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Insécurité alimentaire mondiale : Décryptage de David Kamau et Peiman Milani

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L’insécurité alimentaire mondiale augmente si rapidement que la faim pousse un enfant par minute dans la malnutrition sévère et en 2021, jusqu’à 828 millions de personnes étaient touchées par la faim. Le monde est confronté à une crise alimentaire mondiale sans pareille, avec des prix alimentaires à des niveaux historiques, des chaînes d’approvisionnement perturbées par la guerre et la maladie, et le changement climatique menaçant les récoltes dans pratiquement toutes les zones géographiques. Décryptage de deux experts de la question, David Kamau et Peiman Milani.

«Impact des grains entiers sur la sécurité alimentaire mondiale

Le monde est confronté à une crise alimentaire mondiale sans pareille, avec des prix alimentaires à des niveaux historiques, des chaînes d’approvisionnement perturbées par la guerre et la maladie, et le changement climatique menaçant les récoltes dans pratiquement toutes les zones géographiques. L’insécurité alimentaire mondiale augmente si rapidement que la faim pousse un enfant par minute dans la malnutrition sévère et en 2021, jusqu’à 828 millions de personnes étaient touchées par la faim.

Soixante pour cent des calories mondiales proviennent des trois grandes céréales (blé, maïs et riz) sous forme raffinée. Le traitement de ces grains réduit leur volume de 20 à 30 % et enlève encore plus de leur valeur nutritionnelle. Les régimes alimentaires dominés par ces céréales raffinées, le sucre et les aliments ultra-transformés sont devenus la principale cause de décès évitable dans le monde, liée à l’augmentation des taux d’obésité, de diabète, de maladies cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux et de certains types de cancer. Dans presque tous les pays, ces aliments malsains sont omniprésents et bon marché.

Un simple passage des céréales raffinées aux céréales complètes enrichies produirait non seulement des aliments plus nutritifs pour des milliards de personnes – sans augmenter les coûts de production – mais contribuerait également à réduire la malnutrition et la faim. Ce changement permettrait à de nombreux gouvernements à court d’argent d’économiser des milliards de dollars en coûts d’importation de denrées alimentaires et en subventions agricoles. sans nécessiter un seul acre supplémentaire de terres agricoles ou une once de plus d’engrais.

Des inquiétudes ont été soulevées concernant la durée de conservation des produits à grains entiers, leurs coûts ainsi que l’acceptation par les consommateurs. Les progrès de la technologie de transformation des aliments permettent à de nombreux aliments à grains entiers d’avoir une durée de conservation de six mois et plus et il a été démontré que la production de grains entiers en vrac coûte moins cher que celle de grains raffinés. Mais malgré ces avantages évidents, la production alimentaire reste centrée sur les céréales raffinées.

Les préférences des consommateurs évoluent avec une acceptation accrue des aliments à grains entiers dans différentes catégories démographiques. Au Rwanda, il y a eu une augmentation de l’adoption des grains entiers dans les repas scolaires. Lors d’essais menés dans 18 écoles publiques où 13 700 enfants ont reçu des grains entiers dans le repas de maïs quotidien servi pour le déjeuner, de nombreux enfants ont déclaré qu’ils se sentaient plus rassasiés et plus énergiques. Plus de 90 % des enfants de sixième année ont préféré le repas de grains entiers lorsqu’ils ont été sensibilisés à ses avantages. Au Danemark, l’éducation des consommateurs, notamment par le biais du logo de l’emballage, a augmenté la consommation de céréales complètes de 75 % entre 2007 et 2014.

Alors que le monde est confronté à une escalade de la crise alimentaire et de la faim, des mesures doivent être prises pour sauver des vies et commencer à orienter les systèmes alimentaires vers des résultats plus sains. Aujourd’hui, on en sait beaucoup plus sur la valeur nutritionnelle des grains entiers et les ramifications du raffinement.

