L'ambassadeur Tulinabo Mushingi sur place pour suivre l'opération de don du sang et encourager ses collaborateurs

Pour apporter leur contribution à la prise en charge des malades du paludisme, dans un contexte de pénurie de poches de sang dans les formations sanitaires, l’ambassade américaine de Ouagadougou a initié ce 5 octobre 2016 dans ses locaux une opération de don de sang à laquelle ont participé massivement les membres du personnel, à la grande satisfaction de l’ambassadeur Tulinabo S. Mushingi.

L'ambassadeur Tulinabo Mushingi sur place pour suivre l'opération de don du sang et encourager ses collaborateurs
L’ambassadeur Tulinabo Mushingi sur place pour suivre l’opération de don du sang et encourager ses collaborateurs

«L’objectif, c’est vraiment de nous permettre de jouer notre partition dans la communauté où nous habitons (…) Nous voyons dans les journaux, à la télévision, d’autres services donner du sang. Pour nous, avoir cette opportunité de donner du sang, cela nous aide aussi. C’est un partenariat gagnant-gagnant». Ce sont là des propos de l’ambassadeur des Etats-unis d’Amérique au Burkina Faso, Tulinabo S. Mushingi, à la séance de don de sang organisée ce mercredi 5 octobre 2016 dans l’enceinte de l’ambassade américaine à Ouaga 2000.

La joie de l'ambassadeur de voir le personnel de l'ambassade  mobilisé en grand nombre
La joie de l’ambassadeur de voir le personnel de l’ambassade mobilisé en grand nombre

«Je suis très agréablement de surpris de voir autant de monde venir donner son sang. Nous avons une population ici qui prête à collaborer, à jouer sa partition dans la communauté burkinabè», a ajouté Son Excellence Mushingi qui est venu encourager et saluer ses collaborateurs pour cette noble action de solidarité envers les malades du paludisme. Le diplomate américain en fin de mission était accompagné du premier conseiller de l’ambassade, David Young, qui a lui aussi donné son sang. Au moins une cinquantaine de poches de sang étaient attendues de l’opération.
Ce qui, à entendre le chef du service collecte de sang du Centre régional de transfusion sanguine (CRTS) de Ouagadougou, Dr Alain Konseybo, n’est pas rien. Le CRTS a en moyenne besoin de 300 poches de sang par jour. Surtout en ce moment.

«Beaucoup d’anémies» à prendre en charge

«Les poches de sang collectées ici vont absolument nous soulager. Nous sommes dans la période difficile, parce que c’est la saison hivernale toujours, les gens ont l’impression que la pluie est en train de partir et c’est surtout à cette période que le paludisme est assez grave. Et nous avons beaucoup d’anémies qui nécessitent une transfusion. C’est pour cela que nous avons lancé depuis des mois l’appel qui a été entendu», explique-t-il.
Et de saluer la présente initiative de l’ambassade américaine et les autres initiatives qui ont permis au CRTS de ne pas recourir au cours de cette année aux dons de remplacements, c’est-à-dire qu’un malade du paludisme qui avait besoin du sang, devait emmener son parent pour le lui donner.

Un objectif annuel de 35 000 poches

Il faut encore beaucoup de poches de sang au Centre régional de transfusion sanguine de Ouagadougou
Il faut encore beaucoup de poches de sang au Centre régional de transfusion sanguine de Ouagadougou

Si Dr Konseybo salue la mobilisation des autorités et des populations au cours de cette année, pour autant l’objectif annuel de 35 000 poches au CRTS est encore loin d’être atteint. Le compteur à ce jour indique environ 20 000 poches de sang enregistrées. Il reste encore beaucoup d’efforts à fournir pour réunir les 15 000 poches de sang manquant. Pour ce faire il en appelle à la poursuite de la mobilisation. Pour la présente opération, espère plus de cinquante poches de sang, «compte tenu de l’engagement du personnel et des responsables de l’ambassade».

La présente opération est une occasion pour l'ambassade américaine d'affirmer son ancrage à la communauté burkinabè
La présente opération est une occasion pour l’ambassade américaine d’affirmer son ancrage à la communauté burkinabè

C’est la deuxième fois que l’ambassade américaine initie une opération de ce genre. Et c’était l’occasion pour l’ambassadeur Mushingi d’affirmer l’ouverture de l’ambassade à son environnement.
«Quelques fois, l’on a l’impression que les gens ont peur de pénétrer dans notre ambassade qui est pourtant fréquentable pour tous. Les peuvent y venir sans rendez-vous, ne serait-ce pour aller en bibliothèque», a-t-il prôné.

Martin Philippe
Burkina Demain

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