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Présidentielle américaine : L’heure de vérité pour Trump et Biden !

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Donald Trump (à gauche), candidat républicain; et Joe Biden, candidat démocrate s'affrontent ce mardi dans les urnes

C’est ce mardi 3 novembre 2020 qu’a lieu la présidentielle américaine qui oppose le président sortant, le républicain Donald Trump et le démocrate Joe Biden.  Ce scrutin du 3 novembre est considéré comme l’un des plus indécis dans l’histoire de la démocratie américaine.

Donald Trump (à gauche), candidat républicain; et Joe Biden, candidat démocrate s’affrontent ce mardi dans les urnes

Pour la présidentielle américaine de ce mardi 3 novembre 2020, deux hommes d’un âge avancé s’affrontent. D’un côté il y a le républicain et président sortant, Donald Trump (74 ans), donné battu dans les sondages mais qui a multiplié les déplacements ces derniers jours pour tenter de rattraper son retard et l’emporter au finish, comme ce fut le cas en 2016.

De l’autre, il y a le démocrate et ancien vice-président sous Barack Obama, Joe Biden (77 ans), galvanisé par des sondages favorables, pense qu’il est plus que jamais l’heure de tourner la page Trump et d’ouvrir une nouvelle page de la démocratie américaine.

Même si plus de 98 millions Américains ont déjà voté du fait de la pandémie de coronavirus ; l’issue du scrutin reste indécise. Les deux candidats septuagénaires restent au coude-à-coude dans plusieurs Etats clés comme la Floride ou la Pennsylvanie.

Les grands électeurs, la clé de la victoire

Pour gagner à la présidentielle américaine, il faut engranger le plus grand nombre de grands électeurs, puisqu’aux Etats Unis, c’est le suffrage universel indirect à un tour qui est observé.

Au total, les Etats Unis comptent 538 grands électeurs répartis entre les 50 Etats en fonction de l’importance de leurs populations.

Les Etat de New York  et Floride en comptent chacun 29 et la Californie, l’Etat le plus peuplé, 55.

Après le scrutin, les grands électeurs se réuniront le 14 décembre pour élire ou confirmer l’élection du président et de son vice-président.

En clair, pour Trump et Biden tout se joue ce 3 novembre, jour de vérité. Celui qui engrange le plus grand nombre de grands électeurs peut être  sûr de sa victoire lors de l’élection du 14 décembre qui n’est qu’un scrutin de formalité. Celui qui engrange au moins 270 grands électeurs aura la clé de la Maison Blanche.

 

Martin Philippe

Burkina Demain

Campagne électorale : L’appel à responsabilité des évêques

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Les évêques du Burkina dans ce message appellent les tous les acteurs du processus à la responsabilité

Ceci est un message des évêques du Burkina Faso à l’occasion de la campagne électorale de la présidentielle et législatives du 22 novembre 2020.

Les évêques du Burkina dans ce message appellent les tous les acteurs du processus à la responsabilité

«CAMPAGNE ÉLECTORALE ELECTIONS COUPLÉES

LE MESSAGE DES ÉVÊQUES DU BURKINA

Fils et Filles de l’Eglise Famille de Dieu au Burkina Faso, et vous tous, frères et sœurs en humanité, hommes et femmes de bonne volonté,

Que Dieu dans son immense amour vous donne la paix en abondance, Lui qui est le Créateur du monde et la Source de tout bien, Lui qui inspire à ses enfants ce qui est vrai, ce qui est beau et ce qui est bien! Son amour pour nous s’étend d’âge en âge (cf. Lc 1, 50) et notre confiance est dans son Nom très saint (cf. Ps 32, 21).

Dans les tout prochains jours, nous serons invités à accomplir notre devoir citoyen en donnant notre suffrage pour le choix de nos dirigeants, le Président du Faso et les Députés à l’Assemblée Nationale. Le vote constitute, comme le dit bien le pape Jean XXIII, « un des piliers de toutes les institutions démocratiques, ainsi qu’une des meilleures garanties de durée de la démocratie »1. Nous sommes alors appelés et instamment invités à y participer pour poursuivre l’édification de notre Nation.

Cernés de toutes parts par l’hydre du terrorisme, nous n’arrêtons pas de compter nos morts et de voir affluer par centaines et par milliers, certains de nos compatriotes, particulièrement des régions du Sahel, du Nord, du Centre-Nord, de l’Est, du Centre-Est, de la Boucle du Mouhoun et des Cascades, chassés, persécutés, dépossédés de leurs biens et obligés d’être des réfugiés dans leur propre patrie ; les chiffres relatifs à cette crise sont très parlants malgré leurs divergences. Nous ne pouvons manquer de traduire notre profond respect pour tous ceux qui, en première ligne, se battent jour et nuit pour garantir la sécurité de leurs frères et sœurs, en l’occurrence les Forces de Défense et de Sécurité et toutes les personnes de bonne volonté qui leur prêtent main forte. Nous saluons la mémoire de ceux et celles qui ont sacrifié leur vie dans la lutte contre ce fléau et présentons encore nos condoléances à leurs familles éplorées.

C’est dans ce contexte d’insécurité aggravée par la pandémie de la Covid-19 qui a mobilisé et mobilise encore le personnel de la santé à qui nous rendons hommage pour la vaillance, le patriotisme et l’humanisme, que la voix des Évêques du Burkina Faso se veut être celle de la confiance et de l’espérance à l’orée des élections.