Trois actions clés pourraient soutenir la transition des grains raffinés vers les grains entiers dans un délai relativement court :

Une réorientation des grands acheteurs institutionnels de produits alimentaires vers l’achat de grains entiers

Le passage des acheteurs institutionnels de produits alimentaires à l’achat de grains entiers est un puissant moyen d’augmenter la demande. Les gouvernements africains nourrissent environ 10 à 30 % de leur population grâce à des programmes de filets de sécurité, des programmes d’alimentation scolaire (qui touchent à eux seuls plus de 60 millions d’enfants sur le continent), des hôpitaux, des prisons et d’autres institutions publiques. Un passage de l’achat de grains raffinés à l’achat de grains entiers au sein de ces institutions pourrait avoir un impact significatif et influencer un changement plus large dans l’ensemble du système alimentaire. En outre, le transfert des subventions gouvernementales pour les céréales raffinées vers les céréales complètes contribuerait également à influencer le marché.

Il a été démontré que l’enrichissement des grains entiers présente des avantages nutritionnels importants

Les organismes publics et les entreprises privées devraient promouvoir la consommation de grains entiers auprès des consommateurs, en partageant les preuves des avantages nutritionnels. La farine de maïs complète contient 24 % de protéines en plus, 3,8 fois plus de fibres et 3,5 fois plus de calcium que la farine raffinée. Et ce n’est que pour commencer. Il est également plus riche en fer, en zinc et en vitamine E. Enrichis en micronutriments, les grains entiers pourraient aider à vaincre la malnutrition dévastatrice, renforçant ainsi le corps et l’esprit.

Financement et investissements nécessaires pour favoriser le passage du raffiné au grain entier

Des investissements modestes sont nécessaires dans le secteur de la meunerie afin de passer du raffiné au grain entier.

Des investissements modestes sont nécessaires dans le secteur de la meunerie afin de passer du raffiné au grain entier. Les meuniers ont besoin d’un financement abordable ainsi que de partenaires et les gouvernements, les organisations de développement et les entreprises alimentaires privées devraient être en première ligne pour stimuler ces investissements. Au Rwanda, les petites et moyennes entreprises de meunerie ont commencé à faire ce changement sur la base d’investissements initiaux de plusieurs dizaines de milliers de dollars, et s’attendent à voir ces investissements récupérés et transformés en bénéfices d’ici quelques années.

La crise alimentaire mondiale et ses causes sous-jacentes, qui sont profondes et systémiques, ne seraient pas résolues par le passage des céréales complètes raffinées aux céréales enrichies. Des transformations plus importantes sont nécessaires, notamment en permettant le développement de systèmes alimentaires diversifiés, équitables et régénérateurs qui nourrissent non seulement les personnes, mais également les écosystèmes naturels essentiels à la culture de bons aliments. Cependant, le passage aux grains entiers est une étape importante et hautement réalisable, alors même que nous nous attaquons aux profonds dysfonctionnements du système alimentaire au sens large. Ses avantages commenceraient également immédiatement et ne feraient qu’augmenter avec le temps. Une transition vers les grains entiers aujourd’hui nous rapprochera d’un monde qui fournit une bonne nourriture pour tous.

Par David Kamau, directeur général de la Fortified Whole Grain Alliance et Peiman Milani, directeur de l’Initiative alimentaire de la Fondation Rockefeller».

Transition burkinabè- CEDEAO : Apparemment pas de nuages entre Ouaga et Abuja !

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Le Médiateur de la CEDEAO Mahamadou Issoufou content lors de son audience avec le Président de la Transition le Capitaine Ibrahim Traoré

La Transition burkinabè sous la conduite du Capitaine Ibrahim Traoré entend respecter l’Accord conclu entre la CEDEAO et le pouvoir Damiba. Le Médiateur de la CEDEAO, Mahamadou Issoufou, est venu ce samedi 26 novembre 2022 s’en assurer davantage avec le Président de la Transition Traoré, au cours d’une audience à Kosyam qui a permis de faire une évaluation de cette Transition burkinabè.

