Accueil Blog Page 133

Etalons : Fin de contrat de l’encadrement technique des Etalons séniors le 28 février 2022

0

Selon un communiqué de la Fédération burkinabè de football (FBF), faisant le point d’une rencontre de ce samedi 12 février, le contrat des membres de l’encadrement technique des Etalons séniors prendra fin le 28 février 2022.

Pouvoir Damiba : Des tirs de barrage contre la constitutionnalisation

0

La décision du Conseil constitutionnel de légitimer le pouvoir du président du MPR Paul Henri Sandaogo Damiba avec une cérémonie de prestation de serment prévue pour le 14 février, passe difficilement chez de nombreux acteurs.

‘’Entre les restaureurs, les défenseurs de l’état et les politiciens de métier, les chaudes empoignades s’annoncent mortelles. L’unité recherche et le compromis nécessaires pour vaincre les forces du mal risquent de voler en éclat’’, prédit le journaliste Dieudonné Soubeaga. ‘’On aura pu faire l’économie de la bagarre en perspective. Si la démocratie a échoué, on impose le régime d’exception en assumant toutes les conséquences. Mais vouloir d’une chose et de son contraire va prolonger la souffrance des masses populaires’’, a-t- il ajouté.

«Le Conseil Constitutionnel s’est décrédibilisé et a contribué définitivement à vider de sa substance le format démocratique dont il était le gardien», fulmine pour sa part, un autre confrère et non des moindres, Newton Ahmed Barry, ancien président de la Commission électorale indépendante.

Le constitutionnaliste Abdoulaye Soma, lui, ne passe pas par 4 chemins pour parler d’‘’erreurs techniques qui compromettent tout maintenant’’. ‘’Par cette décision, le Conseil constitutionnel tue la Constitution. Le Conseil constitutionnel tue la démocratie. Le Conseil constitutionnel tue le droit constitutionnel, en même temps qu’il tue l’autorité du Conseil lui-même. Le Conseil constitutionnel indique que le coup d’Etat est un autre mode constitutionnel et démocratique de dévolution des fonctions de Président du Faso. Comment peut-on faire ça !?’’, s’est indigné le Pr Soma.

Autant de tirs de barrage contre la constitutionnalisation du pouvoir Damiba qui suscitent des questions. Avait-on vraiment besoin de ce vernis constitutionnel pour légitimer le pouvoir du chef suprême du MPSR ? Cela contribuera-t-il à renforcer les actions de sécurisation du territoire national ou à pérenniser la clémence de la communauté internationale vis-à-vis du Burkina Faso ?

Christian Tas

Burkina Demain

CAN 2021 : Comment le trophée a échappé à l’inégalable Paul Biya ?

0
Le président Paul Biya sur une affiche publicitaire de la CAN

S’il y a quelqu’un au Cameroun que l’élimination des Lions indomptables en demi- finale a frustré, c’est bien le président Paul Biya, véritable et inamovible capitaine des Lions camerounais et habitué à palper et soulever le trophée de la Coupe d’Afrique des nations (CAN). Et en assistant le 6 février au lancement de la compétition dans le stade qui porte son nom-Stade Paul Biya Olembe, le président Biya ne pouvait pas s’imaginer que Dame CAN prendrait trois semaines plus tard la direction de Dakar.

Dans l’histoire du football sur le continent, aucun dirigeant de la Confédération africaine n’a autant reçu le trophée de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) que le président Paul Biya du Cameroun.

Le président Paul Biya sur une affiche publicitaire de la CAN

En poste depuis 1982, le Chef de l’Etat camerounais a eu le plaisir de recevoir les 5 trophées des Lions indomptables remportés respectivement en 1984, 1988, 2000, 2002 et 2017.  Et il ne s’attendait certainement pas à cette élimination des Lions indomptables en demi- finale, si fait qu’il s’est montré discret lors de la remise du trophée au capitaine des Lions de la Teranga. Comment le trophée a ainsi échappé à l’inégalable capitaine des Lions ?

Le président Paul Biya était frustré de ne pouvoir remettre ce trophée, comme il l’aurait souhaité, au capitaine du onze national camerounais qui allait plus tard le lui présenter avec les autres membres de l’équipe. Comme ce fut le cas après la dernière expédition victorieuse au Gabon en 2017. Malheureusement, comme en 2019, les Lions indomptables n’ont pas gagné en 2022. Et le président Biya va devoir encore patienter pour palper son sixième trophée. Inchallah !