Il est important que nous nous rappelions, dans ce contexte particulier que nous vivons, les situations combien difficiles que nous avons traversées ensemble avec courage et résilience, sous la protection du Dieu créateur et miséricordieux. Dans le message que nous vous avions adressé à l’occasion des élections d’octobre 2015, nous avions insisté sur le fait que « le souvenir de ceux qui ont perdu la vie, la santé ou des biens lors de cette insurrection doit nous interpeller et désormais stimuler nos engagements en les orientant vers le don de soi jusqu’au sacrifice pour le bien de tous ».2 Depuis lors, notre pays a fait du chemin et chaque citoyen a, d’une manière ou d’une autre, donné le mieux qu’il a pu pour œuvrer à préserver notre pays de toute dérive. Cela est un témoignage de notre respect pour la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour que le Burkina Faso connaisse une démocratie authentique qui constitue l’une des routes principales sur laquelle toute autorité devrait cheminer avec le peuple et pour le peuple.

Fils et Filles de l’Eglise Famille de Dieu au Burkina Faso, et vous tous, frères et sœurs en humanité, hommes et femmes de bonne volonté, la situation dans laquelle se trouve notre pays nous amène à prendre conscience que les droits que nous considérons souvent comme les plus évidents ne sont pas définitivement garantis. Il nous faut chaque jour travailler à les préserver et à les consolider, en évitant que les forces obscures qui œuvrent à nous priver de leur jouissance et à faire basculer notre pays dans d’autres situations inextricables ne parviennent à leurs fins. Invitant alors les acteurs de la vie politique à l’application rigoureuse des textes en vigueur et à un dialogue qui prenne en compte le contexte particulier que vit notre pays, nous, Évêques du Burkina Faso, voulons rappeler ces obligations qui incombent à tous et tout particulièrement à ceux qui se lancent dans la conquête du pouvoir :

Protéger les personnes et leurs biens: la valeur suprême est la vie et aucun effort ne doit être ménagé lorsqu’il s’agit de la protéger. La préservation de la vie, de l’intégrité physique, psychique et morale des personnes demeure une priorité. En cette période électorale, aucune initiative ne doit contribuer à aggraver la situation sécuritaire ni à mettre en danger la vie des populations, ni celle des organisateurs de ces élections ni celle des électeurs.

Se mettre en tenue de service: pouvoir et autorité sont donnés en vue du service de tous. Nul ne peut ou ne doit prétendre servir la Nation en violant les droits de ceux et celles qu’il est censé servir. La conquête du pouvoir ne saurait fouler aux pieds les droits des citoyens ni porter atteinte aux valeurs essentielles qui fondent notre société à savoir le respect de la vie, le respect de la liberté de conscience et d’expression, le respect de la propriété, le respect du bien commun, le refus de la corruption, en un mot, la bonne gouvernance. C’est à la manière dont un leader politique se comporte vis-à-vis de ces valeurs que l’on peut juger de son aptitude à exercer le pouvoir d’Etat qui n’est rien d’autre qu’un service.

Gagner en maturité: l’histoire politique de notre pays a été marquée par des crises plus ou moins profondes et la plus récente est celle qui fut consécutive au soulèvement populaire des 30 et 31 octobre 2014. Le monde entier nous regardait alors, curieux ou soucieux de savoir sur quelle route les citoyens du Burkina Faso, que certains appelaient ou appellent encore « Pays pauvre et enclavé », engageraient leur avenir. L’esprit de dialogue et de conciliation a alors prévalu et nous avons montré aux yeux du monde qu’il est possible, malgré des moyens limités, de relever des défis qui, à première vue, peuvent paraître insurmontables. Ce gain qui est à l’actif de notre pays doit être capitalisé et nous orienter résolument et définitivement dans la consolidation d’un Etat de droit, caractérisé par la stabilité de ses Institutions et la maturité de ceux et celles qui animent la vie sociopolitique de la Nation. C’est également dans cet élan que nous en appelons aux dirigeants que les prochains suffrages permettront de désigner, afin qu’ils travaillent à ramener la paix en œuvrant pour la justice et la réconciliation.

Travailler à faire vraiment du Burkina Faso, le Pays des hommes intègres et une Nation unie : l’histoire de notre pays est celle d’un peuple qui a toujours su faire des différences culturelles, ethniques ou religieuses qui caractérisent ses citoyens, une source de richesse et un exemple de cohésion aux yeux du monde. Les divergences d’opinions politiques sont censées être également une richesse et non pas une source de division, un moyen de manipulation de l’opinion ni un moyen de subversion. Plutôt que de voir dans les moments difficiles que nous traversons, des occasions de tirer le plus grand profit pour soi-même ou pour son parti, chaque citoyen doit s’investir et mettre sa fierté à œuvrer pour le bien de tous, pour l’honneur de la patrie.

Fils et Filles de l’Eglise Famille de Dieu au Burkina Faso, et vous tous, frères et sœurs en humanité, hommes et femmes de bonne volonté, engageons-nous pour garantir à notre pays une sécurité et une paix durables. Soyons des citoyens épris de solidarité, de justice, de cohésion sociale et donnons à notre peuple, par un jeu démocratique caractérisé par la transparence et l’intégrité, de dignes représentants qui présideront à sa destinée, pour le conduire vers un avenir toujours plus radieux.

