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Compte rendu du Conseil des ministres du 23 octobre 2020

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le vendredi 23 octobre 2020, en séance ordinaire, de 09 H 15 mn à 10 H 20 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I.DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE SEPT (07) RAPPORTS

Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de financement relatif au crédit n°6739-BF et au don n°D691-BF, conclu le 26 août 2020 entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA), pour le Programme de financement de la politique de développement du commerce régional de l’énergie en Afrique de l’Ouest-Burkina Faso.

Le montant du financement de l’Association internationale de développement est composé d’un crédit de 27 000 000 d’Euros soit 17 710 839 000 F CFA et d’un don de 21 900 000 Droits de tirages spéciaux (DTS) soit 17 301 000 000 de F CFA.

Ce financement permettra d’accroître le commerce régional de l’électricité en vue de renforcer la sécurité énergétique et de réduire le coût de l’électricité.

– une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt conclu le 23 septembre 2020 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et la Banque Arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), pour le financement de l’opération de réponse urgente pour affronter la pandémie de la COVID-19.

 

D’un coût global de 15,6 millions USD, soit environ 9,469 milliards de F CFA, ce financement permettra de renforcer le système de santé de notre pays par l’équipement de laboratoires, des salles d’opération des Centres hospitaliers universitaires (CHU) et des Centres hospitaliers régionaux (CHR) et d’accroître la surveillance et le contrôle de la propagation de la pandémie.

– une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de don n°D684-BF conclu le 28 septembre 2020 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et l’Association Internationale de Développement (IDA) pour le financement additionnel du Projet d’amélioration de l’accès et de la qualité de l’éducation (PAAQE).

D’un montant de 100 millions USD, soit environ 56 milliards de F CFA, ce financement à travers le PAAQE, permettra d’accroître l’accès à l’éducation préscolaire, à l’enseignement secondaire et d’améliorer la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage dans notre pays.

– une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt conclu le 13 octobre 2020 entre le Burkina Faso et la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) pour le financement partiel du projet de réalisation de vingt-sept (27) systèmes d’Adductions d’eau potable (AEP) dans les régions de la Boucle du Mouhoun et des Hauts-Bassins au Burkina Faso.

Le coût total de ce projet est estimé à 10 millions USD hors taxes et hors douanes soit 5,5 milliards de F CFA. La BIDC contribue à hauteur de 94% soit 9,4 millions USD, environ 5,170 milliards de F CFA et l’Etat burkinabè à hauteur de 6% soit 600 000 USD, environ 330 millions de F CFA. Ce financement contribuera à l’accès à l’eau potable des populations des villages dans les régions de la Boucle du Mouhoun et des Hauts-Bassins non retenues par le Programme d’approvisionnement en eau potable et à l’assainissement (PAEA).

– une ordonnance portant autorisation de ratification de l’Accord de facilité de crédit à l’Exportation conclu le 29 septembre 2020 entre le Gouvernement du Burkina Faso et UNICREDIT BANK AUSTRA AG pour le financement du Projet de construction et d’équipement d’un centre de radiothérapie pour le traitement du cancer à Bobo-Dioulasso.

D’un montant de 14 658 465 Euros soit 9 615 322 726 F CFA, ce financement est destiné à la construction d’un centre de radiothérapie pour le traitement du cancer à Bobo-Dioulasso qui permettra le dépistage et la prise en charge complète des cas de cancer les plus prévalents au Burkina Faso.

– un décret portant autorisation de perception de recettes sur les prestations liées à la réalisation des tests COVID-19 des voyageurs internationaux au départ et à l’arrivée aux points d’entrée du Burkina Faso.

 

L’adoption de ce décret permet de compenser la charge de l’Etat dans le financement des mesures prises dans le cadre de la lutte contre la maladie à coronavirus et de se conformer aux dispositions de l’article 12 de la loi organique n°073-2015/CNT du 06 novembre 2015 relatives aux lois de finances.

– un rapport relatif à la location de bâtiments au profit de l’Administration.

Le Conseil a marqué son accord pour la location de cinq (05) bâtiments dont un (01) à usage de logement au profit du Secrétaire général de la province du Sanguié et quatre (04) à usage de bureaux au profit de l’Administration.

 

I.2. AU TITRE DE LA DYNAMISATION DES SECTEURS PORTEURS POUR L’ECONOMIE ET L’EMPLOI, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :

– un rapport relatif à un appel d’offres international n°2019-001/PM/SG/MOAD du 25/03/2019 après pré-qualification pour les travaux de construction du nouvel aéroport international de Ouagadougou-Donsin : Lot 2 A – chaussées aéronautiques : balisage catégorie II, assainissement et clôture OACI.