Le médiateur Mahamadou Issoufou lors de son tête-à-tête avec le Capitaine Ibrahim Traoré

Si la Transition burkinabè a été rectifiée avec le coup d’état du Capitaine Traoré, l’accord conclu avec la CEDEAO concernant notamment la durée de la Transition devrait être respecté. Cela a été affirmé pendant les assises nationales de mi-octobre et réaffirmé le 19 novembre dernier à l’Assemblée législative de Transition par le Premier ministre Apollinaire Joachim Kyelem de Tambèla, lors de sa déclaration de politique générale. Cela ne saurait en être autrement pendant la séance d’évaluation de la Transition que le Président Traoré a eue ce samedi 26 novembre 2022 par le Médiateur de la CEDEAO, Mahamadou Issoufou.

Aux dires de l’ancien président nigérien à sa sortir d’audience, il est en mission pour pouvoir faire un rapport sur la situation de la Transition burkinabè qu’il va soumettre aux chefs d’Etat de l’organisation régionale lors de leur prochain sommet le 4 décembre 2022 à Abuja, siège de la CEDAO. Et à en juger par les apparences, on peut dire qu’il n’y a pas, pour l’instant de nuages entre Ouaga et Abuja, à partir du moment où existe déjà la volonté des autorités de la Transition de respecter l’accord de départ. Ce qui d’ailleurs a conduit à reconduire dans leurs postes des ministres de l’ex-gouvernement Albert Ouédraogo. Cela est important pour la CEDEAO qui est pour un retour rapide à l’ordre Constitutionnel normal dans le pays.

‘’A l’impossible nul n’est tenu’’

Si les autorités de la Transition sont le respect de l’Accord avec la CEDEAO, pour autant elles ne sont pas en mesure de garantir le respect strict de la durée de la Transition, vu le volatile contexte sécuritaire du pays doublé d’une crise humanitaire sans précédent.

Répondant à une question d’un parlementaire lors de sa déclaration de politique générale du 19 novembre dernier, le chef du gouvernement n’est pas passé par quatre chemins pour le faire savoir. «On ne peut organiser des élections transparentes et incontestables si la sécurité n’est pas assurée et si la majorité des Burkinabè ne peuvent pas y participer», a- t-il relevé en substance. Comme quoi, à l’impossible, nul n’est tenu.

Et la CEADEAO ne semble pas aussi être fermée sur cet aspect des choses qui est pris en compte dans l’évaluation du processus de Transition en cours.  C’est ce à quoi, l’on pense lorsque le Médiateur Issoufou à sa sortie d’audience confie à la presse : «nous avons eu une  parfaite identité de vue sur l’ensemble des questions abordées et je salue l’ouverture d’esprit, l’ouverture au dialogue du Président de la Transition». Bref, pourvu que cette convergence de vues prévale toujours et que cela aille toujours dans le sens des intérêts du peuple burkinabè.

Martin Philippe

Burkina Demain

JMSA 2022 : Le RENCOF exhorte les consommateurs burkinabè à la célébration

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La communauté internationale célébrera le 29 novembre prochain, la Journée mondiale sans achats (JMSA). Dans ce Communiqué parvenu à notre rédaction, le Réseau national des consommateurs du Faso (RENCOF) appelle les Burkinabè à la célébrer, en consommant «responsable en famille, à l’école, en entreprise» et en  rejetant «le gaspillage à table», en refusant «le sachet noir» et en recourant aux courses à vélo.

«C’est le consommateur qui a le pouvoir de la prise de décision d’achat : le pouvoir de décision du lieu d’achat, le pouvoir de décision du moment d’achat, le pouvoir de décision du prix d’achat», rappelle le RENCOF.

Et d’appeler le gouvernement «à ses responsabilités pour garantir aux consommateurs burkinabè des produits sains, de qualité et à des prix abordables».

Aziz Nonkane

Burkina Demain

20 ans du RIJ : 3 journalistes Burkinabè lauréats du Prix PaxSahel

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Jean Eudes Bambara de la télévision 3TV, lauréat dans la catégorie télé/ Mojo recevant son prix des mains du ministre Jean Noel Ouédraogo

La 6e   édition du prix PaxSahel pour le Journalisme sensible aux Conflits ( JsC) a été organisée cette année conjointement avec les 20 ans d’existence du Réseau d’initiatives de Journalistes (RIJ). La cérémonie s’est déroulée le vendredi 25 novembre 2022, sous le patronage du ministre en charge de la communication. Plusieurs prix ont été décernés à des lauréats dans différentes catégories de la presse.

