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ZLECAf : Le document de stratégie du Burkina Faso validé

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Les officiels dont le SG du MCIA Boubacar Traoré (micro) se prêtant aux questions de la presse à l’ouverture de l’atelier

C’est par acclamation que les acteurs Burkinabè ont validé, ce vendredi 16 avril 2021 à Ouagadougou, le document de stratégie nationale de mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).  C’était à l’issue de l’atelier national de deux jours organisé à cet effet par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec le gouvernement du Burkina Faso.

Les officiels dont le SG du MCIA Boubacar Traoré (micro) se prêtant aux questions de la presse à l’ouverture de l’atelier

C’était l’un des souhaits exprimés à l’ouverture de l’atelier national ce 15 avril par Boubacar Traoré, secrétaire général du Ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat (MCIA) : parvenir à un document consensuel de stratégie nationale à même de permettre au Burkina Faso de tirer profit de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

D’autres apports attendus d’ici fin mai

Et c’est effectivement par acclamation que les participants de l’atelier de validation de la stratégie nationale de mise en œuvre de la  ZLECAf ont adopté ce vendredi 16 avril 2021 à Ouagadougou, le document y afférent.

Le document validé de stratégie nationale de mise en œuvre de la ZLECAf du Burkina Faso doit toutefois encore bénéficier d’ici fin mai d’autres apports enrichissants avant d’être transmis à qui de droit pour mise en œuvre.

Mamoudou Sebego, chargé des affaires économiques au Bureau sous- régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, a expliqué le rôle de la CEA dans le processus

Cela dit, les résultats de l’atelier de validation de la stratégie nationale de mise en œuvre de la  ZLECAf , à entendre les principaux acteurs, sont à la hauteur des attentes.

De Mamoudou Sebego, chargé des affaires économiques au Bureau sous- régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique à Daouda Ouédraogo, secrétaire permanent du suivi des réformes et licences des affaires en passant par le directeur général du commerce, Seydou Ilboudo ; tous se félicitent de la qualité des échanges et des conclusions du présent atelier.

«100% satisfait »

«Les échanges ont été d’une grande qualité. Nous avons enregistré une grande participation au niveau des acteurs avec beaucoup de retours, de feed-back, ce qui est vraiment bénéfique. De ce point de vue, nous sommes 100% satisfaits», a indiqué pour sa part, le consultant principal, Abdoulaye Seck.

En collaboration avec le gouvernement du Burkina Faso, le présent atelier a été organisé par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) en sa qualité de bras technique de l’Union africaine et des partenaires au développement pour appuyer les Etats africains à se doter de documents de stratégies nationales à même de tirer pleinement profit des opportunités qu’offre la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Martin Philippe

Burkina Demain

Covid-19 au Burkina : 31 nouveaux cas confirmés, 8 guérisons à la date du 16 avril

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A la date du 16 avril, sur 396 échantillons analysés, le Centre des opérations des urgences sanitaires (CORUS) a relevé 31 nouveaux cas confirmés, tous à transmissions communautaires (27 à Ouagadougou, 03 à Tenkodogo et 01 à Bobo-Dioulasso) et 8 nouvelles guérisons.

Ce qui donne le nombre total des cas confirmés et des guérisons depuis le 9 mars 2020 à respectivement 13 114 et 12 750.

Nombre de cas actifs : 210. Aucun nouveau décès n’ayant été enregistré à cette date, le nombre total depuis le 9 mars 2020 reste 154.

Burkina Demain

Dialogue social-Acteurs médiatiques : Fin de formation au HCDS

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Responsables du HCDS et journalistes posant pour la postérité re de l'atelier de formation

Le Haut conseil du dialogue social (HCDS) a organisé, du 12 au 14 avril 2021 dans ses locaux à Ouaga 2000, un atelier de formation au profit des acteurs médiatiques. La clôture intervenue mercredi dernier, a connu la présence du président du HCDS Jean Marc Palm, qui s’est félicité des résultats de la formation qui a permis les journalistes sur la problématique du dialogue social dans notre pays.