A tous les croyants des différentes confessions religieuses, nous lançons un appel à la prière incessante pour que Dieu accompagne ces élections. Nous invoquons sur chacun de vous et sur le Burkina Faso l’abondance des bénédictions divines.

Fait à Ouagadougou le 01 novembre 2020 en la Solennité de tous les Saints.

Les Archevêques et Evêques de la Conférence Episcopale Burkina-Niger.

Mgr Laurent B. DABIRE, Evêque de Dori, Président de la CEBN

Cardinal N. Philippe OUEDRAOGO, Archevêque de Ouagadougou

Mgr Paul Y. OUEDRAOGO, Archevêque de Bobo-Dioulasso

Mgr Gabriel SAYAOGO, Archevêque de Koupela, Vice-président de la CEBN

Mgr Lucas K. SANOU, Evêque de Banfora

Mgr Joseph SAMA, Evêque de Nouna

Mgr Joachim OUEDRAOGO, Evêque de Koudougou

Mgr Der Raphaël K. DABIRE, Evêque de Diébougou

Mgr Justin KIENTEGA, Evêque de Ouahigouya

Mgr Modeste KAMBOU, Evêque de Gaoua

Mgr Pierre Claver Y. MALGO, Evêque de Fada N’Gourma

Mgr Prosper KONTIEBO, Evêque de Tenkodogo

Mgr Prosper Bonaventure KY, Evêque de Dédougou

Mgr Théophile NARE, Evêque de Kaya

Mgr Léopold Médard OUEDRAOGO, Evêque auxiliaire de Ouagadougou

Mgr Yiki Alexandre BAZIE, Evêque Auxiliaire de Koudougou

Pour les Archevêques et Evêques de la Conférence Episcopale Burkina-Niger

Mgr  Laurent Dabiré»

Côte d’Ivoire : Dans l’attente des résultats de la présidentielle contestée

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24 heures après la tenue de la présidentielle du 31 octobre dernier, les Ivoiriens sont dans l’attente des résultats du 1er tour du scrutin boycotté par l’opposition et émaillé de violences.

Sauf tremblement de terre en Côte d’Ivoire, le président sortant et candidat à un troisième mandat, Alassane Ouattara, sera le vainqueur de la présidentielle du 31 octobre 2020 dont les résultats du 1er tour seront bientôt annoncés par la Commission électorale.

L’opposition dans sa grande majorité ayant boycotté le scrutin qui a été émaillé de violences dans plusieurs localités du pays ; c’est un grand boulevard qui s’est ouvert pour Alassane Ouattara.

Les résultats seront également contestés

La commission électorale, soupçonnée par des opposants d’être à la solde du pouvoir, le donnait ce dimanche en tête dans des 20 premiers départements où a eu lieu le dépouillement de l’élection présidentielle. Ouattara a ainsi remporté 99% des suffrages dans huit de ces départements.

S’il ne fait pas de doute sur l’issue du scrutin, c’est-à-dire la victoire d’Alassane Ouattara ; les résultats de ce 1er tour seront naturellement contestés par l’apposition boycotteuse qui dénie toute crédibilité à cette élection qu’elle ne reconnaît pas, encore moins ses résultats.

La Côte d’Ivoire plus que jamais dans la crise

Des observateurs indépendants estiment que 23% des bureaux de vote n’avaient pas pu ouvrir le jour du scrutin à cause du boycott actif de l’opposition, des violences enregistrées ça et là, et ayant fait des victimes.

Pendant que l’opposition évoque un échec avec un taux de participation de moins de 10%, le pouvoir se félicite du bon déroulement du scrutin.

La Côte d’Ivoire reste plus que jamais divisée et en crise au lendemain de ce scrutin qui n’aura finalement pas permis aux frères ivoiriens de surmonter leurs divergences et de s’attendre pour sauver le pays.

Burkina Demain

Présidentielle guinéenne : Démenti de la CEDEAO

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Le président de la Commission de la CEDEAO, Jean Claude Brou

Ceci est un démenti, en date du 31 octobre 2020, de la Commission de la CEDEAO au sujet d’une fausse déclaration attribuée à son président, relativement à la présidentielle guinéenne.

Le président de la Commission de la CEDEAO, Jean Claude Kassi Brou

«Communiqué de presse

Démenti au sujet d’une fausse déclaration attribuée au Président de la Commission de la CEDEAO en Guinée.

Depuis quelques heures, des personnes malintentionnées font circuler sur les réseaux sociaux, une fausse affiche avec des propos attribués au Président de la Commission de la CEDEAO au sujet du déploiement des observateurs de l’Union Africaine et des Nations Unies ; et des procédures légales de remontée des procès-verbaux lors de l’élection présidentielle du 18 Octobre 2020 en République de Guinée.

Par le présent, la Direction de la Communication de la Commission de la CEDEAO apporte un *DÉMENTI FORMEL ET CATÉGORIQUE* à cette fausse information et informe que toutes les déclarations du Président de la Commission de la CEDEAO sont disponibles sur le site internet de la Commission.

La Commission de la CEDEAO informe l’opinion publique qu’elle prendra toutes les dispositions nécessaires pour rechercher et traduire devant les juridictions compétentes, les auteurs de cette fausse information.

 

Fait à Abuja, le 31 Octobre 2020.

La Direction de la Communication».

