Le ministre de l’énergie, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo, lors de son intervention au Parlement ce 24 août 2020

Lors de sa séance du 9 mars 2018, l’Assemblée nationale autorisait le gouvernement à ratifier l’Accord cadre portant création de l’Alliance solaire internationale (ASI). Ce 24 août 2020, les députés burkinabè à l’unanimité des 104 votants ont officiellement ratifié ledit accord-cadre qui fait désormais du Burkina Faso un pays pleinement engagé dans l’atteinte des nobles objectifs de l’ASI qui ambitionne de mobiliser plus de 1 000 milliards de dollars d’investissement en énergie solaire d’ici 2030.

Le ministre de l’énergie, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo, lors de son intervention au Parlement ce 24 août 2020

Le Burkina Faso fait désormais parties des pays qui ont ratifié l’accord cadre de l’Alliance solaire internationale (ASI). Les députés burkinabè l’ont en effet ratifié ce lundi 24 août 2020 à l’unanimité des 104 votants.

Selon le ministre de l’énergie, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo, qui a assisté à cette ratification parlementaire, l’adhésion du pays à l’ASI a déjà permis de renforcer les capacités de nos cadres en matière d’énergie renouveler et cela devrait se poursuivre avec la promotion des technologies d’énergies renouvelables à moindre coût, la réduction des coûts de production nationale d’électricité, la limitation des émissions de gaz à effet de serre.

1 000 milliards de dollars d’investissements d’ici 2030

Le Burkina Faso qui mise sur l’énergie solaire pour assurer son approvisionnement énergétique et son développement socioéconomique entend tirer pleinement profit des opportunités de l’ASI.

En effet, les pays membres de l’ASI s’engagent à agréger et harmoniser leurs demandes de financements, de technologies et d’innovation pour créer un marché commun afin de faire baisser les coûts, de renforcer le contrôle qualité, de mieux adapter les produits aux besoins, et d’améliorer les technologies.

Pour rendre l’énergie solaire abordable aux plus pauvres, l’Alliance souligne l’importance de canaliser le capital, de réduire les coûts par des mécanismes financiers, de promouvoir l’accès universel à l’énergie et d’aider à la création de normes communes pour garantir une qualité de produits adéquate dans l’utilisation des produits par les pays membres.

Et pour tendre vers l’atteinte ses objectifs, l’ASI ambitionne de mettre en œuvre d’instruments financiers permettant de mobiliser plus de 1.000 milliards de dollars d’investissement en énergie solaire d’ici 2030.

Signature de l’accord-cadre le 15 novembre 2016

Faut-il le rappeler, c’est en marge de la 23e conférence de l’ONU sur le climat (COP23) le 15 novembre 2016 à Marrakech au Maroc que le Burkina Faso avait signé l’Accord cadre portant création de l’Alliance solaire internationale.  L’initiative avait été lancée l’année d’avant par la France et l’Inde lors de la COP22 à Paris.

L’ASI, qui jouit depuis le 6 décembre 2017 du statut d’organisation internationale avec 121 pays membres, a tenu son premier sommet le 11 mars 2018 à New Delhi, en Inde. New Delhi abrite d’ailleurs le siège de l’Alliance.

Bref, l’ASI vise, in fine, à rendre possible le changement d’échelle dans le déploiement de l’énergie solaire au profit des 73% de la population mondiale qui vivent dans les 121 pays à fort ensoleillement dont le Burkina Faso.

Grégoire B. Bazié

Burkina Demain

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