L'ancien ministre de l'économie, du Plan et de la Coopération du Sénégal, Amadou Hott, dans les star Ting blocks pour la Présidence de la BAD face à 4 autres candidats

Est bien en lice dans la course à la Présidence de la BAD, Amadou Hott, ancien ministre sénégalais de l’Economie et Plan et de la Coopération, et surtout l’homme clé des questions de développement durable du Président sortant Akinwumi Adesina. En effet, tour à tour, ancien vice-président de la BAD, chargé de l’électricité, de l’énergie, de la croissance verte et du changement climatique et ancien envoyé spécial chargé de l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique, M. Hott est désormais un haut expert rompus sur ces problématiques cruciales pour l’avenir du continent.

L’ancien ministre de l’économie, du Plan et de la Coopération du Sénégal, Amadou Hott, dans les star Ting blocks pour la Présidence de la BAD face à 4 autres candidats

Amadou Hott est un candidat sérieux à la course ouverte au poste de président de la Banque africaine de développement (BAD). La BAD, une institution qu’il connaît très bien pour y exercer auprès de Akinwumi Adesina, président sortant qui lui a confié d’importantes missions portant sur des questions de développement durable.

Ainsi, M. Hot a été entre autres, vice-président de la BAD, chargé de l’électricité, de l’énergie, de la croissance verte et du changement climatique et ancien envoyé spécial chargé de l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique de M. Adesina.

Au Sénégal, Amadou Hott a également occupé d’importantes fonctions au sein de l’appareil d’Etat sous la présidence de Macky Sall : Directeur Général du Fonds de garantie des investissements prioritaires ; Conseiller spécial, Ministre de l’Economie du Plan et de la Coopération.

Autant d’expériences acquis que l’économiste et banquier entend mettre à profit s’il est porté à la Présidence de la BAD. A l’écouter, il sait d’où il vient et où il entend conduire la première institution financière dans un contexte de grands défis.

«Pas de temps à perdre »

«L’Afrique navigue dans un paysage mondial de plus en plus complexe. Le modèle de développement traditionnel évolue. L’aide internationale diminue. Notre continent ne peut pas se permettre de ralentir sa croissance. Par conséquent, le mode de fonctionnement de la Banque africaine de développement doit évoluer dans un court terme afin de s’adapter au contexte économique mondial. La Banque doit évoluer vers une institution plus agile, plus innovante, plus efficace et plus autonome qui exploite les ressources intrinsèques du continent. Je souhaite diriger la Banque dans une nouvelle ère, avec encore plus de résultats et durant laquelle la Banque devient l’architecte principal de la conception de la propre stratégie de croissance de l’Afrique. Maintenant plus que jamais, je crois que la Banque a besoin d’un leader qui est à la fois techniquement compétent et politiquement astucieux, un bâtisseur de coalitions qui comprend profondément les défis et opportunités africains et mondiaux tout en étant familier avec le mode de fonctionnement de la Banque, car il n’y a pas de temps à perdre. Je crois que je suis la personne adéquate pour mener à bien ces transformations. Nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre que d’autres nous montrent la voie. L’avenir de l’Afrique ne reposera pas seulement sur le soutien extérieur, mais sur nos propres richesses, nos talents et notre capacité à structurer des opportunités à grande échelle. Nous devons investir dans le capital humain. Nous devons financer des infrastructures dans les secteurs de l’énergie, l’industrie et l’agriculture. Nous devons mieux exploiter l’épargne domestique et les contributions financières de la diaspora. La Banque doit jouer un rôle majeur et être au centre de la mise en œuvre de ces initiatives. Je suis motivé et prêt pour cette mission», soutient-il.

Mais, pour s’installer le fauteuil présidentiel et déployer cette vision dans la réalité, il doit batailler dur pour s’imposer face aux quatre candidats que sont le voisin mauritanien Sidi Ould Tah, président de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique ; le tchadien Abbas Mahamat Tolli, ancien président de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale ; la sud-africaine Bajabulile Swazi Tshabalala et le zambien Dr Samuel Maimbo, vice-président de la Banque mondiale et expert reconnu en développement économique.

Martin Philippe

Burkina Demain