Une vue des officiels à la cérémonie des 20 ans du Réseau d’initiatives de journalistes et de récompenses des lauréats du PaxSahel

<<20 ans du RIJ : défis et perspectives>>. C’est sous ce thème qu’est célébré ce vendredi, 25 novembre 2022 à Ouagadougou, le 20e anniversaire du Réseau d’Initiatives de Journalistes (RIJ) avec pour point d’honneur l’organisation du concours « PaxSahel ». Ce prix a pour objectif d’encourager les femmes et les hommes de médias pour leur rôle d’édification d’un monde de paix à travers leurs productions.

A l’entame, Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, porte-parole du gouvernement, patron de la cérémonie ; s’est réjoui de la tenue effective de la cérémonie commémorative du jubilé de porcelaine du RIJ, qui regroupe <<des professionnels de l’information, des journalistes femmes et hommes issus de la presse publique et privé. Ces historiens et historiennes du présent réunis dans ce cadre pour défendre un idéal commun : une presse professionnelle au service des lecteurs, auditeurs, téléspectateurs et internautes>>.

Exhortation du ministre Ouédraogo aux journalistes

Jean Eudes Bambara de la télévision 3TV, lauréat dans la catégorie télé/ Mojo recevant son prix des mains du ministre Jean Noel Ouédraogo

Pour le chef du département de la communication, la crise sécuritaire que traverse notre cher pays, le Burkina Faso, les médias et les journalistes sont appelés à apporter leur contribution pour un retour de la paix, gage de développement. Le Patron a également lancé un appel à l’endroit de tous les Burkinabè et des journalistes en particulier, de s’engager pleinement à être des partisans de la paix et la cohésion sociale. Car selon lui, <<investir dans le secteur des médias, c’est investir pour l’avenir>>. Le ministre a par ailleurs félicité les lauréats 2022 du prix pour leur engagement dans la recherche de la paix et la cohésion sociale.

Poursuivant dans la même lancée, Pascal Magan Ouattara de Wendkouni Bank International, co-parrain de la 6e édition du prix PaxSahel, s’est également réjoui de la tenue effective de <<cette compétition>> et de l’honneur qui lui est fait dans le choix du parrainage aux côtés du parrain Wendpanga Bruno Compaoré, directeur du FBDES. Il a toutefois tenu a remercier le RIJ, qui <<depuis 2016, s’est également engagé dans la promotion du journalisme sensible aux conflits, un journalisme responsable, plus soucieux des questions de montrer un visage humain des conflits, un journalisme plus soucieux de la cohésion sociale et de la recherche de la paix>>. Dans le contexte actuel au Sahel, marqué par la montée de l’extrémisme violent et du terrorisme, l’initiative du RIJ est fort appréciable, a-t-il conclu.

Les lauréats du Prix PaxSahel 2022

Liradan Philippe Ada de la radio Omega (à droite), lauréat dans la catégorie Radio recevant son prix du parrain des 20 ans du RIJ

Romaine Raïssa Zidouemba, coordonnatrice du RIJ a quant à elle rappelé l’objectif de l’organisation dudit concours au profit des femmes et hommes de médias. En effet selon elle, l’organisation de ce concours est un encouragement fait aux journalistes pour leur rôle d’édification d’un monde de paix à travers leurs productions. Les conflits étant un facteur qui entrave la bonne marche de la société, le RIJ encourage le journalisme sensible aux conflits, dans une perspective de résolution et non d’envenimement des conflits, a-t-elle ajouté.

