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Perturbation de la desserte en eau à Ouaga, Ziniaré, Loumbila et Pabré :  Les abonnés invités à faire des réserves

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L’office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) informe son aimable clientèle de la ville de Ouagadougou, Ziniaré, Loumbila et Pabré que suite à des travaux de maintenance en cours dans sa station de traitement de Ziga, la fourniture d’eau potable connaît momentanément des perturbations.

Primes à l’excellence scolaire : Les lauréats 2022 à l’heure de la refondation !

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La cuvée 2022 de PExEN, officiels et lauréats posant pour la postérité

L’édition 2022 de la cérémonie officielle du prix de l’excellence de l’éducation nationale (PExEN) a eu lieu ce jeudi à Ouagadougou sous le haut patronage du Premier ministre Albert Ouédraogo sous le thème «Ensemble, célébrons le mérite pour une école plus résistante». Un thème évocateur pour le chef du gouvernement qui a saisi l’occasion pour exprimer tout l’attachement de la Transition au secteur de l’éducation du pays.

Le Premier ministre Albert Ouédraogo livrant son discours au cours de la cérémonie de récompense des meilleurs élèves

«La cérémonie officielle du prix de l’excellence de l’éducation nationale (PExEN), qui nous réunit ce matin me renforce dans ma conviction qu’investir dans l’éducation c‘est actionner ce logiciel de l’ordinateur central qui programme l’avenir des sociétés. Elle se tient dans un contexte marqué par une crise sécuritaire accrue. Cette activité traduit mon engagement, ma détermination et ceux de l’ensemble du Gouvernement à accompagner le secteur de l’éducation dans sa résilience face aux fléaux qui menacent la paix sociale». Ce sont là des propos du Premier ministre Albert Ouédraogo à la cérémonie officielle du prix de l’excellence de l’éducation nationale (PExEN).

«C’est pourquoi nous avons consenti d’énormes efforts par les investissements dans le secteur de l’éducation pour améliorer l’offre éducative mais aussi et surtout améliorer la qualité de l’éducation au Burkina Faso. Le prix de l’excellence de l’éducation nationale, faut-il le rappeler, vise non seulement la promotion de la qualité et de l’excellence dans le système éducatif burkinabè par la récompense et la motivation de ses principaux acteurs, mais aussi une implication des partenaires de l’éducation dans la recherche d’une meilleure qualité de l’enseignement et du rendement interne et externe du système éducatif», a-t-il poursuivi.

«Essayez de devenir un Homme qui a de la valeur »

Aux lauréats, le PM Ouédraogo a adressé ces mots d’encouragement : «Chers lauréats, le prix de l’excellence scolaire est une invite à persévérer dans la conquête du savoir car, dans ce monde, rien de grand ne s’accomplit sans effort. Je vous exhorte alors à faire en sorte que l’école puisse entretenir en vous la quête perpétuelle de la connaissance. Vous avez donc ce devoir de mériter durablement la reconnaissance de la nation et cette nation vous regarde car vous êtes désormais des flambeaux qui ne doivent jamais s’éteindre».

Et de citer Albert Einstein :  N’essayez pas de devenir un homme qui a du succès. Essayez de devenir un homme qui a de la valeur». «Alors, vous devez également être de véritables modèles pour susciter l’émulation saine et semer les graines de l’excellence, de la performance, de la culture du travail bien fait autour de vous et au sein de la nation. Soyez aussi et surtout de bons citoyens engagés à participer à l’avènement d’un Burkina Faso émergent, radieux, havre de paix, de justice, de solidarité et d’harmonie».

«Du rêve à l’action. Créons demain» de Lionel Bilgo

Albert Ouédraogo n’a pas eu accès qu’à des formules d’intellectuels d’ailleurs. Il a cité notamment son ministre de l’éducation Lionel Bilgo, qui était de la partie et est auteur de «du rêve à l’action. Créons demain».  Et aussi l’immense Professeur Joseph Ki-Zerbo : «une société qui renonce à prendre en charge sa jeunesse et à la doter des outils d’une promotion optimale, enterre son propre avenir». Tout est dit. La société burkinabè à l’heure de sa refondation entend miser sur sa jeunesse pour qu’elle puisse porter à bon port son avenir.

Christian Tas

Burkina Demain  

Accès universel Eau et Assainissement : Réflexions à l’ONEA autour de plans stratégiques communaux

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Le directeur général de l'ONEA, Gilbert Bassolé (au milieu), a présidé l'ouverture de l'atelier. A sa gauche, l'expert en gouvernance de l'eau de l'ONG IRC, Firmin Hilaire Dongodaba

La salle de conférences des métiers de l’eau (CEMEAU) de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) a abrité ce jeudi 28 juillet 2022 les travaux de la rencontre d’échanges et de réflexions sur les résultats de la capitalisation de l’expérience d’élaboration des plans stratégiques communaux. Prononçant le mot d’ouverture de l’atelier, le directeur général de l’ONEA, Gilbert Bassolé, a réaffirmé l’ambition de la société d’Etat en matière d’accès à l’eau potable et à l’assainissement.

«La reconnaissance du droit d’accès à l’eau potable pour tous dans la Constitution burkinabè, en novembre 2015, a augmenté la pression qui est la nôtre. Dorénavant, en tant que débiteur d’obligation, nous sommes appelés à garantir un minimum de 20 litres d’eau potable par personne et par jour à un point de desserte homologué, fonctionnel à moins de 1 km des domiciles. Les exigences sont encore plus élevées pour ce qui concerne les zones urbaines où nous devons disponibiliser le plus possible des points de desserte à domiciles. En matière d’assainissement, la loi nous oblige à garantir un ouvrage homologué de gestion des eaux usées et excrétas pour tous les ménages à raison d’un maximum de 10 personne par ménage, tout en assurant l’évacuation saine et le traitement des boues de vidange».

C’est en ces termes que le directeur général de l’ONEA, Gilbert Bassolé, a posé ce jeudi 28 juillet à Ouagadougou, les défis à relever dans le secteur de l’eau et de l’assainissement au Burkina Faso.

