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Programme V4CP : Clôture à Ouaga sur une note satisfaisante !

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Officiels et participants à la clôture du programme V4CP posant pour la postérité

Après 4 ans de mise en œuvre, le programme Voix pour le Changement (V4CP) vient de prendre officiellement fin. La cérémonie de clôture a eu lieu ce 16 décembre 2020 à Ouagadougou. <<Je déclare close la première phase du programme Voix pour le changement au Burkina Faso>>, c’est par ces mots que Bénéwendé Sankara, vice-président de l’Assemblée nationale a clôturé la cérémonie de clôture du V4CP, mettant ainsi fin à l’existence du programme.

Le présidium de la cérémonie de clôture du programme V4CP. On reconnaît au milieu, Bénéwendé Sankara (micro), 1er vice-président de l’Assemblée nationale ; à sa droite le ministre de l’agriculture Salifou Ouédraogo et à sa gauche, la directrice pays de la SNV Burkina Faso Jeannette De Regt

Après quatre ans de mise en œuvre, le bilan en fin de parcours est jugé satisfaisant, ce qui a mérité les félicitations de Bénéwendé Sankara ; <<Je me réjouis des résultats auxquels vous êtes déjà parvenus à travers votre implication>>, <<Je salue fortement cette initiative et vous exhorte à continuer>>, a-t-il affirmé.

Pour lui, les choses ne s’arrêtent pas là, la clôture doit marquer le début de la mise à l’échelle des acquis de cette collaboration, car <<c’est à ce seul prix que Voix pour le Changement sera un feu de bûches qui éclaire et qui oriente, gage d’un changement durable>>.

Le vice-président de l’Assemblée nationale, Bénéwendé Sankara et les autres officiels se prêtant aux questions de la presse, on reconnaît à sa gauche le coordonnateur du Programme V4CP, Mahamadou Badiel

Ainsi, s’adressant à l’ambassade des Pays-Bas et à SNV, il a laissé entendre que le programme ne doit pas s’arrêter brutalement, aux regards des résultats engrangés et des défis encore à relever. De ce fait, il a souhaité que les partenaires puissent toujours accompagner les OSC.

Pour la Directrice de l’organisation néerlandaise de développement (SNV), Jeannette DE REGT, le programme, prenant ainsi fin, est à saluer car il a œuvré :<<à renforcer les capacités des organisations de la société civile en plaidoyer et lobbying afin de leur permettre de formuler plus efficacement leurs préoccupations>>.

Félicité Somé, représentante des OSC de mise en oeuvre du programme V4CP

Elle invite alors ces OSC à consolider les acquis. <<Le programme est fini, a-t-elle annoncé, mais votre collaboration doit rester ; votre dynamisme et votre détermination à aller de l’avant doit être encore plus grande>>.

La représentante des OSC, Félicité Somé, quant à elle, pense que cette fin n’est qu’un début et a donc fait ainsi la promesse :<<le plaidoyer collaboratif va continuer>>. En attendant, elle demande à la SNV et à l’ambassade des Pays-Bas de faire de :<<tout leur possible>> afin que soit lancée une seconde phase du programme car :<<04 ans, c’est beaucoup, mais ce n’est pas suffisant>>.

En rappel, Voix pour le Changement (V4CP, Voice for Change Partnership) est un programme multisectoriel de cinq ans (2016-2020) financé par le Ministère néerlandais des affaires étrangères. Le programme V4CP a été conduit par l’organisation néerlandaise de développement (SNV Burkina) avec le soutien de l’institut international de recherches sur les politiques alimentaires (IFPRI).

Neuf organisations de la société civile ont été appelées tout au long de cette période à collaborer autour de trois thématiques. Il s’agit des énergies renouvelables, de la résilience pastorale et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Aziz Yoda

Burkina Demain

11 décembre à Banfora : «Où se situe le sabotage ?… c’est l’une des meilleures célébrations»

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La célébration des festivités du 11 décembre à Banfora, suscite des débats contradictoires

«Soyons francs envers nous-mêmes. Où se situe le sabotage ? Quelqu’un a-t-il empêché une tierce personne manu-militari de représenter sa communauté ? (…) Ce sont les coutumes qui l’exigent… le Chef de Canton a bel et bien reçu les visiteurs». Ce sont là des morceaux choisis de la vérité d’un citoyen des Cascades, Soumaïla Soma, par ailleurs notre correspondant à Banfora, qui prend le contre-pied de ceux qui ont dénoncé, à l’image Professeur Abdoulaye Soma, un sabotage dans l’organisation du 11 décembre dans les Cascades.  Et on aurait pu bien titrer «11 décembre à Banfora : Un Soma répond à un Soma». Lisez plus tôt !

La célébration des festivités du 11 décembre à Banfora, suscite des débats contradictoires

«JUSTE UN PEU DE VÉRITÉ

La fête de la commémoration de l’indépendance de notre pays s’est passée à Banfora il y’a de cela quelques jours. Des plaintes ont été observées de part et d’autres par certains. D’autres ont même qualifié cet événement de sabotage et de non considération de la Région des Cascades. C’est vrai que je ne suis pas dans le secret des dieux pour défendre quoi que ce soit. Cependant je voudrais que ceux qui ont évalué cette cérémonie me démontrent par a+b les failles qui ont terni notre image. Vraiment je n’ai vu aucun incident majeur.

