Situation de la Covid-19 au Burkina à la date du 3 décembre 2020
65 nouveaux cas confirmés dont 1 cas importé et 64 à transmissions communautaires, et 10 nouvelles guérisons. Ce sont les éléments essentiels du tableau du dernier rapport sur la situation du Coronavirus au Burkina en date du 3 décembre 2020.
Situation de la Covid-19 au Burkina à la date du 3 décembre 2020
Au Burkina Faso, 65 nouveaux cas confirmés dont 1 cas importé et 64 à transmissions communautaires (41 à Ouagadougou, 14 à Bobo-Dioulasso, 6 à Banfora , 1 à Houndé, 1 à Kaya et 1 à Ténado) et 10 nouvelles guérisons ont été enregistrés à la date du 3 décembre 2020. Le nombre de cas confirmés depuis le 09 mars 2020 passe donc à 3 156 dont 1 099 femmes et 2057 hommes ; et celui des nouvelles guérisons, à 2 697.
Aucun nouveau décès n’ayant été enregistré à la date du 3 décembre, le nombre total des décès de la Covid-19 au Burkina demeure 68.
Nombre de cas actifs de la Covid-19 à la date du 3 décembre : 391.
Les conférenciers de l’OSF et du MPAP au cours de leur conférence de presse
Observateurs sans frontières(OSF) et le Mouvement pour la culture de la paix et l’amour de la patrie (MPAP) était face à la presse, ce jeudi 3 décembre 2020 à Ouagadougou, pour donner son point de vue sur les élections couplées tenues le 22 novembre 2020 au Burkina Faso. De son analyse, il a d’abord salué la tenue effective de ces deux élections, présidentielle et législatives.
Les conférenciers de l’OSF et du MPAP au cours de leur conférence de presse
L’attitude républicaine de la classe politique burkinabè est une leçon pour la vie démocratique en Afrique. Au cours des trois dernières décennies, un mouvement mondial de surveillance citoyenne électorale non-partisan à collectivement mobilisé des millions de citoyens du monde entier pour participer au processus démocratique de leurs pays en tant qu’observateurs électoraux.
L’observation citoyenne des élections contribue à assurer l’intégrité électorale, et à renforcer la capacité de la société civile à promouvoir la participation des citoyens, à s’engager dans le plaidoyer politique et à favoriser la responsabilisation gouvernementale durant les élections et bien au-delà du cycle électoral.
C’est fort de ce constat que les observateurs sans frontières de concert avec le MPAP a procédé à l’observation domestique des élections couplées du 22 novembre dernier avec 238 observateur accrédités répartis dans les régions du Burkina Faso, 1009 bureaux de vote ont été observés et pu noter quelque observation comme le taux de participation relativement faible sur toute l’étendue du territoire. Pour le président de OSF Labidi Naba et le président du MPAP Samuel Kalkoumdo on doit signaler que les différents disfonctionnements et insuffisance enregistrés ça et là lors du double scrutin, n’ont pas été de nature à favoriser un candidat, un parti politique ou un regroupement d’indépendants donné.
La capitale burkinabè abrite du 3 au 5 décembre 2020 le Festival culturel de Ouagadougou Sino-Burkina (FESCO-SB). La cérémonie d’ouverture a eu lieu dans l’après-midi de ce 03 décembre.
La relation entre le Burkina Faso et la Chine est de plus en plus forte. A l’exemple de l’État, la jeunesse burkinabè s’est elle aussi engagée dans le but de faire de cette relation une réussite à travers un apport dans le processus de développement du Burkina. C’est dans ce cadre que s’inscrit le Festival culturel de Ouagadougou Sino-Burkina. Il a pour objectif, selon le coordonnateur du club des jeunes, Abdoul Razacko Déné, de permettre aux jeunes de mieux connaître la culture burkinabè et chinoise et de :<<se baser sur le processus de développement de la Chine qui est fondé sur la culture>>.
Le FESCO-SB vise donc à faire la promotion de la culture des deux pays. Ainsi durant trois jours, les portes de la Maison du peuple à Ouagadougou seront ouvertes pour accueillir tous ceux qui souhaitent aller à la rencontre de la culture des deux États.
