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Dossier Zongo : La tradition du 13 décembre respectée, la lutte pour la justice continue !

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Responsables du CODMPP, de la CCVC et représentants des avocats de la partie civile déposant, ce dimanche 13 décembre 2020, des gerbes sur la tombe de Norbert Zongo et de ses compagnons

A leur conférence de presse conjointe du 7 décembre dernier, les responsables du Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODMPP) et de la coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) l’annonçaient chargée, cette journée du 13 décembre 2020, 22e journée commémorative de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et de ses compagnons d’infortune.

Responsables du CODMPP, de la CCVC et représentants des avocats de la partie civile déposant, ce dimanche 13 décembre 2020, des gerbes sur la tombe de Norbert Zongo et de ses compagnons

Et cette journée du 13 décembre 2020 a été effectivement chargée à Ouagadougou avec plusieurs activités organisées : dépôt de gerbes de fleurs sur leur tombe au cimetière de Gounghin ; marche-meeting à la place de la Nation pour réclamer justice pour Zongo, ses compagnons et les autres victimes d’assassinats.

Comme les précédentes commémorations 

Les responsables de la CCVC et du CODMPP, à l’image du président Chrysogone Zougmoré (micro), se prêtant aux questions des journalistes

En cela la tradition en cette journée du 13 décembre a été respectée. De même, comme les précédentes commémorations, le cap de la lutte pour la justice sur le dossier demeure.

Les responsables du CODMPP, à l’image de leur président Chrysogone Zougmoré ou les avocats de la partie civile comme Me Prosper Farama ont en effet réaffirmé leurs engagements à faire en sorte que le dossier connaisse son dénouement, malgré les difficultés.

«Face aux tergiversations et obstacles dressés par les régimes successifs sur les dossiers pendants, poursuivons avec détermination, la lutte pour la vérité et la justice pour Norbert Zongo et ses compagnons et pour toutes les victimes de crimes de sang». C’est sous ce thème qu’était placée cette  22e commémoration de l’assassinat de Norbert Zongo et de ses compagnons.

Aziz Yoda

Burkina Demain

Afrique : Quelles infrastructures pour la décennie 2020-2030 ?

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Plus que par le passé, les infrastructures seront un facteur clé dans la politique de construction de l’Afrique dans cette période critique post Covid-19. La problématique sera au centre de la première réunion extraordinaire du Comité technique spécialisé sur les transports, les infrastructures intercontinentales et interrégionales, l’énergie et le tourisme (STC-TTIIET) se tiendra virtuellement du 14 au 15 décembre 2020, sous le thème «Priorités des infrastructures de l’Afrique 2020-2030». Plus de précisions dans ce communiqué de presse.

La première réunion extraordinaire du STC-TTIIET examinera 73 projets d’infrastructure régionaux potentiels

«Les ministres africains des infrastructures se réunissent virtuellement pour valider la deuxième phase du PIDA et le lancement de l’AfSEM

La première réunion extraordinaire du Comité technique spécialisé sur les transports, les infrastructures intercontinentales et interrégionales, l’énergie et le tourisme (STC-TTIIET) se tiendra virtuellement du 14 au 15 décembre 2020, sous le thème Priorités des infrastructures de l’Afrique 2020-2030.

Organisé par la Commission de l’Union africaine (CUA) en collaboration avec l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD), la Banque africaine de développement (BAD) et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), le STC-TTIIET veut valider la liste des projets prioritaires pour la deuxième phase du programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA-PAP2).

Le PIDA PAP2 comprend 73 projets d’infrastructure régionaux potentiels dans les secteurs de l’énergie, des transports, de l’eau transfrontière et des TIC qui ont été classés par ordre de priorité parmi une longue liste de plus de 240 projets proposés par des experts sectoriels des États membres, des communautés économiques régionales et des institutions spécialisées.

La liste ainsi que les documents stratégiques à savoir la stratégie de mise en œuvre du PIDA PAP2, la stratégie de financement et la stratégie de partenariat seront soumis à l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine en février 2021, pour adoption.

Avant la réunion S.E. Le Dr Amani Abou-Zeid, commissaire chargé des infrastructures et de l’énergie à la Commission de l’Union africaine, a déclaré: «Le STC-TEIIET est une étape importante car il définit les priorités en matière d’infrastructure de l’Afrique pour la prochaine décennie».

Selon le commissaire, la pandémie actuelle du COVID-19 a encore accentué la nécessité pour l’Afrique de se concentrer sur un développement d’infrastructures inclusif et durable. «La pandémie a démontré que les infrastructures africaines doivent se préparer à des calamités massives et inverser les effets dévastateurs des futures catastrophes, car ce ne serait pas la dernière. Nous avons à la fois les instruments et la détermination pour y parvenir. Il est maintenant grand temps de s’unir pour tirer le meilleur parti de nos programmes de développement des infrastructures».