C’était dans son discours d’ouverture de l’atelier de capitalisation des expériences d’élaboration des Plans communaux d’approvisionnement en eau potable, hygiène, assainissement des eaux usées et excréta (PSC-AEPHA).

Une trentaine d’acteurs participants

Un atelier qui a réuni une trentaine d’acteurs du secteur de l’eau et de l’assainissement venus notamment de l’ONEA ; des directions centrales et déconcentrées du ministère de tutelle, le Ministère de l’environnement, de l’énergie, de l’eau et de l’assainissement (MEEEA) ; des partenaires techniques et financiers dont l’ONG internationale IRC qui a élaboré en collaboration avec la nationale de l’eau les PSC-AEPHA alignés sur les ODD.

A écouter l’expert en gouvernance de l’eau de l’IRC, Firmin Hilaire Dongobada qui a présenté ledit guide, avec les PSC-AEPHA, on est dans une approche qui requiert une planification à long terme (ici l’horizon 2030) une équité dans la réponse aux besoins des populations (quelles soient rurales ou urbaines).

l’expert en gouvernance de l’eau de l’IRC, Firmin Hilaire Dongobada a présenté le contenu du guide PSC-AEPHA

Mieux, en outillant efficacement les acteurs communaux à assumer pleinement leurs responsabilités sur la question, cela donne davantage de résultats. Et de citer le cas de Banfora, l’une des communes pilotes à expérimenter le PSC-AEPHA, qui aura ainsi à mobiliser 18 milliards de francs CFA d’investissement dans le secteur de l’eau entre 2017-2020.

Deux autres communes des Cascades, Bérégadougou et Niangoloko en ont également bénéficié dans la même période.

Réfléchir à la réplication à une plus grande échelle

Le directeur général de l’ONEA a réaffirmé l’ambition de la société d’Etat en matière d’accès à l’eau potable et à l’assainissement à l’horizon 2030

Fort des succès enregistrés, en 2020, l’expérience a été étendue 5 autres communes du pays : Tenkodogo, Pouytenga, Koudougou, Léo et Pô.

Aujourd’hui, il s’agit de réfléchir à la réplication à une plus grande échelle des expériences PSC-AEPHA. D’où toute l’importance du présent atelier qui a permis de rappeler le contexte d’élaboration des plans communaux sectoriels AEPHA, de partager le contenu du guide d’élaboration des PSC pour l’objectif de développement durable 6 ; d’analyser les possibilités et opportunités de réplication ; de recueillir les contributions des participants pour cette réplication à grande échelle.

«Notre objectif est de doter toutes les communes d’intervention d’outils de planification adéquats. La finalité est d’accompagner les communes à assurer l’accès universel à l’eau potable et l’assainissement à l’horizon 2030, et particulièrement avec un service géré en toute sécurité pour les populations des zones urbaines qui sont notre responsabilité directe», a indiqué à ce propos le DG Gilbert Bassolé.

Mais, ajoute-t-il, «la prise en compte de l’approche fondée sur les droits humains (AFDH), nous contraint à réfléchir à l’intégration du milieu urbain et du milieu rural.  Voilà qui devrait rassurer aussi en campagne sur l’engagement de l’ONEA et de ses partenaires à œuvrer à l’accès universel de tous à l’eau potable et à l’assainissement au Burkina Faso à l’horizon 2030.

Martin Philippe

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du 27 juillet 2022

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 27 juillet 2022, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul-Henri Sandaogo DAMIBA Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, à des révocations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1 AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a adopté un décret portant actualisation de la Stratégie nationale de lutte contre le terrorisme.

Cette stratégie permet aux départements ministériels et à l’ensemble des autres acteurs opérationnels une meilleure coordination des actions et initiatives stratégiques de lutte contre le terrorisme.

L’adoption de ce décret permettra une synergie des différentes actions de lutte contre la menace terroriste afin d’obtenir une réponse optimale, efficace et durable pour une sortie de crise.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté deux (02) ordonnances.

La première ordonnance porte autorisation de ratification de la Convention de crédit CBF 1392 01E conclu le 21 décembre 2021 entre le Gouvernement du

Burkina Faso et l’Agence française de développement (AFD) pour le financement du projet « Petite irrigation dans le Grand Ouest et la région de l’Est (PIGO+) ».

Le coût global du projet est de 36,20 milliards F CFA. La contribution de l’AFD sous forme de prêt s’élève à 25 millions d’Euros, soit environ 16 398 925 000 F CFA.

Le projet « Petite irrigation dans le Grand Ouest et la région de l’Est (PIGO+) » permettra de réaliser des aménagements hydroagricoles pour booster la production agricole et développer les chaînes de valeur dans le secteur agricole, pour l’amélioration de la sécurité alimentaire et des revenus des populations bénéficiaires.

Prévu sur la période 2022-2027, le projet couvre les régions du Sud-Ouest, des Cascades, des Hauts-Bassins et de l’Est.

La seconde ordonnance porte autorisation de ratification de l’accord de prêt N°2021061/PR BF 2022 07 00 conclu le 06 avril 2022, à Lomé entre le Burkina Faso et la Banque Ouest africaine de développement (BOAD) pour le financement du Projet de construction de barrages et d’aménagement de bas-fonds et de périmètres irrigués dans la province du Ganzourgou au Burkina Faso (PBAB-PG).

Le coût total du projet est de 9,4 milliards F CFA hors taxe. Il sera financé par la BOAD à hauteur de 8 500 000 000 F CFA, par les institutions de microfinance à 130 000 000 F CFA et par le budget de l’Etat à 770 000 000 F CFA.

Le projet de construction de barrages et d’aménagement de bas-fonds et de périmètres irrigués dans la province du Ganzourgou contribuera au renforcement de la sécurité alimentaire et à la promotion du développement. Il s’exécutera sur 5 ans et profitera à 12 600 ménages avec plus de 75 000 habitants.

I 3  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant création d’un emploi au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).

L’adoption de ce décret permet la création d’un emploi de Chargé de recherche en sciences de l’information et de la communication au Centre national de la recherche scientifique et technologique.