Durant ces trois jours, il y aura des expositions de mets burkinabè et chinois, des objets de culture et aussi de la pharmacopée traditionnelle burkinabè, à en croire Karim Démé, parrain de la cérémonie.
Pour lui, ces expositions permettront aux partenaires Chinois de mieux connaître le Burkina et aux Burkinabè de découvrir les mets chinois. Pour cette première édition, les partenaires n’ont pas hésité à encourager l’initiative et à exprimer leur satisfaction quant à la mobilisation.
C’est le cas de Mamoudou Namoutougou, représentant du ministre de la culture, qui a laissé entendre que le ministère est disposé à accompagner les organisateurs pour les prochaines éditions. Pour le parrain, c’est une satisfaction mais aussi un espoir car dit-il <<toute coopération basée sur la culture aura surement une longue durée de vie>>.
ou Dr Vera Songwe, secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique, sera l'un des orateurs du forum des entreprises 2020 de la ZLECAf
Alors que le début de la mise en œuvre effective de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) attendue le 1er janvier prochain ; il se tiendra ce vendredi 4 décembre un important forum des entreprises pour explorer les tenants et aboutissants du processus dans un contexte encore marqué par les conséquences de la pandémie à Coronavirus. Ce sera par visio-conférence, Covid-19 oblige, depuis Nairobi, la capitale Kényane.
ou Dr Vera Songwe, secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, sera l’un des orateurs du forum des entreprises 2020 de la ZLECAf
La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), sa mise en œuvre réussie, un maillon essentiel dans la stratégie continentale de relance des économies dans le contexte post-Covid-19.
C’est pourquoi, il se tient ce vendredi 4 décembre à Nairobi, par visio-conférence, le forum des entreprises de la ZLECAf.
Wamkele Mene, secrétaire général de la ZLECAf
«Le rôle de la ZLECAf dans la reprise, la résilience et la transformation structurelle après le COVID-19». C’est le thème de ce forum se veut est la première plateforme multipartite des différentes parties prenantes du processus que sont notamment l’Union africaine, les chefs d’Etats et de gouvernement, les directeurs du secteur privé, des petites et moyennes entreprises, de la société civile et autres acteurs pour explorer comment le commerce intra-africain et la ZLECAF peuvent développer le continent.
1er janvier 2021, début de la mise en œuvre de la ZLECAf
Après le report de 6 mois dû à la Covid-19, le début de la mise en œuvre de la ZLECAF est attendu pour le 1er janvier 2021.
Il s’agit pour les participants au présent forum d’examiner les voies et moyens pour réussir ce début de mise en œuvre de la ZLECAf et de faire en sorte à booster très vite le commerce intra-africain estimé à ce jour à seulement 16%.
De nombreux responsables engagés pour la réussite de la mise en œuvre de la ZLECAF devraient intervenir au cours du forum des entreprises de Nairobi.
On peut citer entre autres, Wamkele Mene, secrétaire général de la ZLECAf ; ambasseur Albert M. Muchanga, commissaire au commerce et à l’industrie de Commission de l’Union africaine ; ou Dr Vera Songwe, secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique.
Autant dire, un forum de haut vol qui sera déterminant dans la marche à suivre pour une mise en œuvre réussie de la ZLECAf. Le début du forum est prévu pour 10 h GMT.
La joie de la présidente Déné et des membres de l'AFAB d'accueillir Salif Kéita au Burkina
L’on connaît l’engagement de Maimouna Déné, présidente de l’Association des femmes albinos du Burkina (AFAB) pour l’inclusion sociale et l’épanouissement des personnes vivant avec l’albinisme. Grande était naturellement sa joie ce mercredi 2 décembre 2020, d’être à la première loge de ceux qui ont accueilli à sa décente d’avion l’icône de la musique africaine, la grande star Salif Kéita, venu au Burkina pour des concerts. La présidente de l’AFAB nous livre ici ses sentiments sur cette venue au Faso de la légende Kéita.