La session, entre autres, devrait également discuter et valider la politique, la feuille de route et la structure de gouvernance du marché unique africain de l’électricité (AfSEM). L’AfSEM devrait être lancé en février 2021 lors de l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine. La première phase de l’AfSEM devrait être achevée dès 2023 et devrait devenir pleinement opérationnelle d’ici 2040.

Le STC-TIIIET fournit également une plateforme de suivi de la mise en œuvre du «  Plan d’action d’urgence COVID-19 pour la résilience et le relèvement, qui a été adopté par le Bureau du STC en mai 2020. Le plan d’action d’urgence définit les mesures prioritaires pour que l’Union africaine, ses États membres et ses partenaires répondent de manière adéquate à la pandémie de COVID-19 à court, moyen et long termes.

Les ministres responsables de l’énergie, des transports, des eaux transfrontières, des TIC et du tourisme ainsi que les experts des États membres de l’UA, de l’Union africaine (UA), des institutions spécialisées, des organisations internationales et des partenaires au développement assisteront à cet événement de haut niveau.

Précédée par la réunion d’experts, qui débute le 14 décembre, la réunion des ministres aura lieu le 15 décembre 2020».

À propos des comités techniques spécialisés (CTS)

Les comités techniques spécialisés (CTS), qui constituent un organe technique important de l’UA, ont été créés en vertu de l’article 25 du Traité de la Communauté économique africaine (Traité d’Abuja). Avec la transformation de l’OUA en UA, les CTS ont été reportés par l’Acte constitutif de l’Union africaine en vertu des articles 14 à 16.

Les CTS devraient travailler en étroite collaboration avec les différents départements de la CUA pour apporter des contributions bien informées dans leurs domaines de spécialisation aux travaux du Conseil exécutif de l’UA. Ils devraient également être impliqués dans le suivi de la mise en œuvre des programmes de développement par la CUA et les Communautés économiques régionales (CER).

Par conséquent, l’opérationnalisation précoce des CTS devient impérative, compte tenu de l’objectif global d’accélération de l’intégration continentale et de l’importance attachée à la mise en œuvre efficace des programmes et projets de l’Union. À cette fin, la Conférence de l’Union a adopté la Décision: Assembly / AU / Dec.227 (XII) reconfigurant les CTS existants et en a créé une sur les transports, les infrastructures intercontinentales et interrégionales, l’énergie et le tourisme (STC-TIIIET). Le CTS a tenu sa première réunion en République togolaise en mars 2017 et se réunit tous les deux ans.

Pour les demandes des médias, veuillez contacter:

  1. Mme Esther Azaa Tankou | Chef de la Division de l’information | Direction de l’information et de la communication, Commission de l’Union africaine | Mobile: +251911361185 | Courriel: yamboue@africa-union.org
  2. M. Gamal Eldin Ahmed A. Karrar | Chargée de communication principale | Direction de l’information et de la communication (DIC) | Courriel: GamalK@africa-union.org

11 décembre 2020 à Banfora : L’adresse à la Nation du Président du Faso

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Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, s'est adressé la Nation à l'occasion du 11 décembre 2020 à Banfora

Nous l’annoncions. Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, devrait s’adresser d’un moment à l’autre à la Nation à l’occasion des festivités du soixantième anniversaire de l’indépendance du Burkina prévues pour ce 11 décembre 2020 à Banfora, chef-lieu des Cascades. C’est à présent chose faite. Voici donc l’adresse à la Nation du Président du Faso depuis Banfora. Une adresse qui a duré une dizaine de minutes.

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, s’est adressé la Nation à l’occasion du 11 décembre 2020 à Banfora

«Peuple du Burkina Faso,

Concitoyennes et Concitoyens,

Burkinabè de la diaspora,

 

La commémoration du soixantième anniversaire de l’indépendance de notre pays est une excellente occasion pour saluer la mémoire des pères fondateurs de la Nation et rendre un vibrant hommage au Peuple Burkinabè, pour sa résilience et son engagement pour la Patrie, la cohésion sociale et le développement partagé.

L’accession à la souveraineté nationale et internationale de notre pays, que nous célébrons avec fierté dans la belle cité du Paysan noir, capitale de la Région des Cascades, est un évènement national par essence qui nous rappelle nos souvenirs et notre héritage communs, ainsi que notre volonté librement consentie, de bâtir ensemble une Nation unie, forte et prospère.

Peuple du Burkina Faso,

Chers Compatriotes,

Cette année, la célébration de notre Fête nationale est placée sous le thème : « Cohésion nationale et engagement patriotique pour un développement durable du Burkina Faso dans un contexte d’insécurité et de COVID-19 ».

