La rentrée judiciaire a eu lieu, ce 3 octobre 2016 à Ouagadougou, sous le thème: « Juridictions et démocratie financière : quels dispositifs pour une contribution à la transparence dans la vie publique ? ». La cérémonie solennelle a eu lieu sous le patronage du Président du Faso, Roch Kaboré et la présidence de la présidente du Conseil supérieur de la magistrature.
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Selon le ministre de la Justice, des Droits humains, de la Promotion civique, Garde des sceaux, Réné Bagoro, il s’agit d’offrir une opportunité à l’appareil judiciaire d’examiner le rôle des juridictions dans la promotion de la bonne gouvernance et leur contribution dans la transparence de la gestion des affaires publiques.

A l’en croire, cette rentrée intervient au moment où l’opinion développe des critiques sur les gouvernants et la justice. « Cette nouvelle dynamique en matière de gestion des affaires publiques provient d’une prise de conscience des populations sur la redevabilité déjà perçue en l’article 15 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen », a-t-il relevé.

Pour la présidente du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Thérèse Traoré, la justice, au cœur des débats, doit d’être au service du justiciable et des acteurs, en rendant ses décisions en toute indépendance sans pression ni influence.
Pour ce faire, Mme Traoré a rappelé les recommandations des états généraux de la justice, tenus en mars 2015. Puis, elle a dit qu’il appartient aux acteurs de la justice de s’engager résolument à la rendre performante, accessible et protectrice des droits et libertés en vue de restaurer la confiance avec les citoyens.

Mathias Lompo
Burkina Demain

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