Soyons francs envers nous-mêmes. Où se situe le sabotage ? Quelqu’un a-t-il empêché une tierce personne manu-militari de représenter sa communauté ? Le cas du Chef de Canton a été cité. Certes, ce qu’il faut savoir le Roi doit rester dans son Royaume et recevoir les  » Étrangers ». Ce sont les coutumes qui l’exigent. Pourtant, le Chef de Canton a bel et bien reçu les Visiteurs venus pour les circonstances. Concernant les Turka dont on évoque.

Soyez justes, mêmes vous les Turkas, est-ce que vous êtes venus pour vous représenter ou vous faire représenter. Est-ce que Toi Turka tu dois rester dans ton domicile et peut-être resté loin de ton pays et crier à l’exclusion de ta communauté ?? Quel enfant de quelqu’un va rester et défendre toi ta cause et toi tu vas regarder à la télé et dire que oui ma communauté est représentée, je suis fier de ça.

Si tu aimais vraiment ta patrie, tu allais effectuer le déplacement et faire représenter ta communauté. Vous Turka, vous n’avez pas à rejeter la faute à quelqu’un. Autant de questions que l’on doit poser aux détracteurs. À mon humble avis la mobilisation a été de taille. Et n’oublions pas que nous sommes actuellement dans un contexte d’épidémie à coronavirus et pire d’insécurité. Une durée d’une heure et demi ont été recommandés pour le déroulement. Une décision qui fut prise pour le bonheur de tous. Et il eût un réaménagement des horaires de passage à l’unanimité de tous ceux qui étaient impliqués dans cette gestion.

Pourquoi en faire beaucoup de spéculations autour de cette organisation ??  D’autres ont même qualifié de fiasco. Je ne comprends pas ces derniers. Qu’appelle-t-on fiasco ?? Sûrement une question de vocabulaire. Au cas contraire une prise de position de mauvaise augure de leur part.

Des individus ont avancé que les infrastructures ne sont pas de qualité. J’ai suivi les travaux du début jusqu’à la fin de réalisation de certains. C’est indiscutable, c’est l’une des meilleures qualités depuis les célébrations des fêtes d’indépendance dans les différentes régions. Je peux peut-être d’accord avec la lenteur qui a retardé la durée d’exécution des travaux de certains édifices et en même temps la saison pluvieuse qui a eu raison sur le délai.

De la qualité des bitumes, je crois que pour une ville comme Banfora, c’est moyen. Mais si nous voulions des bitumes de qualité huppée, il n’est jamais tard de demander des financements à cet effet ou chercher des bailleurs de fonds pour cela. C’est un projet qu’on doit voir à long terme. De tout l’ensemble je crains certains politiciens qui cherchent à faire de la récupération politique.

Mon interpellation la plus légitime est de dire au Gouvernement de financer voire débloquer à temps les fonds alloués aux travaux pour la réalisation des infrastructures dans le délai.

Félicitations à tous, aux organisateurs et aux à nos vaillantes Amazones ! Prompt rétablissement aux blessés ! Que la Hiérarchie militaire fasse preuve de compréhension ! L’erreur est humaine. Et c’était dans l’intention de bien faire que l’imprévu eût droit de cité.

Merci !»

Burkina Demain

Coronavirus au Burkina: 1288 cas actifs à la date du 15 décembre

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Situation de la Covid-19 au Burkina à la date du 3 décembre 2020

149 nouveaux cas confirmés, tous à transmissions communautaires (124 à Ouagadougou, 04 à Bagassi, 08 à Dédougou, 08 à Fada N’Gourma, 02 à Koudougou, 01 à Kaya, 01 à Kongoussi et 01 à Houndé) et 66 nouvelles guérisons. Ce sont les éléments essentiels du tableau du dernier rapport sur la situation du Coronavirus au Burkina en date du 15 décembre  2020.

Situation de la Covid-19 au Burkina à la date du 3 décembre 2020

Au Burkina Faso, 149 nouveaux cas confirmés, tous à transmissions communautaires (124 à Ouagadougou, 04 à Bagassi, 08 à Dédougou, 08 à Fada N’Gourma, 02 à Koudougou, 01 à Kaya, 01 à Kongoussi et 01 à Houndé) et 66 nouvelles guérisons ont été enregistrés à la date du 15 décembre 2020. Le nombre de cas actifs de Covid-19 dans le pays se chiffre 1288.

Le nombre de nouvelles guérisons est 66, portant le total des guérisons depuis l’apparition de la pandémie le 9 mars dernier, à 3 088.

Aucun nouveau décès n’ayant été enregistré à la date du 15 décembre, le nombre total des décès de la Covid-19 au Burkina demeure 73.