Il s’agit là d’une interpellation collective pour un Burkina Faso résolument tourné vers l’union sacrée de ses filles et fils, pour faire face aux défis actuels et assurer à notre pays, la sécurité, la santé et le développement économique et social.

L’atteinte de telles ambitions, pour lesquelles je me suis engagé avec vous, passe nécessairement par un changement de mentalité et de comportement.

La culture de la tolérance et du vivre-ensemble, le civisme, le patriotisme, le dialogue inclusif, la prise en compte de nos valeurs culturelles positives, socles de paix et de cohésion, seront la clé de notre succès.

En la matière, force est de reconnaître que des défis importants restent à relever, si nous voulons être en phase avec le besoin légitime de paix, de sécurité, et de développement harmonieux de notre pays.

C’est pourquoi, j’engage le Gouvernement, le peuple burkinabè dans ses différentes composantes, et chaque Burkinabè, à assumer, chacun, sa part de responsabilité pour faire de la cohésion sociale et du patriotisme des réalités concrètes aux plans politique, administratif, économique et social.

Je réaffirme avec force, qu’aucune Nation ne peut prospérer dans le désordre, l’incivisme, la corruption, le reniement de la Patrie, autant de fléaux qui fragilisent la cohésion sociale et les efforts pour un mieux-être collectif.

Pour ce faire, je dois rappeler qu’autant chaque Burkinabé a des droits, autant il a des devoirs qu’il doit assumer. Dans l’intérêt de tous, nous ferons en sorte qu’il en soit ainsi.

Chères Concitoyennes,

Chers concitoyens,

La bande sahélo-saharienne dont fait partie le Burkina Faso, est confrontée depuis quelques années à des attaques terroristes qui endeuillent des familles et occasionnent de nombreux déplacés internes. Cette situation qui vise à saper les efforts de développement et de construction de notre cher pays, est inacceptable.

En cet instant solennel, je voudrais ici redire toute ma compassion aux familles qui ont vu les leurs tomber pour défendre la Patrie et assurer la sécurité de l’ensemble des Burkinabè.

Je m’incline devant la mémoire de tous nos braves soldats et valeureux Volontaires pour la Défense de la Patrie, tombés sur le champ de bataille pour défendre l’honneur et la fierté de notre peuple.

La Nation leur est reconnaissante à jamais pour leur courage.

J’associe à cet hommage, toutes les victimes innocentes de cette barbarie terroriste et je souhaite un prompt rétablissement aux blessés, civils et militaires.

Aux déplacés internes, je voudrais les rassurer de ma solidarité et leur dire que le Gouvernement met tout en œuvre pour créer les conditions de leur retour dans leurs localités respectives, dans la sécurité et la dignité.

A tous nos soldats et à tous nos Volontaires pour la défense de la Patrie qui sont mobilisés au quotidien, je réitère mes encouragements. C’est grâce à leur détermination, que nous enregistrons des victoires dans le combat contre les forces du mal. Leur engagement à défendre la Nation, jusqu’au sacrifice suprême, nous interpelle individuellement et collectivement.

Face aux défis sécuritaires, les efforts du Gouvernement se poursuivront pour renforcer les capacités opérationnelles des Forces de Défense et de Sécurité, en matériel, en formation et en effectif pour plus d’efficacité sur le théâtre des opérations.

Je tiens à réaffirmer que l’action internationale du Burkina Faso pour contribuer à l’éradication du terrorisme ne faiblira pas. En cela, nous continuerons de travailler, de concert avec la Force conjointe du G5 Sahel et toutes les autres initiatives militaires ou politiques internationales, engagées dans la lutte contre le terrorisme, en vue d’un retour de la paix et de la stabilité au Burkina Faso et dans la sous-région.

Chers compatriotes,

La pandémie de la COVID-19, apparue en mars dernier dans notre pays, est toujours d’actualité. Aussi, voudrais-je inviter les Burkinabè à la discipline et au sens des responsabilités. Les mesures spéciales prises par le Gouvernement, au plan social et économique, en vue de réduire le ressenti des conséquences liées aux restrictions visant à freiner la progression de la pandémie, n’auront de sens que si nous parvenons ensemble à briser la chaine de contamination par le respect des mesures barrières.

Le sacrifice consenti par les personnels de santé et les acteurs engagés dans la lutte contre cette maladie s’en trouvera pleinement justifié.

C’est le lieu pour moi de leur exprimer toute la reconnaissance de la Nation pour leur engagement, quelque fois au prix de leur vie, dans la lutte contre cette pandémie. Je salue tous les acteurs nationaux et internationaux pour leur accompagnement.

La forte pluviométrie de cette année, bénéfique par endroits pour la saison agricole, a eu des conséquences dramatiques, particulièrement dans les zones où les populations sont exposées aux risques liés aux inondations.