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte fixation du taux de cotisation des branches du régime de sécurité sociale applicable aux agents publics de l’Etat au Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet à la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) de disposer d’un texte unique fixant le taux de cotisation des branches du régime de sécurité sociale applicable aux agents publics de l’Etat au Burkina Faso, conformément à la loi n°003-2021/AN du 1er avril 2021 portant régime de sécurité sociale applicable aux agents publics de l’Etat au Burkina Faso.

Le second décret porte fixation des modalités de rachat des cotisations manquantes.

Le rachat des cotisations est une opération par laquelle un assuré valide des périodes de cotisations manquantes, lui permettant de remplir les conditions pour l’ouverture du droit à la pension de retraite.

L’adoption de ce décret permet aux agents publics de l’Etat, ne remplissant pas la condition de quinze (15) ans de cotisation à la date de départ à la retraite, de racheter les cotisations manquantes et de prétendre à une pension de retraite, conformément à la loi n°003-2021/AN du 1er avril 2021 portant régime de sécurité sociale applicable aux agents publics de l’Etat au Burkina Faso.

I 5 AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte organisation du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises.

L’adoption de ce décret permet au ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises d’assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°20220026/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 31 mars 2022 portant attributions des membres du Gouvernement et du décret n°2022-0055/PRES-TRANS/PM/SGGCM du 20 avril 2022 portant organisation-type des départements ministériels.

Le second décret porte approbation des statuts de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY).

L’adoption de ce décret permet à la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures de remplir efficacement ses missions.

I 6 AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.

L’adoption de ce décret permet au ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi d’assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2022-0026/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 31 mars 2022 portant attributions des membres du Gouvernement et du décret n°2022-0055/PRESTRANS/PM/SGG-CM du 20 avril 2022 portant organisation-type des départements ministériels.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1  Le ministre d’Etat, ministre de la Défense et des anciens combattants a fait au Conseil le point d’une contre-offensive des Forces armées nationales contre les terroristes qui ont attaqué le détachement militaire de Kelbo le 25 juillet 2022.

Cette action, coordonnée avec les unités terrestres et aériennes, a permis d’infliger une lourde défaite à l’ennemi. Ce sont trois (03) véhicules pick-up armés qui ont été détruits et un autre récupéré, 27 motos, une quantité importante d’armement lourd et léger, diverses munitions ainsi que des moyens de communication ont été également récupérés. Au moins quinze (15) terroristes ont été neutralisés lors de cette opération.

Le Conseil adresse ses vives félicitations aux forces terrestres et aériennes engagées pour ces résultats appréciables. Il a également décidé de décerner la médaille de la Croix du combattant à l’ensemble des Forces qui ont été engagées dans ce combat.

Le Conseil encourage toutes les Forces de défense et de sécurité à poursuivre dans cette dynamique qui met de plus en plus en difficulté les groupes armés terroristes.

II 2 Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication fait le point de la rencontre extraordinaire par visioconférence des ministres chargés de la Défense et de la sécurité de l’Initiative d’Accra (IA), tenue le 21 juillet 2022.

Cette rencontre a permis d’analyser les recommandations de la réunion d’urgence consultative des Chefs d’Etat-Major des Etats membres de l’IA tenue à Accra le 19 juillet 2022.

Elle a permis également de faire le point de la situation sécuritaire dans les Etats membres, de procéder à des réajustements du plan d’opération et d’adopter le projet d’équipement et le budget de l’opération « KOUDANLGOU Renforcée » soumis par le Secrétariat exécutif de l’Initiative d’Accra.

La seconde communication est relative à la participation du Burkina Faso au lancement officiel conjoint du projet transfrontalier Côte d’Ivoire-Burkina Faso, intitulé : « Renforcer la gouvernance des zones frontalières pour consolider la cohésion sociale et prévenir les conflits» prévu se tenir à Laléraba en République de Côte d’Ivoire.

Financé par le Fonds pour la consolidation de la paix des Nations-unies (PBF) pour une durée de 24 mois (décembre 2021 à décembre 2023), ce projet vise à réduire la vulnérabilité des populations des zones frontalières entre le Burkina Faso et la République de Côte d’Ivoire.

II 3 Le ministre de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire a fait au Conseil une communication relative à une opération d’assistance alimentaire aux personnes vulnérables et aux Personnes déplacées internes (PDI) des 45 provinces du Burkina Faso.

Cette opération qui concerne 3 376 782 personnes se compose d’assistance monétaire au profit de 1 537 232 personnes et de distribution gratuite de vivres à 1 839 550 personnes.

Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du pilier : « Répondre à la crise humanitaire » du Plan d’actions de la Transition et vise la promotion de la solidarité envers nos frères et sœurs vulnérables.

Le lancement officiel de l’opération est prévu se tenir dans la première quinzaine du mois d’août.

II 4 Le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques a fait au Conseil le point de la situation que vivent certains éleveurs transhumants burkinabè dans le département de Kpendjal en République du Togo.

Dix (10) éleveurs burkinabè ont été interpellés avec leur bétail en territoire togolais par les autorités locales pour des raisons d’enquête en lien avec les mesures sécuritaires en vigueur au Togo. Deux (02) d’entre eux ont ensuite été relâchés.

II 5 La ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative à l’organisation de la Journée de l’Excellence scolaire, édition 2022.

Cette journée a pour vocation la promotion de l’excellence en milieu scolaire sur la base des résultats aux examens scolaires (CEP, BEPC, CAP, BEP, BAC). Placée sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président du Faso, la Journée de l’Excellence scolaire se tiendra le 28 juillet 2022 à Ouagadougou.

La seconde communication fait le bilan des résultats des examens et concours scolaires du primaire, du post-primaire et du secondaire de la session 2022 au Burkina Faso.

L’examen du Certificat d’étude primaire (CEP) s’est déroulé du 07 au 16 juillet 2022 sur le territoire national et a connu un taux de réussite de 63,18% contre 59,34% en 2021, soit une hausse de 3,84%.

Les examens du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP), du Brevet d’études professionnelles (BEP) et du Baccalauréat (BAC) se sont déroulés du 02 juin au 08 juillet 2022.