 

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché au Groupement d’entreprises SOGEA SATOM/KHARAFI, pour un montant global de soixante-dix-neuf milliards six-cent cinquante-cinq millions cent trente-quatre mille neuf cent soixante-dix (79 655 134 970) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de trente (30) mois calendaires.

Le financement est assuré par la BID, la BADEA, le FSD, le FKDEA, l’OFID et le budget de l’Etat.

III. NOMINATIONS

III. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

 

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA COHESION SOCIALE

 

Sont nommées préfets de département les personnes dont les noms suivent :

– Monsieur Cheick Alassanne KIRAKOYA, Mle 105 275 X, Secrétaire administratif, Département de Boussouma, Province du Boulgou, Région du Centre-Est ;

– Monsieur Moumouni KERE, Mle 71 783 R, Secrétaire administratif, Département de Boudry, Province du Ganzourgou, Région du Plateau-Central ;

– Monsieur Drissa OUEDRAOGO, Mle 220 558 Z, Secrétaire administratif, Département de Nasseré, Province du Bam, Région du Centre-Nord ;

– Monsieur Arouna NAPON, Mle 103 909 H, Secrétaire administratif, Département de Kyon, Province du Sanguié, Région du Centre-Ouest ;

– Monsieur Boenzemwende Emmanuel OUEDRAOGO, Mle 324 494 P, Secrétaire administratif, Département de Niego, Province du Ioba, Région du Sud-Ouest ;

 

– Monsieur Souleymane IRA, Mle 83 876 J, Secrétaire administratif, Département de Nako, Province du Poni, Région du Sud-Ouest ;

– Madame Sog-byer Jacqueline PARE/DA, Mle 304 107 W, Administrateur civil, Département de Sindou, Province de la Léraba, Région des Cascades ;

– Monsieur André LANKOANDE, Mle 238 017 X, Administrateur civil, Département de Ouahigouya, Province du Yatenga, Région du Nord ;

– Monsieur Arouna BAZI, Mle 279 339 M, Secrétaire administratif, Département de Karangasso-Vigué, Province du Houet, Région des Hauts-Bassins.

 

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement

 

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’Ordre national

Energie solaire au Burkina : Le référentiel du BEP en validation à Ziniaré

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Photo de famille des officiels et participants de l'atelier de validation du BEP

En matière d’enseignement et formation technique professionnel, le Ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) va bientôt renforcer, en collaboration avec la coopération autrichienne, ses acquis notamment dans la filière énergie solaire avec un Brevet d’étude professionnel (BEP) dont le référentiel est présentement en cours de validation à Ziniaré, dans le Plateau central.

Le présidium de l’atelier de validation du référentiel BEP

Des acteurs du  Ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) ; des représentants du monde de l’entreprise et ceux de la Coopération autrichienne sont réunis en atelier  depuis ce lundi 19 octobre à Ziniaré pour valider le référentiel et élaborer le règlement d’examen du BEP «électricité et installation d’équipements solaires» de l’Enseignement et formation techniques et professionnels (EFTP).

Des participants pendant les travaux

Pendant 6 jours, du 19 au 24 octobre 2020, ces acteurs de la professionnalisation de la filière solaire au Burkina Faso, auront notamment pour tâches de :

-valider le référentiel  de métier compétences ;

-valider le référentiel de formation ;

-valider le référentiel d’évaluation ;

-valider le guide pédagogique et d’équipements ;

-élaborer et valider le règlement.

«Vider les anciens programmes de leurs contenus»

Solange Compaoré/Traoré, directrice générale de l’EFTP, a livré le discours du SG du MENAPLN

«Le système d’enseignement et de formation techniques et professionnels doit s’adapter à la nouvelle configuration socio-professionnelle. Il serait plus pertinent de vider les anciens programmes de formation professionnelle de leurs contenus généraux, de doter  les nouvelles spécialités de programmes de formations répondant aux besoins du marché de l’emploi et de se consacrer au développement de stratégies et outils plus performants de formation professionnelle. Pour sanctionner la fin de formation des apprenants, un règlement d’examen doit être élaboré pour clarifier les conditions d’obtention  du diplôme», a indiqué le secrétaire général dans son discours  d’ouverture livré par Solange Compaoré/Traoré, directrice générale de l’EFTP.

«Activité de la plus grande importance»

François Compaoré, directeur général de la recherche en éducation et innovation pédagogique

Pour François Compaoré, directeur général de la recherche en éducation et innovation pédagogique, il s’agit là d’une activité de la plus grande importance.