Elections du 22 novembre 2020 : Etat des lieux à l’ouverture de la double campagne

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C’est parti pour la campagne électorale des élections, législatives et présidentielle du 22 novembre 2020. La campagne durera 21 jours pour la présidentielle et 14 jours pour les législatives.  Voici l’état des lieux en chiffres en début de cette double campagne électorale.

Au total, ce sont 6 490 144 Burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur  qui sont inscrits sur le fichier électoral et auront la charge de départager les 13 candidats de la présidentielle et les 10 652 candidats aux législatives issus des  96 partis, 5 formations politiques et des 25 regroupements d’indépendants.

C’est au total 21 155 bureaux de vote, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays,  qui accueilleront les électeurs de ce double scrutin.

«Malgré le contexte national difficile avec les méfaits de l’insécurité, nous avons vaille que vaille avec vos prières constantes enrôlé dans plus de plus de 94 % des 351 communes de notre pays. Dans plus de 83% des 9299 villages et secteurs de notre pays», a indiqué le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dans une déclaration à la veille de la présente campagne électorale.

Burkina Demain

«Candidats aux élections : Nous voulons d’une campagne civilisée»

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La campagne électorale est ouverte depuis ce 31 octobre. Trois semaines durant, les candidats à l’élection présidentielle et aux élections législatives arpenteront les différentes contrées du pays pour la pêche aux voix.   Dans cette quête du suffrage, les électeurs auront droit à toutes sortes de promesses. Des plus réalistes au plus fantaisistes voire fantasques. C’est de bonne guerre.  Il appartiendra aux électeurs de séparer la bonne graine de l’ivraie. Mais la cohésion sociale étant déjà quelque peu mise à rude épreuve, il reviendra surtout aux candidats de faire preuve de hauteur d’esprit pour ne pas jeter de l’huile sur le feu.

6 490 144 électeurs répartis dans 21 155 bureaux devront départager 13 candidats à la présidentielle et 10 652 candidats aux législatives. Avant, pendant et après les élections, le sang d’aucun burkinabè ne doit être versé pour des divergences politiques.  Les biens publics et privés ne doivent point être saccagés.

L’image du Burkina Faso ne doit point être écornée au niveau international. La démocratie burkinabè doit sortir gagnante et renforcée des différentes consultations. La liste pourrait être rallongée à souhait. Mais la chose la plus importante à retenir, c’est que tout doit être mis en œuvre par les différents protagonistes pour des élections apaisées, crédibles et transparentes.

Pour séduire l’électorat, nul besoin de boxer son adversaire en dessous de la ceinture. Seuls doivent prévaloir le programme politique et la force des arguments. En ce sens, il convient de saluer le fait que les différents acteurs impliqués dans les prochaines élections (Candidats, responsables de médias, d’organisations de la société, activistes,…) aient signé un pacte de bonne conduite le 26 octobre dernier pour des élections apaisées.

 

« Les candidats s’engagent à soigner et à éviter tout propos haineux, stigmatisant et divisant. Ils s’engagent à recourir, en cas de besoin, aux organes légaux de gestion des conflits. Ils s’engagent à sensibiliser leurs militants à avoir un langage apaisant et rassembleur ». Précisions de Mathias Tankoano, président du Conseil supérieur de la communication (CSC). Le 22 novembre, l’histoire ne s’arrêtera au Burkina Faso. Elle connaitra bien au contraire un coup d’accélérateur. Il y aura forcément des gagnants et des perdants.

 

 

C’est  logique de toute compétition. Aucun acteur ne devrait remettre en cause le processus de quelque manière que ce soit. De l’insurrection,  aux attaques terroristes en passant par la transition, les Burkinabè ont vécu  des moments  difficiles. Les  élections à  venir sont donc porteuses de  grands enjeux. Il faut consolider les acquis. Engager des réformes  en profondeur pour des résultats tangibles et concrets.  Même si tout est prioritaire dans ce pays, les candidats sont particulièrement attendus sur 03 principaux axes à savoir  la sécurité des Burkinabè, la croissance économique inclusive, la réconciliation nationale.

 

Le Président qui sortira des urnes devra être un vrai patriote car les 05 années à venir ne seront pas une sinécure. Au plan national, les attentes des citoyens sont nombreuses et pressantes. Au niveau sous régional et international, le contexte est de plus en plus complexe. Le futur Président du Faso n’aura guère d’état de grâce.  Il devra rapidement aller au charbon, faire preuve d’innovation et d’ouverture d’esprit  afin  de mettre le pays sur orbite  avec tous les fils et toutes les filles du pays qui en sont disposés.

 

Des 13 mousquetaires, les Burkinabè devront en toute conscience choisir le meilleur profil pour relever ces importants défis. Leur choix ne doit être vicié  ni par la fraude, ni par la violence, ni par l’achat de consciences ou encore de quelque manière que ce soit. Dans de nombreux pays, les périodes électorales donnent lieu à des violences qui se traduisent par des destructions de biens publics et privés et par des pertes en vies humaines. Les cas guinéen et ivoirien sont suffisamment illustratifs.  Le Burkina Faso, déjà  durement éprouvé,   doit absolument  éviter de sombrer dans le chaos du fait de l’incurie de sa classe politique.