C’est une question récurrente qui nous interpelle tous, en particulier les populations installées sur les zones inondables. Je voudrais à cet égard réitérer l’engagement du Gouvernement à apporter une réponse efficace et durable aux problèmes des inondations dans notre pays, tout en rappelant la nécessité pour tous, de respecter les règles en matière d’urbanisme et d’assainissement de notre cadre de vie.

Chers Compatriotes,

Burkinabè de la diaspora,

Le 22 novembre dernier, le Peuple burkinabè a été invité aux urnes pour désigner le Président du Faso et élire une nouvelle Assemblée nationale, pour les cinq années à venir.

La bonne tenue des élections couplées présidentielle et législatives renforce l’ancrage de la démocratie et de l’Etat de droit au Burkina Faso. Nous avons ainsi franchi une étape importante de la vie politique de notre pays. Ces élections, dont les résultats provisoires ont été salués par tous, confirment l’image d’un peuple conscient et responsable.

C’est pourquoi, je félicite le peuple burkinabè et l’ensemble des acteurs, notamment les candidats, les partis et formations politiques, les organisations de la société civile, les responsables coutumiers et religieux pour leur sens du patriotisme et de la responsabilité qui a permis la tenue de ces élections dans un climat politique et social apaisé.

Mes félicitations vont également aux Forces de Défense et de Sécurité, et à la Commission électorale nationale indépendante, pour la sécurisation et la bonne conduite à son terme du processus électoral.

Je remercie tous les partenaires techniques et financiers ainsi que les observateurs nationaux et internationaux pour leur contribution à la réussite de ces scrutins.

Le consensus recherché autour des élections du 22 novembre 2020, et qui a prévalu avant, pendant et après la proclamation des résultats provisoires, nous indique désormais la voie à suivre. Il vient ainsi convaincre, définitivement, les plus sceptiques de la capacité du peuple burkinabè à décider de son avenir.

Je remercie particulièrement nos compatriotes de la diaspora qui ont pris activement part à l’élection présidentielle pour la première fois.

J’ai une pensée pour nos frères et sœurs qui n’ont pas pu participer à ces élections, car je comprends ce qu’ils ressentent en pareille situation.

A la faveur de la consolidation de la paix et de la sécurité et tirant les enseignements au plan organisationnel de ces scrutins, les mesures seront prises pour assurer la pleine participation de tous les Burkinabè aux scrutins à venir.

Peuple du Burkina Faso,

Concitoyennes et concitoyens,

En ce soixantième anniversaire de notre indépendance, je voudrais réitérer ma gratitude à la communauté des amis et partenaires techniques et financiers du Burkina Faso, pour leur engagement au profit du financement du Plan national de Développement économique et social (PNDES).

Je saisis également cette opportunité pour réitérer au Peuple burkinabè toute ma reconnaissance pour la confiance placée en ma personne pour conduire à nouveau la destinée de notre cher pays, le Burkina Faso pour les cinq prochaines années.

C’est une marque de profonde considération, et je voudrais vous dire, très sincèrement, merci. C’est un chemin que je veux parcourir encore avec vous. C’est donc ensemble, que nous construirons le Burkina Faso de nos ambitions et de nos rêves partagés.

J’ai foi que dans la même dynamique, avec le même engagement et le même esprit de cohésion et de patriotisme, nous réussirons à consolider les bases d’une Nation démocratique et de paix.

Bonne fête nationale à toutes et à tous !

Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

Je vous remercie !»

11 décembre 2020 : «Tout est fin prêt», le PF s’adressera la Nation !

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Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, s'est adressé la Nation à l'occasion du 11 décembre 2020 à Banfora

Au soir du 11 décembre 2019, la région des Cascades avait hérité, à la suite du Centre-est, de l’organisation des festivités de la commémoration nationale du 60ème anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso. Et c’est demain 11 décembre 2020, le Jour-jour de l’évènement qui a lieu à Banfora, chef-lieu des Cascades. A quelques heures de l’évènement, officiels ou organisateurs se veulent se veulent rassurants.

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, s’adressera d’un moment à l’autre à,la Nation à l’occasion du 11 décembre 2020 à Banfora

Le président du Faso qui a visité ce jeudi les infrastructures réalisées dans le cadre des festivités du 11 décembre 2020 assure que l’essentiel a été fait et qu’il ne reste qu’à poursuivre les travaux confortatifs des ouvrages après.

«Tout est fin prêt pour le 11 décembre 2020 dans les Cascades», n’ont cessé pour leur part de répéter ces derniers jours la gouverneure Joséphine Kouara Apiou/Kaboré et le secrétaire permanent de l’organisation du 11 décembre Kalil Bara.

Fort de ces assurances et de ses constats sur le terrain, le président Roch Marc Christian Kaboré s’adressera d’un moment à l’autre à la Nation. Ce sera sa principale adresse à la Nation depuis la proclamation par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de sa réélection à la présidentielle du 22 novembre 2020.