Responsables du HCDS et journalistes posant pour la postérité à la clôture de l’atelier de formation

Avant la clôture de l’atelier, les participants ont eu droit à une enrichissante communication assurée par Guy Olivier Ouédraogo, vice-président de la composante syndicale. Quatre points ont ponctué cette communication : définition du dialogue social ; justification du dialogue social ; bénéfices directs du dialogue social ; conditions essentielles du dialogue social.

Guy Olivier Ouédraogo, vice-président de la composante syndicale du HCDS, au cours de sa communication

De la définition, l’on retient que le dialogue social renvoie à toutes les formes de négociation, de consultation ou d’échange d’informations entre représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs sur des questions d’intérêt commun liées à la politique économique et sociale.

Le communicateur a poursuivi sur la justification du dialogue social en évoquant le fonctionnement des intérêts des acteurs, les contingences socioéconomiques et les bénéfices directs aux acteurs.

Concernant le fonctionnement des intérêts des acteurs, M. Guy Olivier Ouédraogo a fait cas de la recherche du profit qui principalement anime l’employeur. Côté employé, c’est la question de travail décent qui est la préoccupation essentielle.

Les contingences socioéconomiques développées par le communicateur ont porté essentiellement sur les faits socioéconomiques ; les crises et sorties de crises ; le terrorisme ; l’effort de guerre, les défis sécuritaires ; la relance de l’économie ; les grandes réformes structurantes ; le Maintien de la croissance ; l’instauration d’une plus grande justice sociale

Sur les bénéfices directs aux acteurs, M. Ouédraogo s’est attardé sur les points suivants : meilleure connaissance des réalités, la plus grande lisibilité des options stratégiques des entreprises et de l’Etat ; la paix sociale ; la légitimation de l’action publique, l’atténuation des contestations, l’adhésion aux politiques publiques ; l’appropriation des objectifs de l’entreprise, la création d’une communauté d’intérêt ; l’École de responsabilité, de citoyenneté et de démocratie.

Le dernier grand point de la communication portant sur les conditions essentielles du dialogue social a développé les questions de la volonté politique ; la liberté ; la Légalité ; la représentativité/unité ; le professionnalisme des acteurs ; la bonne foi ; l’égalité.

 

Christian Tas

Burkina Demain

Compte rendu du conseil des ministres du 14 avril 2021

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 14 avril 2021, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 13 H 15 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1 AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts de l’Office national d’identification (ONI).

L’adoption de ce décret permet à l’ONI de se conformer aux dispositions du décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère administratif (EPA).

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt conclu le 13 février 2021 à N’Djamena entre le Burkina Faso et le Fonds international de développement agricole (FIDA), pour le financement du Programme régional conjoint Sahel en réponse aux défis COVID-19 et aux changements climatiques. D’un montant global de 1 085 000 Euros, soit environ 711 713 000 FCFA, ceprêt est financé par le FIDA.

Le programme s’exécutera en deux phases dont la première d’une durée de trois ans (2021-2023) couvrira les zones frontalières des régions du Sahel, de la Boucle du Mouhoun et du Nord, confrontées à des crises sécuritaires et à des défis environnementaux.

Le deuxième rapport est relatif à un décret portant autorisation de prise de participation de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) dans le capital social de la Banque Postale du Burkina Faso (BPBF).

L’adoption de ce décret permet à la LONAB de participer dans le capital social de la BPBF pour un montant d’un milliard deux cent millions (1 200 000 000) FCFA, soit 8% des parts sociales conformément aux dispositions de l’article 4 de la loi n°025/99/PRES/PM du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

Le troisième rapport est relatif à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2020 au 31 décembre.

A cette date, sur une prévision annuelle de 2 108,35 milliards FCFA dans la loi de finances rectificative, le niveau global de mobilisation des ressources du budget de l’Etat se chiffre à 2 053,56 milliards FCFA, soit un taux de réalisation de 97,40% contre 92,05% en 2019.

Pour les dépenses budgétaires, sur une prévision ajustée de crédits de paiement de 2 532,76 milliards FCFA, le taux d’exécution global des dépenses (base ordonnancement) s’établit à 95,74%, correspondant à un montant de 2 424,89 milliards FCFA. A la même période en 2019, ce niveau des dépenses ordonnancées était de 2 141,58 milliards FCFA sur des prévisions de 2 366,67 milliards FCFA.

