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Prière de l’Aïd El Kébir : Le Président du Faso communie avec les soldats

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Le Président du Faso le Capitaine Ibrahim Traoré parmi les fidèles musulmans

(Ouagadougou, 6 juin 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a accompli la prière de la Tabaski, Aïd El Kébir ce matin en compagnie des soldats en signe solidarité avec l’ensemble des forces combattantes.

A l’issue de la prière, le Chef de l’État a rappelé que la religion devrait servir à unir, à renforcer l’amour pour les autres et pour la Patrie. « Les Forces de Défense et de Sécurité qui se battent sur le terrain puisent leur foi dans la religion. C’est là également qu’elles cultivent l’amour du prochain et l’amour pour leur Patrie afin de se battre jusqu’au sacrifice suprême », déclare le Capitaine Ibrahim TRAORÉ.

Selon le Président du Faso, prier avec les combattants constitue un message à l’endroit de toute la Nation : «Chacun de nous devrait utiliser la religion pour nous unir plutôt que pour nous diviser».

Quelques minutes avant l’heure de la prière de la Tabaski, le Président du Faso, Chef de l’État a publié un message dans les médias sociaux où il a rendu hommage aux fidèles musulmans du Burkina Faso et de la Diaspora pour leur contribution à la paix et à la sécurité.

Il a également exhorté tous les Burkinabè à cultiver la tolérance religieuse, à renforcer la cohésion sociale et le vivre-ensemble, indispensables à l’édification d’une Nation forte, prospère et souveraine.

Le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a surtout souhaité, que Dieu accompagne nos forces combattantes sur le terrain, avant de formuler des vœux de prompt rétablissement aux blessés.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

JME 2025 au Burkina : Le péril plastique au cœur des sensibilisations

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Le Burkina Faso a célébré ce jeudi 5 juin à Kaya, dans le Centre-Nord la Journée mondiale de l’environnement (JME), en présence de Roger Baro, Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement et sous le patronage Emile Zerbo, Ministre de l’Administration Territoriale et de la Mobilité.

Emile Zerbo, Ministre de l’Administration Territoriale et de la Mobilité, en vert à l’extrême gauche au premier rang, a patronné l’évènement

«Lutte contre le sachet plastique». C’est le thème de la célébration ce jeudi, 5 juin à Kaya, de la Journée mondiale de l’environnement. Une option thématique volontariste qui traduit l’engagement du gouvernement en faveur de l’application 045-2024 sur le sachet plastique.

«Le développement durable ne saurait être atteint sans un environnement sain. Protéger notre cadre de vie, c’est protéger notre souveraineté, notre économie, notre santé, et notre dignité en tant que bons patriotes d’une vraie Nation», a soutenu le patron de l’évènement, Emile Zerbo, Ministre de l’Administration Territoriale et de la Mobilité .

Roger Baro, Ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement

Et son collègue de l’Environnement, Roger Baro, de renchérir :  «Nous avons pris le taureau par les cornes pour la mise en œuvre de cette loi. Cela passe par la lutte contre la pollution plastique en nettoyant le pays de différents déchets plastiques. (…)  L’autre point de la mise en œuvre de la loi, c’est la promotion et la vulgarisation des alternatives. La lutte contre la pollution plastique, ce n’est pas que des mots, c’est sur le terrain, par le nettoyage et également la mise à disposition des alternatives aux emballages plastiques».

Autres moments forts de la JME 2025

Autres moments forts de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement à Kaya : la remise de matériels d’assainissement ; la visite de la foire de promotion des initiatives écologiques, l’installation de nouveaux eco clubs.

Au regard de la mobilisation des acteurs et des actes forts enregistrés, cette JME 2025 aura tenu toutes ses promesses.

Christian Tas

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des Ministres du 4 juin 2025

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D'importantes décisions ont été prises au cours du Conseil de ce jeudi 11 septembre 2025

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 04 juin 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 11 H 41 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des  missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1 AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant modification du décret n°2014-072/PRES/PM/MICA/MEF/MASA du 13 février 2014 portant approbation des statuts de la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER).

La modification de ce décret permet à la SONATER d’intervenir comme une entité déléguée pour la gestion et l’entretien des ouvrages et équipements des périmètres irrigués, en plus de ses attributions de maîtrise d’ouvrage déléguée, de maître d’œuvre   et d’entreprise nationale.

L’adoption de ce décret permet à la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural de disposer de textes règlementaires adéquats en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2000-189/PRES/PM/MCIA du 17 mai 2000 portant statut général des sociétés d’Etat.

I 2  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret porte autorisation de prise de participation de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) dans le capital social de la Société de gestion du technopôle pharmaceutique intégré de Kokologho en abrégé «FASO-PHARMA».

Cette prise de participation va permettre la mobilisation de ressources financières au profit de FASO-PHARMA afin d’accélérer son opérationnalisation.

Le montant de la prise de participation est d’un milliard quatre cents millions (1 400 000 000) F CFA, soit 28% du capital social de la société.

L’adoption de ce décret permet la prise de participation de la Loterie nationale burkinabè dans le capital social de la Société de gestion du technopôle pharmaceutique intégré de Kokologho « FASO-PHARMA », conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

Le deuxième décret porte autorisation de prise de participation de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) dans le capital social de la société Textile des Forces du Burkina Faso en abrégé «TEXFORCES-BF».

Cette prise de participation vise à accroître les capacités de production initialement projetées de TEXFORCES-BF et à créer plus d’emplois.

Le montant de la prise de participation est de deux milliards (2 000 000 000) F CFA, soit 20% du capital social de la société.

L’adoption de ce décret permet la prise de participation de la LONAB dans le capital social de la société Textile des Forces du Burkina Faso «TEXFORCESBF», conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

Le troisième décret porte autorisation de prise de participation de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) dans le capital social de la Banque agricole du Faso en abrégé «BADF».

Cette prise de participation s’inscrit dans le cadre du processus d’augmentation du capital social de ladite banque en vue d’accroître ses capacités de financement du secteur agricole.

Le montant de la prise de participation est de deux milliards six cent vingt-sept millions cinq cents mille (2 627 500 000) F CFA.

L’adoption de ce décret permet la prise de participation de la Loterie nationale burkinabè dans le capital social de la Banque agricole du Faso, conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

I 3  AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte ouverture d’un Consulat honoraire du Burkina Faso à Sopot, en République de Pologne.

L’ouverture de ce Consulat honoraire à Sopot vise à consolider les relations d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la République de Pologne afin d’assurer au mieux la protection et la défense des intérêts de notre pays et de ses ressortissants vivant en Pologne.