«Elle est importante parce que nous savons tous que l’avenir est dans la professionnalisation des filières de formation. Si nous voulons nous développer, il faut que nous ayons les bonnes personnes aux places qu’il faut. Nous sommes un pays de soleil et nous savons que l’une des causes de la faiblesse de notre industrialisation réside  dans le coût élevé de l’énergie. Ce qui veut dire que si nous pouvons aider les différents Burkinabè, au plan familial comme au plan entrepreneurial, à développer l’énergie solaire, le pays va faire beaucoup d’économie. Mais, pour que cela soit possible, il faudrait que nous ayons des travailleurs compétents dans le domaine, des ouvriers compétents en matière d’installation d’énergie solaire, en matière de maintenance de matériels dédiés à cette énergie solaire. Et c’est pour cela que nous sommes là ce matin pour adopter un référentiel c’est-à-dire un document qui organise la formation, qui définit les contenus, les méthodes, le matériel nécessaire et qui soit accompagné d’un règlement d’examen qui dit comment on évalue la fin de la formation des apprenants pour pouvoir leur délivrer un Brevet d’études professionnelle (BEP) qui soit un diplôme d’Etat valable et qui atteste des compétences réelles des intéressés», a-t-il soutenu.

Et d’évoquer le projet de développement de l’EFTP dans les 45 provinces avec la construction d’au moins un collège par province  et un lycée par région, en plus  les lycées techniques. Un projet qui s’inscrit, dit-il, en droite ligne du programme national de développement de l’éducation et de la formation dont la mise en œuvre se déroulera jusqu’en 2030.

Accompagnement de la Coopération autrichienne

Boubacar Zoundi,coordonnateur du projet BBEE-BF

La présente initiative de l’EFTP du MENAPLN bénéficie de l’appui technique et financier de la Coopération autrichienne à travers le projet «Berufsbildung Erneuerbare Energie in Burkina Faso (BBEE-BF)», ce qui signifie en français, «Formation professionnelle en énergie renouvelable au Burkina Faso». La Coopération autrichienne, faut-il le rappeler, contribue depuis 1960 à travers différentes initiatives au développement de la formation professionnelle au Burkina Faso.

Un partenaire technique et financier qui ne cesse de s’adapter aux besoins du pays en la matière. «Avec les évolutions, il y a de nouvelles filières qui sont en cours de développement, notamment les filières dans le domaine des énergies renouvelables, en particulier le solaire. Il est donc important d’avoir des programmes de formation pour faire ces formations. Ces programmes de formation concernent plusieurs niveaux dont les niveaux BAC professionnel et BEP. C’est le niveau BEP qui nous intéresse aujourd’hui. Nous accompagnons l’activité parce qu’elle fait partie du processus de mise en place des filières. Sans les programmes, il n’y a pas de filières. Sans les équipements, on ne pourra pas faire la formation. Sans la formation des formateurs qui va venir, on ne peut rien faire. Donc, c’est un ensemble d’éléments qui vont se suivre et que nous accompagnons pour que cette filière puisse prendre au niveau des établissements», confie le coordonnateur du projet BBEE-BF Boubacar Zoundi.

Le projet BBEE-BF a pour objectif général de réduire la pauvreté et d’améliorer l’accès à l’énergie au Burkina Faso à l’aide des possibilités de formations améliorées et d’une augmentation des emplois dans le domaine des énergies renouvelables.

Vers une prise en compte des préoccupations des OSC

Photo de famille des officiels et participants de l’atelier de validation du BEP

La présente initiative va dans le sens de la prise en compte d’une des préoccupations des organisations de la société civile du secteur des énergies renouvelables regroupées au sein de la Coalition CNPDER-BF. En effet, avec leur plaidoyer  mené dans le cadre du Programme Voix pour le changement, celles-ci n’ont jamais cessé d’appeler à la mise en place de formation professionnelle diplômant de niveau intermédiaire au Burkina Faso pour favoriser, en milieu rural et péri-urbain, l’accès des populations aux services et équipements d’énergies renouvelables de qualité.

Cette question de la qualité des services et équipements a d’ailleurs encore polarisé les échanges au cours du Side Event organisé par la CNPDER-BF lors de la quatrième édition de la Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA). Ainsi, des gens investissent des millions, voire dizaines de millions pour que l’on fasse des installations solaires et celles-ci dans la plupart font long feu.

«Quand on regarde ce que les gens font comme installations,  beaucoup vous reviennent en disant qu’ils ont installé,  ça ne fonctionne pas, c’est ceci, c’est cela. Il y a tous ces petits problèmes. Si ces gens sont vraiment formés à l’installation électrique et aussi à l’installation des équipements solaires, cela va résoudre tous ces problèmes que nous avons et cela va amener les gens à beaucoup plus s’intéresser à tout ce qui est énergie solaire au Burkina Faso», a relevé, à ce sujet, Solange Compaoré/Traoré, directrice générale de l’enseignement et formation technique et professionnelle.

L’espoir est donc permis dans une filière réputée porteuse pour l’emploi et l’inclusion socio-professionnelle des jeunes.

