La délégation du Conseil constitutionnel était conduite par Kassoum Kambou, président dudit Conseil

Le Premier ministre Marie Joseph Christophe Dabiré a reçu en audience, ce mardi 19 à la Primature, une délégation du Conseil constitutionnel conduite par le président de l’institution, Kassoum Kambou.

La délégation du Conseil constitutionnel était conduite par Kassoum Kambou, président dudit Conseil

Souhaiter au chef du gouvernement une bonne réussite dans ses nouvelles fonctions et lui rappeler de la collaboration existante entre les deux institutions. C’est l’objectif de la visite de courtoisie que le Conseil constitutionnel a rendu ce mardi 19 mars 2019, au Premier ministre Marie Joseph Christophe Dabiré.

Le Conseil constitutionnel garant des droits individuels et collectifs 

A sa sortie d’audience, le président du conseil constitutionnel, Kassoum Kambou, dira face aux journalistes, qu’ils ont expliqué au Premier ministre Dabiré, comment il peut saisir le conseil constitutionnel pour des dossiers précis.

Il a aussi affirmé que le conseil est le garant et le protecteur des droits individuels et collectifs, et contrôle la constitutionnalité des lois de la constitution, les traités et les conventions. C’est pourquoi les personnalités comme le premier ministre, le président du Faso et le président de l’Assemblée nationale, « peuvent nous saisir pour contrôler certaines lois plus importantes », a-t-il dit.

Le Conseil constitutionnel  saisi 21 fois par un  Premier ministre

Kassoum Kambou face à la presse à sa sortie d’audience

A cet effet, pour ce qui est de la signature des traités et des conventions, « le Premier ministre nous a saisi plus de 21 fois et 14 fois par des citoyens au cours de l’année 2018 », laissera-t-il entendre.

Mais, la question de savoir ce qu’ils pensent de la nouvelle Constitution, Kambou répond : « Nous n’en pensons rien parce que la nouvelle constitution ne relève pas de la compétence du conseil constitutionnel. Car, c’est le peuple qui décide d’une nouvelle constitution. Notre rôle, c’est de contrôler toutes les conformités par rapport à la constitution ».

Nicolas Bazié

Burkina Demain

 

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