L’adoption de ce décret permet l’ouverture d’un Consulat honoraire du Burkina Faso à Sopot, en République de Pologne, conformément au décret n°2024-0453/PRES-TRANS/PM/MAECRBE/MEFP du 17 avril 2024 portant règlementation de l’ouverture des postes consulaires honoraires et de l’exercice de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso à l’étranger.

Le second décret porte nomination d’un Consul honoraire du Burkina Faso à Sopot, en République de Pologne.

L’adoption de ce décret permet la nomination de Monsieur Dawid ROGALA, en qualité de Consul honoraire du Burkina Faso à Sopot, en République de

Pologne, conformément au décret n°2024-0453/PRESTRANS/PM/MAECRBE/MEFP du 17 avril 2024 portant règlementation de l’ouverture des postes consulaires honoraires et de l’exercice de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso à l’étranger.

I 4  AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte règlementation de la gestion et de l’aliénation des biens saisis, confisqués ou faisant l’objet d’une mesure conservatoire dans le cadre de la procédure pénale.

En vue de lutter contre la criminalité économique et financière notamment le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, le Burkina Faso a créé l’Agence nationale de gestion et de recouvrement des avoirs saisis ou confisqués (ANAGRASC) pour gérer et disposer des biens gelés, saisis ou confisqués.

Ce décret vise à prendre en compte les spécificités et la nature de certains biens saisis, confisqués ou faisant l’objet d’une mesure conservatoire dans le cadre de la procédure pénale.

L’adoption du décret permet d’élargir les compétences de l’Agence nationale de gestion et de recouvrement des avoirs saisis ou confisqués en vue du recouvrement optimal desdits avoirs au profit du budget de l’Etat.

Le second décret porte naturalisation.

Le Code des personnes et de la famille prévoit deux modalités de jouissance de la nationalité burkinabè. La première consiste en l’attribution de la nationalité burkinabè à titre de nationalité d’origine et la seconde consiste en son acquisition.

Ce décret se rapporte à ce dernier mode d’acquisition par décision de l’autorité publique après examens des dossiers introduits par des demandeurs de nationalité étrangère.

L’adoption de ce décret permet d’accorder la nationalité burkinabè à dix (10) personnes, conformément à la Zatu AN VII-0013/PF/PRES du 16 novembre 1989 portant institution et application d’un Code des personnes et de la famille.

La liste de ces bénéficiaires sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

I 5 AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant modification du décret n°2014-059/PRES/PM/MICA/MASA/MEF du 07 décembre 2014 portant création d’une société dénommée Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER).

Notre pays dispose de plus de 28 000 hectares de périmètres irrigués, aménagés à des coûts élevés. Près de 89% de ces aménagements sont dans un état de dégradation avancée faute d’entretien régulier.

La modification de ce décret vise à étendre les compétences de la SONATER notamment à l’entretien des infrastructures d’irrigation afin de garantir la durabilité des investissements et des aménagements hydro-agricoles.

En outre, la SONATER sera désormais chargée entre autres :

– de veiller au respect des cahiers de charges spécifiques ;

– d’assurer l’entretien et la maintenance des ouvrages et équipements des aménagements hydro-agricoles ;

– d’assurer la collecte auprès des exploitants des redevances mentionnées dans les cahiers de charges spécifiques.

L’adoption de ce décret permet à la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural de contribuer à la gestion durable des aménagements hydroagricoles pour relever les défis de l’Offensive agropastorale et halieutique et de la souveraineté alimentaire.

 

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1  Le ministre de l’Economie et des finances a fait au Conseil une communication relative aux conclusions de la session annuelle 2025 du Comité national de pilotage de la Politique nationale de développement (CNP/PND), tenue le 09 mai 2025 à Ouagadougou.

La session a permis d’examiner et d’adopter le bilan 2024 de la mise en œuvre du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) et de dégager les perspectives pour la période 2025-2027.

Le niveau global d’exécution physique de la tranche annuelle 2024 du PA-SD a atteint 81,94 % contre 73,39 % en 2023 pour des exécutions financières respectives de 71,30 % et 59,21%.

Ce niveau de performance a été réalisé grâce aux acquis engrangés dans les différents piliers du PA-SD.

Le comité a également adopté plusieurs recommandations portant entre autres, sur :

– l’accélération de la reconquête du territoire ainsi que la réinstallation des populations et des services de l’Etat ;

– la consolidation des initiatives présidentielles et des projets majeurs de développement du tissu industriel ainsi que le renforcement des infrastructures sociales, de production et de soutien à la production ;

– le renforcement des initiatives de développement dans les zones à fort défi sécuritaire avec un accent particulier sur les actions impactantes ;

– l’accélération des réformes dans les secteurs de gouvernance ;

– le renforcement du suivi-contrôle des projets d’infrastructures ;

– le renforcement de la participation citoyenne pour une plus grande implication des populations dans la réalisation des travaux d’infrastructures et d’aménagements.

II 2 Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil deux (02) communications :

– la première communication est relative au compte rendu de la participation du Burkina Faso à la première édition du Forum Russie-Afrique des jeunes diplomates, tenue du 22 au 25 avril 2025 à Moscou.

Ce Forum initié par le ministère russe des Affaires étrangères s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre la Fédération de Russie et l’Afrique. Il a connu la participation de 20 pays africains et était placé sous le thème «La diplomatie de la victoire », en référence au 80e anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale et de la victoire sur le nazisme.

Le Forum Russie-Afrique des jeunes diplomates a permis à la délégation burkinabè de s’imprégner de la coopération Russie-Afrique notamment en matière de culture, de sport, d’énergie, d’éducation et de mieux cerner les positions géostratégiques de la Fédération de Russie ;

– la seconde communication est relative au compte rendu de la participation du Burkina Faso au quatrième Forum diplomatique d’Antalya, tenu du 11 au 13 avril 2025, en République de Türkiye.

Ce Forum, placé sous le thème « Reconquérir la diplomatie dans un monde fragmenté » a enregistré près de 4 000 participants venus de 150 pays. Il s’agit d’une plateforme d’échanges sur des thématiques d’actualité dans le but de parvenir à des stratégies communes en vue de faire de la diplomatie un terreau de propositions pour la résolution des crises et la dynamisation de la coopération internationale.

La participation du Burkina Faso à ce forum a permis de renforcer l’image de notre pays. La délégation burkinabè a pu échanger avec les autorités turques et celles d’autres pays tels que l’Azerbaïdjan et la Serbie dans l’optique de dynamiser la coopération bilatérale avec ces Etats.

En marge du forum, les pays de la Confédération des Etats du Sahel ont coanimé un panel sur le thème « Sahel : le futur de l’intégration régionale».

Ce panel a permis de faire l’historique de la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), de décliner la vision de l’intégration de l’espace confédéral et de dévoiler ses perspectives en matière de sécurité et de développement socio-économique.