Martin Philippe

Burkina Demain

Présidentielle 2020: L’institut Free Afrik apporte sa contribution au processus électoral

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Dr Ra-Sablga Seydou Ouédraogo, directeur exécutif de l'institut Free Afrik

Dans l’optique de renforcer la capacité des journalistes sur les défis de la nation, l’institut Free Afrik a organisé un atelier de formation du 14 au 17 Octobre, accompagné d’une conférence publique le 16 Octobre dernier à Koudougou.

Dr Ra-Sablga Seydou Ouédraogo, directeur exécutif de l’institut Free Afrik

Durant trois jours, Dr Ra-Sablga Seydou Ouédraogo, directeur exécutif de l’institut Free Afrik s’est entretenu avec les journalistes sur les défis de la nation afin de renforcer la qualité du débat électoral. Il s’agissait, selon lui, de faire en sorte que pendant le processus électoral, les journalistes puissent élargir la place et la qualité du débat public et convoquer les questions essentielles pour les populations.

Pour le formateur, le débat public est un moyen essentiel dans le processus électoral. «Nous croyons à un débat public de qualité comme étant un moyen par lequel la délibération démocratique peut permettre de prendre des décisions fondées sur des informations de bonne qualité».

De ce fait, après une étude réalisée par l’institut, douze défis ont été identifiés comme étant les plus majeurs et auxquels il est capital de trouver une réponse dans les prochaines années.

Des participants de la conférence publique à l’Université Norbert Zongo

Dans la même période, Dr Ra-Sablga Ouédraogo a animé une conférence publique à l’université Norbert Zongo sur le même sujet, les défis de la nation. Le conférencier a évoqué avec les étudiants les douze grands défis qui, si toutefois pris en compte, propulseraient le Burkina vers un certain niveau de développement.

Pour lui, ces défis ne sont pas une utopie; il est bien possible de les relever, pourvu qu’il y ait une volonté politique : «Moi je ne crois pas que ces défis nous dépassent». Cependant, Dr Ouédraogo pense qu’il faut une mobilisation aussi intelligente, constante que stratégique.

Au cours de cette conférence, la parole a été donnée aux participants afin de poser leur préoccupation. Pour exprimer leur déception du système démocratique actuel, la majorité des étudiants intervenus n’ont pas hésité à évoquer la révolution comme la meilleure  solution pour le Burkina Faso.

Aziz Yoda

Burkina Demain

Présidentielle guinéenne : Encore Alpha ou Dalein 

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Ce sera la troisième fois qu'Alpha Condé et Cellou Diallo s'affrontent dans une présidentielle

C’est ce dimanche 18 octobre qu’a lieu l’élection présidentielle guinéenne qui met en compétition une douzaine de candidats dont le président sortant, Alpha Condé, candidat à un troisième mandat, et son principal challenger Cellou Dalein Diallo, candidat à une troisième fois face à la Condé.

Ce sera la troisième fois qu’Alpha Condé (à droite) et Cellou Diallo s’affrontent dans une présidentielle

S’il y a un second tour dans la présidentielle guinéenne de ce 18 octobre, ce sera doute entre le président sortant Alpha Condé (82 ans) et son challenger de toujours, Cellou Dalein Diallo (66 ans), les autres principaux opposant ayant choisi de boycotter le scrutin pour marquer leur désapprobation à cette candidature de Condé à un troisième mandat présidentiel, jugé anti- constitutionnel.

Condé comme Diallo ont jeté ces derniers jours, toutes les forces dans la bataille chacun dans l’espoir de rafler la mise à l’autre dans les urnes.

S’appuyant son bilan de 10 ans au pouvoir, le président pense tenir le bon bout et mise sur la jeunesse et les femmes pour remporter cette présidentielle.

En face le candidat de l’UFDG pense aussi que son heure est arrivée après ses deux défaites (2010, 2015) devant Condé.

En tous les cas, les jeux sont ouverts. Et à l’issue de ce scrutin, ce sera, soit encore Condé, soit Dalein pour un premier mandat.

Ils sont quelques 5,4 millions d’électeurs guinéens inscrits sur les listes électorales.

Burkina Demain

Côte d’Ivoire : La CEDEAO dépêche une mission ministérielle à Abidjan

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Alors que la campagne pour la présidentielle du 31 octobre est dans une zone de turbulence la mise à exécution de la désobéissance civile ; la Communauté économique des Etats de l’Afrique Ouest (CEDEAO) dépêchera ce dimanche une mission ministérielle de bons offices à Abidjan pour tenter de calmer les tensions entre le pouvoir et l’opposition, toujours opposée à la tenue du scrutin à la date du 31 octobre, et surtout opposée la candidature du président Alassane Ouattara à un troisième mandat, jugé anti- constitutionnel. C’est la teneur d’un communiqué de l’organisation régionale parvenu à notre rédaction.