Le taux national de réussite au BEPC est de 41,62% contre 27,84% en 2021, soit une augmentation de 13,78% ;

Les examens de l’Enseignement et la formation technique et professionnelle (BEP et CAP) enregistrent un taux de réussite de 69,73% pour 2022 contre 63,39% pour 2021, soit une hausse de 6,34%.

La session 2022 du BAC connait un taux de réussite de 40,85% contre 37,53% pour 2021, soit une augmentation de 3,32%.

II 6 Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil une communication relative à l’état d’avancement des préparatifs de l’organisation conjointe de la

16ème édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) et de la 10ème Conférence des ministres du Comité de coordination pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (CODEPA) prévues du 28 octobre au 06 novembre 2022 à Ouagadougou.

Le SIAO 2022 se tient sous le thème « artisanat africain, levier du développement et facteur de résilience des populations » et entend convier 4 000 exposants, au moins 50 acheteurs professionnels et plus de 350 000 visiteurs grand public.

A la 10ème Conférence du CODEPA, au moins 15 pays membres sont attendus pour statuer sur les points inscrits à l’ordre du jour dont le projet d’arrimage du CODEPA à l’Union Africaine (UA).

La CODEPA est une organisation interafricaine dont la principale mission est de convenir d’une vision commune pour le développement du secteur de l’artisanat à l’échelle continentale.

II 7 Le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a fait au Conseil le bilan d’une analyse de la situation pluviométrique du 1er avril au 30 juin 2022 au Burkina Faso.

Durant cette période, les cumuls pluviométriques les plus élevés ont été enregistrés dans les régions du Centre-Ouest, des Hauts-Bassins, des Cascades, du Sud-Ouest et du Centre-Sud. Les zones ayant reçu une faible pluviométrie sont situées dans les régions de l’Est, du Centre-Nord, du Centre-Est et du Sahel.

Il est attendu pour la période Juillet-Août-Septembre 2022, des cumuls pluviométriques supérieurs à la moyenne établie sur la période de référence 1991-2020 sur l’ensemble du territoire.

III NOMINATIONS ET REVOCATIONS III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A  AU TITRE DE LA PRIMATURE

–  Monsieur Issa Saferiba FAYAMA, Mle 130 274 L, Magistrat, catégorie P5, grade exceptionnel, 2ème échelon, est nommé Secrétaire général du Conseil de l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE) ;

–  Madame Djamilatou YAGO/NANA, Mle 329 957 B, Conseiller en études et analyses économiques, est nommée Chargée d’études ;

–  Monsieur Zauwel KOMBELEMSIGRI, Mle 294 306 K, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chargé d’études.

B AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

–  Monsieur Désiré Yves Luc Francis BEOGO, Mle 47 680 F, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur des affaires administratives et financières du Conseil d’Etat ;

–  Monsieur Zoewend-toalé Noël OUELGO, Mle 212 393 N, Greffier en chef, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chef de greffe de la Cour des Comptes.

C AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

–  Monsieur Edouard Pegedwendé KOAMA, Mle 50 900 S, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation (INFPE) ;

–  Monsieur Brahiman SAWADOGO, Mle 45 312 V, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation ;

–  Monsieur Simandé KABORE, Mle 45 745 Y, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation ;

–  Monsieur Issa OUEDRAOGO, Mle 00 26 696 A, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2ème classe, 12ème échelon, est nommé Directeur général des Examens et Concours ;

–  Monsieur Issaka OUEDRAOGO, Mle 47 655 Y, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2ème classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de l’examen du Baccalauréat ;

–  Monsieur Kaki Ernest NABIE, Mle 49 016 L, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé

Directeur de l’Institut régional de formation des personnels de l’éducation des Hauts-Bassins ;

–  Monsieur Alidou Karim KONE, Mle 52 226 L, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 15ème échelon, est nommé Directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire des Cascades ;

–  Monsieur Henri Prosper PARE, Mle 35 176 A, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2ème grade, 12ème échelon, est nommé Directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire du Centre ;

Monsieur Nachor SORGHO, Mle 36 394 U, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire du Centre-Est ;

–  Madame Djénéba BELEMVIRE, Mle 52 258 F, Inspectrice de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17ème échelon, est nommée Directrice régionale des enseignements post-primaire et secondaire du Centre-Nord ;

–  Monsieur Bienzi Didier PARE, Mle 206 357 H, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire du Centre-Ouest ;

–  Monsieur Frédéric Armand D’ALMEIDA, Mle 35 154 J, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2ème classe, 10ème échelon, est nommé Directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire des Hauts-Bassins ;

–  Monsieur Hippolyte Jean D. A. OUEDRAOGO, Mle 43 963 X, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2ème classe, 10ème échelon, est nommé Directeur régional des enseignements postprimaire et secondaire du Nord ;

–  Monsieur Remi SAWADOGO, Mle 25 087 L, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur régional de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Nord ;

–  Monsieur Seydou OUEDRAOGO, Mle 58 477 Z, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1er grade, 16ème échelon, est nommé Directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire du Plateau-Central ;

Monsieur Salifou PORGO, Mle 92 879 M, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire du Sahel ;

–  Monsieur Michel Panwin SOME, Mle 56 144 A, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire du Sud-Ouest.

D AU TITRE DU MINISTERE DU GENRE ET DE LA FAMILLE

–  Madame Timpoko Alphonsine SAWADOGO/OUEDRAOGO, Mle 35 804 R, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe,10ème échelon, est nommée Chargée de missions ;

–  Monsieur Réléouindé Silvain ZOUNGRANA, Mle 81 952 B, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

–  Madame Honorine Pegdwendé OUEDRAOGO/SAWADOGO, Mle 249 851 D, Attachée de recherche, catégorie PA, 1er grade, 4ème échelon, est nommée Directrice générale du Genre ;

–  Monsieur Martin SANOU, Mle 46 406 N, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1er grade, 10ème échelon, est nommé Directeur général de la famille et de l’enfant ;

–  Madame W. Stéphanie Marie Angélique NIKIEMA/TAPSOBA, Mle 102 327 N, Conseiller en relations publiques, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Directrice de la communication et des relations presse ;

–  Monsieur Issaka BANGRE, Mle 55 789 E, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé d’études.

E AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Madame Kayi Céline Sarah KONE/DIALLO, Mle 130 477 W, Magistrat, 1er grade, 1er échelon, est nommée Conseiller technique.

F AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT

–  Monsieur Ferdinand BAKO, Mle 00 20 033 M, Géographe, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de missions, en remplacement de Monsieur Samdpawendé OUEDRAOGO ;

–  Monsieur T. Joanny OUEDRAOGO, Mle 32 420 P, Ingénieur-géomètre, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Secrétaire permanent de la promotion du logement ;

–  Monsieur Adama PAGBELEM, Mle 105 236 P, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles.

III 2 REVOCATIONS

Le Conseil a mis fin aux fonctions des personnes ci-après :

A AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

– Monsieur Karfa GNANOU, Mle 130 398 Y, Agent judiciaire de l’Etat, relevé de ses fonctions pour juste motif.

B  AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

– Monsieur Karyon SOME, Mle 34 253 E, relevé de ses fonctions de Conseiller technique.

III 3 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

–  de l’Université Joseph KI-ZERBO, de l’Ecole normale supérieure (ENS) et du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ;

–  de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et de la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;

–  de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).

A  MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté six (06) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université Joseph KI-ZERBO pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

–  Monsieur Issaka BELEM, Mle 104 250 B, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

–  Madame Agnès DAHO/COMPAORE, Mle 225 082 B, Administrateur des services financiers.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA MAIRIE DE OUAGADOUGOU

–  Monsieur Christian Charles ROUAMBA, Mle 59 715 A, Administrateur civil.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES INSTITUTIONS REGIONALES ET INTERNATIONALES

–  Monsieur Fabrice COURTIN, Mle 205 066, Chargé de recherche.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES DELEGUES DES ETUDIANTS

–  Monsieur Emmanuel TINDANO, étudiant en 2ème année de Licence Histoire et archéologie ;

–  Monsieur Sanyiwanibè Kevin SOME, étudiant en 1ère année de Licence Sciences et technologie.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après,

Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université Joseph KI-ZERBO pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES INSTITUTIONS FINANCIERE

–  Monsieur Moctar Dédougou DIAKITE, Cadre de banque.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE

– Monsieur Oumar SANOGO, Mle 52 126 U, Directeur de recherche.

Le troisième décret nomme Monsieur Armel Bertrand BATIONO, Elève-professeur des collèges d’enseignement général, Administrateur représentant les stagiaires au Conseil d’administration de l’Ecole normale supérieure, pour la durée de son mandat de Délégué général.

Le quatrième décret nomme Monsieur Edmond HIEN, Mle 26 814 L, Professeur titulaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au Conseil d’administration du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le cinquième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) pour une dernière période de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

–  Madame Zara OUEDRAOGO/OUEDRAOGO, Mle 35 881 U, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :

–  Monsieur Oumarou SAWADOGO, Mle 33 774 K, Ingénieur du développement rural (agronomie).

Le sixième décret nomme Monsieur Edmond HIEN, Mle 26 814 L, Professeur titulaire, Président du Conseil d’administration du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) pour une dernière période de trois (03) ans.

B MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Hadi DEME, Mle 22 26 867 F, Infirmier diplômé d’Etat, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret nomme Monsieur Diédon Alain HIEN, Médecin, promoteur de la clinique médicale Notre Dame de la Compassion, Administrateur représentant la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-B), au titre du collège des assujettis au Conseil d’administration de la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

C MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Zoeyoba Désiré

NAKOULMA, Docteur en gestion, Administrateur représentant l’Etat, au titre de la Primature au Conseil d’administration de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Pour le Porte-parole du Gouvernement, le Ministre de la Communication, Culture, Arts et Tourisme assurant l’intérim

Valérie KABORE

Cameroun, tête de pont de l’expédition africaine de Macron

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Les présidents Emmanuel Macron bien entouré ici par le président Biya et ses proches

Pour sa première tournée africaine après sa réélection à l’Elysée, le président français Emmanuel Macron a choisi le Cameroun du président Paul Biya comme tête de pont de cette offensive diplomatique devant ainsi marquer le départ de sa nouvelle politique africaine de la France.

Les présidents Macron et Biya lors de leur conférence de presse commune de ce mardi 26 juillet 2022

Tête-à-tête entre les présidents Biya et Marcon au palais de l’Unité, conférence de presse commune, ont été entre autres les grands moments du premier déplacement présidentiel de Macron au Cameroun.

Comme à Ouagadougou en novembre 2017 où il s’était dit en faveur d’une ouverture des archives de son pays dans le dossier Thomas Sankara ; à Yaoundé le président Macron a souhaité un travail commun aux historiens français et camerounais et l’ouverture totale des archives en vue de gérer plus efficacement le passif colonial qui empoisonne quelque fois les relations franco- camerounaises.  A ce niveau, beaucoup ont pensé au leader ’indépendantiste Ruben Um Nyobè liquidé en septembre 1958 alors que le Cameroun s’acheminait vers l’indépendance.

Après Yaoundé, le président Macron est attendu ce mercredi au Benin, puis jeudi à Bissau où il aura des entretiens avec le nouveau président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), le président Umaru Embalo.

Christian Tas

Burkina Demain

Burkina: L’ex-président Blaise Compaoré demande pardon !

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Blaise Compaoré qui a passé 27 ans à la tête du Burkina Faso a demandé pardon au peuple burkinabè

L’ex-président burkinabè Blaise Compaoré a demandé pardon dans un message daté du 8 juillet 2022 adressé au peuple burkinabè, à la famille Sankara pour les torts commis pendant qu’il était aux affaires.       C’est là la teneur de la lettre remise ce mardi à Kosyam par des émissaires ivoiriens de l’ancien chef de l’Etat burkinabè qui a dirigé le Burkina Faso de 1987 à 2014.