II 3  Le ministre de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale a fait au Conseil une communication relative à la simulation du Plan national multirisque de préparation et de réponse aux catastrophes et crises humanitaires 2024-2026 au Burkina Faso.

L’objectif de cette simulation, prévue du 18 au 20 juin 2025 à Dédougou dans la région de la Boucle du Mouhoun, est de tester les mécanismes et procédures de gestion et de coordination du Plan national multirisque pour une réponse efficace à une catastrophe ou à une crise humanitaire. Elle permettra de renforcer les capacités des acteurs impliqués dans la gestion des catastrophes et des crises humanitaires et d’apporter une assistance à une centaine de ménages déplacés internes.

II 4 Le ministre de la Santé a fait au Conseil une communication relative à la désignation de l’Institut national de santé publique (INSP) du Burkina Faso en tant que Centre d’excellence régional du Centre africain de contrôle et de la prévention des maladies (Africa CDC).

Cette désignation traduit la reconnaissance du leadership, de l’expertise technique et de l’engagement constant de l’INSP du Burkina Faso en faveur du développement des systèmes de santé publique en Afrique. Elle constitue une opportunité stratégique pour notre pays tant sur le plan national que continental.

Les retombées attendues de cette désignation sont, entre autres le renforcement de la résilience sanitaire du pays, la montée en compétence des ressources humaines nationales, le renforcement du leadership régional et le rayonnement international du Burkina Faso.

II 5 Le ministre de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil le point des préparatifs des examens et concours scolaires et des certifications professionnelles de la session de 2025.

Les épreuves écrites et orales de l’évaluation certificative ont débuté le 19 mai 2025 et s’achèvent le 06 juin. Le certificat d’études primaires (CEP) a débuté le 03 juin et prend fin le 09 juillet, au titre du ministère en charge de l’Enseignement de base.

Quant au ministère de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique, les examens et concours scolaires ainsi que les certifications professionnelles ont débuté le 05 mai par les épreuves physiques et sportives et prendront fin le 23 septembre 2025 avec la proclamation des résultats du Brevet professionnel de technicien spécialisé (BPTS).

Les épreuves d’éducation physique et sportive du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), des Brevets d’études professionnelles (BEP) et des Certificats d’aptitude professionnelle (CAP) ont eu lieu du 05 au 19 mai 2025. Les épreuves écrites des CAP, des BEP et du BEPC ont commencé le 03 juin pour s’achever respectivement les 13, 14 et 16 juin 2025.

Les épreuves d’éducation physique et sportive du Baccalauréat (BAC) ont débuté le 22 mai et s’achèvent le 05 juin 2025 au plus tard, tandis que les épreuves écrites commencent le 24 juin pour prendre fin le 10 juillet.

Pour ce qui concerne les certifications professionnelles, le Certificat de qualification professionnelle (CQP) et le Brevet de qualification professionnelle (BQP), ils se dérouleront du 1er au 29 juillet 2025. Le Brevet professionnel de technicien (BPT) et le Brevet professionnel de technicien spécialisé (BPTS)auront lieu du 02 au 23 septembre 2025.

Pour les examens et les concours scolaires ainsi que la certification professionnelle de la session de 2025, le ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales enregistre 376 681 candidats, soit 213 744 filles/femmes et 162 937 garçons/hommes.

Le ministère de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique enregistre quant à lui, 366 199 candidats dont 205 768 filles et160 431 garçons.

Les examens de la session de 2025 pour les deux ministères enregistrent au total 742 880 candidats dont 374 175 filles/femmes et 368 705 garçons/hommes.

Des dispositions sont prises pour la bonne tenue des concours et examens scolaires et des certifications professionnelles de la session de 2025.

III NOMINATIONS

III NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

– Monsieur Issoufou KONGO, Mle 59 761 M, Administrateur civil, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Madame Mariam SANOGO/TOUNKARA, Mle 97 436 R, Administrateur civil, 1ère classe, 11e échelon, est nommée Directricegénérale des affaires religieuses, coutumières et traditionnelles ;

– Monsieur Adama BATORO, Mle 97 424 K, Administrateur civil, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Directeur général de la décentralisation et du développement local ;

– Monsieur Adama Jean Yves BERE, Mle 91 922 H, Administrateur civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Gouverneur de la région du Centre-Ouest ;

– Monsieur Losséni 2e Jumeau WONI, Mle 304 136 L, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la province du Soum ;

– Monsieur Hubert DRABO, Sous-officier, est nommé Préfet de département de Djibo ;

– Monsieur Fidèle BAZEMO, Sous-officier, est nommé Préfet de département de Kelbo ;

– Monsieur Vincent Guingraogo DAYAMBA, Sous-officier, est nommé Préfet de département de Nassoumbou ;

– Monsieur Eric Kiswendsida BOUNTOULGOU, Officier, est nommé Directeur général adjoint de la Société de transport en commun (SOTRACO).

B AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

– Monsieur Zida Nestor BAMBARA, Mle 216 458 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Contrôleur interne au Projet d’appui au renforcement de la gestion du foncier et des mines (PARGFM) volet mines ;

– Monsieur Issa Boureima DICKO, Mle 59 675 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Contrôleur interne au Projet YELEEN électrification rurale (YELEEN ER) ;

– Monsieur Saïdou KABORE, Mle 46 258 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs du Groupement d’intérêt public (GIP)-Agence de l’eau du Gourma ;

– Monsieur Palamaga Valéry TANKOANO, Mle 91 638 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI ;

– Monsieur Florent Babor DABOUE, Mle 58 441 R, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et valeurs de l’Université Lédéa Bernard OUEDRAOGO ;

– Monsieur Bali Jules-Mary BAZAME, Mle 235 905 R, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs du Centre national des semences forestières (CNSF) ;

– Monsieur Ange Michel Baowendsida OUEDRAOGO, Mle 58 444 Z, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeur de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) ;

– Madame Kampoko Rasmata YAMEOGO/OUEDRAOGO, Mle 43 080 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9e échelon, est nomméeComptable principal en deniers et en valeurs de Faso Tourisme ;

– Monsieur Joachim NIKIEMA, Mle 46 260 A, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Comptable principal en derniers en valeurs de l’Agence nationale de biosécurité (ANB) ;

– Monsieur Issif NABI, Mle 104 317 A, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Office national d’identification (ONI) ;

– Madame Julie Sandrine BACYE/SAWADOGO, Mle 225 016 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Agence burkinabè de la normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) ;

– Monsieur Ouigou KABORE, Mle 97 641 R, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Université Thomas SANKARA (UTS) ;

– Monsieur Bolbien Noufou PARE, Mle 225 026 V, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) ;

– Monsieur Ousséni NEBIE, Mle 257 120 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs du Centre hospitalier universitaire régional (CHUR) de Ouahigouya ;

– Monsieur Boukaré TOGO, Mle 58 786 N, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Comptable principal en derniers et en valeurs de l’Agence burkinabé de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA) ;

– Monsieur Souleymane DABO, Mle 43 076 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8e échelon, est nommé 1er Fondé de pouvoirs du Directeur de la Banque des dépôts du Trésor.

