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Groupe de la BAD : Sidi Ould Tah élu 9ème Président

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Le mauritanien Sidi Ould Tah a été élu neuvième président du Groupe de la Banque africaine de développement ce 29 mai 2025

Abidjan, le 29 mai 2025 — Sidi Ould Tah a été élu aujourd’hui président du Groupe de la Banque africaine de développement lors des Assemblées annuelles de la Banque qui se tiennent à Abidjan, en Côte d’Ivoire.  M. Tah, de nationalité mauritanienne, a été élu par le Conseil des gouverneurs de la Banque, composé des ministres des Finances et de l’Économie ou des gouverneurs des banques centrales des 81 pays membres régionaux et non régionaux du Groupe de la Banque. Ce Conseil est la plus haute instance décisionnelle du Groupe de la Banque.

C’est donc Sidi Ould Tah qui va prendre la succession de Akinwumi Adesina à la présidence de la BAD dès le 1er septembre 2025

Les résultats ont été annoncés par Nialé Kaba, ministre du Plan et du Développement de la Côte d’Ivoire et présidente du Conseil des gouverneurs du Groupe de la Banque, le candidat élu devant obtenir au moins 50,01 % à la fois des voix régionales et non régionales.

S’adressant aux gouverneurs de la Banque et aux médias peu après l’annonce des résultats, M. Tah a lancé : «Au travail maintenant ! Je suis prêt»

M Tah possède plus de 35 ans d’expérience en finance africaine et internationale. Il a présidé la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) pendant dix ans à partir de 2015, où il a mené une transformation complète qui a quadruplé le bilan de la banque, lui a valu une notation AAA et l’a positionnée parmi les banques de développement les mieux notées en Afrique.

Ancien ministre de l’Économie et des Finances de la Mauritanie, M. Tah a occupé des postes de haut niveau dans des institutions multilatérales et a dirigé des opérations de réponse à des crises, de réforme financière et de mobilisation innovante de ressources pour l’Afrique, notamment la mise en place du programme de capital appelable d’un milliard de dollars de la BADEA pour les BMD africaines.

Le comité directeur du Conseil des gouverneurs a reçu et approuvé un total de cinq candidats avant la date de clôture du 31 janvier 2025. La liste des candidats a été officiellement annoncée le 21 février 2025.

Les autres candidats à l’élection étaient :

-Amadou Hott (Sénégal)

-Samuel Maimbo (Zambie)

-Mahamat Abbas Tolli (Tchad)

– Bajabulile Swazi Tshabalala (Afrique du Sud)

M Tah prendra ses fonctions le 1er septembre 2025, pour un mandat de cinq ans, au terme du deuxième mandat du président actuel, M Akinwumi Adesina.

Les anciens dirigeants de la Banque africaine de développement depuis sa création en 1964 sont :

-Mamoun Beheiry (Soudan), 1964-1970

-Abdelwahab Labidi (Tunisie), 1970-1976

– Kwame Donkor Fordwor (Ghana), 1976-1980

– Willa Mung’Omba (Zambie), 1980-1985

– Babacar N’diaye (Sénégal), 1985-1995

– Omar Kabbaj (Maroc), 1995-2005

-Donald Kaberuka (Rwanda), 2005-2015

– Akinwumi Adesina (Nigéria), 2015-2025.

L’élection d’un nouveau président intervient à un moment crucial des six décennies d’existence du Groupe de la Banque. L’Afrique a su rester résiliente malgré les chocs climatiques, les perturbations économiques et l’évolution du paysage géopolitique, mais elle doit accélérer ses efforts, sous peine de prendre du retard dans la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et des Objectifs de développement durable, résumés dans les « High 5 » du Groupe de la Banque.

Les Assemblées annuelles 2025 du Groupe de la Banque africaine de développement se déroulent du 26 au 30 mai à Abidjan, en Côte d’Ivoire, sous le thème « Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique pour favoriser son développement».

Le Groupe de la Banque africaine de développement comprend trois entités : la Banque africaine de développement, le Fonds africain de développement et le Fonds spécial du Nigéria. Ses pays actionnaires comprennent 54 pays africains, encore appelés pays membres régionaux, et 27 pays non africains, également appelés pays membres non régionaux.

Contact média : Solomon Mugera, Directeur, Département de la communication et des relations extérieures, media@afdb.org

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement

Le Groupe de la Banque africaine de développement est la principale institution de financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Représentée dans 41 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 États membres régionaux. Pour plus d’informations : www.afdb.org

Compte rendu du Conseil des Ministres du 28 mai 2025

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D'importantes décisions ont été prises au cours du Conseil de ce jeudi 11 septembre 2025

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 28 mai 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 42 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1 AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux projets spécifiques au titre de l’année 2025 du ministère de la Sécurité.

Ces projets spécifiques du ministère de la Sécurité visent à renforcer les capacités opérationnelles des Forces de sécurité intérieure déployées sur toute l’étendue du territoire national.

Ils concernent entre autres, l’acquisition de matériels spécifiques et des effets d’habillement ainsi que l’étude et la mise en place d’un dispositif de vidéosurveillance incluant un serveur local chiffré.

Le coût global de ces projets spécifiques s’élève à neuf milliards six cent dix-neuf millions cent quatre-vingt-dix-huit mille quatre cent cinquante (9 619 198 450) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2025.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Panama auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Edwin Pitty MADRID, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Panama auprès du Burkina Faso, avec résidence à la Havane (Cuba).

Le second rapport est relatif à un projet de décret de ratification de deux protocoles portant amendement des articles 50(a) et 56 de la Convention relative à l’aviation civile internationale, signée à Chicago le 07 décembre 1944.

Cette convention a fondé l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) dans le but d’aider les Etats à coopérer et à partager leur espace aérien.

Le Burkina Faso est partie prenante de ladite convention depuis le 21 mars 1962.

En dépit du rôle crucial de l’OACI dans le secteur aérien et de l’expérience acquise depuis sa création, elle est confrontée de nos jours à un défi organisationnel susceptible d’entraver sa mission au regard de l’accroissement du nombre d’Etats en son sein, de l’importance accrue du transport aérien et de son caractère stratégique.