Au titre des soldes budgétaires, l’épargne et le solde global sont ressortis respectivement déficitaires de 43,08 milliards FCFA et de 500,47 milliards FCFA.

Au titre de la gestion de la trésorerie, à fin décembre 2020, il a été décaissé 3 460,89 milliards FCFA contre des encaissements constatés de 3 407,79 milliards FCFA. Il se dégage ainsi un solde déficitaire de 53,10 milliards FCFA sous la période, entièrement couvert par les disponibilités antérieures qui s’élevaient à 76,04 milliards FCFA au 31 décembre 2019.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les mesures nécessaires pour une exécution du budget 2021, dans le respect des principes et bonnes pratiques budgétaires.

I 3 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE, DES POSTES ET DE LA TRANSFORMATION DIGITALE

Le Conseil a adopté un décret portant autorisation de prise de participation dans le capital social de la Banque Postale du Burkina Faso (BPBF).

Cette prise de participation dans le capital social de la Banque Postale du Burkina Faso permettra à LA POSTE BF d’élargir l’offre actuelle des services financiers postaux et d’améliorer l’inclusion financière des populations.

L’adoption de ce décret permet la participation de LA POSTE BF à hauteur de 51% dans le capital social de la Banque Postale du Burkina Faso estimé à 15 000 000 000 F CFA.

Ce décret permettra en outre à LA POSTE BF de prendre les dispositions diligentes nécessaires pour la création de la BPBF auprès de la Commission bancaire.

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’organisation de la 33ème édition du Tour cycliste international du Faso.

Prévu pour se dérouler du 29 octobre au 07 novembre 2021, le Tour cycliste international du Faso comptera dix (10) étapes dont le lancement se fera à Banfora dans la Région des Cascades.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les dispositions sanitaires et sécuritaires pour une organisation réussie de ce grand rendez-vous sportif.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le ministre de la Santé a informé le Conseil de l’inauguration du Centre de radiothérapie de Bogodogo, le vendredi 09 avril 2021.

Ce Centre de radiothérapie qui a une capacité de traiter 1 500 patients atteints du cancer par an est le fruit de la coopération entre le Burkina Faso et le Qatar.

Le Président du Faso qui a présidé la cérémonie d’inauguration a invité la population à adhérer aux campagnes de dépistage du cancer pour une prise en charge précoce et efficace. Il a engagé le gouvernement au bon fonctionnement de ce centre de soins et à son accessibilité par toutes les couches sociales.

II 2  Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a informé le Conseil des préparatifs de la troisième édition du Salon international du coton et du textile (SICOT).

Cette troisième édition du SICOT se tiendra les 27 et 28 janvier 2022 à Koudougou sous le thème « Transformation locale du coton : quels modèles d’industrialisation pour l’Afrique dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ».

III NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Pour le compte de l’Autorité supérieure du contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) :

Sont nommées Membres du Conseil d’orientation les personnes dont les noms suivent :

Monsieur Idrissa SAVADOGO, Expert-comptable ;

Madame Marie Béatrice TASSIMBEDO/TAPSOBA, Inspecteur du trésor ;

Monsieur Christophe COMPAORE, Magistrat.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Monsieur Harouna BAMBARA, Mle 24 495 Z, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur de la prévention et du partenariat.

 

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Madame Anique Rosemonde Stéphanie BENON/ZOUNGRANA, Mle 109 901 K, Juriste, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Chef de département études et conseil à l’Agence judiciaire de l’Etat ;

Madame Valérie ZERBO/SAWADOGO, Mle 111 096 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Chef de département du contentieux administratif à l’Agence judiciaire de l’Etat ;

 

Monsieur Nazankidemba Landry YAMEOGO, Mle 111 097 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chef de département recouvrement et règlement à l’Agence judiciaire de l’Etat ;

Monsieur Soumaïla NYAMBA, Mle 208 026 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chef de département du contentieux judiciaire à l’Agence judiciaire de l’Etat ;