On l’imagine, le président du Faso fraîchement réélu devrait aborder la situation de la Nation au moment où il s’apprête à aborder son second mandat présidentiel.

Les préoccupations comme la lutte terrorisme, le Coronavirus, la cohésion nationale et la relance économique ne seront passées sous silence.

Faut-il le rappeler, la commémoration nationale du 60ème anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso est placée sous ce thème évocateur de la situation nationale : «Cohésion national et engagement patriotique pour un développement durable du Burkina Faso dans un contexte d’insécurité et de Covid-19».

 

Aboubacar Soma/ Banfora

Burkina Demain

Pôle de croissance de Bagré : Un bilan satisfaisant après dix ans d’existence

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Les officiels et de nouveaux détenteurs de titres fonciers posant pour la postérité

Après une décennie d’existence du pôle de croissance de Bagré, le Comité national de pilotage des pôles de croissance (CNPPC) a jugé nécessaire de marquer un arrêt et de jeter un regard rétrospectif sur le chemin parcouru. C’est dans ce cadre que la structure a tenu sa session ordinaire 2020 ce 08 décembre 2020. Session précédée d’une visite de terrain de quelques réalisations sur la plaine de Bagré, dans la région du Centre-est.

Le présidium de la session ordinaire du CNPPC : on reconnaît les ministres de l’économie (milieu), de l’énergie (à gauche) et de l’agriculture (à droite) lors de la session

Les membres et les observateurs du Comité national de pilotage des pôles de croissance (CNPPC) se sont réunis en session ordinaire ce 08 décembre 2020. <<Pôle de croissance de Bagré, bilan de dix ans de mise en œuvre>>.  C’est la thématique au cœur de cette session 2020 du CNPPC présidée par le ministre de l’économie, des finances et du développement, vice-président du comité, Lassané Kaboré.

La session a permis aux participants d’examiner  la mise en œuvre des décisions de la session 2019, le bilan de dix ans de mise en œuvre du pôle de croissance de Bagré (PCB) et la préparation des nouveaux pôles de croissance.

Avec pour but de contribuer à l’accroissement de l’activité économique par l’augmentation de l’investissement privé, la création d’emplois et la hausse de la production agricole, le PCB est une matérialisation du projet de mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES), dont les pôles de croissance constituent un instrument majeur pour la réalisation. Ainsi, depuis la mise en œuvre du PCB en 2011, Lassané Kaboré a laissé entendre que des acquis ont été engrangés. Il s’agit notamment, selon lui, de :<<la réalisation des infrastructures critiques, l’accomplissement des rendements agricoles, le développement du secteur privé et la création de nombreux emplois, de l’injection de 14 milliards de francs CFA d’investissements privés dans la zone du pôle, une dynamique de sécurisation foncière enclenchée>>.

Accélérer le processus de délivrance des titres fonciers aux producteurs

Les officiels et de nouveaux détenteurs de titres fonciers posant pour la postérité

La session 2020, faut-il le rappeler, ne s’inscrit pas uniquement dans le cadre du PCB, mais constitue le lieu d’effectuer <<une perspective de correction des insuffisances, de consolidation des acquis, et de dynamisation de l’approche des pôles de croissance en général>>, a confié le vice-président du CNPPC.

Concernant le PCB, le ministre a fait savoir que le résultat actuel, après dix ans d’existence, est satisfaisant. <<L’état de mise en œuvre du PCB révèle des résultats encourageants, en dépit de la persistance de certaines contraintes>> a-t-il affirmé.

Néanmoins, il a jugé important d’accélérer le processus de délivrance des titres fonciers aux producteurs afin que ceux dont les terres ont été récupérées ne soient pas lésés. A l’issue de cette rencontre organisée par le secrétariat technique du CNPPC, assuré par Direction générale du développement territorial (DGDT), Lassané Kaboré a fait savoir qu’en plus du barrage de Samandeni et du Sourou, une réflexion est en cours sur le Ouessa et la Bougouriba.

Hectares de terrain occupés par la culture de riz

Les participants de la session en visite sur le terrain

La tenue de la présente session a été précédée d’une visite de terrain de quelques réalisations sur la plaine de Bagré, dans la région du Centre-est. Les membres du CNPPC se sont ainsi rendus sur quelques sites réalisés sur la plaine de Bagré.

Après une présentation cartographique de la plaine et une remise de titres fonciers à quelques paysans, la visite s’annonce. D’abord, les membres avec à leur tête quelques ministres, conduits par le directeur général de Bagrépôle, Joseph Martin Kaboré, se sont rendus sur la plaine rizicole.