Face à cette situation, certains Etats, notamment africains, ont proposé au cours de la 206e session du Conseil de l’OACI, des aménagements structurels visant à prendre en compte l’ensemble des régions du monde. C’est ainsi que sur recommandation du Conseil, l’Assemblée a adopté lors de sa 39e session tenue à Montréal du 27 septembre au 06 octobre 2016, les amendements aux articles 50(a) et 56 de la Convention de Chicago. A travers ces amendements, le nombre de sièges au sein du Conseil de l’OACI doit passer de 36 à 40 et au niveau de la Commission de la navigation aérienne de 19 à 21.

L’adoption de ce décret permet au Burkina Faso de ratifier les protocoles portant amendement des articles 50(a) et 56 de la Convention relative à l’aviation civile internationale.

I 3 AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant composition, organisation et fonctionnement du Conseil d’administration du secteur ministériel et du Conseil de direction.

La loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat, en son article 85, renvoie à un texte règlementaire pour définir la composition, l’organisation et le fonctionnement du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) et du Conseil de direction.

Ce décret vise l’application de la loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat.

L’innovation majeure de ce décret est la révision de la composition des organes pour prendre en compte les réaménagements opérés à travers le décret n°2024-1170/PRES/PM du 04 octobre 2024 portant organisation-type des départements ministériels, qui crée de nouveaux postes et partant, de nouveaux responsables.

L’adoption de ce décret permet de renforcer le dispositif de gestion des structures et des départements ministériels.

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant réglementation générale des activités postales au Burkina Faso.

L’ouverture partielle du secteur postal burkinabè intervenue en 2010 a fortement contribué à la dynamisation de ce secteur. Plus d’une décennie après cette réforme, le secteur postal burkinabè reste confronté aux défis du numérique qui nécessite la création de services postaux adaptés.

Les principales innovations de ce projet de loi sont :

– l’élargissement de la notion de service postal aux services électroniques ;

– la suppression des services postaux réservés et la proposition de nouveaux mécanismes de compensation du Service postal universel (SPU) ;

– l’amélioration des conditions d’exercice des opérateurs postaux ;

– la clarification du régime de la responsabilité des opérateurs postaux en faveur du renforcement des droits des usagers ou clients ;

– la clarification de la notion d’opérateur postal et du régime des services postaux ;

– le renforcement des sanctions administratives et pénales.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

Le second rapport est relatif à un projet de décret portant nomination d’un Membre et du Président du Conseil du service universel des communications électroniques (CSU).

L’adoption de ce décret permet la nomination de Monsieur Nongobzanga ZONGO, Mle 75 05 024 A, Ingénieur en télécommunication, Membre et Président du Conseil du service universel des communications électroniques (CSU) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

I 5  AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant modalités de gestion du péage sur les routes bitumées à l’intérieur des limites territoriales du Burkina Faso.

Ce décret est une relecture du décret n°2010-131/PRES/PM/MEF du 25 mars 2010 portant modalités de gestion du péage sur les routes bitumées à l’intérieur des limites territoriales du Burkina Faso.

Les principales innovations de ce décret sont :

– la révision des tarifs du péage pour les véhicules poids lourds en fonction du nombre d’essieux ;

– la redéfinition des catégories de véhicules et engins astreints au péage pour répondre à la modernisation du système de gestion des péages ;

– la prise en compte formelle de la gestion des dommages causés aux installations du péage par les usagers ;

– l’implication du département en charge de la Sécurité, au regard de l’accompagnement des forces de sécurité dans la gestion des péages.

Pour les véhicules légers, les camionnettes, les motocyclettes et tricycles, le tarif reste inchangé.

L’adoption de ce décret permet une amélioration de la gestion du péage, conformément à la loi n°38-2000/AN du 14 décembre 2000 portant institution du péage sur les routes bitumées à l’intérieur des limites territoriales du Burkina Faso.

I 6 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux projets spécifiques au titre de l’année 2025 du ministère de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique.

La création du ministère de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique a pour objectifs non seulement de moderniser le champ d’action dudit ministère, mais aussi d’inverser la tendance de fréquentation de l’enseignement et de la formation techniques et professionnels vis-à-vis de l’enseignement général. L’atteinte de ces objectifs passe notamment par la construction et l’équipement d’infrastructures.

Ces projets spécifiques concernent :

– l’équipement et la réhabilitation d’établissements professionnels ;

– l’acquisition de matières d’oeuvre pour des établissements professionnels ;

– l’acquisition de diplômes vierges sécurisés et l’équipement d’établissements professionnels.

Le coût global de ces projets spécifiques s’élève à cinq milliards six cent quinze millions sept cent soixante-trois mille cent cinq (5 615 763 105) F CFA.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2025.

 

I 7 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux projets spécifiques au titre de l’année 2025 du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Ces projets spécifiques s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre  du Plan national d’action de développement de l’enseignement supérieur (PNADES) et concourent à la réalisation des objectifs prioritaires du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD).

Ces projets spécifiques concernent :

– la réalisation d’infrastructures et la rénovation de bâtiments à Bagrépôle et à l’Université Lédéa Bernard OUEDRAOGO ;

– l’acquisition d’équipements, de fournitures et consommables pour la recherche, les travaux pratiques, la connexion internet et la sécurisation des diplômes dans les Institutions d’enseignement supérieur et de recherche (IESR).

Le coût global de ces projets spécifiques s’élève à un milliard six cent millions six cent soixante et onze mille cinq (1 600 671 005) F CFA.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2025.

 

I 8 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant conditions et modalités d’accès aux ressources génétiques, à leurs dérivés et informations de séquençage numérique, aux connaissances traditionnelles associées ainsi qu’au partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation.

Ce décret a pour objectif de mettre en place un cadre juridique et institutionnel afin de mieux encadrer les différents mécanismes d’accès aux ressources génétiques et/ou aux connaissances traditionnelles associées, tout en veillant au partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation. Il vient en application des dispositions du Code forestier et de la loi n°070-2015/CNT du 22 octobre 2015 portant loi d’orientation agro-sylvo-pastorale, halieutique et faunique.

L’adoption de ce décret permet au Burkina Faso de protéger son patrimoine génétique et les connaissances traditionnelles associées contre la biopiraterie et de préserver la souveraineté de ses ressources naturelles.

I 9 AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté un rapport relatif à un projet spécifique au titre de l’année 2025 du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.

