Ceci est le message des femmes de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) à l’occasion de la commémoration ce vendredi 8 mars, de la Journée internationale de la femme.

«8 Mars 2019 : Le message des femmes de l’UPC

Femmes et filles du Burkina Faso,

Chères concitoyennes et chers concitoyens,

Le Burkina Faso, tout comme les autres pays, commémore ce vendredi 08 mars, la Journée internationale de la Femme. En cet anniversaire chargé de symboles et d’histoire, l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) souhaite à toutes les femmes une joyeuse fête. De prime abord, l’UPC a une pensée spéciale à l’endroit des vaillants éléments de nos Forces de défenses et de sécurité, à l’endroit de leurs épouses ou époux, de leurs mères, de leurs familles. Notre parti rend hommage à tous ceux qui sont tombés dans la guerre contre le terrorisme dans notre pays. Que la terre leur soit légère !

En rappel, le 8 mars a été institué de façon officielle « Journée internationale des droits de la femme » par l’Organisation des Nations Unies en 1977, pour rappeler toutes les œuvres réalisées par la Communauté internationale en faveur de l’amélioration des conditions des femmes. Pour nous, les femmes, chaque 8 Mars est l’occasion de dresser un bilan de l’évolution de notre situation, de recadrer les actions en vue d’entreprendre des changements pour l’amélioration de notre situation. Tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas une réalité, la route sera encore longue. Comme le dit si bien le Manifeste de l’UPC, notre ambition est :

-d’améliorer ce qui est déjà fait ;

-de corriger ce qui est mal fait ;

-de réaliser ce qui n’est pas encore fait.

Cela passe en partie par l’amélioration des conditions de la femme au Burkina Faso. Cette année 2019, le thème international est : « Le leadership féminin ». Au plan national, le thème retenu est: « La contribution de la femme et l’édification d’un Burkina Faso de Sécurité, de paix et de cohésion sociale ». Ce thème est en parfaite adéquation avec les priorités actuelles de notre cher pays. L’UPC avait déjà placé son Congrès de Juillet 2018 sous un thème similaire.

Etre leader, c’est avoir une vision et se battre pour la matérialiser. Aujourd’hui, le leadership féminin s’impose et en réalité, il ne doit être ni féminin ni masculin.

La femme est longtemps considérée comme le sexe faible. Mais pour l’UPC et son leader, M. Zéphirin DIABRE, la femme est le socle du développement, une partenaire de l’homme dans tous les domaines.  Tant dans la place occupée par les femmes que dans le programme de son candidat Zéphirin DIABRE, l’UPC est le parti ayant les meilleures idées pour l’émancipation et l’épanouissement de la femme burkinabè.

Chers sœurs et frères,

Dans la vision de l’UPC, il y a des barrières à lever pour faire émerger des femmes leaders. Il faut que les femmes soient suffisamment outillées pour démontrer leur savoir-faire dans leurs domaines d’activité respectifs par :

–              La création de la Banque des femmes qui est plus qu’un impératif ;

–              la promotion de l’éducation des filles ;

–              le renforcement de l’égalité des sexes ;

–              le combat contre les pesanteurs sociales défavorisant la femme ;

–              la réelle autonomisation des femmes.

Les femmes burkinabè doivent développer plus d’influence dans leurs secteurs d’activités, de la petite échelle (la femme au foyer) à la présidente, en passant par l’entrepreneure, de même que dans les prises de décisions publiques et politiques. Cette citation de Michelle BACHELET le dit bien : « Quand une femme est un leader, ça la change. Lorsque plus de femmes sont des leaders, ça change la politique » Dans notre contexte burkinabè, promouvoir le leadership féminin, c’est contribuer à la réduction des inégalités de genre et rendre la femme plus autonome et responsable pour contribuer au développement économique, politique et social du pays. Mais le grand obstacle aujourd’hui, pour nous, est l’insécurité, le manque de cohésion sociale et l’éloignement de la paix.

Chers sœurs et frères,

Le 8 Mars se tient dans un contexte difficile pour le Burkina Faso. C’est pourquoi les femmes de l’UPC appellent à l’union sacrée des filles et fils de ce pays. Ce qui passe forcément par une véritable réconciliation nationale. Et, l’UPC est le parti le mieux outillé pour apporter cette réconciliation, car occupant une position lui permettant de parler à tous, de travailler avec tous, pour le bien du Burkina Faso.

Bonne commémoration à toutes les femmes et filles du Burkina Faso !

Démocratie – Travail – Solidarité

Pour Le Bureau Politique National de l’UPC,

La Présidente de l’Union Nationale des Femmes

Jacqueline SOURATIE épouse KONATE »

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