Le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët, a annoncé ce jeudi 10 novembre 2015 lors d’une conférence de presse, que Karim Benzema sera écarté de l’équipe de France «jusqu’à ce que la situation évolue».
«Benzema n’est plus sélectionnable», a déclaré Noël Le Graët. Il a précisé qu’il ne le serait pas non plus au mois de juin et donc au moment de l’Euro «si la situation n’évolue pas». Plus tard, il a ajouté que pour que l’ex-Lyonnais revienne en équipe de France, il faudrait «que la juge décide que le dossier est vide ou que Valbuena et lui redeviennent copains après que la juge ait décidé de les confronter». Le président de la FFF a estimé que si Benzema était passé devant la commission de discipline, «il aurait pris un blâme avec sursis
Avant l’annonce de la sanction de Karim Benzema, Noël Le Graët a tenu à dire tout le bien qu’il pensait de l’attaquant du Real Madrid. «Benzema est un mec bien. Un type né dans les quartiers difficiles. Il n’a pas changé de copains. Ses copains n’ont pas beaucoup évolué, lui est devenu une star, un homme aisé dans ses moyens financiers. C’est un garçon qui n’a pas une communication extraordinaire. Il est fort dans le jeu, il est parfait. Qu’est-ce qu’on lui demande ? Il joue bien au foot, bien dans sa peau, irréprochable à Madrid. J’ai un cœur, sanctionner n’a jamais été ma tassé de thé. Cette affaire est compliquée car pas aboutie, elle est en cours d’instruction. Partie civile, on ne l’est pas complètement. La juge n’a pas souhaité nous confier le dossier. Mais la FFF ne peut pas être insensible aux écoutes traduites dans vos journaux.»«Valbuena n’a rien fait. Il n’est coupable de rien. Au moment où il a su qu’il avait une affaire qui le concernait, il a bien fait de porter plainte».
Le Gräet a par ailleurs répété que Valbuena était la «victime» dans cette affaire et qu’il était, bien entendu, sélectionnable. «Sur le dernier rassemblement, Deschamps ne l’a pas pris parce que c’était en pleine tourmente. Il n’y a aucun problème pour Valbuena», a expliqué le président de la FFF.
Anderson Koné