Ce projet spécifique concerne l’acquisition d’un groupe électrogène de 1500 kVA au profit du Stade du 4-août et d’un de 80 kVA au profit du Centre omnisport des Etalons (COMET) pour un montant global de quatre cent un million six cent mille (401 600 000) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2025.

II COMMUNICATION ORALE

II  Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 7e édition du «Prix national de l’entrepreneur touristique (PNET) », prévue du 9 au 10 octobre 2025 à Tenkodogo dans la région du Centre-Est.

Placée sous le thème «Compétitivité des entreprises touristiques et promotion de la destination Burkina Faso», l’édition 2025 du «Prix national de l’entrepreneur touristique » sera marquée par la tenue le 10 octobre 2025 de la soirée des récompenses dénommée « Nuit de l’entrepreneur touristique ».

L’innovation de cette édition est l’institution de trois (03) nouvelles récompenses à savoir, le prix officiel de la meilleure agence d’hôtes et d’hôtesses d’accueil, le prix spécial du meilleur entrepreneur touristique de la région hôte du PNET et le prix spécial Faso tourisme pour la promotion du tourisme interne.

Le Prix national de l’entrepreneur touristique vise à récompenser le mérite des entrepreneurs touristiques qui se sont distingués au cours de l’année dans les filières de l’hébergement, la restauration, des voyages et circuits touristiques, de l’accueil et l’animation touristique. Ce prix a également pour objet d’instaurer une saine émulation entre les professionnels du secteur du tourisme burkinabè.

III NOMINATIONS

III NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DE LA PRIMATURE

– Monsieur Silas KEITA, Officier, est nommé Conseiller spécial chargé de la défense et de la sécurité ;

– Madame Aguiratou TOU/NANA, Mle 216 748 K, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Conseiller spécial chargé de l’éducation, genre et cohésion sociale ;

– Monsieur Charles BAYALA, Mle 53 609 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Inspecteur général des services ;

– Monsieur Wendpanga Michel Abdoul Kader KONDOMBO, Mle 520 264 K, Gestionnaire de projet, est nommé Chargé de mission ;

– Madame Windemi Pauline TOE/SABA, Mle 104 288 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11e échelon, est nommée Directrice de la gestion des finances. 

B AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

– Madame Baïlaou Aïssa GANOU/HOUNTONDJI, Mle 46 213 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11e échelon, est nommée Inspecteur technique du budget ;

– Madame Arlette Pulchérie YERBANGA, Mle 59 643 B, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 12e échelon, est nommée Inspecteur technique du budget ;

– Madame Sidyida Nathalie 1ère jumelle KY/DAMIBA, Mle 111 122 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Inspecteur technique du budget ;

– Madame Wendpagnangdé Léonce KONFE/NONGUEGNAGHMA, Mle 104 257 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11e échelon, est nommée Inspecteur technique du budget ;

– Monsieur Inoussa OUIMINGA, Mle 54 655 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 14e échelon, est nommé Inspecteur des finances ;

– Monsieur Yemboini Bonaventure OUOBA, Cadre de banque, est nommé Directeur général de la Société PROPHARM SA.

C AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

– Monsieur Boureima BARRY, Mle 247 202 V, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Personne Responsable de la commande publique de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM). 

D  AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

– Monsieur Soumaïla BARRO, Mle 59 693 F, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Mathurin OUEDRAOGO, Mle 34 943 E, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Wendlasida Yanne Innocent KABORE, Mle 217 033 J, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Chef du département du développement de la politique des ressources humaines.

E AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE

– Monsieur Karim ZINA, Mle 51 706 J, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Inspecteur général des services ;

– Monsieur Isaie FORO, Mle 46 400 C, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Directeur général de la solidarité et du relèvement ;

– Madame Thérèse Valérie SANOU, Mle 220 409 M, Conseiller en promotion du genre, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Directrice générale de la promotion de la femme et du genre ;

– Monsieur Windkouni Benjamin OUEDRAOGO, Mle 205 354 S, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère clase, 6e échelon, est nommé Directeur général de la famille et de l’enfant ;

– Monsieur Ousseini SORO, Mle 108 486 H, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

– Monsieur Moussa Bambinkèta OUEDRAOGO, Mle 55 809 B, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Coordonnateur du Comité ministériel de lutte contre le Sida et les Infections sexuellement transmissibles (CMLS-IST) ;

– Monsieur Idrissa OUEDRAOGO, Mle 200 258 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances au Secrétariat permanent du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR) ;

– Monsieur Youssion NAPON, Mle 57 226 F, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale du Centre ;

– Monsieur Abdou GUEBRE, Mle 55 814 E, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale du Kadiogo.

F AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

– Monsieur Kiswensida Modeste BERE, Mle 79 647 L, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur de l’innovation et de la prospective à la Commission de l’information et des libertés (CIL) ;

– Monsieur Albert KABRE, Mle 203 369 M, Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur de la recherche, de la planification et des statistiques à l’Ecole nationale de la garde de sécurité pénitentiaire (ENGSP) ;

– Monsieur Oueyikè Roger KOBIE, Mle 222 274 L, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2e échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations publiques à l’Ecole nationale de la garde de sécurité pénitentiaire ;

– Monsieur Lacina COULIBALY, Mle 59 944 X, Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal, catégorie 1, 3e échelon, est nommé Directeur des études et des stages à l’Ecole nationale de la garde de sécurité pénitentiaire ;

– Monsieur Emmanuel ZANTE, Mle 88 805 R, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 3e échelon, est nommé Directeur de l’instruction technique et de la sécurité à l’Ecole nationale de la garde de sécurité pénitentiaire.

G  AU TITRE DU MINISTERE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

– Monsieur Djiswene Roger RAMDE, Mle 343 473 H, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur général du développement industriel.

H AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

– Monsieur Hamado SAWADOGO, Mle 117 449 T, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures et du désenclavement du Centre-Est ;

– Monsieur Boris Atiégba HADA, Mle 391 742 L, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des Infrastructures et du désenclavement du Nahouri.