Burkina Demain

«Pour éliminer la pauvreté extrême en Afrique, la Banque mondiale doit donner la priorité au Sahel»

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Bien-être des Sahéliens, l'un des soucis de la Banque mondiale

Au Sahel, en proie, à la fois à une crise sécuritaire et économique, «la Banque mondiale n’est qu’un partenaire et l’avenir du Sahel réside avant tout entre les mains des Sahéliens, surtout de sa jeunesse.  C’est ensemble, avec l’appui de la communauté internationale, notamment l’Alliance Sahel, du secteur privé et de la société civile que nous réussirons à y reconstruire un avenir meilleur. Car après tout, le développement demande de la constance et de la volonté». Ce ne sont là des morceaux choisis de la tribune du vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, Ousmane Diagana, dont voici l’intégralité.  

Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, décline dans cette tribune l’ambition de son institution pour le Sahel

«Pour éliminer la pauvreté extrême en Afrique, la Banque mondiale doit donner la priorité au Sahel»

Terre des hommes » par excellence, pour emprunter le nom qu’Antoine de Saint-Exupéry donnait à mon pays, la Mauritanie, la région du Sahel est depuis la nuit des temps un espace de rencontres et de brassage des peuples ; de commerce et d’échanges ; de production et de diffusion de savoirs. Ce serait très réducteur, injuste même, d’en parler uniquement comme certains le font, sous l’angle des difficultés qui l’assaillent.

Rappelons que le Sahel est intégré depuis le VIIe siècle dans les échanges commerciaux avec l’Europe et l’Asie. Que les milliers de manuscrits des bibliothèques familiales de Tombouctou, dont certains remontent au XIIIe siècle, enrichissent la mémoire du monde. Ne dissocions pas cette région des œuvres d’art remarquables qu’elle a produites et qui ont trouvé leur place dans les plus grands musées du monde. Enfin, souvenons-nous qu’en 1236, la Charte du Mandé énonçait les principes de liberté individuelle et de paix sociale cinq siècles avant la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

Mentionner ces quelques faits historiques s’impose non pas pour se souvenir d’un passé glorieux, mais pour rappeler que les trajectoires de développement des nations ne sont pas toujours linéaires. Par conséquent, il existe des raisons d’espérer un développement porteur de paix et de stabilité au Sahel en dépit de défis nombreux et complexes.

Certes, les conflits  augmentent et font le lit du terrorisme. L’année dernière, la région qui s’étend de la Mauritanie jusqu’au Tchad en traversant le Mali, le Niger et le Burkina Faso, a connu plus de 1 000 événements violents qui ont coûté la vie à près de 8 000 personnes et contraint plus d’un million et demi de personnes à fuir.

Bien-être des Sahéliens, l’un des soucis de la Banque mondiale

Faut-il aussi rappeler que dans cette région où 80 % des personnes vivent dans la pauvreté extrême, c’est-à-dire avec moins de 1,9 dollar par jour, et travaillent dans l’agriculture, la hausse de température provoquée par le changement climatique, qui est une fois et demie plus rapide que dans le reste du monde, a des conséquences dramatiques ? Plus de 11 millions de Sahéliens sont menacés par la famine et 40 % des enfants de moins de cinq ans souffrent d’un retard de croissance. Par ailleurs, avec une moyenne de 6,4 enfants par femmes et une population qui devrait plus que doubler d’ici 2050, dont la moitié aura moins de 15 ans, la croissance économique reste insuffisante pour offrir une instruction adaptée, fournir des emplois pour tous, des services publics de qualité et améliorer le quotidien des Sahéliens.

Le coronavirus aggrave cette situation. Si, jusqu’à présent, les conséquences sanitaires de la pandémie ont été limitées, son impact économique et social risque d’anéantir cinq années de progrès en matière de développement dans l’ensemble des pays du Sahel. On estime ainsi que plus de 1,3 million de personnes supplémentaires basculeront dans la pauvreté extrême en 2020. Cette situation vient peser sur les finances publiques déjà fragiles des gouvernements qui ont dû augmenter leurs dépenses sécuritaires au détriment des services sociaux. D’autant que les envois de fonds de la diaspora vers l’Afrique devraient reculer de 9 % en 2020.

Pour autant, ne perdons pas de vue les avancées quotidiennes qui ne font pas la une des journaux. Nous voyons, par exemple, les Etats se mobiliser et collaborer pour renforcer la sécurité mais également pour préserver et partager leurs ressources naturelles, en ayant notamment mis en place un système régional de veille, d’alerte et de riposte contre les épisodes de sécheresse ; de plus en plus de femmes prendre leur destin en main, accéder à des formations professionnelles et travailler dans des secteurs porteurs, comme ces femmes tractoristes et électriciennes qui bousculent les codes dans des villages du Tchad  ; des chefs religieux et de nouvelles lois s’opposer au mariage précoce au Burkina Faso, par exemple, qui a révisé son Code pénal en 2018 pour mettre fin à cette pratique. Nous sommes encouragés par la baisse du taux de mortalité infantile et inspirés par l’incroyable résilience et le sens de l’innovation de jeunes femmes et hommes qui créent leur start-up ou se lancent dans l’agroalimentaire. Certains pays font face à des crises politiques cycliques, mais ailleurs dans la région, le processus démocratique est en marche et la gouvernance s’améliore.