Monsieur Ambèterfa Nicolas SOME, Mle 53 637 D, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Boulgou ;

Monsieur Abdoulaye GUIRA, Mle 272 850 W, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts de la Comoé ;

Monsieur Sassan KAMBOU, Mle 59 875 Z, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Ganzourgou ;

Monsieur Aziz DIALLO, Mle 294 349 S, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts de la Gnagna ;

Monsieur Yassia SAWADOGO, Mle 334 193 M, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Noumbiel ;

Monsieur Abdoulaye KABRE, Mle 272 852 K, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Poni ;

Monsieur Moïse TOE, Mle 54 669 A, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Sanmatenga ;

Monsieur Idrissa NIKIEMA, Mle 46 273 N, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Sanguié ;

Monsieur Mahamadi SAWADOGO, Mle 245 142 H, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts de la Sissili ;

Monsieur Emmanuel MADIEGA, Mle 220 224 J, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Sourou ;

Monsieur Arnaud KOUSSOUBE, Mle 334 241 C, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial des impôts de la Tapoa.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Monsieur Hervé YAOGO, Mle 216 159 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Monsieur Hamidou OUEDRAOGO, Mle 247 155 N, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines ;

Monsieur Zakaya RAMDE, Mle 231 92 73 M, Chef de service appui aux jeunes et femmes d’affaires de la CCI-BF, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la gestion prévisionnelle des emplois et des effectifs.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

Monsieur Tikiene ROAMBA, Mle 92 950 N, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de la Communication et des relations avec le Parlement du Plateau-Central ;

Madame Eve Carol Mariam Raissa YAMWEMBA, Mle 229 238 S, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice régionale de la Communication et des relations avec le Parlement du Centre-Ouest ;

Monsieur Moussa TAMBOURA, Mle 239 280 M, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur régional de la Communication et des relations avec le Parlement du Centre-Sud ;

Monsieur Abou Hanifatou SANA, Mle 235 379 N, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de la Communication et des relations avec le Parlement du Centre ;

Monsieur Wenceslas Anselme Wend-Kouni YONI, Mle 23 24 012 H, Communicateur, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la Communication et des relations avec le Parlement du Centre-Nord.

 

AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES ET DE LA MECANISATION

Monsieur Relwendé Marc OUEDRAOGO, Mle 254 857 Z, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Secrétaire exécutif de la Journée nationale du paysan.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Monsieur Idrissa NIGNAN, Mle 27 192 J, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;

Monsieur Dofihouyan YE, Mle 33 957 Y, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé cumulativement Directeur général de l’assainissement et Responsable du Programme budgétaire « Assainissement » ;

Monsieur Seydou SANA, Mle 83 979 H, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé cumulativement Directeur général de l’eau potable et Responsable du Programme budgétaire « Eau potable » ;

Madame William Marie Théodora ZONGO/NIKIEMA, Mle 59 642 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Directrice de l’administration des finances ;

Monsieur Nicodème OUEDRAOGO, Mle 208 068 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics.

 

AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Monsieur Alfred KABORE, Mle 37 753 V, Conseiller pédagogique itinérant, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

Monsieur Adama OUEDRAOGO,Mle 990 018, Gestionnaire-comptable, est nommé Conseiller technique ;

Monsieur Daouda ZONGO, Mle 231 07 18 Z, Gestionnaire- comptable, hors catégorie, 19ème échelon, est nommé Directeur général du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B).

AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Monsieur Mathias TIAHO, Mle 235 929 L, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances ;

Monsieur Abdel Wahab SAWADOGO, Mle 33 783 G, Agronome spécialisé en management de la qualité, sécurité, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière du Sahel.

AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Monsieur Zougnoma Roger TAPSOBA, Mle 113 379 W, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial des Ressources animales et halieutiques du Ioba ;

Monsieur Gildas Jean Noël BAYALA, Mle 88 484 K, Conseiller d’élevage et de santé animale, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial des Ressources animales et halieutiques du Koulpelogo ;

Monsieur Yaya TABOURE, Mle 209 894 Z, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des Ressources animales et halieutiques de l’Oudalan ;

Monsieur Samir BA, Mle 115 807 W, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial des Ressources animales et halieutiques du Soum ;

Monsieur Rahmani YOUGBARE, Mle 217 493 S, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial des Ressources animales et halieutiques du Yatenga.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA PROMOTION DE L’ENTREPRENEURIAT ET DE L’EMPLOI

Monsieur Vincent NIAMOU, Mle 211 766 A, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

Monsieur Brahima SANOU, Mle 235 923 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur financier et comptable du Fonds d’appui aux initiatives des jeunes (FAIJ) ;

Monsieur Alban SAWADOGO, Mle 91 671 E, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Agence nationale de la formation professionnelle (ANFP) ;

Monsieur Macaire PARKOUDA, Mle 220 341 F, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi du Boulgou ;

Monsieur Yohobi TAPSOBA, Mle 237 955 T, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi de l’Oubritenga ;

Monsieur Marcel ZONGO, Mle 97 595 D, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi de la Boucle du Mouhoun ;

Madame Pêg-wendé Apolline Marie Rolande BALKOUMA, Mle 324 698 N, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice provinciale de la Jeunesse, de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi du Boulkiemdé ;

Monsieur Brahima OUEDRAOGO, Mle 258 073 K, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi du Yatenga ;

Monsieur Kusavie Crépin SOMDA, Mle 210 951 E, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi du Houet ;

Monsieur Boubakar OUEDRAOGO, Mle 324 134 C, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi du Gourma ;

Monsieur Abdoulaye SANOGO, Mle 304 383 C, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi de la Gnagna ;

Monsieur Moussa OUATTARA, Mle 246 630 K, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi de la Tapoa ;

Monsieur Jean-Baptiste OUIYA, Mle 304 359 S, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi de la Kompienga ;

 

Monsieur Koudraogo BOUGMA, Mle 211 781 U, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi de la Komondjari ;

Madame Mamounata OUEDRAOGO/KIEMTORE, Mle 304 365 D, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice provinciale de la Jeunesse, de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi du Kadiogo.

 

AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DE L’HABITAT ET DE LA VILLE

Monsieur Boureima THIOMBIANO, Administrateur des entreprises et sociologue, est nommé Directeur général du Centre de gestion des cités (CEGECI).

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs et d’un Président aux Conseils d’administration :

du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation ;

du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement ;

de la société des plastiques du Faso (FASOPLAST) au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat ;

de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage délégué en bâtiment et aménagement urbain (ACOMOD-BURKINA) au titre du ministère de l’Urbanisme, de l’habitat et de la ville.

 

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES PARTENAIRES TECHNIQUES ET FINANCIERS

Monsieur Antoine Paul Arnaud BRICOUT, Fonctionnaire du ministère français de l’Europe et des affaires étrangères en remplacement de Monsieur LEROUX Yannick Yves.

 

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL

Monsieur Ardiouma COULIBALY, Economiste.

 

MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Kassoum Kouiliga SIMPORE, Secrétaire général national de l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF), Administrateur représentant les transporteurs au Conseil d’administration du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B) pour un premier mandat de trois (03) ans en remplacement de Monsieur Issouf MAIGA.

 

MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Boubié Séraphin BADOLO, Mle 111 308 W, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de la société des plastiques du Faso (FASOPLAST) pour un premier mandat de trois (03) ans en remplacement de Monsieur Marcel OUEDRAOGO.

 

MINISTERE DE L’URBANISME, DE L’HABITAT ET DE LA VILLE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Kobié NEBIE, Mle 280 440 S, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage délégué en bâtiment et aménagement urbain (ACOMOD-BURKINA) pour un premier mandat de trois (03) ans pour compter du 30 mars 2021.

 

Le Ministre de la Communication etdes Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement

Ousséni TAMBOURA

Officier de l’Ordre de l’Etalon

Covid-19 au Burkina : 27 nouveaux cas confirmés, 52 guérisons à la date du 12 avril  

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A la date du 12 avril, sur 396 échantillons analysés, le Centre des opérations des urgences sanitaires (CORUS) a relevé 27 nouveaux cas confirmés, tous à transmissions communautaires (27 à Ouagadougou, 03 à Bobo-Dioulasso) et 52 nouvelles guérisons.