C  AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

– Monsieur Ousmane DIALLO NACANABO, Mle 262 510 M, Commissaire principale de police, catégorie 1, grade 2, 3e échelon, est nommé Directeur des systèmes d’information de l’Office national d’identification (ONI).

D AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur Maxime BENGALY, Mle 118 841 K, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Consul général du Burkina Faso à Lagos (Nigéria) ;

– Monsieur Yewagnan Emile NIODOGO, Mle 216 585 N, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Libreville en République gabonaise ;

– Monsieur Ziwindgniga Joël Aristide DJIGUEMDE, Mle 212 332 K, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Conseiller juridique à l’Ambassade, Mission permanente du Burkina Faso auprès de l’Office des Nations unies à Genève ;

– Monsieur Adama ZONG-NABA, Mle 238 424 G, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Nairobi au Kenya ;

– Madame Bernadette Marie Conrad NIKIEMA/TAPSOBA, Mle 92 318 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 12e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire 137 «Intégration africaine » ;

– Monsieur Soumaïla ZANE, Mle 260 831 V, Conseiller en archivistique, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation ;

– Monsieur Ousseni OUEDRAOGO, Mle 105 314 G, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chef de département des études statistiques et de la planification du Secrétariat permanent de la Commission nationale pour les réfugiés (SP/CONAREF).

E AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

– Monsieur Souleymane LENGANE, Mle 59 686 D, Conseiller en gestion des ressources humaines et management de l’administration, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Madame Samouhan Justine DAKUO, Mle 326 789 K, Médecin, catégorie U2, 1ère classe, 4e échelon, est nommée Inspecteur médical du travail ;

– Monsieur Zoumité Arnaud BONI, Mle 104 249 P, Administrateur des service financiers, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM).

F AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

– Madame Djélika Somborigna DRABO, Mle 244 965 G, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice de la communication et des relations publiques de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL).

G  AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

– Monsieur Kibsa Paul LENGANE, Mle 293 396 Y, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur de l’hygiène publique et de l’éducation pour la santé ;

– Madame Maimouna Hama SOW, Mle 257 364 W, Médecin spécialiste en santé publique, catégorie P, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation.

H AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

– Monsieur Nongobzanga ZONGO, Mle 75 05 024 A, Ingénieur en télécommunication, catégorie 3, 16e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Développement d’infrastructures de communications électroniques» cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des communications électroniques.

I AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

– Monsieur Hyacinthe Wendpanga Bonnaventure ILBOUDO, Mle 104 807 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Grégoire Aimé YAGUIBOU, Mle 110 004 L, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Kiswendsida Clément SEDGO, Mle 205 534 M, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur de la formation initiale à l’Ecole nationale des travaux publics (ENTP) ;

– Monsieur Mahamadi BADINI, Mle 92 677 E, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur des travaux interurbains à la Direction générale des infrastructures de transport ;

– Monsieur Hamitandi OUOBA, Mle 391 739 K, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des Infrastructures et du désenclavement de la Sissili ;

– Monsieur Arouna BARRY, Mle 355 097 M, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des Infrastructures et du désenclavement du Ziro.

J AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

– Monsieur Yobgomdé Valentin BOUDA, Mle 119 825 E, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur de Cabinet.

K AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

– Monsieur Vincent de Paul ILBOUDO, Mle 86 399 X, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Guésbéogo Alexandre Le Grand ZANGO, Mle 49 835 S, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Souleymane COULIBALY, Mle 52 276 R, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 12e échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Raphaël SOMA, Mle 47 614 W, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 12e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique de la Comoé ;

– Monsieur Harouna Décard SAWADOGO, Mle 52 313 A, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2e classe, 12e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique de la Komondjari.

L AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Issaka SAWADOGO, Mle 200 501 B, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur des ressources humaines du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID).

M AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

– Monsieur Abdoulaye SAWADOGO, Mle 368 451 P, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Responsable de l’unité d’assistance à la Maîtrise d’ouvrage publique du ministère de l’Economie et des finances et du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions ;

– Monsieur Hebou Dénis HAYORO, Mle 282 969 K, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Responsable de l’unité d’assistance à la Maîtrise d’ouvrage publique du ministère de la Santé et du ministère de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique ;

– Monsieur Sékou TRAORE, Mle 308 437 J, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Responsable de l’unité d’assistance à la Maîtrise d’ouvrage publique du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale ;

– Monsieur Saïdou BAMOGO, Mle 340 357 M, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Responsable d’unité d’assistance à la Maîtrise d’ouvrage publique du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur et du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi ;

– Monsieur Rasmané SAWADOGO, Mle 247 956 W, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Responsable de l’unité d’Assistance à la Maîtrise d’ouvrage publique du ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales et du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques.

N AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

– Madame Colette OUEDRAOGO, Mle 32 281 V, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 15e échelon, est nommée Secrétaire générale ;

– Monsieur Alexandre YOUGBARE, Mle 34 245 S, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 12e échelon, estnommé Conseiller technique ;

– Madame Mamouna KASSIA, Mle 211 768 M, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Mohaïmini OUEDRAOGO, Mle 327 700 Y, Professeur certifié d’activités physique et sportive, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Bam ;

– Monsieur Mathurin SOW, Mle 207 654 R, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs de la Bougouriba ;

– Monsieur Denis NIKIEMA, Mle 245 826 D, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Boulkiemdé ;

– Monsieur Adama TRAORE, Mle 94 684 W, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs de la Comoé ;

– Monsieur Albert DAKISSAGA, Mle 217 110 B, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs de la Gnagna ;

– Madame Boilihamou Hedwige OUATTARA/LOMPO, Mle 85 230 A, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Directrice provinciale des Sports et des loisirs du Gourma ;

– Monsieur Moustafa TRAORE, Mle 117 254 D, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Houet ;

– Monsieur Sami Lambert Hervé KAM, Mle 98 202 T, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Ioba ;

– Monsieur Germain SAWADOGO, Mle 207 661 T, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 11e échelon, est nomméDirecteur provincial des Sports et des loisirs du Kadiogo ;

– Monsieur Bêtamou BAZI, Mle 217 118 B, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Kénédougou ;

– Monsieur Mathias KABORE, Mle 278 454 W, Professeur d’activités physique et sportive, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs de la Komondjari ;

