Les conférenciers de ‘’Stand for life and liberty’’ face à la presse ce samedi 11 janvier 2020

L’ONG ‘’Stand for life and liberty’’ a échangé avec les hommes de média, ce samedi 11 janvier 2020 à Ouagadougou. Cet entretien a eu pour objectif, la présentation de l’organisation à la presse et de discuter sur des sujets d’actualités liés à la vie de la nation burkinabè et du monde.

Les conférenciers de ‘’Stand for life and liberty’’ face à la presse ce samedi 11 janvier 2020

Le face-à-face entre les journalistes et les responsables de ‘’Stand for life and liberty’’ a eu lieu ce samedi matin dans la ville de Ouagadougou. Au menu des discussions, les attaques terroristes à répétition et l’ingérence de la France dans les affaires internes des Etats africains en général et du G5 Sahel en particulier ont été les comportements que l’ONG a dénoncés ce matin. Pour ce faire, elle dit vouloir épauler l’Etat dans la lutte contre le terrorisme. « Nous avons notre disponibilité à mettre nos compétences et nos ressources à la disposition de l’Etat burkinabè pour combattre l’hydre terroriste », a déclaré Vincent De Paul Kaboré, coordonnateur de l’ONG en question.

Pour lui, il est incompréhensible que des colonnes de groupes armés traversent des frontières et viennent attaquer des bases militaires alors que la France fait voler des drones au-dessus des gens avant d’ajouter que la France fait deux poids deux mesures en république malienne. Comment combattre le terrorisme si vous participez à diviser un Etat, s’est-il interrogé en s’adressant au pays du général De Gaulle. Autres faits saillants qui hantent l’esprit de monsieur Kaboré, ce sont « les exploitations sauvages des entreprises françaises au Mali, Niger, Côte d’Ivoire et au Burkina Faso et qui pillent à elles seules les ressources minières et exploitent l’économie de ces pays-là pour s’enrichir.

Pour ce qui est de la monnaie (le FCFA), ‘’Stand for life and liberty’’ la rejette dans sa forme actuelle car, à écouter le coordonnateur Vincent De Paul Kaboré, le FCFA n’est pas une monnaie mais plutôt une sous-monnaie car arrimé à l’Euro. Donc, la déclaration du Président Ivoirien Alassane Dramane Ouattara, président en exercice de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA relatives aux reformes sur le FCFA est loin de satisfaire lui et ses collaborateurs. Le changement de la monnaie de FCFA à ECO, l’arrêt de la centralisation de 50% des réserves des pays concernés de changes au trésor français et la fermeture du compte d’opérations, ainsi que le retrait des représentants de la France de tous les organes de décision et de l’UEMOA sont pour eux salutaires. A contrario, ils dénoncent énergétiquement les tares que compte perpétuer l’ECO.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

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