 

 

Éviter de jouer au héros solitaire

 

 

Au cours de la campagne, les différents candidats devront aussi avoir à l’esprit la fragilité de la situation sécuritaire. D’importantes mesures ont déjà été prises pour la sécurisation des élections mais en matière de sécurité, aucune précaution n’est de trop.

 

Le Conseil constitutionnel a constaté  l’existence de «cas de force majeure»  dans des localités de 06 régions représentent 17,70% du taux de couverture nationale.

 

Le constat du Conseil constitutionnel s’appuie sur un rapport de la CENI qui a noté la présence de groupes terroristes dans les localités visées, l’absence de l’administration dans les zones affectées par le terrorisme, l’abandon par les populations de leurs sites d’habitation pour d’autres localités,…

 

Dans leurs programmes de campagne, les candidats à la présidentielle ont tenu compte de ce contexte sécuritaire assez délicat.

 

La vigilance devra être de mise durant tout le processus. Les consignes sécuritaires devront être strictement respectées. Rien ne sert de jouer au héros solitaire. Aux aguets, les ravisseurs n’en demanderont pas mieux.

 

 

Jérémie Yisso BATIONO

Enseignant Chercheur

Ouagadougou

 

Ouverture de la campagne des élections du 22 Novembre : Le message du président de la CENI

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Ceci est un message du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry, à l’occasion de l’ouverture de la campagne des élections législatives et présidentielle du 22 novembre 2020.

«Burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur

Candidates et candidats

A partir de 0 heure ce samedi, 31 octobre, la double campagne, pour l’élection du président du Faso et l’élection des députés à l’Assemblée nationale va commencer.

C’est l’avant derrière étape cruciale dans le processus qui nous conduit inexorablement au 22 novembre, jour des élections couplées.

Une étape cruciale, que l’on croyait si lointaine et qui est désormais là, à portée de main.

Etape cruciale et nouveau challenge, celui des 13 candidats à l’élection du président du Faso. Comme vous le savez, le Président du Faso c’est la clé de voûte de nos institutions.

C’est lui qui décide et gère nos destinées pendant un mandat de cinq ans, selon un projet de société qu’il nous a exposé et nous avons acheté. A lui donc, pendant les 5 années à venir nous allons remettre les petites parcelles de souveraineté que nous détenons chacun. Et c’est en vertu de ces petites parcelles de souveraineté que nous détenons chacun que nous constituons le peuple du Burkina Faso !

La démocratie c’est un rêve commun du plus grand nombre d’un idéal de société où s’exalte ce qu’il y a de meilleur en nous. Cette belle fresque sociale, sociétale et idéale est celle que le suffrage universel nous permet de peindre en mettant en commun, les pièces du puzzle constituées en autant de souveraineté, de volontés, de désirs qu’il y a de Burkinabè.

Autant une seule hirondelle ne fait pas le printemps, autant une seule volonté ne fait pas le choix du peuple. C’est pourquoi, la démocratie impose que la majorité des citoyens qui pensent pareil, aspirent pareil à un moment donné, fassent prévaloir leur volonté et leur choix, dans un assemblage parfait des petits bouts des puzzles de nos volontés individuelles, appelée volonté du peuple. C’est pourquoi c’est une erreur de croire que sa seule voix ne peut rien changer.

 

Votre seule voix, qui est l’expression d’une volonté, d’un idéal, si elle rencontre et fait osmose avec des millions de voix, fait la décision et change les choses. On ne peut pas à l’avance dire que sa voix ne peut rien changer. Il est certain cependant que si des millions de voix, expression d’un même idéal, d’une même volonté s’abstiennent de s’exprimer, rien ne changera dans le sens qui aurait pu être bénéfique à la société.

 

La campagne commence et les 13 candidats à la fonction du président du Faso auront 21 jours pour vous convaincre d’assembler le puzzle dans tel ou tel sens.

 

Au même moment, les candidats aux postes de député à l’Assemblée nationale viendront aussi à vous. Dans l’ordonnancement de nos institutions démocratiques, les députés se sont vos représentants pour veiller à ce que, en tout temps et en tout lieu, votre volonté et vos intérêts, vous le peuple du Burkina Faso, prévalent. Vous allez donc, le 22 novembre concéder votre souveraineté à un des 13 candidats à la fonction du président du Faso et dans la foulée, désigner les 127 députés chargés de contrôler les actions de ce président du Faso et de son gouvernement.

 

Burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur !

 

En tout cela, les 21 jours à venir sont très importants. Vous êtes détentrices et détenteurs de la souveraineté et du pouvoir. Une souveraineté et un pouvoir que les impétrants candidats aussi bien à la fonction du président du Faso qu’à la fonction de député à l’Assemblée nationale, veulent que vous leur concédiez pour les cinq années à venir. Soyez d’exigeants et d’intransigeants souverains. Car il s’agit de l’avenir de notre bien le plus précieux ; le Burkina Faso, donc de l’avenir de chacun de nous. Un bien aussi précieux n’a pas et ne peut avoir de prix.

 

C’est le sens d’ailleurs de l’article 68 (ter) du code électoral qui interdit les pratiques publicitaires à caractère politique. Les cadeaux et les libéralités de toute nature « pouvant influencer ou tenter d’influencer votre vote ».

En somme, ne bradez pas l’avenir, votre avenir, notre avenir, pour un tee shirt, du thé, un sac de riz ou pour des billets de banque.