– Monsieur Moustapha YANGANE, Mle 94 663 K, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Koulpélogo ;

– Monsieur Toundoubson Dramane KAFANDO, Mle 327 610 A, Professeur certifié d’activités physique et sportive, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs de la Kompienga ;

– Monsieur Aboubacar DAO, Mle 277 448 T, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs de la Léraba ;

– Monsieur Bademè NEYA, Mle 207 657 H, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Nahouri ;

– Monsieur Pégdwendé Joseph SAWADOGO, Mle 327 699 L, Professeur certifié d’activités physique et sportive, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Namentenga ;

– Monsieur Fadouga MOMO, Mle 311 868 M, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Noumbiel ;

– Monsieur Daouda OUATTARA, Mle 278 457 N, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Poni ;

– Monsieur Wenne-Kondé Jean Pierre OUEDRAOGO, Mle 207 655 Z, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Sanguié ;

– Monsieur Ibrahim KABRE, Mle 210 957 F, Maître d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Séno ;

– Monsieur Souleymane TRAORE, Mle 327 792 K, Professeur d’activités physique et sportive, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs de la Tapoa ;

– Monsieur Ousséni PAGBELEM, Mle 217 115 Z, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Tuy ;

– Monsieur Urbain BAMOGO, Mle 111 519 A, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur provincial des Sports et des loisirs du Zoundwéogo.

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– du Centre national d’études stratégiques (CNES) au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants ;

– de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) au titre du ministère de l’Economie et des finances ;

– des Centres hospitaliers régionaux de Koudougou (CHR-KDG), de Ziniaré (CHR-ZNR), de Gaoua (CHR-G), du Centre hospitalier universitaire Sourô Sanou (CHU-SS) et de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT) au titre du ministère de la Santé ;

– de la société minière RIVERSTONE KARMA SA au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières.

A MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Ousmane David ZANNE, Mle 212 429 T, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration du Centre national d’études stratégiques (CNES) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Karim PORGO.

B MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après,

Administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :

– Monsieur Jean Baptiste YAMEOGO, Mle 97 437 N, Administrateur civil.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU BURKINA FASO (CCI-BF)

– Monsieur Aristide Médard Dannazoléa SOW, Mle 23 19 216 V, Comptable.

C  MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Koudougou (CHR-KDG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Santé :

– Madame Raïnatou Euphrasie Véronique ADJAMI/BARRY, Mle 94 468 N, Médecin de santé publique.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA COMMISSION MEDICALE D’ETABLISSEMENT

– Monsieur Wendpouiré Armel Aristide YANOGO, Mle 278 590 G, Médecin spécialiste en stomatologie-chirurgie maxillo-faciale.

Le deuxième décret nomme Madame Téné Marceline YAMEOGO, Mle 111 386 W, Enseignant hospitalo-universitaire, Administrateur représentant la commission médicale d’établissement au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Sourô Sanou (CHU-SS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Le troisième décret nomme Monsieur Sombila OUEDRAOGO, Mle 78 077 T, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme Madame Dagnang-Néwendé Marie Thérèse SOMBOUGMA, Mle 220 415 Z, Conseiller en promotion du genre, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Ziniaré (CHR-ZNR) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le cinquième décret nomme Monsieur Moussa SANOU, Mle 212 524 U, Inspecteur du travail, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Gaoua (CHR-G) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Honoré Patoinsâmba ZIDA, Mle 104 304 X, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration de la société minière RIVERSTONE KARMA SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Mamadou SERE.

 

Le Porte-parole du Gouvernement,

Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO,

Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

Accès à l’énergie et souveraineté énergétique : AFRICED initie un cadre d’échanges multi-acteurs

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A l’initiative du Centre Africain pour le Climat, l’Énergie et le Développement Durable (AFRICED) des acteurs du secteur de l’énergie du Burkina Faso ont échangé ce mercredi 4 juin 2025 à Ouagadougou sur la problématique de l’accès à l’énergie et de la souveraineté énergétique. C’est la Directrice des Energies renouvelables du Ministère de l’Energie, des Mines et des carrières, Mireille Marie Alexandra Méda/Nana qui a prononcé l’allocution d’ouverture de l’atelier.

Les membres du présidium de l’atelier. On reconnaît au milieu , la Directrice des ER du MEMC Mireille Marie Alexandra Meda/Nana

L’atelier organisé ce 4 juin à Ouagadougou par AFRICED a permis aux participants de faire le point de la situation énergétique du pays et d’envisager des perspectives en vue d’un meilleur accès des populations aux services énergétiques.

Rappel du contexte national

Safiatou Nana, Directrice exécutive de AFRICED, se prêtant à la presse à l’issue de l’ouverture de l’atelier

Dans son mot de bienvenue aux participants, Safiatou Nana, Directrice exécutive de AFRICED a rappelé le contexte et les enjeux relatifs à la problématique en question.  «L’organisation de cet atelier répond à un besoin urgent de renforcer la mise en œuvre de la stratégie nationale d’action à l’énergie au Burkina Faso, dans un contexte marqué par des défis sécuritaires, économiques et climatiques croissants. Malgré les efforts du Gouvernement et des partenaires, l’accès équitable et durable à l’énergie, reste encore très limité, en particulier dans les zones rurales et auprès des populations vulnérables. Par ailleurs, les enjeux liés au contenu local, à l’innovation technologique, et à la mobilisation des financements nationaux, sont au cœur des priorités pour garantir une transition énergétique juste et porteuse de croissance. C’est dans cette perspective que nous plaçons la question de la souveraineté énergétique», a t-elle souligné.

Définissant ensuite la souveraineté énergétique, la DE Nana a indiqué qu’elle renvoyait «à la capacité d’un pays à décider librement de son mix énergétique, à produire l’énergie nécessaire à ses besoins à partir de ses propres ressources, à maîtriser les technologies de production et de distribution, et à garantir un accès équitable et durable à tous ses citoyens, sans dépendance excessive à l’égard de sources extérieures ou de choix imposés».

Plusieurs communications développées

Olivier Tuina livrant la communication sur la contribution de la CNPDER BF au plaidoyer visant le développement du secteur de l’énergie au Burkina Faso

Plusieurs communications délivrées au cours du présent cadre d’échanges multi acteurs du secteur de l’énergie du Burkina Faso. Ces communications ont été assurées cadres experts du Ministère de l’Energie et ou de  ses structures déconcentrées comme l’ABER, l’ANEREE et des représentants ou responsables des organisations de la société civile comme la CNPDER BF dont la communication a été livrée par Olivier Tuina.

La communication du Ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières a été assurée par la Directrice ER, Mireille Marie Alexandra Méda/Nana ; tandis que celle de l’ANEREE a délivrée par Dafoura Paul Millogo, Ingénieur en énergie/Directeur de la Normalisation, Labélisation et des Audits énergétiques.