Le président Damiba recevant des mains du ministre Ali Coulibaly le message de l’ancien président Blaise Compaoré
Le porteur du message de l’ancien président Compaoré à sa sortie d’audience de Kosyam

Morceaux choisis de cette inédite lettre de demande de pardon  du président Compaoré âgé aujourd’hui de 71 ans :

«Pour ma part, je demande pardon au peuple pour tous les actes que j’ai pu commettre durant mon magistère, plus particulièrement à la famille de mon frère et ami Thomas Isidore Noel Sankara. J’assume et je déplore, du fond de mon cœur, toutes les souffrances et drames vécus par toutes les victimes durant mes mandats à la tête du pays et demande à leurs familles de m’accorder leur pardon».

Cette demande de pardon du président Compaoré intervient 18 jours après le rendez-vous manqué du 8 juillet dernier entre le président Henri Sandaogo Damiba et l’ensemble de ses prédécesseurs vivants. Pour rappel, seuls le président Jean-Baptiste Ouédraogo et le président Blaise Compaoré avaient honoré l’invitation de l’actuel Président du Faso.

Burkina Demain

Recouvrement de grande envergure des impayés ONEA

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Après ses différentes campagnes de traitement des réclamations et des relances des clients, l’ONEA lance une opération de recouvrement de ses créances à partir de ce mois de juillet 2022.

«L’illusion d’une réconciliation nationale»

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Les présidents Thomas Sankara et Blaise Compaoré : le premier est élevé au rang d’une idole par une certaine opinion publique nationale et internationale, et le second est diabolisé par cette même opinion publique

«Un regard attentif de la situation du Burkina Faso permet de constater que ce pays est pris en otage par deux figures emblématiques de son histoire politique récente. Il s’agit des présidents Thomas Sankara et Blaise Compaoré. Le premier est élevé au rang d’une idole par une certaine opinion publique nationale et internationale, et le second est diabolisé par cette même opinion publique. Pourtant, l’un et l’autre ne sont ni ange ni démon. (…) L’échec de la rencontre au sommet entre Damiba et les anciens chefs d’État n’est rien d’autre que la énième résurgence de ce contentieux historique».  Ceci est un extrait du regard avisé que le Professeur Jacques Batiéno jette sur la situation de notre pays encore dominée par le débat sur la réconciliation nationale. Lisez plutôt !

 «L’ILLUSION D’UNE RÉCONCILIATION NATIONALE

La réconciliation nationale au pays des hommes intègres semble de plus en plus prendre la forme d’un mythe. Quoique dans l’absolu, le mythe n’est pas étranger à toute réalité. En effet le mythe, de par sa fonction pédagogique qui consiste à faciliter la compréhension d’une situation complexe, véhicule un message de vérité. Aussi, tout en la modifiant à peine, allons-nous faire nôtre la formule de Cocteau, qui portait sur le roman, pour affirmer que « le mythe est un mensonge qui dit la vérité ». Il est alors plus convenable d’affirmer que le projet de réconciliation cher au Burkina Faso aujourd’hui apparait comme une vue de l’esprit, un rêve inaccessible, une illusion pure et simple. Évitons, cependant, de nous perdre en fioritures et autres arguties à n’en pas finir, et disons-le tout net : la réconciliation nationale n’aura pas lieu. La belle formule qui n’est pas sans rappeler le titre de la pièce de Jean Giraudoux qui lui-même fait échos à l’œuvre gigantesque de Homère. Mais que l’on soit dans le contexte antique chez Homère ou dans le contexte moderne ou contemporain chez Giraudoux, la guerre de Troie a bien eu lieu, hélas, elle a fini par avoir lieu et nous connaissons la suite et les conséquences. Pour le bonheur des hommes, il aurait fallu qu’elle n’eut pas lieu. En revanche, nous prions pour que la réconciliation nationale, elle, ait lieu pour le bonheur des burkinabè. Situation paradoxale qui est celle des hommes et de leur histoire. Si la guerre, comme nous le montre Homère, est affaire de fatalité et non de volonté humaine dans le monde antique, c’est le contraire en ce qui concerne la réconciliation nationale au Burkina Faso, elle dépend de la seule volonté des burkinabè. Or, plus nous avançons dans le temps, plus cette réconciliation parait s’éloigner, s’amenuiser inexorablement et se réduire comme une peau de chagrin. Pourtant, il s’agit d’une nécessité, un devoir qui, en réalité, n’est pas au-dessus de la volonté des burkinabè. Pour cela, il faut remplir une condition essentielle : arrêter de réduire le cas du Burkina Faso à un problème de personnes.

Hommes de pouvoir, avec leurs défauts et leurs qualités

Un regard attentif de la situation du Burkina Faso permet de constater que ce pays est pris en otage par deux figures emblématiques de son histoire politique récente. Il s’agit des présidents Thomas Sankara et Blaise Compaoré. Le premier est élevé au rang d’une idole par une certaine opinion publique nationale et internationale, et le second est diabolisé par cette même opinion publique. Pourtant, l’un et l’autre ne sont ni ange ni démon. Ce sont tout simplement des hommes de pouvoir, avec leurs défauts et leurs qualités, dont les divergences issues d’un contentieux non réglé ont conduit au dénouement que nous connaissons tous. Ce contentieux non réglé entre Thomas Sankara et Blaise Compaoré s’est ensuite mué en un contentieux entre Blaise Compaoré et une certaine opinion publique burkinabè qui, depuis, n’a cessé de crier vengeance.

Nous en sommes là aujourd’hui, à une situation dans laquelle tout un peuple est pris en otage par la figure d’une personne, Thomas Sankara, qui cristallise les intérêts d’un groupe d’individus viscéralement opposé à la personne de Blaise Compaoré que l’on veut voir en prison.

Ce faisant, Thomas Sankara est devenu le prétexte par excellence, le chiffon rouge que brandit à tout va cette opinion publique dès lors qu’elle sent ses intérêts menacés. Cette figure tutélaire, instrumentalisée à des fins personnelles, est ainsi devenue un fonds de commerce politique pour certains individus.

Ce rendez-vous manqué…

L’échec de la rencontre au sommet entre Damiba et les anciens chefs d’État n’est rien d’autre que la énième résurgence de ce contentieux historique. Ce rendez-vous manqué, qui lui aussi entre désormais dans les annales, a pris la forme d’une opposition entre Blaise Compaoré et, dans une plus grande mesure, Roch Marc Christian Kaboré qui a trouvé une raison de ne pas honorer une invitation à laquelle il avait donné son aval.