 

En souverains exigeants, constituez-vous en « groupes critiques » des messages, des projets et programmes qui vous seront exposés. C’est à vous de choisir, le 22 novembre prochain, le président du Faso et les députés à l’Assemblée nationale.

 

Un adage Bambara dit que pour l’offrande on n’expose pas le fétiche « O be djo to boro kono ka son », mais comme nous sommes en politique, je vous exhorte plutôt à faire vôtre, la sagesse moaga qui déconseille « d’acheter un poisson dans l’eau » « Ned Ka raad Ziif koomen Ye »

 

Donnez-vous les moyens, tous les moyens pour vous assurer que « le choix que vous allez opérer pour notre destinée commune dans les cinq années à venir, est le moins mauvais des offres en présence » !

 

Chers compatriotes !

 

A présent je voudrais m’adressez spécifiquement aux candidats. Ceux qui briquent la fonction du président du Faso et ceux qui aspirent à être députés à l’Assemblée nationale.

Je voudrais au nom de la CENI vous adressez mes vives félicitations, pour avoir réussi la validation de vos candidatures, d’abord au niveau de la CENI et ensuite devant le Conseil constitutionnel. Cette étape franchie, vous allez aborder, dans quelques heures l’étape de la campagne politique.

Permettez-moi de vous rappeler quelques dispositions de la loi, qui encadrent la campagne politique :

Article 68, quater du Code électoral : interdit « l’utilisation des attributs, biens ou moyens de l’Etat, comme ceux d’une personne morale publique, d’une institution ou d’un organisme public notamment une société, un office, un projet de l’Etat et une institution internationale à des fins électoralistes »

 

Article 71, « il est formellement interdit à tout candidat ou militant des partis ou formations politiques d’user de la diffamation, d’injures ou de tout acte de provocation pouvant entacher la moralité et la sérénité de la campagne électorale »

Sur cette dernière disposition plus spécifiquement, nous devons veiller à maintenir le climat de sérénité, de concertation et de consensus national qui entoure ce processus depuis son début en juillet 2019.

 

Il ne s’agit pas de se comparer au pire, mais de reconnaître et de nous féliciter du bon climat dans lequel, ensemble nous sommes en train d’aller à ces élections générales. Ce bon climat qui nous vaut l’admiration de la communauté internationale, ne doit pas être remis en cause, par les vicissitudes de la campagne politique.

 

Chaque candidat, chaque parti, chaque regroupement d’indépendant doit bannir dans les propos et les comportements, tout ce qui peut porter atteinte à notre cohésion sociale, à notre vivre ensemble. La politique c’est pas la guerre. La politique c’est se mettre au service des autres. Quand on veut se mettre au service des autres, il ne peut pas avoir d’animosité, encore moins d’inimitiés. La campagne passe, le Burkina Faso demeure.

 

Je voudrais justement me réjouir de la signature sous l’égide du président du Conseil supérieur de la Communication « du code de bonne conduite » qui va régenter et la campagne et le scrutin.

 

Chers compatriotes !

 

La CENI que j’ai l’honneur de diriger est prête. Les choses n’ont pas toujours été faciles, et vous le savez. Par moments, certains sont allés jusqu’à s’interroger sur la capacité de la CENI à respecter la date du 22 novembre. Ce doute là, n’a jamais effleuré notre esprit. C’est pourquoi, malgré le contexte national difficile avec les méfaits de l’insécurité, nous avons vaille que vaille avec vos prières constantes enrôlé dans plus de plus de 94 % des 351 communes de notre pays. Dans plus de 83% des 9299 villages et secteurs de notre pays.

 

Cette opération n’a pas été facile, mais nous rendons grâce au tout puissant, de nous avoir permis de la conduire sans qu’aucune vie humaine n’ait été perdue.

Le récent audit international indépendant du fichier électoral et les conclusions auxquelles il est parvenu montrent, à souhait, que cette CENI là n’a qu’un seul agenda : offrir les mêmes droits et les mêmes chances à tous ceux qui s’engagent dans la compétition électorale.

Les résultats de l’audit ont montré aussi, et c’est important, le caractère inclusif de notre fichier électoral. C’est à dire que le fichier électoral constitué par la CENI est représentatif de la population burkinabè dans sa diversité et sa composition Homme/femme et selon les différentes catégories d’âge. Cependant, les jeunes restent sous représentés dans toutes les régions du pays. Ce qui donne à la pyramide du fichier électoral, la forme d’un malade du Kwashiorkor. La base est mince, le ventre est gros et le sommet est effilé.

 

Chers Burkinabè de l’extérieur !

 

Vous allez pour la première fois participer au choix du président du Faso. Nous vous adressons pour cela, une mention spéciale. Dans certains pays, la campagne électorale est rendue difficile, voire même impossible à cause de la Covid-19. Mais vous pourrez suivre sur nos chaines nationales et le réseau Internet pour vous imprégner de la campagne et des offres politiques en compétition.

 

Peuple du Burkina Faso

 

Alors que débute la campagne électorale, je m’en voudrais de ne pas adresser une mention spéciale à nos vaillantes forces de défense et de sécurité, les FDS. Je sais ce que vous avez fait, et ce que vous faites. C’est grâce à vous, que la CENI a réalisé ce que j’appellerai, le paradoxe heureux. Alors que le contexte sécuritaire est particulièrement difficile et jamais vu, la CENI a battu un record en termes de nombre d’enrôlés lors d’une révision du fichier électoral. Un record a été établi, c’est grâce à vous, et nous vous en sommes grandement reconnaissants.