I  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

– Monsieur Batogniza Charles BASSANE, Mle 75 556 V, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Barnabé BADOMA, Mle 43 585 B, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Madame Nawo Sabine COULIBALY, Mle 86 006 K, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Jean Marie Vianney KY, Mle 43 346 B, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 12e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Sidiki KOULIBALY, Mle 41 388 J, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 10e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Alladary COULIBALY, Mle 41 325 W, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 11e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Mahmoud OUEDRAOGO, Mle 44 027 F, Professeur certifié des lycées et collèges, 2e classe, 10e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Mamadou BELEM, Mle 49 862 N, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3e classe, 7e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Abdou KIRAKOYA, Mle 49 921 X, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 10e échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

J AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Pawendkisgou Isidore YANOGO, Mle 231 936 A, Enseignant chercheur, catégorie P, 3e échelon, est nommé Vice-Président chargé de la recherche et de la coopération internationale à l’Université Norbert ZONGO.

K AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

– Monsieur Zakarya SAWADOGO, Mle 225 111 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances ;

– Monsieur Jean-Baptiste ZONGO, Mle 216 302 Y, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Madame Eboubié Louise BAMBORE/BATIONO, Mle 263 789 D, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommée Directrice de la sécurité des infrastructures hydrauliques à la Direction générale des Infrastructures hydrauliques ;

– Monsieur Aboulaye OUEDRAOGO, Mle 334 131 X, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Ecole nationale des eaux et forêts (ENEF) ;

– Monsieur Séni OUEDRAOGO, Mle 204 074 M, Technicien supérieur de l’environnement, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Sourou ;

– Monsieur Abdourasmane SAVADOGO, Mle 278 185 P, Technicien supérieur de l’environnement, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Boulgou.

L AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

– Monsieur Yacouba BELEM, Mle 237 143 L, Ingénieur géomètre, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur régional de l’Urbanisme et de l’habitat du Centre-Ouest ;

– Monsieur Daouda KINDA, Mle 331 035 K, Ingénieur de conception engénie civil, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur de la voirie et de l’assainissement pluvial urbains.

M AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

– Monsieur Adama KOUNKORGO, Mle 97 589 S, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Madame Gouolgne Aurelie Henriette SOME/SOMDA, Mle 47 708 A, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 17e échelon, est nommée Chargée de mission, en remplacement de Monsieur Zoudaga SIA ;

– Monsieur Kibsa NIKIEMA, Mle 304 358 R, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Bam ;

– Monsieur Windpouire Georges KAFANDO, Mle 220 385 S, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Bazèga ;

– Monsieur Bébé Bio DA, Mle 329 637 D, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi de la Bougouriba ;

– Monsieur Wendinzandé Evarice CONGO, Mle 279 907 B, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Boulkiemdé ;

– Monsieur Souleymane SANDWIDI, Mle 304 362 T, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Boulgou ;

– Monsieur Zakaria KARA, Mle 246 744 W, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi de la Comoé ;

– Monsieur Abdoulaye SANOGO, Mle 304 383 C, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi de la Gnagna ;

– Monsieur Boubakar OUEDRAOGO, Mle 324 134 C, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Gourma ;

– Monsieur Hadou SANOU, Mle 329 699 J, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Ioba ;

– Madame Mamounata OUEDRAOGO/KIEMTORE, Mle 304 365 D, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice provinciale de la jeunesse et de l’emploi du Kadiogo ;

– Monsieur Seydou HIE, Mle 220 345 Y, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Kénédougou ;

– Monsieur Amadou OUOBA, Mle 329 702 K, Conseiller de jeunesse etd’éducation permanente, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi de la Komondjari ;

– Madame Haoua Nathalie YEYE, Mle 228 363 N, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Directrice provinciale de la jeunesse et de l’emploi du Kouritenga ;

– Monsieur Jean Baptiste OUIYA, Mle 304 359 S, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi de la Kompienga ;

– Monsieur François BALIMA, Mle 259 697 V, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Koulpélogo ;

– Monsieur Saibou ZALLE, Mle 246 788 W, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi de la Léraba ;

– Monsieur Abdou Karim SAWADOGO, Mle 246 613 R, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Loroum ;

– Monsieur P. Anselme Crépin 1er Jumeau BATIENO, Mle 220 342 M, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Namentenga ;

– Monsieur Augustin SAMA, Mle 279 503 K, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Passoré ;

– Monsieur Antoine KABORE, Mle 279 501 R, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Sanguié ;

– Monsieur Atimi TIALLA, Mle 259 754 T, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi de la Sissili ;

– Monsieur Moussa OUATTARA, Mle 246 630 K, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi de la Tapoa ;

– Monsieur Brahima OUEDRAOGO, Mle 258 073 K, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Yatenga ;

– Monsieur Sékou SABO, Mle 238 633 W, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Ziro ;

– Monsieur Windingoudi Augustin OUEDRAOGO, Mle 249 108 X, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Zondoma.

III 2  NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) au titre de la Présidence du Faso ;

– de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) au titre du ministère de l’Economie et des finances ;

– des Editions SIDWAYA au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;

– de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières.

A PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Roséline Marie Gisèle TONDE/SEGDA, Mle 23 005 (APEC), Gestionnaire des ressources humaines, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B  MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Suanyaba Rodrigue OBOULBIGA, Mle 217 036 A, Conseiller en gestion des ressources humaines, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) pour un premier mandat trois (03) ans.

C MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Tiraogo Sougrinoma Ibrahim GUIGMA, Mle 02 71 C, Administrateur en communication, Administrateur représentant l’Etat, au titre de la Présidence du Faso au Conseil d’administration des Editions SIDWAYA pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Abdoulaye BALBONE, Mle 273 009 F, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, Administrateur représentant le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) au Conseild’administration des Editions SIDWAYA pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Le Porte parole du Gouvernement,

Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO,

Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

Présidence de la BAD : Le nom du successeur de Akinwumi Adesina attendu ce jeudi

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Malgré un bilan satisfaisant en dix ans de présidence de Akinwumi Adesina, la Banque africaine de développement, qui tient depuis ce mardi 27 mai 2025 ses assemblées annuelles à Abidjan, doit se réinventer pour affronter les défis présents et à avenir. Le président sortant a fait sa part en triplant le capital de la Banque et en maintenant au vert sa notation de crédit « triple A ». Et c’est à son successeur dont le nom sera connu ce jeudi 29 mai qu’incombera la lourde responsabilité de préserver les acquis.