C’est pour soutenir cette réalité-là et pour réduire les causes profondes de fragilités que la Banque mondiale prévoit d’intensifier son action au Sahel au cours des trois prochaines années en accordant un financement record de 8,5 milliards de dollars par le biais de son Association Internationale de développement qui aide les pays les plus pauvres de la planète en leur accordant des dons et des prêts à taux faible ou nul. Cette mobilisation sans précédent s’ajoute aux financements exceptionnels mobilisés en réponse à la Covid-19 et à la suspension temporaire des paiements de la dette facilitée par le G20. Car la Banque mondiale ne pourra remplir sa mission d’éliminer la pauvreté extrême en Afrique si elle ne donne pas la priorité au Sahel.

S’’assurer que les ressources octroyées aux Etats de la région serviront à accélérer la résilience face aux nombreux défis de développement

Comment s’assurer que ces ressources serviront à accélérer la résilience face au climat ? En les injectant dans la modernisation de l’agriculture et dans l’irrigation, surtout dans les zones rurales. Nous finançons des projets dans les cinq pays de la région avec l’objectif de permettre à 10 millions d’agriculteurs de recourir à des technologies climato-intelligentes et d’irriguer 60 000 hectares supplémentaires de terres arables.

Comment gérer l’urgence actuelle causée par la pandémie tout en prévenant les conflits et en luttant contre l’exclusion ? En investissant dans la protection sociale et la sécurité alimentaire, surtout dans les zones les plus critiques pour atteindre les populations les plus vulnérables, notamment les déplacés internes, les femmes et les jeunes. Comment faire en sorte que tous ces efforts ne soient pas annihilés par une croissance démographique insoutenable ? En continuant de financer l’autonomisation des femmes et la scolarisation des filles.

Comment assurer des emplois stables aux quelque 1,2 million de jeunes qui entrent chaque année sur le marché du travail ? En s’attachant à améliorer le niveau d’instruction, en contribuant à développer des infrastructures essentielles à l’activité économique. Notamment l’accès à l’électricité et au numérique ainsi que le désenclavement de la région par l’amélioration substantielle des moyens de transport. Et aussi, en soutenant le développement des entreprises privées et en garantissant les risques qu’elles prennent avec l’appui de l’ensemble du groupe de la Banque mondiale. Bien entendu, il faudra aussi se mobiliser en faveur d’un accès équitable aux vaccins aux pays du Sahel et leur distribution dès qu’ils seront disponibles.

Mais la Banque mondiale n’est qu’un partenaire et l’avenir du Sahel réside avant tout entre les mains des Sahéliens, surtout de sa jeunesse. C’est ensemble, avec l’appui de la communauté internationale, notamment l’Alliance Sahel, du secteur privé et de la société civile que nous réussirons à y reconstruire un avenir meilleur. Car après tout, le développement demande de la constance et de la volonté. Il doit accepter de prendre des risques et ne peut se passer d’une action collective.

Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale»

Crise sécuritaire et économique au Sahel : La Banque mondiale renforce son soutien pour une relance résiliente

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S'’assurer que les ressources octroyées aux Etats de la région serviront à accélérer la résilience face aux nombreux défis

La Banque mondiale a approuvé ce mardi trois projets en faveur de la relance économique et de l’amélioration de l’accès et de la qualité des services sociaux de base au Burkina Faso et au Tchad, pour faire face à l’impact de la pandémie de COVID-19 et à la crise humanitaire.Elle a également confirmé l’éligibilité du Burkina Faso à l’Allocation pour la prévention et la résilience. Plus de précisions dans ce communiqué de presse.

S’’assurer que les ressources octroyées aux Etats de la région serviront à accélérer la résilience face aux nombreux défis de développement 

«La Banque mondiale renforce son soutien au Sahel pour une relance résiliente à la crise sécuritaire et économique

Washington, 15 décembre 2020 – La Banque mondiale a approuvé aujourd’hui trois projets en faveur de la relance économique et de l’amélioration de l’accès et de la qualité des services sociaux de base au Burkina Faso et au Tchad, pour faire face à l’impact de la pandémie de COVID-19 et à la crise humanitaire. Elle a également confirmé l’éligibilité du Burkina Faso à l’Allocation pour la prévention et la résilience.

« Le Groupe de la Banque mondiale est résolu, dans le cadre d’un partenariat dynamique, à intensifier son appui au Sahel à travers les financements de programmes structurants indispensables pour un développement harmonieux et inclusif au Sahel », a souligné Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale. « Notre nouvelle stratégie pour le Sahel compte des projets nationaux et régionaux et entrevoit des initiatives d’assistance technique pour l’amélioration des conditions de vie des populations et la création d’un écosystème performant nécessaire au renforcement de la sécurité et de la stabilité dans la zone. »

La Banque mondiale est très engagée dans la région du Sahel et en a fait une priorité pour l’Association internationale de développement (IDA) – le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres – avec une approche intégrée dans le cadre de l’Alliance Sahel. L’ambition collective est de renforcer et coordonner les efforts de développement et de stabilisation des pays du G5 Sahel et de les soutenir financièrement grâce à l’augmentation inédite des ressources disponibles pour cette région qui s’élèvent à 8,5 milliards de dollars de ressources IDA. Cet objectif est aligné sur celui de la stratégie du Groupe Banque mondiale pour les situations de fragilité, conflits et violence.