 

A cet instant de mon propos, je voudrais rappeler quelques chiffres importants :

Le fichier électoral qui va servir le 22 nombre est arrêté à 6 490 144 électeurs

 

Les élections auront lieu à l’intérieur comme à l’extérieur dans 21 155 bureaux de vote

 

Pour l’élection du président du Faso : 13 candidats en lice.

Pour l’élection des députés à l’Assemblée nationale, 96 partis, 5 formations politiques et 25 regroupements d’Indépendants, soit un total de 126 en lice.

Ce qui représente en nombre de listes : 1567.

En nombre de candidats : 10 652 repartis comme suit :

–  5 626 titulaires et 5 326 suppléants. Il faut rappeler qu’il y a seulement 127 sièges de députés à pouvoir.

 

Ce nombre exceptionnellement élevé va jouer sur la taille des bulletins uniques. Pour le Kadiogo, avec les dernières décisions du Conseil d’Etat, qui feront date certainement, il y aura plus d’une centaine de partis en compétition. Déjà le bulletin unique était sous format A2, il risque fort bien de s’allonger en journal à feuilleter. Nous voudrions à ce propos présenter tous nos regrets aux partis politiques de ne pas être en mesure de leur fournir les spécimens de bulletin pour ce début de campagne. Toutes nos précautions pour disponibiliser les bulletins à temps se sont avérées vaines, à cause des dernières décisions du Conseil d’Etat.

Nous avons besoin de quelques jours supplémentaires pour prendre en compte les dernières décisions du Conseil d’Etat, en espérant que d’éventuels pourvoi en cassation ne viennent pas compliquer plus, pour configurer les bulletins uniques et les mettre à la dispositions des partis et des candidats avant la fin de la première semaine de campagne.

 

Burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur,

Chers compatriotes

 

Que Dieu dans sa miséricorde infinie couve de sa bienveillante protection, cette campagne électorale. Que rien n’arrive à personne. Ni aux candidats, ni aux observateurs, ni à nos vaillantes forces de défense et de sécurité. A ce propos justement, le Comité de sécurisation de la campagne et des élections couplées, sous l’autorité du président de la CENI, a rencontré les candidats et les partis politiques pour leur exposer le plan de sécurisation de la campagne qui commence au petit matin de ce 31 octobre.

 

Dieu bénisse et couve de sa protection la campagne électorale qui commence !

Dieu bénisse le Burkina Faso, notre chère patrie !

 

Bonne campagne à tous !

 

Newton Ahmed Barry

Président de la CENI

Élections du  22 novembre : Les acteurs ont signé le pacte de bonne conduite

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Photo de famille des officiels et des parties prenantes signataires du pacte de bonne conduite

Dans l’optique de veiller au bon déroulement des élections couplées, présidentielle et législatives, les candidats, partis ou formations politiques, regroupements d’indépendants, médias, organisations de la société civile et entreprises de publicité ont signé, ce lundi 26 octobre à Ouagadougou, sous l’égide du Conseil supérieur de la communication (CSC), le  pacte de bonne conduite.

Le présidium de la cérémonie de signature du pacte de bonne conduite, on reconnaît au milieu le président du CSC, Mathias Tankoano

C’est sous la supervision du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) que les différentes parties prenantes des élections du 22 novembre 2020 ont imposé leur signature, manifestant leur volonté de préserver les valeurs démocratiques tout au long de la période électorale. Le pacte de bonne conduite à ainsi pour but de faire en sorte que le discours politique électoral ne conduise pas à la rupture de l’harmonie de l’unité nationale.

Photo de famille des officiels et des parties prenantes signataires du pacte de bonne conduite

À cette signature, les candidats à la présidentielle étaient, pour la majorité, présents. Des absences étaient constatées mais tous adhèrent aux accords du pacte, selon le président du CSC, Mathias Tankoano. Également, par la signature, les candidats se sont engagés à interdire à leurs militants tout acte ou tout propos pouvant porter atteinte à l’ordre public, à la vie privée, à la dignité humaine et à la cohésion sociale.

Mener les élections sans incident, c’est pour les Burkinabè eux-mêmes  mais aussi pour le monde entier car cela servira d’exemple, à laisser entendre Mathias Tankoano. Ce pacte est donc, pour lui, le lieu de  «faire du Burkina un exemple de démocratie, de liberté et de valeurs humaines ».

Des participants à la cérémonie. Au premier rang, des candidats à la présidentielle ou leurs représentants

Clément Sawadogo, représentant du MPP a fait savoir qu’au niveau de l’alliance des partis de la majorité présidentielle, les partis s’étaient déjà engagés à respecter les principes de la démocratie, qui est aussi, selon lui, le respect de l’autre, de l’adversaire.

Quant à Zéphirin Diabré, Chef de file de l’opposition, président de l’UPC, ce pacte est appréciable mais ne résout pas entièrement l’ensemble des questions qui peuvent entacher le caractère de transparence des élections. Il appelle ainsi à ce que  «toutes les pratiques malsaines qui sont de nature à polluer le climat démocratique » ,  dans le cadre de ces élections ne soit pas écarté.

