Lassina Zerbo est toujours secrétaire exécutif de l’OTICE

L’on a souvent parlé du problème de la promotion, du placement des cadres Burkinabè dans les institutions et organismes internationaux ; en comparaison à ce qui se fait dans d’autres pays, à l’image du Sénégal. Selon des chiffres officiels du ministère des affaires étrangères, le Burkina Faso compte à ce jour quelques 900 cadres dans les institutions et organismes internationaux. On les estime à environ 400 au sein de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et de ses différentes agences spécialisées.

Rosine Sori-Coulibaly, représentante spéciale pour la Guinée-Bissau et chef du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau

Ce n’est pas un fait nouveau au Burkina Faso : la question de la promotion des cadres Burkinabè à l’international ; en comparaison à ce qui se fait ailleurs, comme au Sénégal.

L’Agence de promotion de l’expertise nationale (APEN) dont le secrétaire exécutif vient d’être installé, annonce-t-il un réel changement de cap par rapport à ce qui se faisait jusqu’ici ?

En tous les cas, les attentes sont grandes et les défis à relever, nombreux. Pour y parvenir, notre diplomatie doit être très plus active et offensive.   Selon des chiffres officiels, le Burkina Faso compte à ce jour quelques 900 cadres dans les institutions et organismes internationaux.

Au-delà des structures onusiennes, il y a aussi les organisations continentales, régionales et sous-régionales ainsi que leurs agences spécialisées qui regorgent aussi de cadres burkinabè.

Lassina Zerbo est toujours secrétaire exécutif de l’OTICE

Entre autres cadres Burkinabè évoluant à l’international, l’on peut citer l’ancienne ministre de l’économie, des finances et du développement, Rosine Sori-Coulibaly qui a été nommée fin juillet 2019, représentante spéciale pour la Guinée-Bissau et chef du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau (BINUGBIS).

Lassina Zerbo est toujours secrétaire exécutif de l’Organisation du traité d’interdiction complet des essais nucléaires (OTICE).

Mission aussi de valoriser l’expertise nationale à l’international

Jules Tapsoba, assistant technique auprès de la CEDEAO dans le cadre du Programme d’appui à la transition fiscales en Afrique de l’Ouest

Malgré la récente perte du poste de commissaire aux affaires politiques au sein de la commission de l’Union africaine, le Burkina compte encore beaucoup de cadres au sein de l’organisation continentale : dans les départements des infrastructures, de l’informatique, des affaires sociales ou juridiques.

Il en est de même au sein de la CEDEAO ou de ses agences spécialisées.  Par exemple Jules Tapsoba, l’ancien conseiller spécial du Premier ministre Paul Kaba, officie depuis l’année dernière à Abuja, en sa qualité d’assistant technique auprès de la CEDEAO dans le cadre du Programme d’appui à la transition fiscales en Afrique de l’Ouest (PATF).

 

A Cotonou, Apollinaire Ki, l’ancien directeur général de la SONABEL est toujours secrétaire général du WAPP, l’organisation régionale des sociétés d’électricité.

Bref, l’on retrouve certes un peu partout des cadres Burkinabè mais globalement le pays a encore du chemin à faire pour se hisser à la hauteur des Etats comme le Sénégal.

C’est pourquoi, la création de l’agence de promotion de l’expertise nationale doit servir véritablement de tremplin. En ce sens que cette structure a aussi pour mission de valoriser l’expertise nationale à l’international.

 

Martin Philippe

Burkina Demain

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