Amidou Kabré

Burkina Demain

La Francophonie suspend aussi le Burkina et exige la libération du président Kaboré

0
Photo d’archive : Chaleureuse poignée de main entre la secrétaire générale de l’OIF, Louise Mushikiwabo (à droite) et l’ancien président Roch Marc Christian Kaboré

Condamnation du coup d’Etat militaire perpétré le 24 janvier, suspension du Burkina Faso de ses instances et exigence de ‘’la libération immédiate et sans condition du Président Roch Marc Christian Kaboré’’. Ce sont les principales décisions du Conseil permanent de la Francophonie (CPF) qui s’est réuni en session extraordinaire ce mardi 8 février 2022 à Paris, par visio-conférence, sous la présidence de la Secrétaire générale, Louise Mushikiwabo.

‘’Dans une résolution adoptée à l’unanimité, le CPF a condamné ces événements et décidé, conformément aux dispositions de la Déclaration de Bamako, de suspendre le Burkina Faso des Instances de la Francophonie. La résolution maintient toutefois les programmes de coopération multilatérale francophone en soutien au processus de rétablissement de l’ordre constitutionnel et démocratique ainsi que ceux bénéficiant directement aux populations civiles.

Le CPF exige la libération immédiate et sans condition du Président Roch Marc Christian Kaboré et invite le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) à garantir le respect des droits et des libertés fondamentales de toutes et tous. Le Conseil a demandé à la Secrétaire générale de mobiliser la Francophonie en vue d’accompagner, aux plans politique et technique, le processus de transition et de retour à l’ordre constitutionnel au Burkina Faso’’, indique un communiqué de presse parvenu à notre rédaction.

Ces décisions interviennent à quelques semaines de la 40e Session de la Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) prévue le 16 mars 2022 à Paris, en France sous le thème de la démocratie et de sécurité dans l’espace francophone.

Jean Bako

Burkina Demain

Président Damiba aux Etalons & encadreurs : «Vous nous avez donné beaucoup de joie, vous nous avez aussi donné beaucoup de déception»

0
Le face-à- face Président Damiba -Etalons & encadreurs, de retour de la 33e CAN

Selon ce communiqué de la présidence du Faso, le chef de l’Etat Paul- Henri Sandaogo Damiba, qui a reçu ce mardi les Etalons et leurs encadreurs, a été on ne peut plus clair. Lisez plutôt.

‘’Ouagadougou, 8 février 2022). Le président du Faso, le Lieutenant-Colonel Paul- Henri Sandaogo Damiba a rencontré en fin de matinée l’équipe nationale de football de retour de la 33e Coupe d’Afrique des Nations (CAN) au Cameroun. La délégation conduite par le président de la Fédération burkinabè de Football (FBF), Lazare Banssé a présenté au chef de l’Etat les résultats de la participation du Burkina Faso à cette compétition. Le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a félicité les Etalons pour leur parcours qui a fait « vibrer les cœurs des Burkinabè ».

« Vous nous avez donné beaucoup de joie, vous nous avez donné aussi beaucoup de déception », a également déclaré le président du Faso avant d’inviter les Etalons à se remettre vite au travail pour les prochaines compétitions, notamment les éliminatoires de la CAN 2023. « L’homme se construit sur ses erreurs et sur ses échecs », a-t-il poursuivi.

«Le résultat du dernier match est amer, mais c’est à nous de savoir l’avaler pour pouvoir avancer », a expliqué le chef de l’Etat.

Le président de la FBF a lui, promis que l’équipe va tirer les leçons de cette CAN et se réorganiser pour partir à l’assaut des compétitions à venir. « Notre objectif est de faire partie du top 3 des équipes africaines de football », a affirmé Lazare Banssé.

Le capitaine des Etalons Bertrand Traoré a pour sa part déclaré avoir appris beaucoup de cette compétition. « Nous sortons grandis de cette CAN et nous apprendrons de toutes ces erreurs qu’on a commises pour pouvoir grandir, améliorer notre équipe et avoir de meilleurs résultats dans les compétitions à venir », a conclu Bertrand Traoré.

Le président du Faso a rassuré l’équipe nationale de la disponibilité du Mouvement patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR), à l’accompagner pour la préparation de la prochaine édition de la CAN et à œuvrer pour la normalisation du stade du 4 août afin de permettre aux Étalons de jouer leurs matchs à domicile. Il a par ailleurs invité le peuple burkinabè à toujours soutenir cette jeune équipe dont la moyenne d’âge est de 22 ans.