Nous sommes toujours en présence de ce même problème de personnes, car le président Kaboré, de gré ou de force, se retrouve dans le camp de cette minorité de burkinabè pro-Sankara qui, dit-il, l’a empêché d’aller échanger avec celui qui est sous le coup d’une condamnation à perpétuité à l’issu du Procès Sankara. On a prétexté, encore une fois, lutter ainsi contre l’impunité et revendiquer l’application impartiale des règles de justice. On peut toujours s’interroger sur cette impartialité de la justice burkinabè en ce qui concerne les dossiers politico-judiciaires.

C’est dire que le doute est permis quant à l’impartialité des actes de justice qui ont été posés depuis la gouvernance du président Compaoré jusqu’à celle du président Kaboré. Des dossiers sont classés sans suite et rouverts au gré des gouvernants, et le niveau d’objectivité d’une justice dont les décisions sont loin d’obtenir l’adhésion de tous laisse sceptique. À chaque étape, un camp exprime sa satisfaction mais pas l’autre et vice-versa. Bref !

Surmonter et résoudre ce problème de personnes

Faut-il en déduire qu’il est loin d’être tracé le chemin qui mène vers la réconciliation nationale qui elle-même doit soutenir la lutte contre le terrorisme ? Telle est la question préjudicielle qui taraude notre intellect. En tout état de cause, afin de sortir de l’ornière, il faut d’abord surmonter et résoudre ce problème de personnes, cette gangrène qui pollue l’atmosphère des relations sociales entre burkinabè, mais qui fait l’affaire de certains, tirant de cette situation une sorte de rente politique.

Quelles sont les véritables raisons qui ont conduit le président Kaboré à ne pas se rendre à cette rencontre ? Est-ce des raisons objectives de justice ? Ou bien, est-ce essentiellement des raisons personnelles, subjectives et partisanes ? Or, ce pour quoi il était invité est au-dessus de toute juridiction et de tout intérêt partisan, car cela concerne la survie du Burkina Faso en tant qu’État. Qu’est-ce qui est plus important que l’intérêt supérieur de la nation ? Rien, pas même la justice.

C’est sans doute ici que la notion de « raison d’État », qui dans d’autres circonstances peut être d’un usage négatif, abusif ou absolutiste, prend tout son sens positif et humaniste, révélant une autre dimension de l’autorité ; une dimension du tragique qui illustre le sens fort de la « raison d’État », c’est-à-dire le fait pour l’autorité politique de prendre une décision la mettant elle-même en danger au nom de l’intérêt supérieur de la nation. Dans la situation qui est celle du Burkina Faso aujourd’hui, ce qui est juste, c’est la défense et la préservation de l’État en tant qu’entité juridique avec des limites géographiques et territoriales bien définies. La véritable justice aujourd’hui, c’est de permettre à tous les déplacés internes de retourner chez eux, de permettre à chaque burkinabè d’avoir la possibilité de rester chez lui, d’aller et de venir comme bon lui semble, en somme de vivre en paix et en sécurité au Burkina Faso.

Ce que tente de faire le président Damiba…

Après six années au pouvoir, le président Kaboré n’a pas tenu ses promesses. Ce qu’il n’a pas su faire, c’est ce que le président Damiba tente de faire. C’est pourquoi la décision de convoquer une rencontre entre lui et ces prédécesseurs est à saluer qui va dans le bon sens. Certain n’ont pas manqué, à tort ou à raison, de lui prêter d’autres intentions, mais seul l’histoire pourra donner tort ou raison à ce qui aujourd’hui reste de simples allégations. Condamner un projet politique qui n’est qu’au stade embryonnaire et qui ne présente pas encore les germes de l’arbitraire est l’œuvre de l’idéologie. Certes, la bonne intention ne peut pas légitimer l’action politique, mais il est sage d’observer se dérouler pendant un certain temps une action politique afin de juger de son bien-fondé ou pas. Sinon, l’on verse dans la théorie du complot dont on sait les dégâts qu’elle a causé à l’humanité dans l’histoire. D’autant plus que si le coup d’État du 24 janvier 2022, dans une large mesure, ironie du sort, a reçu un bon accueil et suscité un autre espoir (celui né des évènements des 30 et 31 octobre 2014 ayant été déçu), il n’a jamais été accepté (ce que l’on comprend) par tous ces pseudo-défenseurs de la justice qui ont vu leurs intérêt mis en difficulté. Quel crédit accorder alors à leurs déclarations infondées, mises en garde et autres appels à la désobéissance civile ? La peur de voir Blaise Compaoré revenir au pouvoir est à tel point paranoïaque que cela a conduit à l’échec d’un pouvoir qui avait l’occasion de prendre une belle revanche sur l’histoire et sur le pouvoir Compaoré. À défaut de cela, l’on s’est fourvoyé dans une gouvernance de la vengeance, et à défaut d’avoir mis la main sur Blaise Compaoré lui-même, se sont ses proches qui en ont fait les frais. Arrêtez donc de donner des leçons de démocratie, de justice et de gouvernance ! Nul n’est dupe de vos manigances ! Ce qui intéresse la majorité des Burkinabè aujourd’hui, c’est la paix et la sécurité. Tout le reste n’est affaire que d’un landerneau intellectualiste. Les burkinabè ne sont pas dans la hantise d’un pseudo-retour d’un ancien pouvoir quelconque. Le pouvoir déchu du 24 janvier dernier n’a-t-il pas l’ambition de revenir au pouvoir ?