Ce présent concours a vu la participation de vingt-huit candidats dans les trois différentes catégories de presse : écrite, en ligne, radio et audiovisuelle. Ainsi, trois œuvres ont été récompensées pour leur qualité, leur pertinence et le professionnalisme de leurs auteurs selon Adama Bayala, président du jury. Il s’agit de :

-<<Conflit foncier à Kangounadéni : Un interminable feuilleton ensanglanté>> de Kamélé Fayama, des éditions Sidwaya-Bobo, pour la presse écrite, qui a obtenu une note de 15/20.

-<<Tougan : Le calvaire des suppliciés du terrorisme>> de Liradan Philippe Ada, de la radio Oméga, qui a également obtenu une note de 15/20.

-<<Conditions de vie des personnes déplacées internes de Ouahigouya : Immersion sur le site Ioba II…>> de Maxime BAMBARA, de la télévision BF1, qui a quant à elle, obtenu la note de 13/20, foi du président du jury.

Faire du journaliste, un vecteur de paix

Le projet « Appui aux médias pour la prévention et la gestion des conflits au Burkina Faso », développé par le RIJ et soutenu par la Deutsche Welle Akademie, vise à appuyer les journalistes dans leur mission d’information de l’opinion avant, pendant et après le conflit, mais aussi d’aider à la pacification dans le respect strict de l’éthique et de la déontologie. Et c’est dans ce cadre qu’est organisé le Prix PaxSahel pour le journalisme sensible aux conflits

Pour rappel, le <<Prix PaxSahel pour le Journalisme sensible aux Conflits>> récompense les trois meilleurs journalistes qui font preuve de professionnalisme dans le traitement de l’information liée aux conflits. Il est aussi un appel à la responsabilité sociale du journaliste, acteur clé dans le développement de la société. Il est né à Niamey au Niger en novembre 2014 et est décerné depuis 2017 au Burkina Faso.

Mathias Lompo

Burkina Demain

Incident sur l’axe Bourzanga-Kongoussi  : 4 soldats tués et 1 blessé

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«Un incident à l’engin explosif improvisé s’est produit ce vendredi 25 novembre 2022 sur l’axe Bourzanga-Kongoussi lors du retour d’une mission d’escorte sur Djibo. C’est la teneur du Communiqué de presse de l’état-major général des armées en date de ce samedi 26 novembre 2022.

«Cet incident a malheureusement occasionné la perte de quatre (04) de nos vaillants combattants. Un (01) blessé, évacué d’urgence, a été pris en charge par le service de santé des Armées», a précisé le communiqué de presse de l’état-major général des armées en date de ce samedi 26 novembre 2022.

«En ces douloureuses circonstances, le Chef d’Etat-Major Général des Armées adresse ses sincères condoléances aux familles des victimes et ses voeux de prompt rétablissement au blessé. Aux unités engagées dans ladite opération et à l’ensemble des FDS, il adresse ses vifs encouragements pour les efforts déployés dans l’œuvre de reconquête du territoire national», a conclu ledit communiqué.

Burkina Demain

Communiqué nécrologique : Décès à Libreville de Mme Orokia Marlyse Zagré/Sanou

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Mme Orokia Marlyse Zagré/Sanou n'est plus depuis le 25 novembre 2022

Ce communiqué nécrologique est relatif au décès à Libreville, le 25 novembre 2022, Madame Orokia Marlyse Zagré/Sanou.

Décès à Libreville de Mme Orokia Marlyse Zagré/Sanou

«Communiqué Nécrologique

-Les grandes familles ZAGRÉ à Godin (Koudougou), Ouagadougou, Libreville, Montréal

-Les grandes familles SANOU à Kouka, Nouna, Bobo-Dioulasso, Dédougou, Ouagadougou

-Les familles alliées SANOU, OUÉDRAOGO, KABORÉ, SAWADOGO, ZONGO, BOUGOUMA, ZOURÉ, SIMPORÉ, DABIRÉ

-Monsieur ZAGRÉ Noël Marie Fulgence Privat Leonce, Représentant de l’UNICEF pour le Gabon, Sao Tomé & Principe et la CEEAC

Les enfants Pingdwendé Abraham Eric, Wendwaoga Ismael Davy Mike et Noomwendé Franck Eddie