Selon ce communiqué, la mission aura à rencontrer au cours de son séjour les candidats à la présidentielle. La délégation comprendra entre autres Shirley Ayorkor Botchway, ministre des Affaires étrangères du Ghana, qui a déjà séjourné en fin juillet dans le pays.

Burkina Demain

G5 Sahel : Un plan d’action pour un meilleur contrôle parlementaire du secteur sécuritaire

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Le présidium d'ouverture de la conférence régionale du Comité inter-parlementaire (CIP) G5-Sahel sur la sécurité

C’est sur des notes de satisfaction que s’achevée ce vendredi 16 octobre 2020 à Ouaga 2000 la conférence régionale du Comité inter-parlementaire (CIP) G5-Sahel.  L’allocution de clôture du président en exercice du CIP G5-Sahel  Bala Sakandé a été livrée par son représentant, Adama Sosso, deuxième vice-président de l’Assemblée nationale.

Le présidium d’ouverture de la conférence régionale du Comité inter-parlementaire (CIP) G5-Sahel sur la sécurité

«Les conclusions auxquelles vous êtes parvenues, après des échanges très fructueux, devront nous permettre, entre autres :

-de renforcer le contrôle parlementaire de la gouvernance de la sécurité ;

-de gagner la confiance des populations de notre espace à travers le renforcement de la gouvernance publique ;

-d’intensifier la coopération interparlementaire du G5 Sahel avec une bonne collaboration entre nos parlements respectifs et les institutions nationales de sécurité ;

-de renforcer les liens entre les parlements, les services de renseignement et les organisations de la société civile dans la lutte contre le terrorisme».

Ce sont là les principaux résultats de la conférence régionale du Comité inter- parlementaire (CIP) G5-Sahel tenue du 14 au 16 octobre 2020 à l’hôtel Laico de Ouaga 2000.

Travaux en ateliers, panels d’ouverture et clôture

Des principaux résultats dressés ici dans cet extrait du discours de clôture du président en exercice du CIP G5-Sahel  Bala Sakandé prononcé par son représentant, Adama Sosso, deuxième vice-président de l’Assemblée nationale.

La conférence a porté sur le thème de «Contrôle Parlementaire de la gouvernance du secteur de la Sécurité dans les pays du G5 Sahel».

Ainsi, les travaux en atelier ont permis d’aborder les thématiques suivantes :

-les défis de mise en œuvre du contrôle démocratique du secteur de la sécurité dans les pays du G5 Sahel ;

-le cadre institutionnel et juridique de protection des citoyens de l’espace G5 Sahel dans le contexte de la lutte contre le terrorisme ;

-les facteurs déterminants pour la réussite d’une pleine participation des populations du Sahel à la lutte contre le terrorisme ;

-les actions et approches de développement pour assurer un développement durable et inclusif dans l’espace sahélien.

En outre, les panels d’ouverture et de clôture ont permis de tracer les pistes d’une pleine participation des citoyens du Sahel dans la lutte contre le terrorisme et, les actions concrètes pour placer les parlements de la région au cœur de la lutte anti-terroriste.

Vers une meilleure expertise, des innovations

Photo de famille des officiels et participants de la conférence régionale du CIP G5 Sahel tenue du 14 au 16 octobre 2020 à Ouagadougou

Toutes ces voies et moyens pour un meilleur contrôle parlementaire du secteur sécuritaire sont intégrés au plan d’actions issue de la présente conférence.

Au sortir de la conférence, il a été également souligné la nécessité de disposer d’une meilleure expertise au sein des CODES et/ou d’en solliciter pour exercer efficacement les missions parlementaire ; le besoin de réalisation d’études spécifiques sur le secteur de la sécurité dans les pays membres ; l’impératif d’innover dans les modalités de contrôle dans l’action gouvernementale sur le secteur sécuritaire ; et l’ouverture vers la réalisation de missions conjointes de terrain des CIP-G5 Sahel, notamment sur les zones transfrontalières.

« Cette conférence régionale aura permis au Comité Inter-parlementaire du G5 Sahel de se positionner définitivement comme le cadre de convergence et d’animation des parlements du secteur de la sécurité», s’est félicité Dr Jean Marie Traoré, conseiller technique du Programme commun d’appui à l’Assemblée nationale du Burkina Faso (PROCAB), qui soutient l’action du CIP G5 Sahel.

Contrôles parlementaire et civil

 Présent à la clôture de la conférence Ibn Chambas, représentant spécial du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique, a apprécié à sa juste valeur l’initiative des parlementaires du G5 Sahel et de leurs partenaires ; exprimant la disponibilité des Nations à toujours les accompagner.

«Le contrôle parlementaire et le contrôle civil sont des éléments clés de la bonne gouvernance dans le domaine de la sécurité dans l’espace G5 Sahel », a-t-il relevé en guise d’exhortation.