Direction de la communication de la présidence du Faso’’

Procès Thomas Sankara : Des réquisitions de 30 ans ferme

0

Dans le cadre du Procès Thomas Sankara, le parquet a égrené ce mardi des réquisitions à l’encontre des accusés. Voici quelques exemples.

Hyacinthe Kafando                : 30 ans de prison ferme ;

Blaise Compaoré                    :  30 ans de prison ferme ;

Gilbert Diendéré                     : 20 ans de prison ferme ;

Bassobè Traoré                       : 20 ans de prison ferme ;

Nabonswendé Ouédraogo   : 20 ans de prison ferme ;

Idrissa Sawadogo                  : 20 ans de prison ferme ;

Yamba Élysée Ilboudo          : 11 ans de prison ferme ;

Jean Pierre Palm                    : 11 ans de prison avec sursis ;

Pascal Tondé                         : 3 ans de prison ferme + 900 000 F.

Burkina Demain

Les infrastructures de transport au cœur du 5e Forum des Entreprises africaines

0

En marge du 35e sommet de l’Union africaine, à Addis Abeba, a eu lieu ce 7 février en mode hybride le cinquième Forum des Entreprises africaines qui vise à fournir une plate-forme de dialogue de haut niveau entre les secteurs privé et public, les investisseurs sur la problématique du transport aérien et du tourisme. Les différents intervenants ont insisté sur la nécessité de développer ce secteur en vue de favoriser l’émergence de l’industrie aéronautique africaine dans le contexte de mise en œuvre de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF).

Le 5e Forum des Entreprises africaines s’est tenu sur la problématique des infrastructures de transport

«Investir dans les infrastructures de transport multimodal afin d’optimiser les avantages de la Zone de libre-échange continentale africaine : focus sur le transport aérien et le tourisme». C’est le thème du cinquième Forum des Entreprises africaines qui s’est ouvert ce 7 février à Addis Abeba en marge du 35e sommet de l’Union africaine.

Les différents intervenants ont insisté sur la nécessité de développer les infrastructures de transport dans le contexte de mise en œuvre de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF).

Les enjeux  en données chiffrées

La secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe, a livré des données chiffrées

Comme lors des précédentes éditions la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue la carte de facilitatrice entre les principaux acteurs, notamment les partenaires financiers et le secteur privé dans le secteur des infrastructures.

Dans son intervention, la secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe a indiqué que les opportunités d’investissement dans le développement des infrastructures et l’expansion de la flotte variaient d’une sous-région à l’autre pour différents modes de transport».

Et de situer les enjeux à travers des données chiffrées. ‘’La ZLECAf a besoin de 1 844 000 camions pour le fret en vrac et de 248 000 camionneurs pour le fret en conteneurs d’ici 2030. Cela passe respectivement à 1 945 000 et 268 000 camionneurs si les projets d’infrastructure prévus sont également mis en œuvre.

La ZLECAf nécessite 126 navires pour le fret en vrac et 15 navires pour le fret en conteneurs d’ici 2030. Si les projets d’infrastructure prévus sont mis en œuvre, la plus grande demande de navires pour soutenir la ZLECAf se trouvera en Afrique du Nord (35 %).

La demande de l’Afrique du Nord à l’Est sera de 15,2 % et celle de l’Afrique du Nord à l’Ouest, à 11,4 %. La ZLECAf nécessitera 254 avions d’ici 2030. Le coût estimé des équipements requis par les différents modes de transport pour faire face à La ZLECAf est d’environ 411 milliards de dollars’’.

En droite ligne du PIDA

Dr Abou Zeid, commissaire aux infrastructures et à l’énergie de l’Union africaine, lors de son intervention à l’ouverture du Forum

Cette initiative visant un développement des infrastructures s’inscrit en droite ligne du Programme de développement des infrastructures en Afrique  (PIDA), conçu pour mettre en place une vision commune et un partenariat global afin de développer des infrastructures durables et efficaces avec le but de promouvoir un développement socio-économique et l’intégration de l’Afrique dans l’économie mondiale.

C’est pourquoi la Commission de l’Union africaine qui pilote ce programme phare, a par la voix de sa commissaire aux infrastructures et à l’énergie Dr Abou Zeid relevé la pertinence du thème du 5e Forum des Entreprises africaines.

‘’Les coûts de transport en Afrique sont parmi les plus élevés au monde et la CUA, par le biais de PIDA Afrique, a mobilisé des efforts pour accélérer le développement et la mise en œuvre d’infrastructures de transport efficaces dans le coût », a-t-elle rappelé.