Les petits-enfants Yohann et Léane

-Monsieur ZAGRÉ Désiré

-Madame ZONGO/ ZAGRÉ Elisabeth Marceline

-Madame ZOURE/ZAGRÉ Clarisse Marie Hortense

-Monsieur ZAGRÉ Wenceslas Jean Magloire

-Madame BOUGOUMA/ZAGRÉ Yolande Marie Rosalie

-Monsieur ZAGRÉ Chrysostome

-Monsieur ZAGRÉ Thierry Jules César

-Monsieur ZAGRÉ Philippe

-Monsieur SANOU K. Abdoulaye

-Monsieur SANOU Ahmed Ali, leurs frères, leurs soeurs et alliés

Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès le 25/11/2022 à Libreville de leur fille, belle fille, soeur, épouse, mère, grand-mère, belle soeur, tante,

Orokia Marlyse ZAGRÉ/SANOU

Le programme des obsèques sera communiqué ultérieurement

Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra

Jean 11, 25

Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs oeuvres les suivent

Apocalypse 14, 13

Que les âmes de nos fidèles défunts reposent en paix

UNION DE PRIÈRE»

De nouveaux ambassadeurs pour renforcer la coopération avec le Burkina

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Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a reçu, en fin de matinée, les lettres de créance de cinq nouveaux ambassadeurs, accrédités au Burkina Faso. Le Danemark, le Grand-Duché de Luxembourg, le Bangladesh, la Russie et le Mali renforcent ainsi leurs coopérations avec le Burkina Faso, à travers les accréditations de ces diplomates. Communiqué.

«Diplomatie : cinq nouveaux ambassadeurs pour renforcer la coopération avec le Burkina

(Ouagadougou, 25 novembre 2022). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a reçu, en fin de matinée, les lettres de créance de cinq nouveaux ambassadeurs, accrédités au Burkina Faso. Le Danemark, le Grand-Duché de Luxembourg, le Bangladesh, la Russie et le Mali renforcent ainsi leurs coopérations avec le Burkina Faso, à travers les accréditations de ces diplomates.

Son Excellence Monsieur Kristian Kirkegaard EDINGER, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume du Danemark est le premier à remettre ses lettres de créance au Président de la Transition.

Envoyé spécial pour le Sahel en Afrique depuis février 2019, Monsieur Kristian Kirkegaard EDINGER a occupé plusieurs hautes fonctions dans son pays et dans les missions diplomatiques notamment en Bolivie, au Benin et en Belgique. Il résidera à Ouagadougou.

Le Mali a accrédité son Excellence Monsieur Issouf Oumar MAIGA, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Mali auprès du Burkina Faso. Juriste de formation et Diplomate de profession, il est en détachement à la Commission de l’UEMOA. Issouf Oumar MAIGA entend travailler avec l’Etat burkinabè pour le renforcement de la coopération surtout dans les domaines de la Défense et de la sécurité pour venir à bout du terrorisme, véritable problème des deux pays.

Son Excellence Monsieur Georges TERNES, est le nouvel Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Grand-Duché de Luxembourg auprès du Burkina Faso. Le diplomate luxembourgeois, qui a pour résidence Dakar au Sénégal, est titulaire d’un Master en gestion des Affaires. Il a déjà travaillé à l’Ambassade de son pays au Burkina Faso de 2012 à 2016 en qualité de chargé d’affaire.

La République Populaire du Bangladesh sera représentée dans notre pays par son Excellence Monsieur le Général Shamim-Uz-ZAMAN avec résidence à Tripoli en Libye. Général Major de l’armée de son pays, l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République Populaire du Bangladesh est titulaire d’un Master en études de défense et en science.

Le dernier Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à remettre ses lettres de créance au Chef de l’Etat est le diplomate Russe, Alexey SALTYKOV. L’Ambassadeur de la Fédération de Russie aura pour résidence Abidjan en République de Côte d’Ivoire et va travailler à renforcer la coopération politique, économique, scientifique, culturelle et militaire avec le Burkina Faso.  En tant que diplomate, il a déjà occupé plusieurs fonctions dans les missions diplomatiques notamment en Guinée, en Côte d’Ivoire, au Tchad, au Mali, au Kenya et en Namibie.