 

Martin Philippe

Burkina Demain

Génie militaire : Un rempart contre les engins explosifs improvisés

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La lutte contre le terrorisme implique nécessairement intelligence, stratégie et parfaite coordination entre les unités. Au regard de la spécificité de sa mission, le génie militaire  joue un rôle déterminant dans le dispositif à un moment où les groupes terroristes font de plus en plus recours aux engins explosifs improvisés (EEI).

L’OTAN définit l’engin explosif improvisé (EEI)comme un  «dispositif placé ou fabriqué de manière improvisée, incorporant des produits chimiques destructeurs, mortels, nocifs, pyrotechniques ou incendiaires et conçu pour détruire, neutraliser, harceler ou distraire», en précisant qu’«il peut comprendre des fournitures militaires, mais il est normalement conçu à partir de composants non militaires».

Les engins explosifs improvisés (EEI) demeurent l’arme de prédilection des terroristes en raison de leur facilité de fabrication, de leur emploi et de leur potentiel destructeur.  Des recettes toutes faites existent à profusion sur Internet. Des arguments idéologiques y sont ajoutés dans le but de mobiliser des combattants dans le monde entier.

Le résultat est qu’aujourd’hui, n’importe qui peut  fabriquer un engin explosif improvisé à partir de sa  cuisine  et mener une attaque assez sophistiquée. Au Burkina Faso, les EEI utilisés par les terroristes sont généralement fabriqués à base d’engrais utilisés par les paysans et d’autres accessoires couramment utilisés par les orpailleurs ou les sociétés minières. Les soldats l’appellent “l’arme du pauvre” car moins de 10 000 suffisent pour fabriquer un EEI. Ces engins sèment la mort tant dans les rangs des FDS que des populations civiles.

Les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Nord, de l’Est, du Nord et du Sahel figurent parmi les plus touchées par les EEI.

En général, les engins explosifs improvisés comportent quatre éléments clés: une charge principale d’explosifs, un détonateur, une source d’énergie et un mécanisme de commutation. 80 à 90% des EEI sont faits pour être déclenchés par la victime. Depuis 2017, date du premier incident,  les EEI ont causé la mort de plusieurs dizaines de Burkinabè.

Pour poser ces engins, les terroristes ont besoin de temps et sont obligés de remuer la terre sur les axes  non bitumés. La détection et la neutralisation de ces engins n’est donc pas à la portée de tous.

Les FDS ont reçu plusieurs formations  allant de la sensibilisation concernant les dangers liés aux EEI, à la  Reconnaissance non-technique (RNT) en passant par  la formation aux gestes de premiers secours. Au regard de ses compétences, le Génie militaire est régulièrement sollicité chaque fois qu’il est question d’EEI.

 

Unité avant-gardiste créée en 1965, le génie militaire contribue énormément dans la lutte contre le terrorisme au Burkina. Dans le domaine du combat, sa mission est double : l’appui au combat et l’aide au déploiement. L’appui au combat comprend l’appui à la mobilité (faciliter la manœuvre amie) et la participation à la contre-mobilité (entraver la manœuvre ennemie).

 

Ainsi, le génie favorise la progression rapide des troupes amies par diverses opérations telles que la réparation d’ouvrages endommagés, le déminage opérationnel des itinéraires, le franchissement d’obstacles, notamment des fleuves et des rivières. Parallèlement, il gêne la progression ennemie par la réalisation d’obstacles ou la destruction, partielle ou totale, des infrastructures de communication. En complément de ces missions, le génie exécute des actions hautement spécialisées : l’assaut d’ouvrages fortifiés, et la neutralisation d’engins explosifs.

Dans le domaine du service, le génie militaire est chargé de la gestion et de la conservation technique du domaine militaire, et de la réalisation d’infrastructures. Il participe au développement socio-économique du Burkina Faso. Grâce aux nombreux efforts déployés, le génie militaire  arrive à neutraliser de nombreux EEI.

Le 07 octobre dernier,  l’Unité spéciale de déminage du génie militaire (USDG) a bénéficié  de détecteurs ultra-modernes. D’un coût global de 100 millions de F CFA, ce matériel, composé de quatre détecteurs, permet de détecter tout engin métallique ou non-métallique enfoui dans le sol.

Les populations doivent absolument continuer à dénoncer tout acte suspect sur les voies non bitumées aux FDS pour contribuer à amoindrir les effets dévastateurs des EEI au Burkina Faso.