« La crise de la COVID-19 qui vient s’ajouter à l’impact des conflits et de la violence, aux effets du changement climatique et aux multiples fragilités de la région devrait faire basculer près de 1,3 million de Sahéliens supplémentaires dans la pauvreté extrême cette année », a noté Soukeyna Kane, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad. « Pour faire face à ces défis majeurs, nous venons d’approuver un premier programme d’appui destiné à fournir de meilleurs services publics aux populations affectées au Burkina Faso et au Tchad. Nous adaptons notre engagement à une dynamique complexe afin d’appuyer plus efficacement les plans de prévention, de résilience et d’intervention d’urgence des gouvernements. »

Le programme de soutien approuvé aujourd’hui comprend :

Pour le Burkina Faso

-Une Allocation pour la prévention et la résilience (PRA) d’un montant de 700 millions de dollars – avec un don IDA de 350 millions et un crédit IDA de 350 millions sur les trois prochaines années – afin de soutenir le pays dans ses initiatives de traitement des risques et aggravation de la violence. L’accès du Burkina Faso au PRA permettra de soutenir sa stratégie de prévention de l’escalade des violences, notamment par une action plus appuyée des opérations de la Banque mondiale en faveur des personnes vulnérables, des régions en conflit, sous pression et par le traitement en profondeur des facteurs de conflits.

-Une opération d’appui budgétaire d’urgence, d’un montant de 100 millions de dollars avec un don IDA de 50 millions de dollars et un crédit IDA du même montant. Cette opération va appuyer la riposte du gouvernement à la pandémie de COVID-19 dans un contexte de double crise sécuritaire et humanitaire. Ce financement permettra notamment d’atténuer l’impact du coronavirus sur les vies et les moyens de subsistance des Burkinabés, et de jeter les bases d’une relance économique résiliente grâce à l’adoption d’un système national de bons électroniques pour les agriculteurs, à l’amélioration des services publics, à l’augmentation de l’accès au financement pour les moyennes et petites entreprises, au renforcement du système de surveillance des épidémies et au ciblage des bénéficiaires de programmes d’aide sociale.

-Le Projet d’urgence de développement territorial et de résilience, d’un montant total de 350 millions de dollars (175 millions en don et l’équivalent en crédit). Ce projet vise à améliorer l’accès des communautés, y compris les personnes déplacées à l’intérieur du pays, aux infrastructures et aux services sociaux dont elles ont besoin dans certaines zones de conflit et à risque. A terme, ce projet devrait augmenter les ressources de près de 325 000 femmes, dont 30% sont déplacées internes. Par ailleurs, 650 000 personnes bénéficieront de meilleurs services sociaux.

Pour le Tchad, le Projet de mobilité et de connectivité rurales bénéficie d’un fonds additionnel de 15 millions de dollars afin d’améliorer l’accès des populations rurales aux marchés et aux services sociaux de base. Le projet vise aussi à apporter une réponse immédiate et efficace en cas de crise ou situation critique.  Avec ce fonds additionnel, le projet devrait bénéficier à environ 365 000 personnes dans les deux provinces de Mandoul et Moyen-Chari, à travers la réhabilitation d’environ 400 km de routes et pistes.

Le Groupe de la Banque mondiale, l’une des principales sources de financements et de connaissances pour les économies en développement, prend des mesures rapides et de grande envergure en vue d’aider ces pays à renforcer leur action contre la pandémie. Il s’attache à appuyer les interventions de santé publique et à garantir la circulation de fournitures médicales de première nécessité tout en soutenant le secteur privé pour permettre aux entreprises de poursuivre leurs activités et maintenir les emplois. Le Groupe de la Banque mondiale prévoit de mobiliser jusqu’à 160 milliards de dollars sur une période de 15 mois qui s’achèvera en juin 2021, afin d’aider plus de 100 pays à protéger les populations pauvres et vulnérables, soutenir les entreprises et favoriser le redressement de l’économie. Ce montant comprend notamment 50 milliards de dollars sous forme de nouveaux dons et de prêts à des conditions très favorables fournis par l’IDA, ainsi qu’une enveloppe de 12 milliards de dollars destinée à financer l’achat et la distribution de vaccins contre la COVID-19 dans les pays en développement.