Akinwumi Adesina, président sortant de la BAD, a dressé un bilan satisfaisant de son action à la tête de la Banque

«L’heure n’est plus à la dépendance à des fragments d’aide étrangère.  L’Afrique doit débloquer ses propres ressources, humaines, financières et naturelles, et construire des chaînes de valeur intérieures qui favorisent une croissance inclusive», a exhorté « L’heure n’est plus à la dépendance à des fragments d’aide étrangère », a exhorté Adesina, président de la BAD à l’ouverture de ses assemblées annuelles ce 27 mai à Abidjan ; exprimant sa gratitude aux  dirigeants du continent et au  personnel de la Banque pour avoir contribué à concrétiser la stratégie des « High 5 » de l’institution. Un programme qui a contribué en 10 ans à améliorer, dit-il, les conditions de vie de 565 millions d’Africains.

«55 milliards de dollars consacrés aux infrastructures»

Officiels et participants des assemblées annuelles de la BAD posant à l’ouverture pour la postérité, ce 27 mai 2025 à Abidjan

En effet, au cours de la dernière décennie, la Banque a investi quelques 102 milliards de dollars, soit 46 % du montant total de ses financements depuis sa création en 1964. Un montant qui comprend 55 milliards de dollars consacrés aux infrastructures ;  un soutien à la «Mission 300», une initiative audacieuse toujours en cours destinée à fournir un accès à l’électricité à 300 millions d’Africains d’ici à 2030  et 225 milliards de dollars d’intérêts d’investissement mobilisés grâce à l’Africa Investment Forum.

Il est à noter aussi que le capital de la BAD est passé, en dix ans, de 93 milliards de dollars à 318 milliards de dollars. Par ailleurs l’ancien ministre de l’Agriculture du Nigéria a été un acteur de la promotion du réacheminement des droits de tirage spéciaux du FMI par l’intermédiaire des banques multilatérales de développement, permettant aux pays africains d’accéder aux ressources dont ils ont tant besoin.  «Nous avons parcouru un long chemin, et nous l’avons fait pour l’Afrique. «L’Afrique est toujours debout. Et fière de l’être», s’est-il félicité devant le gratin du monde économique et financier du continent.

Contribution de Adesina saluée à sa juste valeur

Le président ivoirien Alassane Ouattara a salué le rôle transformateur de  Banque africaine de développement  sous le leadership de Adesina

Cette contribution du président sortant de la BAD été saluée à sa juste valeur par les officiels à l’ouverture des présentes assemblées annuelles de la Banque placée sous le thème «Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique pour favoriser son développement».

Présidant la cérémonie d’ouverture, le président ivoirien Alassane Ouattara a salué le rôle transformateur de  Banque africaine de développement  sous le leadership de Adesina. «Malgré les défis auxquels l’Afrique a été confrontée ces dernières années, il est clair que la situation aurait été bien pire sans l’intervention de la BAD», a-t-il rappelé.

«Les Nations unies vous remercient et se réjouissent de pouvoir s’appuyer sur votre remarquable bilan pour les années à venir.  Merci pour tout ce que vous avez réalisé pour faire progresser le développement inclusif et un ordre financier mondial plus équitable», a indiqué dans une vidéo pour sa part le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres.

La BAD face à de nouveaux défis à relever 

Qui des 5 candidats en lice prendra la succession de Akinwumi Adesina à la Présidence de la BAD ? Réponse attendue ce jeudi 29 mai

Dans le nouveau contexte international marqué par un certain recul du multilatéralisme, avec notamment la montée des nationalismes, la baisse de l’aide internationale au développement et la hausse des risques d’inflation ; la BAD se voit dans l’obligation de revoir sa stratégie de mobilisation des ressources. Des défis titanesques qui incomberont de plein droit au successeur de Adesina.

Alors, qui des cinq candidats en lice, à savoir le Sénégalais Amadou Hott, ancien ministre de l’économie et ancien vice-président de la BAD ; le mauritanien Sidi Ould Tah, président de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique ; le tchadien Abbas Mahamat Tolli, ancien président de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale ; la sud-africaine Bajabulile Swazi Tshabalala et le zambien Dr Samuel Maimbo, vice-président de la Banque mondiale et expert reconnu en développement économique, héritera de cette lourde responsabilité ?

La réponse à cette préoccupation est en principe est attendue ce jeudi 29 mai 2025.

Affaire à suivre…

Martin Philippe

Burkina Demain

Présidence de la BAD : Le Monsieur Développement Durable d’Adesina en lice

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L'ancien ministre de l'économie, du Plan et de la Coopération du Sénégal, Amadou Hott, dans les star Ting blocks pour la Présidence de la BAD face à 4 autres candidats

Est bien en lice dans la course à la Présidence de la BAD, Amadou Hott, ancien ministre sénégalais de l’Economie et Plan et de la Coopération, et surtout l’homme clé des questions de développement durable du Président sortant Akinwumi Adesina. En effet, tour à tour, ancien vice-président de la BAD, chargé de l’électricité, de l’énergie, de la croissance verte et du changement climatique et ancien envoyé spécial chargé de l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique, M. Hott est désormais un haut expert rompus sur ces problématiques cruciales pour l’avenir du continent.

L’ancien ministre de l’économie, du Plan et de la Coopération du Sénégal, Amadou Hott, dans les star Ting blocks pour la Présidence de la BAD face à 4 autres candidats

Amadou Hott est un candidat sérieux à la course ouverte au poste de président de la Banque africaine de développement (BAD). La BAD, une institution qu’il connaît très bien pour y exercer auprès de Akinwumi Adesina, président sortant qui lui a confié d’importantes missions portant sur des questions de développement durable.

Ainsi, M. Hot a été entre autres, vice-président de la BAD, chargé de l’électricité, de l’énergie, de la croissance verte et du changement climatique et ancien envoyé spécial chargé de l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique de M. Adesina.

Au Sénégal, Amadou Hott a également occupé d’importantes fonctions au sein de l’appareil d’Etat sous la présidence de Macky Sall : Directeur Général du Fonds de garantie des investissements prioritaires ; Conseiller spécial, Ministre de l’Economie du Plan et de la Coopération.

Autant d’expériences acquis que l’économiste et banquier entend mettre à profit s’il est porté à la Présidence de la BAD. A l’écouter, il sait d’où il vient et où il entend conduire la première institution financière dans un contexte de grands défis.