Sur les lieux, ils ont assisté à la présentation théorique du champ de Mahama Baguian. Ce dernier, propriétaire de 2,5 hectares de terrain occupés par la culture de riz, a exposé la situation de son champ ainsi que les perspectives. Delà, les autorités ont poursuivi la visite avec une nouvelle destination, le Centre d’élevage piscicole (CEP) de Bagrépôle. Là, ils ont pu assister au processus d’élevage des poissons concernés dans le centre.

Après la présentation, sans perdre de temps, le cap est mis sur l’Unité Diocésaine Riz de Bagré (U.DI.R.BA PLUS). A ce niveau, ils ont été reçus par le responsable des lieux, l’archidiocèse de Koupéla, l’abbé Pascal Zougmoré qui a exposé le fonctionnement de l’unité. Dans sa présentation, le responsable à fait savoir que l’unité existe depuis 2006, mais ce n’est qu’en 2015 qu’elle a été restructurée dans son état actuel, avec une production journalière de 60 tonnes de riz.

Des défis restent encore à relever

Sur le terrain, les paysans rencontrés, en l’occurrence Mahama Baguian et ceux ayant reçu les titres fonciers ont exprimé leur joie au vu des réactions qu’ils ont pu atteindre grâce à l’appui des autorités. Toutefois, ils n’ont pas manqué d’évoquer les difficultés auxquelles ils sont encore confrontés.

Il s’agit notamment de l’insuffisance d’équipements agricoles, des difficultés quant à l’écoulement de leur production, de l’insuffisance de main d’œuvre, mais aussi de celle de terre cultivable. Certains ont également laissé entendre la nécessité pour eux de bénéficier d’une formation.

Sur ces préoccupations, le ministre de l’agriculture et des aménagements hydro-agricoles, Salifou Ouédraogo a exprimé la volonté du gouvernement d’apporter des réponses de satisfaction.

 

Aziz Yoda

Burkina Demain

Extension du gazoduc ouest-africain : Les experts en parlent à Ouaga

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La réunion des experts du projet gazier régional s'achève ce jeudi 10 décembre 2020

Le Projet d’extension du Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (WAGPEP) est depuis ce mercredi au centre d’une réunion de deux jours des experts de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

Les officiels dont le directeur de cabinet Idrissa Konditamdé (micro), se prêtant aux questions de la presse

En Afrique de l’Ouest, des efforts sont en cours pour faire du secteur gazier un facteur important de l’approvisionnement énergétique de la région. Et selon les prévisions, les centrales à gaz représenteront 42% de la capacité installée de la région à l’horizon 2033.

Bras armé de cette politique gazière régionale offensive, le Projet d’extension du Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (WAGPEP) qui est au centre d’une réunion consultative des experts les 9 et 10 décembre 2020 à Ouagadougou.

Il s’agit pour les experts de discuter sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du WAGPEP, notamment de sa ligne Nigéria-Maroc.

Pour Idrissa Konditamdé, directeur de cabinet du ministre de l’énergie Dr Bachir Ismaël  Ouédraogo ; il est indispensable pour les parties prenantes de mener des débats francs et constructifs autour de ce vaste et ambitieux projet car, en toile de fond il y a cette question de la maîtrise des coûts de l’accès à l’énergie pour les populations.

Tendance énergétique mondiale au gaz

La réunion des experts du projet gazier régional s’achève ce jeudi 10 décembre 2020

Au niveau mondial, la tendance est également au recours au gaz naturel pour l’approvisionnement des Etats. Selon les experts, le gaz est en passe de devenir d’ici à l’horizon 2026, la première source au monde, supplanter ainsi le charbon et le pétrole.

Et l’Afrique de l’Ouest qui regorge d’énormes potentialités n’entend pas rester en marge de cette course vers le gaz.

D’où toute l’importance qui est accordée à la mise en œuvre  du Projet d’extension du Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (WAGPEP) qui, lentement et sûrement se met en place.

Le rapport préliminaire de l’étude de faisabilité a été validé et la réunion des parties prenantes pour le développement de la phase 1, déjà tenue.

La présente réunion des experts à Ouagadougou s’inscrit dans cette logique d’opérationnalisation du WAGPEP.

Martin Philippe

Burkina Demain

Coronavirus au Burkina: 154 cas nouveaux cas confirmés à la date du 7 décembre

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Situation de la Covid-19 au Burkina à la date du 3 décembre 2020

154 nouveaux cas confirmés, 21 nouvelles guérisons et 1 nouveau décès. Ce sont les éléments essentiels du tableau du dernier rapport sur la situation du Coronavirus au Burkina en date du 7 décembre  2020.

Situation de la Covid-19 au Burkina à la date du 3 décembre 2020

Au Burkina Faso, 154 nouveaux cas confirmés ont été enregistrés à la date du 7 décembre, faisant passer le nombre de cas confirmés depuis le 09 mars 2020 à 3 469 et celui des nouvelles guérisons, à 2 742.

Un nouveau décès a été enregistré, faisant passer le nombre  total des décès à la date du 7 décembre, à 69.