C’est Mano Yempabou Landry Clotaire, économiste Financier et responsable de suivi évaluation des investissements, qui a donné la communication de l’ABER. De sa communication, l’on retient que le taux d’électrification en milieu rural est de 7,2%.

Cadre d’échanges modéré par le Président de la CNPDER BF

Le Président de la CNPDER BF Dr Charles Didace Konseibo a assuré la modération générale de l’atelier

Quant au taux d’électrification en milieu urbain, il est de 87,04%, alors que le taux national d’électrification s’établit à 26,29%.

«Accès aux Energies Renouvelables : Etat des lieux Enjeux et Perspectives». C’est l’intitulé du thème du Cadre d’échanges modéré par le Président de la CNPDER BF Dr Charles Didace Konseibo et qui aura tenu ses promesses, au regard des conclusions intéressantes.

En effet, après l’état des lieux, les travaux en groupes ont permis aux participants de dégager des pistes de solutions destinées à mieux faire face aux défis du financement, de la technologie et du contenu dans le secteur de l’énergie au Burkina Faso.

Martin Philippe

Burkina Demain

Hydrocarbures au Burkina : Une fraude de 33 millions de litres révélée

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Les responsables de la Coordination nationale de lutte contre la fraude ont animé une conférence de presse pour révéler l'information portant la fraude de 33 millions de litres d'hydrocarbures

La Coordination nationale de lutte contre la fraude CNLF a révélé ce mardi à Ouagadougou une importante fraude dans le domaine des hydrocarbures portant sur 33 millions de litres, soit d’une valeur de 7,7 milliards de FCFA. Manifestement choqué par l’ampleur de cette fraude, le coordonnateur de la CNLF Dr Yves Kafando a qualifié les auteurs de fossoyeurs de l’économie nationale», annonçant la fermeture de plusieurs sites industriels et de carrières impliqués dans le trafic.

Face à la presse, le coordonnateur national de la CNLF, Dr Yves Kafando a dénoncé ce trafic et annoncé des mesures

‘’Ces quantités importantes d’hydrocarbures ont été illicitement redistribués à des entreprises exclues du dispositif de subvention. Les marketeurs de certaines sociétés de distribution ont mis en place un réseau sophistiqué pour détourner le carburant subventionné, initialement destiné aux ménages et aux stations-service. Ces produits ont été revendus à des industriels, des entreprises de BTP, des opérateurs de carrières et des sociétés minières, en violation flagrante des textes en vigueur’’, a expliqué Dr Kafando. «Ces pratiques constituent une escroquerie à ciel ouvert », a- t-il  dénoncé.

Et pour contribuer à la réduction de la fraude, le premier responsable de la CNLF préconise que l’on permette aux entreprises exclues de la subvention de s’approvisionner directement auprès de la Société nationale des hydrocarbures), sous le contrôle strict des autorités ; exhortant l’ensemble des acteurs économiques au respect de la règlementation en vigueur. Cela devrait permettre de garantir, selon l’instance nationale en charge de la lutte contre la fraude, «la transparence et la traçabilité des transactions».

Christian Tas

Burkina Demain

CEP 2025 : Tout sur le lancement à Banfora

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Dans les Cascades aussi, comme initialement prévu, c’est bien parti depuis ce mardi 3 juin 2025, pour les épreuves de l’examen du Certificat d’études primaires et de l’entrée en 6ème au Burkina Faso. A Banfora, chef-lieu de la Région et de la province de la Comoé, le lancement officiel a eu pour théâtre le centre de Flantama Nord A.

Les autorités régionales dont le Gouverneur Badabouè Florent Bazié, procédant à la découverte de la Première enveloppe contenant les épreuves

A l’instar des régions du pays, dans les Cascades, dès 6 h du matin de ce mardi 3 juin, ils sont des milliers de candidats qui ont rejoint les différents centres de composition, à la conquête de leur premier diplôme du système éducatif. Une sérénité inhabituelle à l’image des eaux douces se lisait de part et d’autre sur le visage de ces multiples conquérantes et conquérants.

Lancement officiel des épreuves au centre de Flantama nord A

Ainsi, à Banfora, chef-lieu des Cascades, c’est le centre de Flantama nord A qui a abrité la cérémonie solennelle et brève de lancement officiel des épreuves. Cette cérémonie a mobilisé une forte délégation composée essentiellement des autorités administratives et éducatives de la région. Au rang des autorités administratives qui ont fait le déplacement, le Gouverneur des Cascades, Badabouè Florent Bazié ; le Haut-Commissaire de la Province de la Comoé, Mathieu Tinguéri; le Président de la Délégation Spéciale de Banfora, Yacouba Barro.

A la présence de ces autorités administratives, il faut ajouter celle des autorités régionales et provinciales en charge de l’éducation, notamment le Directeur régional, Dari Anselme Dah ; le Directeur provincial, Mamadou Héma ; la Cheffe de la CEB Banfora I, Kamissa Soulama Soma. C’était en présence aussi d’autres corps constitués à l’image des FDS.

Cérémonie dans la tradition républicaine

Ce fut une occasion propice en or, encore une fois de plus, de procéder à la traditionnelle montée des couleurs nationales rythmée par l’exécution de l’hymne national en langue dioula par un groupe de candidats au sein de ce centre d’examen.

Aussitôt, après cet acte patriotique, le Gouverneur des Cascades a, d’un air plein de suspens, donné le top départ pour la découverte de l’épreuve de la première enveloppe. C’était dans l’une des salles du centre de Flantama nord A.

Messages encourageants des autorités à l’endroit des candidats

Le Gouverneur des Cascades, Badabouè Florent Bazié, a encouragé les candidats à rester confiants

Les candidats ont eu droit à des messages très émouvants de la part des officiels. «Je suis venu ce matin, au nom du Président du Faso, de l’ensemble des membres du Gouvernement et particulièrement au nom du Ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales pour vous encourager et vous souhaiter bonne chance pour la session. Restez confiants; c’est un examen qui se passera comme vos compositions en classe. Nous prions pour que cette session se déroule dans la sérénité et que chacun donne le meilleur de lui-même », a laissé entendre le Gouverneur Bazié.

