catégorie P2, grade initial, 1er échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et de la coopération ;

– Monsieur Aldjima Matthieu NAMOUNTOUGOU, Mle 241 751 D, Enseignant-chercheur, Maître de conférences agrégé en droit public, est nommé Directeur de l’équivalence et de la reconnaissance des titres et diplômes de l’enseignement supérieur ;

– Monsieur Boonwennesom Telesphore TIENDREBEOGO, Mle 204 413 U, Enseignant-chercheur, catégorie P2, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Directeur des systèmes d’information.

H  AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

– Madame Batouré LAMIZANA, Mle 78 665 A, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

– Monsieur Harouna SANA, Mle 50 295 D, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Chargé de missions, en remplacement de Monsieur Marius T. Diaboado LOMPO ;

– Monsieur Yemboini Pascal THIOMBIANO, Mle 49 579 H, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Chargé de missions, en remplacement de Monsieur Barnabé KIEMTAREMBOUM ;

– Monsieur Valentin Hervé Sanyan KAMBIRE, Mle 35 146 T, Professeur certifié, 2ème classe, 11ème échelon, est nommé Chargé de missions, en remplacement de Monsieur Mohamed Joël KABORE ;

– Monsieur Songré Etienne SAWADOGO, Mle 29 498 S, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 2ème classe, 11ème échelon, est nommé Chargé de missions, en remplacement de Monsieur Bassana Jonas BAZIE ;

– Monsieur Jean Noël BONKOUNGOU, Mle 360 556 K, Attaché en études et analyses, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Boukary NITIEMA, Mle 88 786 F, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Barnabé KIEMTAREMBOUM, Mle 32 113 E, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Yirmalè Frédéric SOME, Mle 98 284 G, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur général adjoint de la communication et des médias ;

– Madame Boumnoma Wenddindondé Rosalie SAREMBE, Mle 200 486 H, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Chargée d’études ;

– Monsieur Mathias ZANTEA, Mle 48 101 G, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé d’études.

I AU TITRE DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT ET DU CONSEIL DES MINISTRES

– Monsieur Rayangnéwendé Thierry SONGRE, Mle 110 099 V, Ingénieur de conception informatique, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chef de département des technologies de l’information et de la communication.

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective ;

– de la société AIR Burkina SA au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de la Loterie nationale burkinabè.

A MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre de la Primature :

– Madame Rosalie COMPAORE/NARE, Mle 111 327 D, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Madame Léa, 2ème jumelle ZAGRE/RIMTOUMDA, Mle 44 056 K, Administrateur des services financiers ;

– Madame Bêloorpuo Diane DABIRE, Mle 104 268 K, Administrateur des services financiers ;

– Monsieur Abdoulaye SENOU, Mle 96 929 M, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur Hamidou SAWADOGO, Mle 54 620 H, Conseiller en gestion des ressources humaines.

Au titre du Secrétariat général du Gouvernement et du Conseil des ministres :

– Monsieur Diaboido Fulbert Désiré COMBARY, Mle 130 555 Z, Magistrat.Page 23 sur 24

Le second décret nomme Madame Léa, 2ème jumelle ZAGRE/RIMTOUMDA, Mle 44 056 K, Administrateur des services financiers, Présidente du Conseil d’administration de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B  MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la société AIR Burkina SA pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité

routière :

– Monsieur Lassiné KABORE, Mle 118 980 J, Conseiller en gestion des ressources humaines ;

– Monsieur Hassane Ibrahim KONE, Mle 98 059 P, Ingénieur de l’aviation civile.

Au titre de la Primature :

– Monsieur Ousmane ZONGO, Mle 247 912 F, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Monsieur Félix Charles DALLA, Mle 212 272 V, Conseiller en aménagement du territoire et du développement local et régional, en remplacement de Monsieur Martial Wilfried Z. BASSOLET.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE LA SOCIETE AIR BURKINA SA

– Monsieur Paul Yves B. KABORE, Steward/Chef de cabine.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Daouda OUEDRAOGO, Mle 32 71 P (matricule AFP-PME), Economiste gestionnaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises au Conseil d’administration de la société AIR Burkina SA pour une dernière période de

trois (03) ans.

 

 

Le Porte-parole du Gouvernement

 

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO

CSC : Femina FM et France 24 mises en demeure

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Le Conseil supérieur de la communication (CSC) au cours de sa délibération du 6 février 2023, a mis en demeure la radio «Femina FM » et la télévision France 24, de respecter les principes professionnels de traitement de l’information, suite à l’observation de manquements.

La radio «Femina FM » a été mise en demeure suite à une auto-saisine du CSC après que le Régulateur a relevé des manquements dans les propos tenus par un auditeur intervenu à l’émission «Nékré» de ladite radio émettant à Ouagadougou sur la fréquence 102.8 Mhz, le mercredi 4 janvier 2023. Pour plus de détails, consultez la Décision.

Quant à la télévision France 24, elle a été mise en demeure suite à une interpellation du CSC par le gouvernement par rapport à la diffusion le 16 janvier 2023 par ladite chaîne de télévision à travers sa bande défilante d’une information comportant des manquements.

«…cette information a été diffusée par la télévision «France 24 » à travers une image caricaturale présentant trois (03) personnages tenant chacun une arme de guerre à la main accompagnée par la bande défilante suivante : «Des rebelles islamiques ont enlevé une cinquantaine de femmes jeudi et vendredi dans le Nord du pays (Gouvernement burkinabè). (…) il est clair que la qualification utilisée par la télévision France 24 tend à donner une certaine reconnaissance à une lutte éventuelle menée par un groupe de rebelles pour une cause connue…alors que le Communiqué du Gouverneur du Sahel précise qu’il s’agit de «Groupes Armées Terroristes» dont les modes d’action et opératoire sur le terrain ne sont pas à confondre avec des rebelles», peut-on lire dans cette Décision du CSC portant mise en demeure de la télévision France 24.