Jérémie Yisso BATIONO

Enseignant chercheur

Ouagadougou

Sécurité au G5 Sahel : Les parlementaires en conclave pour mieux jouer leur partition

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Photo de famille des officiels et participants de la conférence régionale du CIP G5 Sahel tenue du 14 au 16 octobre 2020 à Ouagadougou

Ouagadougou abrite du 14 au 16 octobre 2020 la conférence régionale du Comité inter-parlementaire (CIP) G5-Sahel sur la problématique du contrôle de la gouvernance du secteur de la sécurité dans la région. C’est le président de l’Assemblée nationale du Burkina, Bala Sakandé, qui a présidé ce jeudi, en sa qualité de président en exercice du CIP G5-Sahel, l’ouverture de la conférence, en présence du président de l’Assemblée nationale du Niger, Ousseini Tenni.

Le présidium de la conférence régionale du Comité inter-parlementaire (CIP) G5-Sahel sur la sécurité

«Contrôle Parlementaire de la gouvernance du secteur de la sécurité dans les pays du G5 Sahel». C’est le thème de la conférence régionale du Comité inter-parlementaire (CIP) G5-Sahel dont l’ouverture est intervenue ce jeudi même à l’hôtel Laico de Ouagadougou.

La conférence vise à engager la réflexion sur la partition à jouer par les populations et leurs représentants que sont les parlementaires dans le contexte de lutte contre l’insécurité générée par l’extrémisme violent en expansion  dans la zone sahélo-saharienne.

Contrôle parlementaire efficace pour une gouvernance vertueuse  de la sécurité

C’est Bala Sakandé, président en exercice du CIP G5-Sahel, qui a présidé l’ouverture de la conférence

Les parlementaires entendent véritablement réfléchir sur les voies et moyens  d’assurer pleinement leur rôle sur cette question sécuritaire dans la région.

«Acteur pendant longtemps négligé lorsqu’il s’agit de traiter  les questions sécuritaires, le Parlement doit désormais affirmer sa mission en instituant et en pérennisant une culture du contrôle démocratique en matière de sécurité», a relevé Bala Sakandé, président en exercice du CIP G5-Sahel dans son allocution d’ouverture de la conférence.

Le  président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso a rappelé la communauté de destin des peuples des 5 pays que sont le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie,  le Niger et  le Tchad. «Quand la sécurité est mise à mal au Burkina Faso, c’est l’ensemble du G5 Sahel qui s’en trouve affecté. Quand la sécurité est fragilisée au Mali, c’est l’ensemble du G5 Sahel qui va mal. Quand la sécurité est malmenée en Mauritanie, c’est l’ensemble du G5 Sahel qui frisonne. Quand la sécurité  est affaiblie  au Niger, c’est l’ensemble du G5 Sahel qui est ébranlé. Quand la sécurité est détiorioré au Tchad, c’est l’ensemble du G5 Sahel qui convulse».

Consolidation des actions du PROCAB

Les officiels et participants de la conférence posant pour la postérité à l’ouverture des travaux

Les prédécesseurs du président Sakandé  à la tribune  dont son homologue du Niger Ousseini Tenni, ont partagé la même vision d’une action parlementaire plus renforcée au service d’une gouvernance vertueuse dans le secteur de la sécurité. «Nous devons assurer ce droit de contrôle de l’action gouvernementale en vue de parvenir à un décollage économique et social de nos pays»,  a souligné pour sa part le président Tenni.  «Que le Sahel devienne cet espace de promesse de développement et d’espoir», plaidera de son côté Jacques Crabal, secrétaire général  de l’Assemblée parlementaire de la francophonie.

La présente conférence participe de la consolidation des actions du Programme commun d’appui à l’Assemblée nationale du Burkina Faso (PROCAB) financé par la Délégation de l’Union européenne, le Bureau de la Coopération Suisse au Burkina et l’Ambassade de Suède. L’objectif du projet PROCAB vise le renforcement de la démocratie à travers une institution parlementaire forte à même de garantir une réelle participation  citoyenne à la vie de la Nation. Ainsi, outre les parlementaires et les partenaires techniques et financiers du PROCAB, des représentants de la société civile, des experts de la question sécuritaire prennent part à la présente conférence dont la clôture est prévue pour ce vendredi 16 octobre 2020.

Grégoire B. Bazié

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du 14 octobre 2020

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,   le mercredi 14 octobre 2020, en séance ordinaire, de 09 H 10 mn à 12 H 00 mn, sous la présidence de  Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE,  Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

 

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales,  procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE TREIZE (13) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale :

– un décret portant ouverture de la campagne électorale pour le premier tour de l’élection du Président du Faso.

Conformément à l’article 137 du Code électoral, la campagne électorale pour le premier tour de l’élection du Président du Faso, le 22 novembre 2020, est ouverte le samedi 31 octobre 2020 à zéro heure. Elle prend fin le vendredi 20 novembre 2020 à vingt-quatre heures.

L’adoption de ce décret consacre la période légale de déroulement de la campagne électorale pour le premier tour de l’élection du Président du Faso, le 22 novembre 2020.

– un décret portant ouverture de la campagne électorale pour les élections législatives.