Nombre de cas actifs de la Covid-19 à la date du 3 décembre : 658.

Burkina Demain

Dossier Norbert Zongo : Le CODMPP et la CCVC déterminés pour son aboutissement

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Les conférenciers du CODMPP et de la CCVC

La commémoration du 22e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et de ses compagnons, c’est le dimanche prochain, alors que le dossier judiciaire n’a pas encore abouti. Face à la presse ce lundi 7 décembre 2020 à Ouagadougou, le collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODMPP) et la coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) ont réaffirmé leur engagement à faire en sorte que ledit dossier connaisse un aboutissement.

Les conférenciers du CODMPP et de la CCVC ont annoncé une série de manifestations pour le 13 décembre

«Face aux tergiversations et obstacles dressés par les régimes successifs sur les dossiers pendants, poursuivons avec détermination, la lutte pour la vérité et la justice pour Norbert Zongo et ses compagnons et pour toutes les victimes de crimes de sang».

C’est sous ce thème que le collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODMPP) et la coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) vont commémorer cette année le 22e anniversaire de l’assassinat du Norbert Zongo et de ses compagnons.

Les responsables des deux organisations de défense des droits humains ont réaffirmé ce lundi au cours d’un point de presse leur détermination à faire en sorte que le dossier connaisse un aboutissement, malgré la lenteur ambiante.

Pour le président du collectif, Chrysogone Zougmoré, et les autres conférenciers dont Bassolma Bazié, la quête de justice et de vérité du peuple burkinabè reste intacte».

Pour ce faire, ils prévoient plusieurs manifestations pour cette commémoration du 22e anniversaire de la disparition de Norbert Zongo et de ses compagnons.

Il y aura conférences, meetings, aussi bien à Ouagadougou qu’à l’intérieur du pays ; des recueillements et des dépôts de gerbes de fleurs dans les cimetières, ports de deuil.

 

Bref, et quand les conférenciers parlent de quête de justice, il ne s’agit pas seulement de Norbert Zongo et de ses 4 compagnons d’infortune car, il s’agit  aussi des autres dossiers de crimes de sang que sont notamment ceux de l’insurrection population de fin octobre 2014, de la résistance contre le putsch du 16 septembre 2015, ainsi que de Flavien Nébié, Flavien Nebié, Dabo Boukari ou Cissé Fahadou.

Aziz Yoda

Burkina Demain

La Nation burkinabè reconnaissante à 1 192 de ses serviteurs

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Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, au cours de la cérémonie

Ils sont au total 1 192 personnes, hommes et femmes confondus, qui ont été décorées ce samedi 5 décembre 2020 à la Présidence du Faso  pour services rendus à la Nation Burkinabè qui s’est ainsi montré reconnaissante à leurs égards, à  l’occasion de la célébration des festivités du 11 décembre. C’était sous la présidence du Grand maître des Ordres burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré.

Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, au cours de la cérémonie de décoration

589 ont été décorés dans l’Ordre de l’Etalon et 603, dans l’Ordre du mérite burkinabé.

Idrissa Konditamdé, directeur du cabinet du ministre de l’énergie, est l’un d’entre eux. Il a été fait Chevalier de l’ordre de l’Etalon.

Idrissa Konditamdé, directeur du cabinet du ministre de l’énergie, a été fait Chevalier de l’ordre de l’Etalon.

Il livre ici ses sentiments après sa distinction : « Il a plu à ma hiérarchie de me proposer au titre de Chevalier de l’ordre de l’Etalon, le premier grade dans la plus haute distinction honorifique de notre pays. C’est une reconnaissance, symbole d’une invite à mieux faire,  que j’accueille avec humilité. En ce moment précis j’ai un sentiment de reconnaissance à l’endroit de Son Excellence Monsieur  Roch Marc Christian Kaboré, Président du Faso et mon patron, le Dr Bachir Ismael Ouedraogo qui ont estimé que le travail que nous avons accompli méritait cette distinction. Je remercie mes parents (papa et maman) pour la vie, l’éducation et les bénédictions. Mon épouse  et mon fils (qui souffle aujourd’hui sa première bougie) pour leur amour et leur soutien indéfectibles. Mes collaborateurs pour la synergie d’action et la cordiale entente qui ont permis d’engranger des résultats forts appréciables dans le secteur de l’#énergie, mes amis, parents et connaissances pour leur constante disponibilité. Je n’oublie pas la vaillante jeunesse africaine avec qui nous avons, plusieurs années durant, magnifié l’agriculture africaine».

Maimouna Déné, présidente de l’AFAB, a été décorée pour son engagement en faveur de l’inclusion sociale des personnes albinos

«Je remercie le Président du Faso et le ministre de la jeunesse, M. Salif Tiemtoré pour cette distinction qui nous invite à plus d’engagement dans la lutte pour l’inclusion sociale des personnes albinos dans notre pays», a indiqué pour sa part la présidente de l’Association des femmes albinos, Maimouna Déné également récipiendaire.