Ce qui donne le nombre total des cas confirmés et des guérisons depuis le 9 mars 2020 à respectivement 13 016 et 12 679.

Nombre de cas actifs : 183. Aucun nouveau décès n’ayant été enregistré à cette date, le nombre total depuis le 9 mars 2020 reste 154.

Burkina Demain

Ramadan 2021 : La FAIB confirme le début du jeûne musulman pour ce 13 avril au Burkina

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C’est par ce Communiqué signé de son président du présidium El Hadj Oumarou Zoungrana et relayé sur les médias et réseaux sociaux que la Fédération des Associations Islamiques du Burkina « FAIB » a confirmé ce lundi 12 avril 2021 le début à compter de ce mardi 13 avril, du début de jeûne musulman 2021.

«COMMUNIQUE DE LA FAIB RELATIF AU DEBUT DU JEUNE DU MOIS DE RAMADAN

Le Président du Présidium de la Fédération des Associations Islamiques du Burkina (FAIB) porte à la connaissance des fidèles musulmans et de l’ensemble de la communauté nationale, que le croissant lunaire marquant le début du jeûne de Ramadan a été aperçu ce jour 12 avril 2021 dans plusieurs localités du Burkina Faso par les équipes d’observation déployées à cet effet, sur toute l’étendue du territoire national.

Par conséquent, le jeûne de Ramadan commence au Burkina Faso le mardi 13 avril 2021.

Aussi la FAIB met-elle à la disposition des fidèles musulmans via sa page Facebook.com, un calendrier de début et rupture de jeune par région.

A l’occasion de cet évènement de haute spiritualité, le Président du Présidium invite les frères et sœurs musulmans à redoubler d’efforts dans l’adoration, les invocations, la bienfaisance, la solidarité, l’amour et la fraternité.

Que la Paix et la Miséricorde d’Allah se répandent en abondance dans notre cher pays, le Burkina Faso.»

Pratique du dialogue social : Journalistes à l’école du HCDS

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Le vice-président du HCDS Salifou Sangaré expliquant à la presse l'objet de la formation

Quatre ans après sa création officielle, le Haut conseil du dialogue social (HCDS) du Burkina Faso s’ouvre aux acteurs médiatiques par une formation des journalistes sur le dialogue social. Du 12 au 14 avril 2021, les participants vont mieux appréhender le concept du dialogue, sa pratique au sein du HCDS, les acteurs, les résultats enregistrés.

Le vice-président du HCDS Salifou Sangaré expliquant à la presse l’objet de la formation

Mais, que faut-il comprendre par dialogue social ? Pour Salifou Sangaré, vice-président du HCDS qui a présidé l’ouverture de la formation, il doit être rigoureusement compris comme un processus d’échange et de communication par lequel les acteurs du monde du travail s’entendent pour gérer au mieux leur intérêt

De ses explications, l’on retient que le dialogue social diffère des autres processus qui ont recours aussi à la médiation comme mode opératoire, à l’image du dialogue civile pratiqué au niveau du Haut du conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN).  Le dialogue social implique généralement des structures ou organisations professionnelles du travail (syndicats), les organisations du patronat et ou du gouvernement.

Au terme des communications délivrées, il ressort que l’existence du HCDS est une avancée notable dans la pratique du dialogue social au Burkina Faso en ce sens qu’il permet de mener au quotidien le dialogue, de prévenir les conflits et d’assurer une certaine paix entre les acteurs du monde du travail.

Le vice-président du HCDS Salifou Sangaré expliquant à la presse l’objet de la formation

«Il n’y a pas de crise où HCDS n’intervient pas, ne donne pas son avis. Malgré ce qui se dit ça et là, il y a des îlots de prospérité en matière de dialogue social au Burkina Faso», a assuré Dr Salifou Sangaré dont la communication a porté sur le thème : «Le dialogue social : notion et pratique». La première communication livrée par le vice-président Jean Baptiste Yaméogo, a porté sur l’historique du Haut conseil du dialogue social.