Direction de la communication de la Présidence du Faso»

Industrialisation africaine et ZLECAf : Niamey hôte d’un double sommet à grands enjeux !

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Photo de famille des dirigeants africains au double sommet de l'Union africaine sur l'industrialisation et la ZLECAf

La capitale nigérienne, Niamey, abrite ce vendredi 25 novembre 2022, un double sommet de l’Union africaine, l’un consacré à l’industrialisation du continent et l’autre à sa Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAf), porteuse de tous les espoirs de développement via une réelle intégration des échanges intra-africains. Les nombreuses interventions des officiels dont celle du président hôte Mohamed Bazoum, ont mis en exergue les enjeux de ce double sommet de Niamey.

Photo de famille des dirigeants africains au double sommet de l’Union africaine sur l’industrialisation et la ZLECAf

«Libérons les énergies des entrepreneurs africains, simplifions les démarches des investisseurs internationaux et des talents dont l’économie africaine a besoin…Soyons ambitieux, nous pouvons nous le permettre. Investissons donc dans l’éducation, en particulier dans les Mathématiques à l’instar des Instituts Indiens de Technologie, sans oublier les humanités.  Nous vivons un moment historique. Le train de la transition digitale est à quai devant nous, ne le ratons pas, prenons-le avec détermination. C’est la condition de notre industrialisation qui va donner son sens à la ZLECAf».

C’est là un poignant extrait du discours du président nigérien Mohamed Bazoum, à l’ouverture, ce vendredi matin à Niamey, du double sommet de l’Union africaine consacré à l’industrialisation du continent et à l’évaluation du processus de la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

«Industrialiser l’Afrique : un engagement renouvelé pour une industrialisation et une diversification économique inclusive et durable». C’est le thème de ce double sommet à grands enjeux.

Quand Bazoum montre la voie…

Le président nigérien Mohamed Bazoum le 24 novembre au cours d’une réunion d’évaluation du dispositif organisationnel du double sommet de l’UA

«Ce sommet manifeste l’engagement du leadership de l’UA au plus haut niveau pour accélérer l’industrialisation en vue d’atteindre les Objectifs de Développement Durables 2030 et de l’Agenda 2063 par la mise en œuvre de stratégies concertées avec tous les acteurs, publics et privés. Qui dit industrialisation, dit commerce, leurs dynamiques étant couplées. C’est ainsi que l’Industrialisation de l’Afrique passe par la mise en œuvre de l’Accord sur la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui, elle, repose sur l’industrialisation. Ce qui est bon pour l’une est bon pour l’autre et réciproquement, ce qui est mauvais pour l’une est mauvais pour l’autre. La promotion des deux doit tenir compte de cette dépendance positive afin d’obtenir un développement économique sûr», a soutenu le numéro un nigérien devant ses pairs africains. En effet, ils sont une vingtaine de chefs d’Etat et gouvernement à faire le déplacement : le rwandais Paul Kagamé, le nigérian Mahamadou Buhari, le togolais Faure Gnassingbe, le bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló, le mauritanien Mohamed Ould El-Ghazaouani, Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l’Union africaine, pour ne citer que ces dirigeants.

L’Afrique encore mal lotie en matière d’industrialisation et de commerce

Le présent double sommet appelle visiblement les dirigeants africains à l’action face à la situation actuelle du continent, encore mal loti sur le plan de l’industrialisation et du commerce dans sa globalité. Des interventions, il ressort en effet que l’Afrique exporte de la matière première incorporant peu de valeur ajoutée tandis qu’elle importe des produits manufacturés à forte valeur ajoutée. Résultats : à ce jour, elle ne pèse que 4% dans le commerce mondial et le taux des échanges commerciaux entre pays africains se chiffre encore au stade de 17% de leur commerce global.