Le le Directeur régional de l’éducation préscolaire, primaire et non-formelle, Dari Anselme Dah, a rassuré sur le bon déroulement de l’examen grâce aux différentes mesures prises à cet effet

«La session a démarré sur toute l’étendue du territoire régional. Les petits plats ont été mis dans les grands pour un bon déroulement du Certificat d’études primaires et du concours d’entrée en 6ème. Nous avons commencé les préparatifs depuis plus de deux mois à travers l’organisation des examens blancs provinciaux et celui régional. Lorsque les sujets étaient copiés au tableau, il y avait des risques de faire des erreurs qui pourraient se ressentir dans leur traitement. L’innovation donc cette année est que chaque candidat aura sa copie d’épreuve devant lui. Au niveau du SIGEC également, qui est le logiciel en vigueur, il y a aussi des innovations qui permettront de dérouler la session sans problème. Côté dispositif sécuritaire, tout a été mis en ordre pour que chaque enfant ou candidat puisse composer dans de bonnes conditions», a assuré pour sa part le Directeur régional de l’éducation préscolaire, primaire et non-formelle, Dari Anselme Dah.

10 358 candidats au CEP dans la Comoé

Pour rappel, ils sont au total 10 358 candidats au CEP dans la Province de la Comoé dont 2 353 candidats dans la CEB de Banfora I.

Par ailleurs, selon les sources d’informations émanant du MEBAPLN, les travaux du Secrétariat vont débuter le 5 juin prochain tandis que les corrections seront effectives du 9 au 12 juin. Enfin, les délibérations sont attendues à partir du 14 juin.

Soumaila Soma, Banfora

Burkina Demain

La CEA accompagne la Guinée pour booster le commerce des services

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L’objectif principal était de valider un document stratégique ambitieux visant à libérer le potentiel du secteur des services en Guinée, en alignement avec les priorités nationales et les opportunités offertes par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf)

Conakry (Guinée), le 2 juin 2025 – La République de Guinée a franchi une étape décisive dans sa stratégie de diversification économique avec la tenue, les 28 et 29 mai derniers à Conakry, de l’atelier d’examen et de validation de sa stratégie nationale de promotion et de développement du commerce des services.

L’objectif principal était de valider un document stratégique ambitieux visant à libérer le potentiel du secteur des services en Guinée, en alignement avec les priorités nationales et les opportunités offertes par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf)

Organisé par le ministère du Commerce, de l’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises, à travers sa Direction nationale du commerce extérieur et de la compétitivité, avec l’appui technique et financier de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), via son Bureau sous- régional pour l’Afrique de l’Ouest, cet atelier a rassemblé des experts nationaux et internationaux issus du secteur public, du secteur privé et de la société civile.

L’objectif principal était de valider un document stratégique ambitieux visant à libérer le potentiel du secteur des services en Guinée, en alignement avec les priorités nationales et les opportunités offertes par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Lors de son intervention, Madame Diaka Kaba, directrice nationale du commerce extérieur et de la compétitivité, a souligné l’importance cruciale du commerce des services dans la transformation économique du pays. « Il est essentiel de reconnaître et de valoriser le potentiel immense du secteur des services, qui couvre des domaines aussi variés que la finance, la santé, le numérique, l’ingénierie ou encore le tourisme », a-t-elle affirmé.

Mme Kaba a également insisté sur le caractère inclusif et concerté de l’élaboration de cette stratégie, fruit d’une collaboration étroite entre les acteurs publics, privés et la CEA.

M  Amadou Diouf, Chef de la Section des initiatives sous-régionales au Bureau de la CEA pour l’Afrique de l’Ouest, représentant la Directrice du Bureau Bureau sous-régional et intervenant au nom de la Coordinatrice résidente des Nations unies en Guinée, a souligné que cette stratégie est d’autant plus pertinente qu’elle s’inscrit dans une dynamique continentale portée par la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Il a rappelé : « La plupart des pays africains, y compris la Guinée, concentrent encore leurs exportations sur les produits miniers et pétroliers, tout en affichant un déficit chronique dans le commerce des services. C’est en comblant ce déficit que l’on peut espérer rééquilibrer la balance courante et renforcer la diversification des exportations et la position dans le commerce intra-africain».

En lançant officiellement les travaux, M. Mamadou Saliou Diaby, Secrétaire Général du Ministère, a replacé la stratégie nationale dans une dynamique plus large de transformation structurelle. Il a souligné l’importance d’une approche reposant sur trois piliers : la libéralisation maîtrisée, la régulation intelligente et l’inclusion économique, notamment pour les jeunes et les femmes.

«Le commerce des services est un levier fondamental pour créer des emplois qualifiés, renforcer la compétitivité des entreprises guinéennes, et repositionner la Guinée dans les chaînes de valeur régionales et mondiales », a déclaré M. Diaby.

Les travaux de l’atelier ont permis d’enrichir le projet de stratégie grâce aux contributions des participants et de poser les bases d’une feuille de route opérationnelle pour sa mise en œuvre. Celle-ci visera à mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre du plan d’action associé à la stratégie, à suivre les progrès réalisés, et à garantir l’appropriation des objectifs par l’ensemble des parties prenantes.

La CEA a réaffirmé son engagement, aux côtés du système des nations unies en Guinée, à accompagner la Guinée dans cette démarche, et au-delà dans ses efforts pour accélérer son développement durable.

 

Publié par :

Section de la communication

Commission économique pour l’Afrique

B.P. 3001

Addis-Abeba

Éthiopie

Tél : +251 11 551 5826

Email : eca-info@un.org

Initiative présidentielle «Faso Mêtbo» : Les membres du Gouvernement apportent 150 tonnes de ciment

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Un échantillon des 150 tonnes de ciment remis par les membres du Gouvernement au Projet

Les membres du Gouvernement ont visité, ce samedi 31 mai 2025, le site de production de l’initiative présidentielle « Faso Mêbo », situé dans l’enceinte de l’ancien lycée Phillipe Zinda Kaboré à Ouagadougou. Conduits par le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, les ministres sont allés encourager le coordonateur de l’initiative et toute son équipe pour plus de résultats sur le terrain.

Les membres du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo en tête, ont mis leur main dans la pâte pour la réalisation du grand projet

Cette visite s’inscrit dans le cadre du soutien actif du Gouvernement à cette initiative du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, dont l’objectif est de transformer durablement le visage des grandes villes du Burkina Faso. Adoptée en Conseil des ministres en octobre 2024, «Faso Mêbo» vise notamment l’embellissement, l’assainissement et l’urbanisation accélérée de plusieurs zones stratégiques.

Sur le site, le Premier ministre et sa délégation ont visité les différents stocks des intrants de production essentiellement composés de ciment, de sable et de quartz concassé. Ils ont par la suite saisi pelles et truelles pour le gâchage du mortier destiné à remplir les moules de pavé. Un labeur d’une journée avec beaucoup d’entrain aux côtés des travailleurs de la fabrique de « Faso Mêbo».

Dans un geste fort en symbole, les ministres se sont cotisés pour faire don de 150 tonnes de ciment à  «Faso Mêbo » afin de soutenir son action.

Après le site de fabrication des pavés, les membres du Gouvernement se sont rendus sur l’Avenue du Burkina pour la pose de pavés, traduisant par l’exemple l’appel lancé à tous les citoyens à s’investir dans la transformation du pays.