…pas au début  mais plutôt à la fin du processus…

Le président Damiba a peut-être manqué de méthode, de bon sens et de lucidité politique ; il a peut-être manqué de rationalité ;  sans doute par manque d’expérience politique, mais aussi d’un conseil à la hauteur des défis auxquels est confronté le pays des hommes intègres, il a fait preuve de légèreté, de simplicité, de naïveté même ; car une telle rencontre au sommet ne peut pas se tenir au début du processus, mais plutôt à la fin comme ce qui parachève des pourparlers d’envergure nationale ayant aboutis à des conclusions consensuelles. Ce qui aurait évité la levée de boucliers surtout des magistrats du pays. Une rencontre aussi cruciale doit émaner d’une palabre nationale qui n’a pas encore eu lieu. Le président Damiba a donc certainement péché par précipitation. Si ces remarques reflètent la vérité, bien à lui d’en tirer les leçons. Pour l’heure en tout cas, son geste est un acte concret de recherche de solution, car il a su mettre l’intérêt supérieur du pays au-dessus des intérêts particuliers. Il a privilégié l’intérêt général, la défense et la préservation de l’État, non pas en niant la justice, mais en la mettant en trêve. L’homme d’honneur qu’il est a respecté son engagement vis-à-vis du président Compaoré qui, lui, en dépit de tout, a répondu présent. Il ne s’agit pas de donner un blanc-seing au président Damiba, mais de dire qu’il faut laisser le temps au temps sur ce projet de réconciliation nationale qu’il a engagé, et le temps des récriminations viendra ensuite.

Vider tous les dossiers politico-judiciaires en cours

Dans le même élan, le président Damiba doit vider tous les dossiers politico-judiciaires en cours. On les connait, ce sont des dossiers importants auxquels il peut permettre de donner une issue judiciaire impartiale. En effet, il a tout à gagner à laisser la justice travailler en toute indépendance n’ayant lui-même aucune implication de près ou de loin dans ces différentes affaires. N’oublions pas que la justice est, en droit, toujours aveugle, c’est pourquoi elle ne doit tenir compte que des faits. Tel est le principe essentiel qu’il lui faut rappeler à ces différentes juridictions d’exception que sont le Tribunal militaire et la Haute cour de justice.

La tâche est rude, certains lui mettront des bâtons dans les roues, voulant son échec, et d’autres tenterons de le déstabiliser ou de le destituer, mais il lui faut persévérer et s’armer de courage et d’autorité. Ne pas se laisser guider par une certaine opinion publique minoritaire, partisane, nauséabonde et toxique. En revanche, se laisser conduire par la pensée critique et la lucidité de la raison. Certes il faut consulter, mais il lui revient de décider en dernier recours avec la lucidité et l’autorité qui sied aux grands hommes d’État, car c’est lui et lui seul qui subira le jugement de l’histoire.

Paris le 24 juillet 2022

Jacques BATIÉNO

Professeur de philosophie»

Fabrice Zango s’offre l’argent aux championnats du monde d’athlétisme

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Fabrice Zango s’est classé ce 24 juillet deuxième, synonyme de médaille d’argent, au Championnat du monde d’Athlétisme 2022 au pays de l’oncle Sam grâce à un saut de 17,55m.

Hugues Fabrice Zango que l’on ne présente plus, a inscrit ce dimanche une nouvelle médaille (l’argent) à son palmarès de champion de classe mondiale du triple saut. En effet, l’athlète burkinabè s’est classé ce 24 juillet deuxième, synonyme de médaille d’argent, aux dix-huitièmes championnats du monde d’athlétisme 2022 à Eugene, aux États-Unis. Cela grâce à un saut de 17,55m.

En remportant cette médaille d’argent, Hugues Fabrice Zango, prouve encore, si besoin en était, qu’il reste toujours une valeur sûre de l’athlétisme burkinabè, africain et mondial.

Pour rappel, Zango est médaillé de bronze aux championnats du monde de Doha en 2019 ainsi qu’aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021. Il est également détenteur depuis le 16 janvier 2021, du record du monde de triple saut masculin en salle avec un saut historique de 18,07 m, au Stadium Pellez d’Aubière (63), le 16 janvier 2021.

Burkina Demain

Burkina : Le Président en exercice de la CEDEAO satisfait de l’évolution de la situation

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Le le président en exercice de l’organisation communautaire, Umaro Sissoco Embalo et les membres de sa délégation à leur sortie d'audience à Kosyam

Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a eu une séance de travail, ce dimanche en fin de matinée avec une délégation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) comprenant le président en exercice de l’organisation communautaire, Umaro Sissoco Embalo, le médiateur de l’organisation régional au Burkina, Mahamadou Issoufou et le président de la commission de la CEDEAO, Dr Omar Alieu Touray.

Des membres de la délégation de la CEDEAO au cours de leur audience avec le Président du Faso

«Transition au Burkina Faso : le Président en exercice de la CEDEAO satisfait de l’évolution de la situation

(Ouagadougou, 24 juillet 2022). Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, a eu une séance de travail, ce dimanche en fin de matinée avec une délégation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Conduite par le Président en exercice de l’organisation communautaire, le Président bissau-guinéen Umaro Sissoco EMBALO, la délégation était composée du Médiateur de la CEDEAO pour le Burkina, Mahamadou ISSOUFOU et du Président de la commission de la CEDEAO, Dr Omar Alieu TOURAY.

«Nous sommes venus évaluer la progression des engagements qui ont été pris depuis la conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO. Le Président a montré aussi sa vision et ce sur quoi le gouvernement de la Transition doit se focaliser », a déclaré le Président en exercice de la CEDEAO à la fin des travaux.

Umaro Sissoco EMBALO a insisté sur les délais établis par la Commission pour le retour à l’ordre constitutionnel et la mise en place de mécanismes de suivi et d’évaluation comprenant le Médiateur, la CEDEAO, l’Union africaine, les représentants de l’ONU à Ouagadougou.

Sur la question des délais, le Président EMBALO a précisé : « nous avons un consensus de 24 mois qui va du 1er Juillet 2022 au 1er juillet 2024». Il a, par ailleurs, rappelé les grandes priorités de la Transition au Burkina Faso qui sont « le défi sécuritaire, les questions humanitaires, le retour à l’ordre constitutionnel et la mobilisation des ressources ».

Le Président en exercice de la CEDEAO a salué les progrès enregistrés par le gouvernement burkinabè en matière de lutte contre le terrorisme et a appelé à une mobilisation aux côtés du peuple du Burkina Faso.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso»