Le coordonnateur du réseau de journalistes et communicateurs, Abdel-Aziz Nabaloum

Interrogé par les confrères, ce jeudi 22 septembre 2016 à Ouagadougou à l’issu de son élection à la tête de la coordination des journalistes pour la promotion de l’éducation inclusive, Abdel-Aziz Nabaloum se dit outillé pour réussir la mission à lui confiée. Lisez plutôt ses propos.

Le coordonnateur du réseau de journalistes et communicateurs, Abdel-Aziz Nabaloum
Le coordonnateur du réseau de journalistes et communicateurs, Abdel-Aziz Nabaloum

BD: Bonjour ! Présentez-vous au public.

AAN: Je m’appelle Abdel-Aziz Nabaloum, journaliste aux éditions Sidwaya et je suis le coordonnateur du cadre de concertation des journalistes pour la promotion de l’éducation inclusive au Burkina Faso.

B D: Voilà vous venez d’être élu par vos pairs, dites-nous quelle sera concrètement votre vision pour la défense de ces personnes vivant avec un handicap ?

AAN: Avec mon équipe, nous comptons travailler beaucoup pour que l’éducation inclusive soit une réalité au Burkina Faso. A cause de leur handicap, plusieurs enfants n’arrivent pas à avoir accès à l’école, bien qu’ils veulent étudier, ils veulent apprendre comme tous les autres enfants de leur âge. Nous, en tant que journalistes et membres de ce cadre-là, nous allons beaucoup travailler à sensibiliser la population. Comme on le dit, la presse est un quatrième pouvoir, les gens écoutent beaucoup, ils lisent et ils suivent la télévision. Donc, à travers les différentes productions qu’on va faire, ça va amener la population à comprendre que quelle que soit ta condition physique, tu as droit à l’éducation, tu as droit à la santé et tu as droit à beaucoup de choses qui entrent dans le cadre des droits humains.

B D: Le premier jet de cette concertation vient de s’effectuer. Avez-vous les rudiments nécessaires pour mener à bon port cette campagne ?

A A N: Oui bien sûr! Avant même cet atelier-là, j’ai bénéficié de plusieurs formations dans le domaine de l’éducation inclusive. Donc, ce n’est pas une nouveauté pour moi. Mais, j’ai encore appris par rapport à ce que je connaissais. On peut dire que j’ai vraiment des rudiments nécessaires pour mener cette campagne pour l’éducation inclusive.

B D: Quels sont vos sentiments à l’issu de cet atelier de formation ?

AAN: Je suis vraiment satisfait de ce cadre de concertation. Et si je le dis, ce n’est pas pour bluffer. Ce cadre a d’abord, permis à plusieurs autres confrères de la presse de comprendre le bien fondé de l’éducation pour tous. Ensuite, il nous a aussi permis d’en faire notre cheval de bataille. Toute chose qui va permettre non seulement d’atteindre les objectifs de la SNDEI, mais aussi de développer un bon partenariat entre les journalistes et leurs partenaires, d’une part et une fraternité entre les journalistes eux-mêmes, d’autre part.
Enfin, je suis satisfait, car ce cadre de concertation pourra nous permettre de nous spécialiser dans le domaine de l’éducation inclusive, grâce aux recommandations faites par nous-mêmes.

B D: Monsieur Nabaloum, je vous remercie !
AA N: C’est moi qui vous remercie !

Propos recueillis par Mathias Lompo.
Burkina Demain

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