La joie de la présidente de l’AFAB, Maimouna Déné, d’accueillir la légende Salif Kéita, content d’être bien reçu dans la famille
Burkina Demain : Qu’est-ce que cela vous fait d’accueillir Salif Keita ce jour ?
Maimouna Déné : C’est un sentiment de joie immense pour nous de nous retrouver à l’aéroport pour accueillir celui qui nous a tracé le chemin de la lutte en vue notre inclusion sociale.
Est-ce un rêve inimaginable qui se réalise aujourd’hui ?
Oui. Bien sûr. Se retrouver avec l’icône de la musique africaine, c’est vraiment un rêve qui se réalise pour beaucoup d’entre nous. Et nous n’avons pas voulu, sous aucun prétexte, manquer ce plaisir de l’accueillir chez nous.
La joie de la présidente Déné et des membres de l’AFAB d’accueillir Salif Kéita au Burkina
Qu’espérez-vous de ce séjour de Salif en tant que responsable d’association de personnes vivant albinisme ?
En tant que responsable d’association, nous espérons bénéficier des conseils de notre idole, ses expériences, aussi son soutien pour l’inclusion effective et pour l’accompagnement sanitaire qui est un de nos plus grands handicaps de nous Albinos, au Burkina et en Afrique.
Votre association a-t-elle joué un rôle pour cette venue de Salif Keita au Burkina Faso ?
Pour l’organisation de sa venue, l’AFAB n’a pas pu participer en tant que telle mais nous avons tenu être à l’aéroport pour accueillir un mentor universel. Pour nous, Salif Kéita est une référence, ne serait-ce que de par son âge, sa combativité ou son grand succès au plan musical. Et c’est un immense plaisir de l’accueillir chez nous.
Situation de la Covid-19 au Burkina à la date du 3 décembre 2020
79 nouveaux cas confirmés, dont 2 cas importés et 77 à transmissions communautaires (70 à Ouagadougou, 5 à Bobo-Dioulasso, 1 à Boromo et 1 à Kombissiri), et 23 nouvelles guérisons. Ce sont les éléments essentiels du tableau du dernier rapport sur la situation du Coronavirus au Burkina en date du 30 novembre 2020.
Avec 275 cas actifs de la Covid-19, l’observation des mesures barrières doit être de mise dans le pays
Au Burkina Faso, 79 nouveaux cas confirmés, dont 2 cas importés et 77 à transmissions communautaires (70 à Ouagadougou, 5 à Bobo-Dioulasso, 1 à Boromo et 1 à Kombissiri)) ont été enregistrés à la date du 30 novembre ; ce qui fait passer le nombre de cas confirmés depuis le 09 mars 2020 : 3010 dont 1 032 femmes et 1 978 hommes.
A la même date, le nombre de nouvelles guérisons de la Covid-19 se chiffre à 23, faisant passer le nombre total de guérisons depuis l’apparition de la pandémie le 9 mars 2020, à 2 667.
Aucun nouveau décès n’ayant été enregistré à la date du 30 novembre, le nombre total des décès de la Covid-19 au Burkina demeure 68.
Nombre de cas actifs de Covid-19 dans le pays à la date du 30 novembre : 275.
Les organisateurs des 12 PCA (Personnalités culturelles de l’année) ont annoncé ce 2 décembre 2020 à Ouagadougou, à travers une conférence de presse, la tenue de la 9e édition de l’événement prévue pour le 29 janvier 2021.
Les conférenciers de l’évènement face à la presse
Comme chaque année depuis 2012, la manifestation culturelle, les 12 PCA, s’est donnée pour mission d’identifier les acteurs culturels qui se sont illustrés tout au long de l’année écoulée. Prévue pour se tenir sous le thème :<<résilience>>, cette 9e édition, de même que les précédentes, a pour objectif de :<<faire jaillir à la face de la nation, des nouvelles perles tapis dans l’ombre>>, a fait savoir Hervé David Honla, promoteur de l’événement.
Au cours de la cérémonie, il est décerné aux plus méritants des acteurs culturels un trophée, une attestation et des gadgets offerts par des partenaires. Les catégories retenues à l’occasion <<diffèrent en fonction du rendement que les différentes disciplines ont apporté tout au long de l’année>>, a expliqué Hervé Honla. C’est ainsi pour l’art plastique qui fait son entrée pour cette édition.