Et le CSC de prévenir à l’article 2 de sa décision : «En cas de manquement similaire (…) la télévision France 24 s’expose à des sanctions de degré supérieur notamment la suspension de la diffusion de ses programmes au Burkina Faso».

Avertissement de même nature en cas de récidive à l’encontre de la radio Femina FM dont la promotrice a été auditionnée le 24 janvier dernier par le régulateur.

Burkina Demain

Le Premier ministre au président de la BOAD : « Ce que nous attendons de vous, c’est la construction de routes dans notre pays »

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Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, a reçu en audience, ce lundi 6 février 2023 à Ouagadougou, le président de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD), Serges Ekué. Accompagné de ses collaborateurs, ce dernier a dit être venu témoigner au peuple burkinabè, la compassion et la solidarité de la banque qu’il dirige, après les attaques terroristes qui ont fait de nombreuses victimes.

Au cours de cette rencontre, le premier responsable de la BOAD, a par ailleurs annoncé au Chef du Gouvernement, la célébration, le 14 novembre 2023, du 50e anniversaire de son institution.

Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela a, de son côté, souhaité que cette institution spécialisée de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), chargée du financement du développement des Etats membres, accompagne le Burkina Faso, dans la réalisation d’infrastructures routières.

«Ce que nous attendons principalement de la BOAD, c’est la construction de routes dans notre pays, parce que les routes sont le moteur du développement, avant même l’éducation et la santé », a dit le Premier ministre, à son interlocuteur, au cours de l’audience qu’il lui a accordée, ce lundi 6 février 2023, en fin de matinée.

Selon le Chef du Gouvernement, même dans la lutte que mène notre pays contre le terrorisme, la réalisation de routes s’avère nécessaire.

« Parfois, nous n’avons pas de routes pour poursuivre les terroristes, alors qu’eux, viennent nous attaquer, à travers les sentiers. Vous devez faire en sorte que notre sous-région décolle, parce que cela fait 50 ans que nous sommes toujours dans la misère. Peut-être que les projets sont mal financés, ou mal exécutés. Dans le monde, l’Afrique noire est la partie la moins développée. Votre institution doit servir de levier, pour que le Noir puisse relever la tête », a-t-il soutenu.

Aux responsables de la BOAD, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela a également suggéré de ne pas mettre les huit pays membres de l’UEMOA, sur le même pied, dans le financement de leurs projets.

Il a cité le cas de la Côte d’Ivoire (pays côtier, producteur de café et de cacao), qui ne doit pas bénéficier des mêmes taux de financement que des pays enclavés comme le Burkina Faso, le Mali, ou le Niger.

A sa sortie d’audience, le président de la BOAD, Serges Ekué, a déclaré avoir fait au Premier ministre, le point de l’actualité de son institution.

Il a également exprimé les condoléances et la solidarité de la Banque au peuple burkinabè, dans cette période difficile que traverse notre pays.

Il a dit avoir évoqué avec le Chef du Gouvernement burkinabè, les sujets de développement qui tiennent à cœur sa banque.

DCRP/Primature

Fabrice Zango s’offre une deuxième médaille d’or en l’espace d’une semaine

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Grâce à ce saut à 17,48 m, Fabrice Zango s’en tire avec la médaille d’or du meeting de l’Eure

Deux médailles d’or en l’espace d’une semaine seulement. C’est ce que vient de réaliser l’athlète burkinabè Hugues Fabrice Zango en s’imposant de fort belle manière ce samedi 4 février 2023 au meeting de l’Eure en France grâce à un saut à 17,48 m.

Grâce à ce saut à 17,48 m, Fabrice Zango s’en tire avec la médaille d’or du meeting de l’Eure

Ce qui lui a valu naturellement la médaille d’or de cette compétition internationale de triple saut.

Pour rappel, le 26 janvier dernier le même Zango faisait parler de lui en décrochant sa première médaille d’or de l’année 2023 en remportant une autre compétition internationale den triple saut à Valence en Espagne.

Comme quoi, cette année 2023 s’annonce sur de bons auspices pour le recordman Burkinabè.

Aziz Nonkane

Burkina Demain

CHAN 2023 : ça passe pour les Lions de la Teranga face aux Fennecs

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Les Lions locaux remportent ainsi leur premier titre continental

Les Lions de la Teranga du Sénégal ont inscrit ce samedi 4 février 2023 à Alger leur nom sur le palmarès du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) en remportant l’édition 2023 de cette compétition internationale de football devant les Fennecs d’Algérie, défaits aux tirs 4-5.

Près d’un an après le sacre des Lions de la Teranga à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN)-c’était le 6 février 2022 à Yaoundé-, le Sénégal s’offre un nouveau trophée continental en football. Les représentants sénégalais à l’édition 2023 du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) ont terminé sur la plus haute marche du podium en se débarrassant aux tirs aux buts des Fennecs d’Algériens coiffés sur le fil 5-4.

Le tir au but raté a coûté le trophée aux Fennecs

Au terme des 120 mn d’explication, aucune sélection n’était parvenue à prendre le meilleur sur l’autre, malgré les occasions de but enregistrées de part et d’autre. Score final : 0-0. Et il a fallu recourir aux buts pour désigner l’équipe gagnante. A ce jeu, ce les Lions de la Teranga qui se sont montrés les plus adroits en réussissant tous les tirs. Bravo à eux et bon courage aux Fennecs qui sont loin d’avoir démérité !

Aziz Nonkané

Burkina Demain