Martin Philippe

Burkina Demain

Didyr : Niambouè Bado dote Doudoulcy d’un centre communautaire

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Instant solennel : coupure du ruban inaugurale par le chef du village (en chapeau), le donateur (au milieu) et le représentant des ressortissants (extrême gauche)

Doudoulcy, village de la commune rurale de Didyr, province du Sanguié, dispose désormais d’un centre communautaire.  Baptisé Centre Communautaire Badiou Bado, du nom du défunt père du généreux donateur, Niambouè Albert Bado, valeureux fils du village travaillant aux Etats-Unis d’Amérique ; l’infrastructure a été officiellement inaugurée ce samedi 10 avril 2021, en présence des forces vives de la localité.

Instant solennel : coupure du ruban inaugurale par le chef du village  Bapio Etienne Bazié(en chapeau), le donateur Niambouè Albert Bado (au milieu) et le représentant des ressortissants Pasteur  Philippe Bassolé (il applaudit à l’extrême gauche)

Doudoulcy, village de la commune rurale de Didyr, province du Sanguié, dispose désormais d’un centre communautaire.

Baptisé Centre Communautaire Badiou Bado, le joyau a son histoire qui remonte à la tendre enfance du généreux donateur, Niambouè Albert Bado, valeureux fils du village résidant et travaillant aux Etats-Unis d’Amérique.

L’inauguration de l’édifice ce 10 avril 2021 a mobilisé toutes les forces vives du village, en fête à l’occasion de l’heureux évènement.

Offrir un lieu de rencontre, d’apprentissage, de formation

Niambouè Albert Bado, le généreux donateur du centre communautaire avec le soutien de son professeur américain  James Coady

Par ce don d’un coût global de 15 millions de francs, Niambouè a voulu ainsi doter son village natif d’une infrastructure à même de servir de lieu de rencontres, d’apprentissage, de formations, de sensibilisation. La réalisation de l’infrastructure lui permet aussi de rendre un hommage à son défunt père.

Equipé d’une vingtaine de tables-bancs et doté d’un système d’éclairage solaire par Niambouè Albert Bado, le Centre Communautaire Badiou Bado fait office d’élément essentiel dans le dispositif de développement de Doudoulcy, qui en était dépourvu.

«Un grand rêve réalisé», «un grand pas»

Pour la représentante des femmes, c’est un grand rêve qui se réalise. Un pas important dans la marche du village vers le développement, à entendre les orateurs qui se sont succédé à la tribune : du chef de Doudoulcy  Bapio Etienne Bazié au conseiller Jean Hubert Bazié en passant par le représentant des ressortissants à Ouagadougou et ailleurs Pasteur Philippe Bassolé, les représentants des jeunes, des femmes.

Jean Hubert Bazié, fils du village et conseiller régional, a salué l’initiative

Bref, tous ont salué à sa juste valeur l’avènement du centre communautaire qui les comble à plus d’un titre.

Mais, l’occasion faisant le larron, un certain nombre doléances cruciales ont été exprimées.

Le représentant des vieux, Ozambouè Bazongo a souhaité un renforcement de capacités dans le domaine de l’élevage

Ces doléances concernent notamment l’accès à l’eau potable ; à la santé -bien qu’étant enclavé par des marigots et inaccessible pendant la saison des pluies, Doudoulcy ne dispose toujours pas de formation sanitaire-.

Absence de moulin : augmentation de corvée des femmes

Les femmes disent souffrir du manque d’eau, de formation sanitaire et de moulin

Autres préoccupations importantes soulevées :  le manque de renforcement des capacités des habitants sur des filières comme l’élevage ou   l’absence de moulin, augmentant ainsi la corvée des femmes dans leur devoir d’assurer l’alimentation des familles.

Les doléances formulées ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd.

Le généreux donateur n’entend pas s’arrêter en si bon chemin mais se garde à ce stade de faire des promesses.

De leurs côtés, les autres ressortissants du village se disent prêts à suivre ce bon exemple donné par leur frère Albert. Pour les populations de Doudoulcy, l’espoir est donc permis.