«Toutes ces politiques d’industrialisation élaborées au fil des décennies et adoptées par les organes délibérants de l’Union africaine ne se sont pas toujours soldées par des résultats conséquents. Le reconnaître sans détours est une motivation pour nous surpasser dans nos efforts d’amélioration de nos résultats», a reconnu pour sa part le président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat.

«La ZLECAf, la meilleure voie du continent vers la prospérité»

Mais, fort de ses atouts, l’Afrique se doit d’espérer un lendemain meilleur. «Notre continent est riche en matières premières variées, et riche d’une jeune population majoritairement rurale projetée à 2 milliards de personnes à l’horizon 2063 dont la moitié aura moins de 27 ans», a rappelé le président Bazoum.

La veille du double sommet, le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi A  Adesina, est resté dans le même tempo. «La zone de libre-échange continentale africaine est la meilleure voie du continent vers la prospérité. Pour libérer son potentiel, cependant, nous ne devons pas nous contenter de commercer. Nous devons transformer la zone en une zone de fabrication industrielle», a-t- il souligné.

Bref, il ne reste qu’à espérer que les dirigeants africains réunis à Niamey pour ce double sommet, prennent les bonnes décisions allant à la fois dans le sens de l’industrialisation du continent et d’une bonne mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine.

Et le professeur Benedict Oramah, président de la Banque africaine d’import-export de lever un coin de voile sur les actions déjà engagées :  «Afreximbank travaille avec le Secrétariat du ZLECAf  et le Conseil des ministres du commerce pour établir le Fonds d’ajustement du ZLECAf. Le Fonds devrait aider les pays à s’adapter de manière ordonnée aux suppressions tarifaires du ZLECAf et les préparer à participer au nouveau régime commercial. Plus tôt cette année, la Banque a été nommée gestionnaire du fonds de 10 milliards de dollars américains, qu’elle soutient avec une facilité de 1 milliard de dollars américains et une subvention de 10 millions de dollars américains destinée au fonds de base (d’indemnisation)».

Martin Philippe

Burkina Demain

Alerte_Info_ONEA : Perturbation de la desserte en eau à Ziniaré et Loumbila

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L’Office National de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA) informe ses abonnés de Ziniaré et Loumbila que suite à une fuite survenue sur une conduite de grand diamètre (DN 400) à Ziniaré, des baisses de pression, voire des coupures d’eau interviendront sur le réseau d’eau potable.

Les équipes techniques de l’ONEA sont mobilisées pour remettre ladite conduite en service.

Tout en s’excusant pour les désagréments engendrés, les équipes travaillent pour que la situation se rétablisse progressivement au cours de la journée du 26/11/2022.

ONEA à votre service !

Le Département Communication

Centre d’appels ONEA VENEGRE 80 00 11 11

Culture : La SNC 2022 reportée à une date ultérieure

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Photo archives : A l'ouverture de la 17ème SNC à Bobo-Dioulasso

Pour un certain nombre de raisons dont sécuritaires et organisationnelles, la 20è édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) initialement prévue du 26 novembre au 03 décembre 2022 à Bobo-Dioulasso, est reportée à une date ultérieure. C’est la teneur du présent communiqué du gouvernement en date de ce jeudi 24 novembre 2022.

COMMUNIQUE

Le Gouvernement informe le public burkinabè et les festivaliers que la 20è édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC) initialement prévue du 26 novembre au 03 décembre 2022 à Bobo-Dioulasso est reportée à une date ultérieure.

L’évaluation de l’état des préparatifs, suivie d’une rencontre entre le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme et les acteurs à Bobo-Dioulasso, le 14 novembre dernier, font ressortir des défis organisationnels majeurs. Ces défis sont liés notamment au contexte sécuritaire, à la nécessité d’une remise en état des infrastructures et des équipements et aux contraintes budgétaires actuelles.

Le Gouvernement regrette les désagréments liés à ce report et rassure qu’il s’attèlera à réunir les conditions d’une meilleure organisation de la biennale de la culture burkinabè, en concertation avec l’ensemble des acteurs du monde culturel.

 

Le Porte-parole du Gouvernement,

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO,

Chevalier de l’Ordre du mérite des arts, des lettres et de la communication