Contacts:

In Burkina Faso: Lionel Yaro, lyaro@worldbank.org

In Chad: Edmond Badge Dingamhoudou, edingamhoudou@worldbank.org

In Mali: Habibatou Gologo, hgologo@worldbank.org

In Niger: Mouslim Sidi Mohamed, msidimohamed@worldbank.org

In Mauritanie: Mademba Ndiaye, mademba@worldbank.org

 

 

Pour plus d’informations sur les activités de la Banque mondiale : https://www.banquemondiale.org/fr/region/afr»

Lutte anti-Covid-19 : Christophe Dabiré préside ce mercredi une session du comité national

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Le PM Christophe Dabiré, présidera, ce mercredi une session du comité national de lutte contre la pandémie de la Covid-19
Alors que le nombre des cas confirmés de Covid-19 n’a cessé d’augmenter ces dernières semaines pour atteindre le pic de 1198 cas à la date du 13 décembre ; le gouvernement burkinabè de son côté multiplie les initiatives.
Le PM Christophe Dabiré, présidera, ce mercredi une session du comité national de lutte contre la pandémie de la Covid-19

Ainsi, après le communiqué ce mardi du ministère de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale appelant les employeurs à prendre des mesures appropriées pour protéger contre le virus ; le chef du gouvernement, Christophe Dabiré, présidera personnellement, ce mercredi une session du comité national de lutte contre la pandémie de la Covid-19.
«Ce sera à la Primature sur le coup de 10 h», précise une source bien introduite.
On l’imagine, le Premier ministre Dabiré et les autres responsables dudit comité devraient insister au cours de cette session sur la responsabilité collective et individuelle pour stopper cette recrudescence inquiétante du nombre de cas confirmés dans le pays ; alors que s’installe de plus en plus cette période de fraîcheur, jugée plus favorable à la propagation du virus.
Burkina Demain

Roch Armel Bakyono à la MACO : La version des représentants du cabinet Cecrab

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Les conférenciers du Cecrab ont donné leur version des faits sur l'affaire Armel Bakyono

Des représentants du cabinet Cecrab, dans l’optique d’éclairer l’opinion nationale, de donner sa version de l’affaire Roch Armel Bakyono, fondateur du cabinet, en détention à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou MACO, était face à la presse ce 14 décembre 2020 à Ouagadougou. L’objectif de la conférence animée dans l’après-midi de ce lundi par Gaoussou Nébié et ses camarades a été de faire la présentation de leur maître, Roch Armel Bakyono et le cabinet Cecrab.

Les conférenciers du Cecrab ont donné leur version des faits sur l’affaire Armel Bakyono

Accusé de faits d’escroquerie aggravée et de menaces sous conditions d’escroquerie aggravée, après une plainte d’un certain nombre de personnes, le fondateur du cabinet a été déféré à la MACO, après une plainte de 103 personnes.

Pour Gaoussou Nébié, exorciste et formateur officiel du cecrabisme, et ses camarades qui étaient face à la presse ce lundi 14 décembre, la raison de la plainte qui a conduit à la détention à la MACO de Roch Armel Bakyono, s’explique par le <<refus catégorique de Roch Armel Bakyono de céder à moult sollicitations financières de ses dissidents>>. Contrairement à l’information qui a circulé faisant état de 103 plaignants, les conférenciers assurent qu’il n’y a eu en réalité que 11 plaignants.

De ce fait, les conférenciers se disent convaincu de l’innocence de leur guide car celui-ci ayant toujours martelé que <<rien ne s’obtient sans effort préalable même si on prie, on s’électrifie et on se purifie>>.

Roch Armel Bakyono, selon les Cecrabiens, est titulaire d’une maîtrise en économie, obtenue à l’Université Joseph Ki-Zerbo et par ailleurs Parapsychologue-expert spécialisé dans l’analyse, la compréhension et le traitement des phénomènes paranormaux. A les en croire, pour <<l’homme le plus persécuté au monde au plan mystique>>, parlant de Roch Bakyono, la compréhension ainsi que l’application de son schéma est :<<un moyen sûr pour sauver une Afrique divinement conçue mais en détresse>>.  En ce qui concerne le Cecrabisme, les Cecrabiens le présentent comme un terme issu de l’acronyme CECRAB qui signifierait Cabinet d’études et de conseil Roch Armel Bakyono. Le Cecrabisme a pour mission, selon leurs dires, de restaurer <<la spiritualité africaine pour libérer l’Afrique du joug spirituel et religieux car tout autre développement en dépend>>.

Existant depuis 2002, le cabinet Cecrab compte aujourd’hui soixante mille (60.000) Cecrabiens du premier degré, c’est-à-dire les membres ayant <<reçu leurs prières angéliques hébraïques à travers l’analyse onomantique>>, ont affirmé les conférenciers.

Et d’ajouter que le cabinet propose à ses patients l’onomantique, l’électrification de la pensée humaine, la purification des corps subtils, la dénomination des entreprises et des nouveau-nés, des chapelets, des documents qui reprennent la littérature de cette spiritualité et l’exorcisme.

Aziz Yoda

Burkina Demain

FESCOOPEL: Renforcement des capacités sur la  gestion du réseau

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La photo de groupe à la fin de la cérémonie

Dans le cadre de sa politique de renforcement des capacités de ses membres, la Fédération de sociétés coopératives d’électricité du Burkina (FESCOOPEL/B) a organisé le 2 décembre dernier à Ouagadougou, avec l’accompagnement financier de l’Agence burkinabè de l’électrification rurale (ABER), un atelier. C’est la Présidente de l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE), Mariam Gui Nikièma, qui a présidé l’ouverture dudit atelier.