Au cours de la soirée des 12 PCA, quatre points essentiels sont au programme. Il s’agit de prestations d’artistes en live, de défilé de mode, de remise des trophées et d’un cocktail. Pour édition 2020, les 12 catégories nominées concernent le spectacle de l’année, le manager de l’année, le live de l’année, le Prix Doris Dabiré (mannequin) de l’année, l’acteur (ce) de l’année, l’artiste musicien de l’année, le maître de cérémonie de l’année, l’artiste peintre de l’année, le festival de l’année, l’animateur radio de l’année, le featuring de l’année et l’arrangeur de musique de l’année.
La soirée des 12 PCA, comme les 12 mois de l’année, se tiendra le dernier Vendredi de Janvier 2021 à la salle Canal Olympia Yennenga Ouaga 2000, à partir de 20h. Selon le promoteur, le comité d’organisation met tout en œuvre pour le bon déroulement de cette 9e édition. «Il y aura de très grosses surprises», a-t-il rassuré.
Yé Lassina Coulibaly, homme de culture burkinabè vivant en France
Ceci est une réflexion de l’immense artiste burkinabè vivant en France que l’on ne présente plus, Lassina Yé, sur la situation difficile des artistes avec l’avènement de la pandémie de Coronavirus. Lisez plutôt !
Yé Lassina Coulibaly, homme de culture burkinabè vivant en France
«Le temps de l’humain, la question de la vie et de la survie au travers des arts et de la culture. Dans cette période de pandémie, l’art et la culture me semblent oubliés, et pourtant les artistes sont des acteurs dignes de la pensée des citoyens, ils portent l’identité culturelle hors des frontières.
Depuis le début de la crise sanitaire, les acteurs politiques négligent l’importance du numérique dans l’éveil et l’éducation à la culture alors que c’est possible aujourd’hui de s’appuyer sur cette technologie et que c’est la seule possibilité de garder la tête hors de l’eau, en tout cas pour ceux qui disposent de matériel et de studios de travail. D’ailleurs, il y a des pays qui ont mis en place des plates-formes de téléchargement de musiques et de films.
Ils ne prennent pas non plus en compte la grande question du statut économique des artistes… La crise sanitaire est mondiale. Sans production, sans diffusion, les artistes vivent de quoi?
Le confinement signe la rupture entre les lieux de spectacle et les artistes. Tous les lieux ont pris des coups: salles de spectacle, de cinéma, théâtres, cabarets, clubs, festivals…
Les acteurs culturels sont devenus impuissants, aucune programmation n’est possible… Beaucoup se rabattent sur le télétravail et tentent de s’adapter; c’est possible en tradition écrite mais ceux qui sont dans la musique vivante souffrent; le coût est très, très élevé, y compris moralement.
Toute la réflexion d’écriture, le travail de recherche, de répétition, l’expérimentation, la création, même s’ils sont théoriquement réalisables, sont appauvris car privés de la vibration des rencontres, des inter- actions entre artistes et public. Or, l’art vivant se nourrit du contact…
Tout le monde est en interrogation, suspendu aux déclarations gouvernementales… Le monde entier subit et vit au rythme des règles sanitaires, ce qui est tout à fait normal, mais il faut donner de l’espoir, soutenir les efforts de solidarité et de fraternité, et là, l’art et les artistes ont toute leur place pour que le confinement ne soit pas synonyme de rupture avec l’extérieur, voire d’enfermement psychique.
Faire la démarche de prendre en compte l’être humain au-delà de l’artiste, même en dehors de son pays, serait une marque de reconnaissance de notre rôle et de notre engagement culturel et social dans la société. Se servir des artistes à l’intérieur du pays ou en dehors, c’est normal mais il ne faut pas les oublier une fois utilisés… En tout cas ceux qui n’entrent pas dans le cahier des charges de la coopération culturelle, qui ne sont pas dans leur cour et leur réseau politique.