Ozambouè Bazié

Burkina Demain

Réhabilitation du barrage de Tanghin : La population en colère contre l’arrêt des travaux 

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, Les travaux du barrage du village de Tanghin sont à l'arrêt depuis août 2020

Depuis août 2020, les travaux du barrage du village de Tanghin (commune rurale de Saaba) sont à l’arrêt. Mécontente et désemparée, la population de ce village, a dénoncé cette situation, au cours d’une conférence de presse tenue le jeudi 8 avril 2021. Par ailleurs, elle a plaidé auprès des autorités compétentes pour la reprise des travaux de ce barrage qui est lui est vital.

, Les travaux du barrage du village de Tanghin sont à l’arrêt depuis août 2020

L’indignation et la colère se lisaient sur les visages des habitants de Tanghin, l’un des 27 villages que compte la commune rurale de Saaba, le jeudi 8 avril 2021. La raison, ils sont mécontents de l’arrêt des travaux du barrage dudit village, depuis août 2020.

Selon leur porte-parole, Rasmané Rouamba, avec la saison des pluies qui s’annoncent bientôt, la population de Tanghin ne sait plus à quel saint se vouer. En effet, a-t-il expliqué, à chaque saison hivernale, le village se trouve couper du reste du monde et les habitants sont obligés de faire un détour de plus de 30 kilomètres pour sortir ou se rendre dans leur village.

Pour Rasmané Rouamba, porte-parole de la population de Tanghin, le maire de Saaba, Bruno Dipama, n’en fait pas assez pour résoudre cette situation

En plus, il a ajouté que l’arrêt des travaux du barrage depuis août 2020 est une épine dans le pied de la population. Elle qui grâce à ce village pratiquait la culture de contre-saison, sans oublier le fait que le bétail s’y abreuvait.

« Face à cette situation, nous avons entrepris des démarches auprès de ETC, l’entreprise en charge des travaux pour comprendre l’arrêt des travaux mais elles sont restées vaines », a révélé M. Rouamba.

La conférence de presse a connu la présence du chef du village de Tanghin, Naaba Sanem (en bonnet)

Par ailleurs, cette situation est durement ressentie par la population de Tanghin qui l’a perçoit comme un abandon de la part de la mairie de Saaba dont elle relève.

« Nous sommes fatigués de cette situation. Nous ne disons pas que la mairie ne fait rien mais nous trouvons qu’elle n’en fait pas assez. Nous demandons que les autorités aient pitié de nous, parce qu’à chaque saison des pluies, notre village est isolé et cela nous crée beaucoup de désagréments », a-t-il affirmé.

La population du village de Tanghin est indignée et en colère, suite à l’arrêt des travaux de son barrage

A regard de ce qui précède, la population du village de Tanghin a dénoncé le laxisme du maire de Saaba, Bruno Dipama dans cette affaire.

« Suite à l’arrêt des travaux, le maire nous avait promis qu’il allait chercher à comprendre les raisons qui ont motivé cela. Mais jusque-là, nous ne voyons rien arriver. Nous avons l’impression qu’il ne fait rien pour nous sortir de cette situation », a martelé Rasmané Rouamba. En tous les cas, la population du village de Tanghin, a dit attirer l’attention des autorités compétentes pour qu’elles lui viennent en aide afin de la soulager.

Luc Ouattra

(Collaborateur)

Covid-19 au Burkina : 23 nouveaux cas confirmés, 224 cas actifs à la date du 10 avril

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A la date du 10 avril, sur 458 échantillons analysés, le Centre des opérations des urgences sanitaires (CORUS) a relevé 23 nouveaux cas confirmés, tous à transmissions communautaires (19 à Ouagadougou, 03 à Bobo-Dioulasso et 01 à Boromo) et 10 nouvelles guérisons.

Ce qui donne le nombre total des cas confirmés et des guérisons depuis le 9 mars 2020 à respectivement 12 979 et 12 603.

Nombre de cas actifs : 224. Aucun nouveau décès n’ayant été enregistré à cette date, le nombre total depuis le 9 mars 2020 reste 152.

Burkina Demain