La Présidente de l’ARSE,Mariam Gui Nikièma, prononçant le discours d’ouverture de la cérémonie

«Gestion technique du réseau», c’est le thème de l’atelier organisé le 2 décembre dernier à Ouagadougou au profit des responsables des comités de réseau de la Fédération de sociétés coopératives d’électricité du Burkina (FESCOOPEL/B).

«La formation, clé de voute de toute entreprise ambitieuse» 

Dans mon mot d’ouverture de l’atelier, la présidente de l’ARSE, Mariam Gui Nikièma, s’est félicitée de l’initiative.

«La formation est la clé de voûte de toute entreprise qui ambitionne d’inscrire, et durablement, son activité dans la performance. Cela est encore plus vrai dans le domaine de l’électricité, un domaine complexe qui exige des acteurs des connaissances professionnelles excluant l’amateurisme», a-t-elle indiqué.

Dans son allocution, le Directeur général de l’Agence burkinabè de l’électrification rurale (ABER), Ismaël Somlawendé Nacoulma, à travers son représentant, a exhorté les bénéficiaires de la présente formation de renforcement de capacités à s’approprier les outils qui devraient être mis à leur disposition en vue d’améliorer la gestion technique du réseau et de rendre leurs structures plus performantes. «Je vous invite à suivre avec le plus grand intérêt les différentes communications qui seront déroulées à votre attention. Votre détermination facilitera, à n’en point douter, la mise en œuvre de la lettre de mission de l’ABER», qui a soutenu financièrement l’initiative.

Plusieurs sous thème abordés

La photo de groupe à la fin de la cérémonie

Intervenant en début de cérémonie, le Président de la FESCOOPEL,  Harouna Sandwidi, a exprimé des remerciements à l’endroit de l’ABER pour son accompagnement financier et de la présidente de l’ARSE pour son soutien multiforme à la FESCOOPEL.

Plusieurs sous thème ont été abordés au cours de l’atelier :

–              « le rôle du comité réseau » ;

–              « les conditions d’obtention d’une concession de gestion de service électrique en milieu rural et les prérogatives y associées » ;

–              « les principaux éléments d’information d’une facture SONABEL adressée à la COOPEL et les enjeux de dépassement de puissance» ;

–              « la gestion technique du réseau : les principaux facteurs de pertes d’énergie dans les réseaux COOPEL et l’utilisation rationnelle de l’énergie».

Le président de la FESCOOPEL, Harouna Sandwidi, a remercié l’ABER et l’ARSE pour leur accompagnement

Pour la présidente de l’ARSE, les responsables des comités de réseau étant au cœur du bon fonctionnement du système électrique en milieu rural, ces sous-thèmes abordés par des spécialistes contribueront à les doter de connaissances théoriques et pratiques nécessaires à une amélioration de leurs prestations dans l’exercice de leurs missions.

 

                                                                                                                                                                                                                      Philippe Martin

                                                                                                                                                                                                                       Burkina Demain

Marché régional de l’électricité : L’ARREC outille les responsables de communication

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L'atelier de renforcement des capacités s'est achevé sur des forts engagements des communicateurs des régulateurs à jouer leur partition dans la mise en oeuvre du marché régional de l'électricité

Ils seront également des éléments clés pour le succès de la mise en œuvre du marché régional de l’électricité de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).  Il s’agit des responsables de communication des institutions de régulation du secteur de l’énergie des Etats membres de l’organisation régionale.  A l’initiative de l’Autorité de régulation régionale de l’électricité de la CEDEAO (ARREC), ils sont réunis à Accra du 14 au 18 décembre 2020 pour un atelier de renforcement des capacités. C’est le président de l’ARREC, Professeur Honoré Bogler, qui a présidé ce lundi 14 décembre, l’ouverture de l’atelier.

Officiels et communicateurs de l’ARREC posant pour la postérité à l’ouverture de l’atelier de renforcement des capacités

 

En 2020 l’ARREC avait prévu l’organisation d’activités de sensibilisation des parties prenantes du marché régional de l’électricité de la CEDEAO en prélude au lancement de la 2ème phase du marché.

Mais tout comme le lancement de cette 2ème phase, les activités de sensibilisation ont dû subir un report en raison de la pandémie de la Covid 19 qui a conduit les instances de la CEDEAO à la suspension des réunions de la Commission, a annoncé le Président de l’ARREC. Cependant, cette suspension a été levée à la fin du mois de novembre, ce qui permet à l’ARREC de travailler à combler le retard causé par la pandémie, s’est réjoui le Président Bogler.

Les responsables de communication constituent le premier maillon des actions d’information et de sensibilisation des parties prenantes du marché régional de l’électricité. Afin de leur permettre d’être utiles et efficaces, l’ARREC se doit de les former sur le contenu du marché régional à travers le partage d’information sur certaines problématiques. Ainsi, l’objectif poursuivi à travers l’organisation de cet atelier, dira le Professeur Bogler, est de permettre aux participants d’approfondir leurs connaissances sur le fonctionnement du marché régional de l’électricité afin d’améliorer leurs performances professionnelles pour mieux éclairer les parties prenantes sur les bénéfices du marché régional et le rôle de l’ARREC dans son développement.