C’est vrai que beaucoup d’autres secteurs d’activités sont touchés, mais pour les artistes c’était déjà difficile avant la pandémie… C’est pire aujourd’hui, c’est le moment où tous les artistes ont besoin du soutien inconditionnel des amis, de la famille, de l’Etat, pour qu’ils ne soient pas enclavés dans une souffrance terrible.
Un soutien financier des institutions est nécessaire. Il y a des artistes qui ont des vies de famille, qui avaient des projets en cours; du jour au lendemain, tout s’est arrêté. Or, ils ont besoin de vivre décemment, ainsi que leur famille.
Il faut penser à la sensibilité des enfants confrontés à la détresse de leurs parents dont ils perçoivent parfaitement les préoccupations matérielles et morales. Pour grandir, ils ont besoin du soutien de leurs parents et ils comprennent que l’avenir va être difficile pour eux… C’est un traumatisme pour eux et de mauvais augure pour la société.
Le rôle de l’Etat c’est de rassurer, soutenir, donner des perspectives d’avenir, surtout que cela risque d’être long… Il est urgent que les acteurs économiques et politiques trouvent le moyen de soutenir activement les artistes afin qu’ils continuent à vivre dignement de leur travail et de leur art.
Contrairement aux fonctionnaires et aux retraités qui continuent de percevoir leur salaire ou leur pension, les artistes se retrouvent dans une situation précaire, surtout en Afrique où il n’existe pas, ou peu, de fonds de solidarité, où les artistes professionnels africains ne peuvent plus se déplacer hors des frontières. Heureusement, la solidarité traditionnelle reste une valeur très forte en Afrique et permet de ne pas sombrer.
Il est urgent que les responsables politiques et économiques trouvent un moyen de venir en aide aux acteurs de ce secteur sinistré de la culture qui doivent rester présents auprès de leurs concitoyens. C’est particulièrement le cas en Afrique où l’art populaire a une grande importance sur les places publiques et dans les évènements familiaux.
Ce qui est sûr, c’est que certains pays ont pris en compte les difficultés de leurs artistes et la nécessité de les accompagner au niveau financier, en ce moment difficile, afin qu’ils assurent leurs charges quotidiennes (alimentation, logement, santé…), très lourdes pour certains.
C’est dans la difficulté qu’on voit les vrais acteurs économiques et politiques qui soutiennent la culture parce qu’ils en connaissent l’impact sur les hommes et la société.
Dans cette souffrance je pense à mes collègues musiciens, conteurs, mais aussi cinéastes, réalisateurs, comédiens, danseurs, chanteurs, plasticiens, luthiers, techniciens… et ça me fait de la peine qu’il n’y ait pas beaucoup de solidarité à notre égard, alors que l’art c’est le cœur des gens. Tout le monde écoute de la musique, tous les styles de musique; ce serait bien qu’ils aillent à la rencontre de l’artiste au-delà de ce qu’ils entendent. Ce n’est pas qu’une question d’argent, c’est seulement un signe de reconnaissance de notre rôle.
Ce qui est triste, c’est que les artistes sont toujours obligés de rappeler qu’ils sont là et que l’art est important alors que les hommes devraient avoir conscience qu’il faut aller vers eux, comme on va chercher son pain.
Je ne devrais même pas avoir à écrire cela car ça va de soi.
Il y a beaucoup de personnes sensibles à la culture, riches de cœur et conscientes des réalités, on leur fait confiance mais il faut une mobilisation de tous : amis et familles des artistes, mélomanes, fans, tous les humains qui savent l’importance des arts et de la culture, afin de soutenir massivement, à tout point de vue, notamment par des commandes, les artistes pour que l’art soit le ferment de notre société
En période de crise où l’humanité est plongée dans l’incertitude, il faut encore plus réveiller la sensibilité, susciter l’amour des arts.
On ne peut pas vivre sans l’art, l’art ne peut pas se développer sans moyens, on peut l’ignorer mais la flamme ne va pas s’éteindre car l’art est au cœur de la vie
Je pense au patrimoine musical et culturel: il faut que la mémoire reste vivante pour nos enfants, la jeunesse, la famille, il faut qu’on reste mobilisés massivement pour le soutien aux artistes, la solidarité commence par-là».