«Faso Mêbo, c’est un appel lancé à chaque citoyen du Burkina Faso. Il faut que tous, nous nous levions et que chacun apporte sa pierre à la construction du pays. La révolution populaire et progressiste que nous prônons passe par des actions concrètes. Nous devons être des acteurs, et non de simples témoins passifs », a déclaré le Chef du Gouvernement.

Il a également souligné que cette dynamique, visible pour l’instant dans la seule ville de Ouagadougou, est appelée à s’étendre dans tout le pays. « L’objectif est de construire par nous-mêmes, avec nos moyens et notre génie, un Burkina Faso plus beau et plus résilient. »

La phase pilote de « Faso Mêbo », en cours à Ouagadougou, enregistre des résultats visibles. En effet, les principales artères voient leurs accotements et terre-pleins centraux se parer de pavés flambant neufs. Bien plus qu’un programme d’aménagement, cette initiative, par ses résultats concrets, devient un véritable mouvement citoyen incarné au plus haut sommet de l’État et visant à faire de chaque Burkinabè un bâtisseur de la nation.

DCRP/Primature

Sport et Culture au Primaire : Le 15e tour cycliste de l’AUDDH couru ce samedi à Komsilga

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C’est fait. Et les lauréates et lauréats connus. Il s’agit de la quinzième édition du tour cycliste de l’association Actions Unies pour le Développement Durable et Holistique (AUDDH) disputé ce samedi 31 mai 2025 dans les artères de la commune rurale de Komsilga. Y ont pris part une trentaine d’élèves (15 garçons et 15 filles) de l’Inspection de base 1 et 2 de ladite commune.

Les lauréates et lauréats du tour cycliste AUDDH 2025 sont connus après la compétition de ce matin à Komsilga

En procédant au lancement de la compétition cycliste devant la mairie de Komsilga, le promoteur Sylvain Traoré, par ailleurs président de l’AUDDH a été on ne peut plus clair sur les ambitions de sa structure, forte de l’engagement de ses membres et de ses partenaires mobilisés pour la circonstance.

Le promoteur du tour cycliste AUDDH Sylvain Traoré, s’est félicité du bon déroulement de la compétition et du soutien des partenaires

«Ce n’est pas un simple évènement sportif que nous lançons aujourd’hui.  C’est un véritable projet éducatif et social. Nous sommes convaincus que le sport au-delà de ses bienfaits physiques, est un formidable vecteur de valeurs», a-t-il soutenu, se félicitant de la participation des élèves et du soutien des autres acteurs de l’évènement.

Et d’ajouter : «Que cette journée soit pour vous une source de vie, de fierté et d’apprentissage. Merci à tous et toutes pour votre présence ! Votre soutien est une source de motivation inestimable pour notre association».

Un acte du Programme d’activités de l’AUDDH

Le présente édition du tour cycliste AUDDH avait pour thème «Sport et Culture au Primaire : Facteur de réconciliation et de cohésion sociale».  Le choix de cette thématique témoigne selon le président Sylvain Traoré «de l’importance du sport et de la culture dans l’épanouissement des élèves».

Ainsi, pour les encourager, tous les participants au tour, filles comme garçons, ont été encouragés. Mais les cinq premiers à l’arrivée au niveau des garçons et les cinq premières à l’arrivée au niveau des filles ont été plus récompensés pour leurs efforts. Naturellement, c’est au premier de chaque catégorie que la récompense est revenue. En plus d’autres cadeaux, Wassilatou Ilboudo de l’école Danrangomdé a reçu un vélo neuf chez les filles. Chez les garçons, c’est Bernard Kiendrebeogo de Danrangomdé qui s’en est tiré lui aussi avec un vélo.

Des vitesses appréciables

La jeune sprinteuse Wassilatou Ilboudo de l’école Randangomdé dans ses oeuvres

En termes de résultats sportifs, les performances des jeunes athlètes scolaires sont jugées appréciables par les techniciens à l’image de Sam Adama de la Fédération burkinabè de cyclisme, qui pense qu’il y a des chances que ces performances s’améliorent lors des prochaines éditions.

Chez les garçons, la vitesse moyenne s’est établie à 26 km/h, tandis que les filles elle a été 21,81 km/h. Pour le circuit du tour, les filles et garçons ont parcouru au total 4 km, soit 2 km X2, sans grande préparation et sous le soleil. Comme quoi, le meilleur est à avenir.

Martin Philippe

Burkina Demain

Présidence de la BAD : Sidi Ould Tah prendra fonction le 1er septembre 2025

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Sidi Ould Tah, nouveau président élu du Groupe de la BAD, possède plus de 35 ans d’expérience en finance africaine et internationale

Elu président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) ce jeudi 29 mai 2025 à Abidjan, l’économiste mauritanien Sidi Ould Tah va devoir patienter encore quelques trois mois avant de prendre fonction. «Au travail maintenant ! Je suis prêt», a déclaré l’ancien ministre de l’Économie et des Finances de la Mauritanie à l’annonce de sa désignation parmi 5 candidats, fort de sa solide expérience dans le domaine de la finance. Sidi Ould Tah prendra fonction le 1er septembre 2025 au siège de la BAD à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

«M Tah possède plus de 35 ans d’expérience en finance africaine et internationale. Il a présidé la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) pendant dix ans à partir de 2015, où il a mené une transformation complète qui a quadruplé le bilan de la banque, lui a valu une notation AAA et l’a positionnée parmi les banques de développement les mieux notées en Afrique.  M. Tah a occupé des postes de haut niveau dans des institutions multilatérales et a dirigé des opérations de réponse à des crises, de réforme financière et de mobilisation innovante de ressources pour l’Afrique, notamment la mise en place du programme de capital appelable d’un milliard de dollars de la BADEA pour les BMD africaines», a indiqué dans un Communiqué le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD).

Ils étaient au total 5 dans la course à la succession de Adesina

Sidi Ould Tah, nouveau président élu du Groupe de la BAD, possède prendra fonction le 1er septembre prochain à Abidjan, au siège de la Banque

Comme quoi, c’est l’homme qu’il faut pour prendre la succession de Akinwumi Adesina, président sortant de la BAD. Pour rappel, pour ce poste très convoité de Président de la BAD, au total 5 candidats étaient dans la course. En plus du mauritanien Tah, il y avait : le sénégalais Amadou Hott, ancien ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération ; le tchadien Abbas Mahamat Tolli, ancien président de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale ; la sud-africaine Bajabulile Swazi Tshabalala et le zambien Dr Samuel Maimbo, vice-président de la Banque mondiale et expert reconnu en développement économique.

Martin Philippe

Burkina Demain