 

Aziz Yoda

Burkina Demain

Référentiel BEP énergie solaire validé : Des acteurs s’en félicitent

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Les participants à l'atelier de validation se félicitent des conclusions

C’est fait. Le référentiel du Brevet d’étude professionnel (BEP) en électricité et installation d’équipements solaires est validé et le règlement d’examen élaboré. C’est le résultat de l’atelier tenu à cet effet du 19 au 24 octobre 2020 à Ziniaré.

Les participants à l’atelier de validation se félicitent des conclusions

Des acteurs de cet atelier de validation du référentiel qui aura réuni les différentes parties prenantes de la question, font le point de leur participation.

  «Des conclusions intéressantes pour l’avenir»

Prosper Sanon, directeur du Soleil Burkina

Nous saluons la tenue de cet atelier dans la mesure où beaucoup de gens ont été associés à l’élaboration de ce référentiel «électricité et installation d’équipements solaires». C’est un document capital pour l’éducation de nos enfants. C’est pourquoi je voudrais féliciter les différents acteurs du projet. Nous sommes parvenus à des conclusions intéressantes pour l’avenir, qui vont servir par la suite. Des points techniques ont été améliorés dans ce référentiel, toute chose qui est importante dans l’éducation de nos enfants.

«Si ce référentiel n’existait pas, il aurait fallu le faire»

Jean Bernard Yerbanga, inspecteur de l’enseignement secondaire, option technique industrielle

«Ce que nous venons d’accomplir va avoir un impact très important par rapport à la qualité des services que les gens sont en train de rendre aux utilisateurs qui sont de plus en plus nombreux dans le domaine du solaire. Notre pays a un très bon ensoleillement, ce qui fait que la demande est très forte, je dirai même qu’elle a complètement explosé. Mais, il se trouve que la plupart des praticiens dans le domaine sont soit des électriciens simples reconvertis, soit des gens mêmes qui n’ont pas rien à voir avec le domaine, qui ont appris sur le tas, qui bricolent. Ce qui fait que les utilisateurs ont souvent d’énormes difficultés après leurs installations parce que cela n’a pas respecté justement les normes technologiques et techniques.  Mais, ce que nous venons d’accomplir, va permettre de passer rapidement à des formations pour des gens dont la main d’œuvre sera plus spécialisée, plus qualifiée, à mesure de proposer des services de qualité aux différents utilisateurs qui sont de plus en plus nombreux dans le domaine. Presque tous, particulièrement ceux qui ont des difficultés à accéder à l’électricité produite par la compagnie nationale d’électricité, vont pouvoir trouver sur leur chemin des gens  qui possèdent quand même les qualifications pour proposer des services de qualité. Ce référentiel, s’il n’était pas là, il aurait fallu le faire. Je crois que ce n’est pas tard. On vient de le valider. Et au vu justement de ce qu’il y a  à l’intérieur, on peut être sûr que les formés à partir de ces documents auront vraiment les qualifications nécessaires pour proposer des services qui conviennent».

 «Nous mettrons le paquet pour que le référentiel soit opérationnel les jours à venir»

Ousmane Nikièma, professeur électrotechnique au lycée technique de Ouagadougou

«En tant que membre de l’équipe de rédaction de ce référentiel, on a été très ravi de l’apport des autres collègues. Ce référentiel vient répondre vraiment aux besoins en matière des installations électriques et des équipements solaires. C’est un domaine qui est beaucoup prisé en ce moment, le référentiel va permettre de répondre aux préoccupations des usagers de cette forme d’énergie-là. Nous avons pris bonne note par rapport aux recommandations des participants. Nous mettrons le paquet pour que le référentiel soit opérationnel les jours à venir. Vraiment, je suis doublement satisfait au sortir de cet atelier : satisfait en tant qu’enseignant et satisfaisant en tant que membre de l’équipe de rédaction de ce référentiel».

 

Propos recueillis par  Martin Philippe

Burkina Demain

Présidentielle guinéenne : Coup KO d’Alpha Condé au 1er tour contesté par Dalein Diallo

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Alpha Condé a été déclaré élu dès le 1er tour avec 59, 4% des voix

Finalement, c’est ce samedi 24 octobre 2020 que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a publié les résultats globaux provisoires de l’élection présidentielle guinéenne du 18 octobre 2020. Selon les résultats proclamés par la CENI, c’est Alpha Condé qui s’impose dès le 1er tour avec 59, 4% des voix et est donc élu président de Guinée devant son éternel challenger, Cellou Dalein Diallo, crédité de 33,5% des voix.

Alpha Condé a été déclaré élu dès le 1er tour avec 59, 4% des voix

 Pour l’opposant historique Cellou Dalein Diallo (33,5% des voix)  et son parti UFDG, les résultats proclamés ce samedi 24 octobre par la CENI donnant le président Alpha Condé élu dès le 1er tour du scrutin avec 59,4% des voix, ne sont ni moins, ni plus qu’un nouveau hold-up électoral.

Diallo qui s’est auto-proclamé président élu dès le lendemain du scrutin, et son camp vont formuler des recours devant le Conseil constitutionnel, habilité à valider les présents résultats provisoires de la présidentielle.

Ce ne sera pas la première fois que le patron de l’UFDG conteste les résultats d’une présidentielle qui a toujours assuré avoir gagné les élections de 2010 et 2015. Cette fois, sa cause sera-t-elle entendue par le Conseil constitutionnel ?

 

Affaire à suivre…

Burkina Demain