Les conférenciers du REN-LAC face à la presse ce mardi 1er décembre 2020
Du 01 au 10 décembre 2020, se tient la 15e édition des Journées nationales du refus de la corruption (JNRC). Cette annonce a été faite par le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), structure initiatrice de l’événement, ce 01 décembre à Ouagadougou.
Les conférenciers du REN-LAC face à la presse ce mardi 1er décembre 2020
<<Transparence et redevabilité dans la gestion des ressources minières au Burkina Faso>>, c’est le thème retenu pour l’édition 2020 des JNRC. Ce thème se justifie, selon les initiateurs de l’événement, par l’importance stratégique de l’industrie minière pour le Burkina, mais aussi les nombreux scandales qui émaillent le secteur. Cette 15e édition se tient dans un contexte marqué par la réélection du président Roch Marc Christian Kaboré et dont la gouvernance durant les cinq années a vu une montée de la corruption, à en croire le rapport du REN-LAC. Selon la structure, pour assurer une victoire totale à son candidat, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) n’a pas lésiné sur les gros moyens comme l’achat de conscience de l’électorat burkinabè, et il en est de même aussi pour la majorité de la classe politique en lice.
Le Burkina Faso dispose d’importantes ressources minières cependant mal exploitées. Pour le secrétaire exécutif du REN-LAC, Sagado Nacanabo, cette mauvaise exploitation est en partie dû au manque de volonté dans l’opérationnalisation du Fonds minier de Développement local (FMDL), avec une complicité des dirigeants du pays. De ce fait, le REN-LAC appelle le gouvernement à :<<prendre ses responsabilités face aux sociétés minières>>, afin que celles-ci ne dérogent pas à leurs obligations vis-à-vis du peuple burkinabè. Cela rentre dans le cadre de l’objectif visé par l’organisation des JNRC qui est, selon la structure de «renforcer la prise de conscience des populations en suscitant en elles des initiatives citoyennes de lutte pour une gestion saine et transparente des ressources minières».
Les activités de cette 15e édition des JNRC sont prévues pour avoir lieu à Ouagadougou, dans certaines villes minières, ainsi que dans les cinq régions qui abritent les Comités régionaux anti-corruption (CRAC). Il s’agit, pour ces régions, des Hauts-Bassins, du Centre-Ouest, du Nord, du Sud-Ouest et de l’Est.
Au programme, les principales activités prévues dans le cadre des JNRC porteront sur un forum national et l’animation de stand les 08 et 09 Décembre au CENASA à Ouagadougou, l’animation de débats télé et radio, l’animation de conférences publiques.
Ces activités visent à dénoncer les mauvaises pratiques qui existent dans le secteur minier. A ce propos, Sagado Nacanabo a laissé entendre : «il est inconcevable pour nous d’assister avec passivité au bradage de nos ressources minières par les multinationales avec la complicité de certaines de nos autorités».
Situation de la Covid-19 au Burkina à la date du 3 décembre 2020
45 nouveaux cas confirmés, tous à transmissions communautaires, et 51 nouvelles guérisons. Ce sont les éléments essentiels du tableau du dernier rapport sur la situation du Coronavirus au Burkina en date du 29 novembre 2020.
Avec 219 cas actifs de Covid-19 dans le pays à la date du 29 novembre, l’observation des mesures de barrières doivent être de mise
Au Burkina Faso, 45 nouveaux cas confirmés, tous à transmissions communautaires (33 à Ouagadougou, 09 à Bobo-Dioulasso, 02 à Fada N’Gourma et 01 à Kongoussi) ont été enregistrés à la date du 29 novembre ; ce qui fait passer le nombre de cas confirmés depuis le 09 mars 2020 : 2 931 dont 1 000 femmes et 1 931 hommes.
A la même date, le nombre de nouvelles guérisons de la Covid-19 se chiffre à 51, faisant passer le nombre total de guérisons depuis l’apparition de la pandémie le 9 mars 2020, à 2 644.
Aucun nouveau décès n’ayant été enregistré à la date du 29 novembre, le nombre total des décès de la Covid-19 au Burkina demeure 68.