Les mérites du directeur de la communication de la Primature Galip Somé ont également été reconnus par la Nation burkinabè

Burkina Demain

Dossier Norbert Zongo: État des lieux 22 ans après son assassinat

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Les animateurs du 3e numéro du Club de la presse face aux journalistes ce 5 décembre 2020

Le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) a organisé ce 05 décembre 2020 à Ouagadougou le 3e numéro de club de la presse. Principalement animé par le procureur du Faso Harouna Yoda, ce numéro s’est déroulé sous le thème : <<État des lieux du dossier Norbert Zongo en justice 22 ans après !>>.

Les animateurs du 3e numéro du Club de la presse ce 5 décembre face aux journalistes pour faire le point du dossier Zongo

L’affaire Norbert Zongo est désormais un fait connu par tous ; une injustice commise et pas de jugement du principal commanditaire depuis maintenant 22 ans.

Le procureur du Faso, Harouna Yoda, sous la demande du CNP-NZ, a fait le point  de l’évolution procédurale du dossier. En effet, Norbert Zongo et ses compagnons ont été retrouvés assassinés le 13 décembre 1998. Selon l’exposé du procureur, le 06 janvier 1999, une plainte a été déposée par les avocats des plaignants pour motif d’assassinat.

Le 21 mai 1999, le procureur du Faso près du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Ouagadougou, s’étant saisi de l’affaire, a ouvert une information judiciaire contre X pour le même motif.

Par la suite, le dossier s’est vu classé pour raison de non-lieu après que, le 18 juillet 2006, le juge d’instruction ait rendu une ordonnance de non-lieu qui a tout de même été attaqué par les avocats des victimes. Le dossier Norbert Zongo venait d’être rangé dans les tiroirs.

  L’insurrection populaire, une lueur d’espoir

Les 30 et 31 octobre 2014, les Burkinabè envahissent les rues pour exiger le départ du pouvoir de l’ex-président Blaise Compaoré, donnant ainsi une lueur d’espoir au dossier. A en croire les explications du procureur, le 16 décembre 2014 les avocats de Norbert Zongo et ses compagnons ont adressé au procureur du Faso près du tribunal de Ouagadougou une requête au fait de réouverture d’information, suite à de nouveaux éléments retrouvés au domicile de François Compaoré, le frère cadet de l’ex-président.

Le 07 avril 2015, le juge d’instruction en charge du cabinet numéro 04 du TGI de Ouagadougou procédait à la réouverture de l’information par une ordonnance. Ainsi, Yaro Banaboulo, Kombasseré Wanga Christophe, Nakoulma Wampasba ont été inculpés pour les faits d’assassinat et de destruction de bien, et de ce fait, ont été mis en examen le 09 décembre 2015.

Le quatrième acteur de cet acte, François Compaoré, a fait l’objet d’un mandat d’arrêt émis le 05 mai 2017 et a été interpellé le 29 octobre de la même année à Paris. La première audience concernant son extradition commence alors le 13 décembre 2017. Le 13 juin 2018, la Chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris rend un arrêt autorisant l’extradition.

Puis en mars 2020, le gouvernement français autorise son extradition au Burkina Faso. Désormais, l’extradition de François Compaoré attend la décision du Conseil d’État français après que les avocats de l’accusé aient prévu d’attaquer la décision d’extradition.

     Il n’est pas impossible de le juger par contumace

Le dossier Norbert Zongo a mis du temps pour en arriver là, et pourrait bien mettre encore du temps avant d’être définitivement statué. Cela se confirme lorsque avant d’ouvrir son exposé Harouna Yoda affirme :<<je sais que beaucoup seront déçus, mais c’est comme ça ; on ne peut pas aller au-delà de certaines limites>>. Et d’ajouter :<<la procédure judiciaire est ce qu’elle est ; ce n’est pas un long fleuve tranquille>>.

Quant à la question de savoir si François Compaoré peut être jugé par contumace, le conférencier est catégorique :<<des voix plus autorisées que moi pourront se prononcer>>. Mais pour Halidou Ouédraogo, ancien magistrat, cela est possible, et c’est même ce qui arrivera s’il n’y pas de réponse concernant l’extradition.

 

Ce troisième numéro de club de presse a connu la présence de quelques mentors de la lutte pour la bonne gouvernance comme le secrétaire exécutif du REN-LAC, Sagado Nacanabo et Bassolma Bazié, secrétaire général de la CGT-B, selon qui l’unité de toutes les couches sociales est la seule façon de parvenir à la manifestation de la vérité dans tous les dossiers judiciaires.

 

Aziz Yoda

Burkina Demain