Ce qu’en dit le nouveau président de l’UA

Macky Sall, nouveau président de l’Union africaine

A entendre Macky Sall, le nouveau président de l’Union africaine, le PIDA, qui se prépare à tenir à la fin de ce février à Nairobi au Kenya sa septième Semaine, fait partie des satisfactions de l’organisation continentale.

‘’ Alors que notre Union célèbre son 20e anniversaire cette année, nous pouvons être fiers des progrès accomplis dans le cadre d’initiatives majeures telles que le NEPAD, le PIDA, le MAEP, la Vision 2063, la réforme institutionnelle, la Grande Muraille Verte, la ZLECAF et plus récemment notre riposte coordonnée contre la pandémie COVID-19’’, a en effet estimé le président sénégalais le 5 février dernier à la tribune de l’UA dans son discours de prise de fonctions.

Et, on ne le soulignera jamais assez, le déficit en infrastructure en Afrique conduit à une croissance des coûts de production et des services, une baisse de la compétitivité des affaires, un impact négatif sur le flux des investissements directs étrangers vers le continent. Ce qui impacte négativement le taux de croissance économique et le développement social sur le continent. Vivement donc que ce 5e Forum des Entreprises africaines contribue à inverser la donne.

Grégoire B. Bazié

Burkina Demain

Coup d’Etat du 24 janvier : Les organisations professionnelles de médias se prononcent

0
Photo d’archives

Ceci est une déclaration conjointe de plusieurs organisations professionnelles de médias suite au coup d’Etat du 24 janvier 2022.

‘’Le 24 janvier 2022, un groupe de militaires se réclamant du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) a revendiqué la prise du pouvoir par les armes, après deux jours de mutineries dans un certain nombre de casernes à travers le pays.

Dans sa déclaration de prise de pouvoir, le MPSR justifie son coup de force par :

-la dégradation continue de la situation sécuritaire qui menace les fondements de notre nation ;

-l’incapacité manifeste du pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré à unir les Burkinabè pour faire face efficacement à la situation et surtout à l’exaspération des différentes couches sociales de la nation.

Le coup d’Etat du MPSR intervient huit ans après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et sept ans après la résistance populaire victorieuse au coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré. Ces deux événements traduisent, à eux seuls, les énormes sacrifices que les Burkinabè ont consenti et sont prêts à consentir pour réaliser leurs aspirations à plus de liberté et de démocratie.

Avec l’avènement du régime de Roch Marc Christian Kaboré, les Burkinabè n’ont pas cessé de se battre pour consolider leurs acquis aux plans des libertés et de la démocratie. Mieux, ils ont toujours su s’organiser pour résister aux velléités de répression du pouvoir déchu (emprisonnements, licenciements abusifs, affectations arbitraires, agressions policières, harcèlements en tout genre contre les combattants de la liberté, interdictions de manifester, coupure d’Internet, etc.).

Le MPSR a donc perpétré son coup de force dans un contexte où les Burkinabè se sont fixé un cap et étaient déterminés à l’atteindre contre vents et marées.

Dans la quête de liberté et de démocratie de notre peuple, les journalistes ont payé un lourd tribut à travers le sacrifice de Norbert Zongo le 13 décembre 1998. Depuis, ils n’ont cessé de se battre aux côtés du peuple pour la vérité et la justice pour Norbert Zongo et ses compagnons d’infortune, ainsi que pour toutes les victimes de crimes de sang au Burkina Faso, pour plus d’indépendance de la presse, de bonne gouvernance, de respect des droits humains et de renforcement de la démocratie. Pour la défense de ces valeurs, les Burkinabè se sont toujours montrés intraitables et demeureront intraitables quel que soit le régime.

Les organisations professionnelles des médias signataires de la présente déclaration que sont le Centre National de Presse Norbert Zongo (CNP-NZ), l’Association des Journalistes du Burkina (AJB), la Société des Editeurs de Presse Privée (SEP), le Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Information et de la Culture (SYNATIC), l’Union Burkinabè des Editeurs privés de Services de Télévision (UBESTV), l’Union Nationale de l’Audiovisuel Libre du Faso (UNALFA) et l’Association des Editeurs et Professionnels des Médias en Ligne (AEPML) considèrent comme priorités fondamentales pour tout régime politique au Burkina : la lutte contre l’insécurité, le jugement des nombreux dossiers de crimes économiques et de sang, la consolidation des libertés et de la démocratie ainsi que le partage équitable des fruits de la croissance. C’est en cela, qu’il donnera un sens aux nombreux sacrifices consentis par plusieurs générations de Burkinabè depuis les indépendances.