«Pas de temps à perdre »

«L’Afrique navigue dans un paysage mondial de plus en plus complexe. Le modèle de développement traditionnel évolue. L’aide internationale diminue. Notre continent ne peut pas se permettre de ralentir sa croissance. Par conséquent, le mode de fonctionnement de la Banque africaine de développement doit évoluer dans un court terme afin de s’adapter au contexte économique mondial. La Banque doit évoluer vers une institution plus agile, plus innovante, plus efficace et plus autonome qui exploite les ressources intrinsèques du continent. Je souhaite diriger la Banque dans une nouvelle ère, avec encore plus de résultats et durant laquelle la Banque devient l’architecte principal de la conception de la propre stratégie de croissance de l’Afrique. Maintenant plus que jamais, je crois que la Banque a besoin d’un leader qui est à la fois techniquement compétent et politiquement astucieux, un bâtisseur de coalitions qui comprend profondément les défis et opportunités africains et mondiaux tout en étant familier avec le mode de fonctionnement de la Banque, car il n’y a pas de temps à perdre. Je crois que je suis la personne adéquate pour mener à bien ces transformations. Nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre que d’autres nous montrent la voie. L’avenir de l’Afrique ne reposera pas seulement sur le soutien extérieur, mais sur nos propres richesses, nos talents et notre capacité à structurer des opportunités à grande échelle. Nous devons investir dans le capital humain. Nous devons financer des infrastructures dans les secteurs de l’énergie, l’industrie et l’agriculture. Nous devons mieux exploiter l’épargne domestique et les contributions financières de la diaspora. La Banque doit jouer un rôle majeur et être au centre de la mise en œuvre de ces initiatives. Je suis motivé et prêt pour cette mission», soutient-il.

Mais, pour s’installer le fauteuil présidentiel et déployer cette vision dans la réalité, il doit batailler dur pour s’imposer face aux quatre candidats que sont le voisin mauritanien Sidi Ould Tah, président de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique ; le tchadien Abbas Mahamat Tolli, ancien président de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale ; la sud-africaine Bajabulile Swazi Tshabalala et le zambien Dr Samuel Maimbo, vice-président de la Banque mondiale et expert reconnu en développement économique.

Martin Philippe

Burkina Demain

Présidence de la BAD : Swazi Tshabalala mise sur les infrastructures

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Bajabulile Swazi Tshabalala est l'unique femme candidate à la présidence de la BAD face 4 hommes

A 59 ans, la sud-africaine Bajabulile Swazi Tshabalala est l’unique candidate au poste très convoité de Président de la Banque africaine de développement (BAD) dont les assemblées annuelles ont débuté officiellement ce mardi 27 mai à Abidjan.  Ces assemblées annuelles culmineront en effet avec la désignation du successeur du président sortant, Akinwumi Adesina, au terme de son second mandat. Et s’il y a bien une dame sur le continent qui se verrait bien dans le fauteuil présidentiel de cette première institution financière de l’Afrique, c’est sans doute la sud-africaine Bajabulile Swazi Tshabalala.

Bajabulile Swazi Tshabalala est l’unique femme candidate à la présidence de la BAD face à 4 hommes

Pour se donner les chances d’occuper le poste de président de la BAD à la suite du nigérian Adesina, la native de Soweto a pris tôt les dispositions nécessaires. Ainsi, après avoir obtenu l’aval de son pays pour sa candidature, Swazi Tshabalala n’a pas hésité une seconde à quitter ses fonctions de vice-présidente principale du Groupe de la Banque africaine de développement dès 2024.

«Suite à l’approbation par le gouvernement sud-africain de ma candidature au poste de président de la Banque africaine de développement en 2025, j’ai pris la décision de démissionner immédiatement de la Banque. Cette décision est conforme aux règles et règlements de la Banque, et vise à éviter tout conflit d’intérêt potentiel dans le cadre de ma candidature», avait-elle lors de sa démission.

Une décision qui a lui a permis sans doute de se donner tout le temps nécessaire pour préparer son dossier avec le soutien de son pays. Plus que jamais, elle doit se sentir prête pour piloter la plus puissante banque du continent, doté d’un capital de 318 milliards de dollars.

Pour autant, la bataille pour le poste ne s’annonce pas gagnée d’avance car, en face d’elle se dressent quatre hommes aussi intéressés par la charge de Président de la BAD. Comme elle, ils sont aussi compétents et rompus aux affaires économiques et financières. Il s’agit notamment du zambien Dr Samuel Maimbo, vice-président de la Banque mondiale et expert reconnu en développement économique ; du mauritanien Sidi Ould Tah, président de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique ; du tchadien Abbas Mahamat Tolli, ancien président de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale ; du sénégalais Amadou Hott, ancien vice-président de la BAD, chargé de l’électricité, de l’énergie, de la croissance verte et du changement climatique.

Tous ces éminents économistes ou financiers espèrent sortir du lot au soir du 29 mai prochain ; mais l’économiste sud-africaine croit aussi en ses chances de l’emporter. Pour ce faire, l’ancienne directrice générale adjointe de la Banque mondiale entend poursuivre dans le sillage des efforts du président sortant qui en 10 ans a consacré 46% des investissements aux infrastructures soit quelques 55 milliards de dollars. Dans ce domaine très crucial pour le développement du continent, Bajabulile Swazi Tshabalala entend prioriser notamment les projets de construction de routes et d’électrification en zones rurales.

Martin Philippe

Burkina Demain

Situation nationale : L’ONU réaffirme son soutien au Burkina Faso

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Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a accordé une audience au Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simão, ce vendredi 23 mai 2025, à Ouagadougou. Cette rencontre a permis à l’émissaire des Nations Unies de s’imprégner de la situation que connait le Burkina Faso.

Le Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simão, à sa sortie d’audience avec le Premier ministre Ouédraogo

Du 21 au 24 mai 2025, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simão, est en visite officielle au Burkina Faso.

«Je suis venu me renseigner sur l’évolution de la situation et voir aussi dans quelle mesure les Nations Unies peuvent soutenir les efforts pour améliorer les conditions de vie des populations », a-t-il déclaré, à l’issue de cette audience.