 

Pour ce faire, les sujets à traiter durant les 4 jours porteront, entre autres, sur la justification du marché régional de l’électricité, les défis des infrastructures de transport et de distribution d’électricité, l’allocation de la capacité de transport, les stratégies et les étapes du développement du marché telles que la séparation comptable et le dégroupage, les processus de résolution des litiges dans le marché régional de l’électricité. L’ARSE du Burkina est présente à cet atelier à travers son Directeur de la communication et de la documentation Yaya Soura.

 

                                                                                                                                           Grégoire Bazié

                                                                                                                                           Burkina Demain

Célébration du 11 décembre à Banfora : Abdoulaye Soma dénonce un « sabotage »

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Pr Abdoulaye Soma a relevé des manquements dans l'organisation du 11 décembre à Banfora

<<Il ne faut plus jamais de sabotage de l’organisation du 11 décembre dans aucune région du Burkina Faso>>, c’est le message phare que le professeur Abdoulaye Soma  lors de sa conférence de presse tenue ce 14 décembre 2020 à Ouagadougou, tirant le bilan de la dernière célébration de la fête nationale dans la région des Cascades dont il est originaire.

Pr Abdoulaye Soma a relevé des manquements dans l’organisation du 11 décembre à Banfora

La fête de l’indépendance du Burkina Faso a eu lieu cette année dans la région des cascades, à Banfora, et ce en dépit de la pétition envoyée au Chef de l’État demandant le report des festivités. Une pétition à laquelle il n’y a pas eu de réponse favorable, la fête ayant finalement eu lieu. A cet effet, le professeur Abdoulaye Soma, représentant des pétitionnaires a tenu à revenir sur des faits qu’il a qualifié de <<sabotage>>.

L’organisation de la fête de l’indépendance est basée sur de principaux objectifs dont le développement infrastructurel et la cohésion sociale. Se basant sur ces deux objectifs, Abdoulaye Soma a expliqué ce qui était a évité pour le bon déroulement de ces festivités. En effet, sur le plan infrastructurel, le professeur a laissé entendre que certaines infrastructures d’une grande importance n’ont pas été réalisées.

A titre d’exemple, c’est le cas de « l’auberge du 11 décembre » et de « la Maison de l’appelé »; des infrastructures qui, selon lui, n’ont pas connu <<même un commencement d’exécution>>. Cela a nécessairement eu une conséquence qui est que :<<beaucoup de festivaliers ont dû passer leurs nuitées de festivités dans des régions et villes voisines>>, a confié le conférencier.

Sur les infrastructures réalisées

Les journalistes ont répondu massivement à l’invitation du Pr Soma pour la présente conférence de presse bilan du 11 décembre 2020

Pour les infrastructures prévues et réalisées, la satisfaction n’est pas totale. Pour le professeur, concernant ces infrastructures, <<c’est le bâclage qui définit le mépris de la Région>>. Comme exemple à ce niveau, il a été mentionné le cas des feux tricolores de régulation de la circulation, des bitumes effectués mais sans qualité, toute chose jugée :<<anormale dans la gestion d’une localité de la République>>.

Le second objectif visé, quant à lui, constitue également une déception du point de vue des pétitionnaires. En effet, la cohésion sociale, tout comme mentionné dans le thème de cette année :<<Cohésion nationale et engagement patriotique pour un développement durable du Burkina Faso dans un contexte d’insécurité et de COVID-19>>, a été « bafouée », a en croire le porte-parole.

Dans son intervention, Soma a expliqué que les Turka, un des trois grands groupes ethniques qui peuplent la province de la Comoé, n’a pas pris part aux festivités, notamment au défilé de cette journée parce que n’ayant pas été invité. Il en est de même pour les Sénoufo, qui n’ont pas aussi eu le privilège de défiler.

«Cohésion sociale nationale et régionale »

Sur ce point, le conférencier s’est montré formel :<<seul le gouvernement peut en donner les justifications>>. Et d’ajouter :<<nous nous désolidarisons de cette discrimination et de cette exclusion qui ne fait que fragiliser la cohésion sociale nationale et régionale>>.

En plus des Turka, les chefs coutumiers, et traditionnels représentatifs de la région, entre autres, le chef de canton de Banfora n’ont <<ni été associés, ni été invités aux célébrations>>, a-t-il fait savoir.

Pour le professeur Soma, le 11 décembre à Banfora aurait dû être reporté à l’exemple du Centre-Ouest en 2011 et du Centre-Nord en 2015 ou qu’une discussion aurait pu se tenir autour du sujet. Ainsi, se basant sur cette déception, il pense que :<<aucune région du pays ne mérite pas qu’on bâcle ses opportunités de développement et de joie>>.

De ce fait, le cas de Banfora n’est rien d’autre, pour lui, qu’un <<scandale indigne de notre Nation>>. Il invite alors le gouvernement à avoir plus d’égards et <<les mêmes égards aux différentes localités et communautés>>  qui composent le Burkina Faso.

Soumaïla Soma

Burkina Demain