Conscients que le pays traverse une crise dont la solution incombe à toutes les composantes socio-politiques de la nation, les organisations professionnelles des médias signataires de la présente déclaration :

-regrettent ce coup d’Etat qui constitue un recul démocratique ;

-réaffirment leur attachement aux valeurs démocratiques et au respect des droits humains :

-prennent les militaires à leurs propres mots et les engagent à apporter les solutions aux maux qu’ils dénoncent dans leur déclaration de prise du pouvoir, en particulier la restauration de l’intégrité territoriale du Burkina Faso dans un cadre apaisé et sécurisé pour les populations ;

-appellent à la préservation de l’indépendance des médias ainsi que les libertés individuelles et collectives, à la consolidation des lois encadrant le secteur des médias ;

-demandent que les intérêts du peuple burkinabè soient vaillamment défendus ;

-appellent à la mobilisation et la vigilance de toutes et de tous pour consacrer le retour à un pouvoir civil et démocratique dans de meilleurs délais.

 

Ouagadougou le 07 février 2022

 

Pour le Comité de pilotage du CNP-NZ

Le Président Inoussa Ouédraogo

Pour l’AJB,

Le Président Guézouma Sanogo

 

Pour la SEP,

Le Président Boureima Ouédraogo

 

Pour le SYNATIC,

Le Secrétaire Général Siriki Dramé

Pour l’UBESTV,

Le Président Issoufou Saré

 

Pour l’UNALFA

Le Président Jean-Baptiste Sawadogo

Pour l’AEPML

Le Président Cyriaque Paré’’

Défaite des Etalons en match de classement : Le mea culpa du coach Kamou Malo

0
Le coach Kamou Malo se prêtant à la presse

‘’Je profite dire au peuple que nous avons compris le message. Nous avons failli… nous n’avons pas pu aller au bout… humblement je demande des excuses au peuple’’. Ce sont là des propos à la presse du coach des Etalons, Kamou Malo, de retour avec ses poulains de l’expédition de la CAN 2021 au Cameroun.

Le coach Kamou Malo se prêtant à la presse

Ce mea culpa de Malo est relatif à la sortie par la petite porte du onze national burkinabè, notamment au match de classement où il s’est ridiculisé devant les Lions Indomptables. Pour rappel, alors que les Etalons menaient 3-0 à 20 minutes à la fin, les Lions Indomptables ont pu égaliser pour enfin remporter la partie aux tirs aux buts.  Une défaite Inimaginable et inexplicable.

Amidou Kabré

Burkina Demain

CAN 2021 : Et les Lions de la Teranga l’ont fait !

0
Les Lions de la Teranga sont champions d’Afrique de football.

A quelques heures de la finale de la 33ème Coupe d’Afrique des nations qui devrait les opposer ce dimanche aux Pharaons d’Egypte ; nous nous demandions si les Lions de la Teranga allaient suivre l’exemple de leur président Macky Sall qui a pris samedi la présidence tournante de l’Union africaine. Eh bien le coach Aliou Cissé et ses poulains Sadio Mané et autres l’ont fait, en battant aux tirs aux buts les Pharaons 4-2, se hissant ainsi sur le toit de l’Afrique.

Les Lions de la Teranga sont champions d’Afrique de football.

Les Lions de la Teranga sont champions d’Afrique de football. Ils ont en effet remporté ce dimanche à Yaoundé la finale de la 33ème Coupe d’Afrique des nations devant les Pharaons d’Egypte battus aux tirs aux buts 4-2.

Les Lions de la Teranga inscrivent pour la fois leur nom sur le palmarès de la CAN. Les historiens du football retiendront que c’était Ie 6 février au stade Olembe et que les Lions ont dû aller jusqu’aux tirs aux buts pour conquérir ce premier trophée continental qui les échappait depuis plusieurs décennies, après notamment deux finales perdues en 2002 et 2019.

Ils l’ont fait. Et c’est à leur honneur et à celui de leur pays, le Sénégal, dont le président, Macky Sall, a pris la veille la présidence tournante de l’Union africaine. Autant dire une sacrée Année 2022 pour le Sénégal. ‘’L’Année de son Année’’, comme dirait l’autre.

Amidou Kabré

Burkina Demain