À la faveur de cette audience, le Premier ministre a exposé au Représentant spécial de Antonio Guterres la situation politique, économique, sociale et sécuritaire que connait le pays, mais aussi la vision des autorités burkinabè. «Nous souhaitons que les Nations Unies portent le message des nations en lutte pour leur souveraineté. L’ONU ne doit plus rester silencieuse face au parrainage du terrorisme dans le Sahel par certains pays dits puissants. C’est ce courage que nous attendons de l’ONU », a déclaré le Chef du Gouvernement, avant de réitérer la position du Burkina Faso face à certaines expressions usitées par des structures internationales en ce qui concerne la situation sécuritaire. « Un terroriste est un terroriste. Il est inconcevable d’user de termes qui puissent légitimer l’action du terroriste », a-t-il affirmé.

«Il y a des efforts au plan économique, au niveau de l’agriculture et dans d’autres secteurs pour améliorer la vie de populations, mais surtout le retour des populations déplacées par le fait du terrorisme. Sur le plan sécuritaire, nous constatons un terrorisme qui est de plus en plus sophistiqué, qui utilise des moyens sophistiqués et qui utilise même des enfants. Il y a donc cette préoccupation de l’évolution du terrorisme qui affecte la vie du pays. Il est nécessaire de continuer à mobiliser les efforts dans la lutte contre le terrorisme », a reconnu Leonardo Santos Simão.

Prenant en compte ce diagnostic, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a exprimé la disponibilité des Nations Unies à poursuivre la mobilisation des efforts pour soutenir le Burkina Faso.

«J’ai pu recueillir des éléments que je compte utiliser dans des rapports sur la situation au Burkina Faso. Nous comptons partager ces éléments avec le Système des Nations Unies et nous comptons continuer le plaidoyer pour mobiliser et augmenter le soutien au pays, dès que possible », a confié l’envoyé des Nations Unies.

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Négociations AES-CEDEAO : Les ministres des affaires étrangères font le point au Président Goita  

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Les ministres des Affaires étrangères de l'AES face au Président Assimi Goita au cours de l'audience à eux accordée

Les ministres des affaires étrangères de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) étaient ce 23 mai chez le Président de la Confédération des États du Sahel (AES), qui leur a accordé une audience au Palais de Koulouba, à Bamako. Audience au cours de laquelle le Président de l’AES leur a prodigué des orientations pour les futures étapes du processus de négociations avec la CEDEAO.

«Conduite par M. Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, la délégation comprenait l’ambassadeur du Burkina au Mali, Julienne Dembélé/Sanon ;  Karamoko Jean Marie Traoré, ministre burkinabè des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur ainsi que de M. Bakary Yaou Sangaré, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur. », précise un communiqué de la Présidence malienne.

«Nous sommes venus faire le point au Président de la Confédération sur les conclusions auxquelles nous sommes parvenus lors de cette première rencontre. Il s’agissait d’harmoniser notre position confédérale en vue de la poursuite du dialogue avec la CEDEAO dans un esprit d’unité et de responsabilité. Nous avons convenu qu’il était essentiel d’avancer en tant qu’entités régionales égales, afin de structurer les pourparlers chapitre par chapitre, dans un cadre clair et mutuellement respecté », a précisé M. TRAORE. « Nous partons de cette première rencontre satisfaite à la mesure où les deux parties, c’est-à-dire la partie confédérale et la partie CEEAO, nous avons pu convenir d’un certain nombre de principes qui sont que, comme l’avaient initialement arrêté les Présidents de l’AES, de mettre au cœur de tous les débats l’intérêt supérieur des populations», a indiqué Karamoko Jean Marie Traoré, ministre burkinabè des Affaires étrangères, au sortir de l’audience.

Burkina Demain

Coopération énergétique : SONABEL et EDM-SA échangent leurs expériences

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Séance de travail conjointe pour explorer les pistes de collaboration

Une équipe de la société sœur d’électricité du Mali, EDM-SA, conduite par son Directeur général, M. Abdoulaye Djibril DIALLO, a entamé ce 23 mai 2025 une visite de travail à la SONABEL pour des échanges d’expériences sur divers sujets d’intérêt commun. Le DG d’EDM a été accueilli par le DG de la SONABEL, M. Souleymane OUEDRAOGO, avant que les deux délégations ne tiennent ensemble une séance de travail.

Echanges entre les directeurs généraux Souleymane Ouédraogo et Djibril Diallo

Cette visite s’inscrit dans la dynamique de renforcement de la collaboration entre les deux sociétés d’électricité, EDM et SONABEL, conformément à la vision des plus hautes autorités de l’Alliance des États du Sahel. Il s’agit de partager les expériences, notamment dans le domaine de la production d’électricité.

Le DG d’EDM prévoit également, dans le cadre de cette visite, de rencontrer son homologue de la SONABHY.

Source : SONABEL

Plus de 104 milliards F CFA en équipements et intrants agropastoraux remis au monde rural

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En séjour à Bobo, Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a procédé, ce jeudi matin, à la remise d’un important lot d’équipements et d’intrants agropastoraux au profit des acteurs du secteur rural.

(Bobo-Dioulasso, 22 mai 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a procédé, ce jeudi matin, à la remise d’un important lot d’équipements et d’intrants agropastoraux au profit des acteurs du secteur rural.

En séjour à Bobo, Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a procédé, ce jeudi matin, à la remise d’un important lot d’équipements et d’intrants agropastoraux au profit des acteurs du secteur rural.

«SEJOUR DU CHEF DE L’ÉTAT DANS LES HAUTS-BASSINS

-Plus de 104 milliards FCFA en équipements et intrants agropastoraux remis au monde rural

– Engagement et détermination du monde rural pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire

(Bobo-Dioulasso, 22 mai 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a procédé, ce jeudi matin, à la remise d’un important lot d’équipements et d’intrants agropastoraux au profit des acteurs du secteur rural.

«Je vous remets officiellement les clés de tous ces engins et je vous souhaite une très bonne campagne. Prions Dieu pour une bonne pluviométrie et que vous puissiez atteindre vos objectifs fixés cette année », déclare le Chef de l’État en remettant les clés au ministre d’État, ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Commandant Ismaël SOMBIÉ.

D’un coût de plus de 104 milliards FCFA, les intrants et équipements mis à la disposition des producteurs pour la campagne 2025-2026 s’inscrivent dans la mise en œuvre du Plan opérationnel pour la souveraineté alimentaire et la création d’emplois décents dans le secteur agropastoral dénommé « Offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 » et l’Initiative présidentielle pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire.

Ce sont entre autres, 1033 motos pour les agents de terrain, 485 motopompes, 1102 motoculteurs, 17 camions, 2 ateliers de forage, 4 moissonneuses batteuses, 935 cages flottantes, 36 véhicules, 608 tracteurs, 150 broyeuses, 10 unités de transformation, 31 851,5 tonnes de produits phytosanitaires, 66 952 895 doses de médicaments vétérinaires, 15 000 tonnes de semences végétales, 70 000 tonnes d’engrais minéraux, 14 631 tonnes de fumure organique, 1 580 tonnes d’aliments de poisson, 11 169 tonnes d’aliments de bétail.

Selon le ministre d’État, Cdt Ismaël SOMBIÉ, cet effort d’équipements du monde rural a été soutenu par l’aménagement de plus de 2000 hectares de périmètres irrigués. En ligne de mire c’est la transformation structurelle de l’agriculture et de l’élevage en vue de l’atteinte de la souveraineté alimentaire.

Engagement et détermination pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire

«Camarade Président, nous nous engageons aux côtés du monde rural pour mettre en œuvre votre vision conformément à vos instructions… C’est beaucoup de satisfaction mais également une invite à redoubler d’efforts et à travailler dans le sens de votre vision qui est l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire dans un horizon très proche », souligne le ministre SOMBIÉ.

Cette importante acquisition vient renforcer les capacités opérationnelles des brigades de mécanisation agricole reparties sur l’ensemble des communes de notre pays. Grâce à ces matériels, « les brigades vont faire des prestations gratuites pour les populations vulnérables mais également à prix réduit, à prix fortement subventionné pour permettre de booster rapidement notre production », affirme le ministre chargé de l’Agriculture.

Direction de la communication de la Présidence du Faso»

JIDB 2025 : L’appel du Ministre Baro à plus d’’engagement pour préserver la nature’’

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Dans son message à l'occasion de la JIDB 2025, le Ministre de l'Environnement Roger Baro a appelé à plus d'engagement et de synergie pour préserver la nature

«31ème journée internationale de la diversité biologique : le ministre Roger BARRO appelle à plus d’’’engagement et de synergie dans la préservation de la nature’’

Dans son message à l’occasion de la JIDB 2025, le Ministre de l’Environnement Roger Baro a appelé à plus d’engagement et de synergie pour préserver la nature

«La Journée Internationale de la Diversité Biologique (JIDB) est célébrée le 22 mai de chaque année pour commémorer  l’adoption du texte de la Convention sur la Diversité Biologique. Cette manifestation internationale vise à améliorer la compréhension et la sensibilisation aux questions relatives à la diversité biologique y compris les aspects relatifs à la biosécurité et au partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques.

La diversité biologique est par définition, la variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie ; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celles des écosystèmes. Elle recouvre toutes les formes de la vie sur terre y compris les caractéristiques naturelles. Elle est essentielle au bien-être humain, à la santé de la planète et à la prospérité économique de tous les peuples, notamment à la réalisation de modes de vie équilibrés et en harmonie avec la terre nourricière.

Afin de mener des actions coordonnées de conservation et de restauration, le Cadre Mondial pour la diversité biologique de Kunming-Montréal a été adopté comme référentiel mondial.

Notre pays participe à la mise en œuvre du cadre mondial à travers l’adoption de la Stratégie nationale de la diversité biologique 2025-2030 assortie de son plan d’action triennal 2025-2027. Cette stratégie ambitieuse qui prend en compte les défis nouveaux devra permettre à notre pays d’inverser les tendances de dégradation des écosystèmes, la perte de la diversité biologique et promouvoir le développement socio-économique de nos populations.

La 31ème journée internationale de la diversité biologique est commémorée cette année sous le thème « Harmonie avec la nature et développement durable ». Il fait appel à l’action collective pour prendre soin de notre nature tout comme elle prend soin de nous. Il est évident la satisfaction de nos besoins sociaux, environnementaux et économiques ne peut se faire en marge d’une nature en déséquilibre d’où la pertinence du thème.

Être en harmonie avec la nature est essentielle pour l’atteinte des objectifs de l’Agenda 2030, les Objectifs de Développement Durable (ODD), les Objectifs et cibles du Cadre Mondial.

Le Gouvernement du Burkina Faso est déjà dans la dynamique de construction d’une harmonie avec la nature. C’est pourquoi, sous le leadership de son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, plusieurs initiatives et actions sont lancées pour améliorer le cadre de vie et l’environnement.

On peut citer entre autres :

-La bataille pour le renforcement de la couverture végétale ;

-La bataille de l’eau ;

-L’aménagement paysager des espaces ;

-La journée nationale de l’arbre qui innove chaque année ;

– La mise en place de jardins à plantes médicinales à travers le territoire national ;

-La lutte contre le péril plastique par l’adoption de la loi interdisant l’utilisation des sachets et emballages en plastique.

Réussir le pari d’une  «harmonie avec la nature»  nécessite des cadres institutionnels efficaces mais également des outils adéquats de mise en œuvre. Fort de cela, notre pays a mis en place une plateforme nationale de concertation des acteurs de la biodiversité, un cadre national sur l’accès et le partage juste et équitables des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques (APA).

Les rapports sur l’état de l’environnement au Burkina Faso, la stratégie nationale en matière d’éducation environnementale et d’écocitoyenneté 2024-2028 et bien d’autres documents de politiques constituent des bases pour promouvoir la conservation et l’utilisation durable des ressources biologiques dans notre pays.

Au regard de la place de la biodiversité dans le développement socio-économique des populations, j’invite tous les acteurs et particulièrement les femmes, les jeunes à plus d’engagement et de synergie dans la préservation de la nature.

J’en appelle à plus de solidarité agissante auprès des communautés locales, des organisations de la société civile, du secteur privé et des partenaires techniques et financiers pour des actions fortes et un financement durable en faveur de la biodiversité.

Travaillons davantage à stopper la destruction de la diversité biologique qui demeure indispensable à une vie harmonieuse avec la nature, donc pour un Développement Durable. Chacun dans la communauté a un rôle à jouer afin que notre responsabilité historique et collective envers les générations futures soit réelle et surtout utile.

Bonne célébration de la Journée Internationale de la Diversité Biologique !

Que Dieu bénisse le Burkina Faso

La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons

Je vous remercie !»

Roger BARO,

Officier de l’Etalon,

Ministre de l’Environnement,

de l’Eau et de l’Assainissement