Conformément à l’article 186 du Code électoral, la campagne électorale pour l’élection des députés à l’Assemblée nationale, le 22 novembre 2020, est ouverte le samedi 31 octobre 2020 à zéro heure. Elle prend fin le vendredi 20 novembre 2020 à vingt-quatre heures.

L’adoption de ce décret consacre la période légale de déroulement de la campagne électorale pour l’élection des députés à l’Assemblée nationale le 22 novembre 2020.

– un décret portant fixation de la contribution de l’Etat pour la campagne présidentielle de 2020.

L’adoption de ce décret permet, conformément aux articles 4 et 9 de la loi n°008-2009/AN du 14 avril 2001, d’apporter un montant de deux cent quatre-vingt millions (280 000 000) de F CFA à repartir à égalité entre les candidats comme contribution de l’Etat pour la campagne présidentielle de 2020.

I.1.2. Pour le compte du ministère de la Justice :

– un décret portant nomination d’un Chef de greffe.

L’adoption de ce décret permet la nomination d’un  Chef de greffe au Tribunal administratif de Ouagadougou.

– un décret portant nomination de greffiers en chef.

L’adoption de ce décret permet la nomination de trente-neuf (39) greffiers en chef au profit des structures centrales et des juridictions du Burkina Faso.

 

I.1.3. Pour le compte du ministère de la Santé :

 

– un rapport relatif à la poursuite de la mise en œuvre du projet d’équipement des structures publiques de santé du Burkina Faso en automates d’hématologie avec SYSMEX EUROPE GmbH (SEG).

Après une évaluation faite par les acteurs des structures sanitaires de notre pays, il ressort un satisfecit relatif à la mise à disposition des équipements médico techniques d’hématologie par la société SYSMEX, suite au protocole d’accord signé entre l’Etat burkinabè et cette société.

 

Ce rapport vise le renouvellement du projet d’équipement des structures publiques de santé en automates d’hématologie avec SYSMEX EUROPE GmbH, suite à l’expérience réussie du 1er contrat.

I.1.4. Pour le compte du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement :

– une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord du Millennium Challenge Corporation conclu le 13 août 2020 à Washington entre notre pays et le Millennium Challenge Corporation (MCC) pour le financement d’un second Compact du Millennium Challenge au Burkina Faso.

Le Compact signé entre les deux parties est d’un montant total de 500 110 795 USD soit 275 060 937 250 F CFA. Ce montant se répartit en 450 000 000 USD soit 247 550 000 000 F CFA au titre de la subvention du MCC et en 50 110 795 USD soit 27 560 937 250 F CFA au titre de la contribution du Gouvernement du Burkina Faso.

Ce financement vise à renforcer la gouvernance et le cadre institutionnel du secteur de l’énergie, à améliorer l’accès aux services énergétiques de qualité et à doter le Burkina Faso d’infrastructures énergétiques fiables et accessibles aux ménages et aux entreprises.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre toutes les mesures pour une mise en œuvre diligente et réussie de ce second Compact.

– un décret déterminant les conditions et les modalités d’application de la loi n°024-2018/AN du 28 mai 2018 portant loi d’orientation sur l’aménagement et le développement durable du territoire (LOADDT) au Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet de doter notre pays d’un instrument règlementaire pour une bonne application de la loi d’orientation sur l’aménagement et le développement durable du territoire.

I.1.5. Pour le compte du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– un décret portant relèvement des pensions et rentes servies par la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO).

Ce décret fait suite aux conclusions du premier Forum national sur la retraite, tenu à Ouagadougou du 12 au 14 janvier 2017 durant lequel la question de la revalorisation des retraites servies aux pensionnés de la CARFO avait été souhaitée.

L’adoption de ce décret permet la revalorisation des pensions de 2,5% pour les pensionnés des catégories A, B, P et Officiers de l’armée et de 5% pour le reste des pensionnés de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires.

I.1.6. Pour le compte du ministère des Infrastructures :

– un rapport relatif à l’approbation d’un contrat commercial pour les travaux de construction et de bitumage de la route nationale n°11 (RN11) Banfora-Sidéradougou-Gaoua, Phase I dans le cadre du partenariat avec la République populaire de Chine.

Le montant total du contrat commercial est de 80 754 782,79 USD HT dont 85% financé par the Export-Import Bank of China (CEXIM) pour un montant de 68 641 555,37 USD HT et 15% financé par le Gouvernement du Burkina Faso pour un montant de 12 113 217,42 USD HT.

Le délai prévisionnel d’exécution des travaux est de 24 mois dont trois mois pour la réalisation de la revue des études et 21 mois pour la réalisation des travaux.

 

I.1.7. Pour le compte du ministère des Mines et des carrières :

 

– un décret portant modification du décret n°2019-1354/PRES/PM/MMC/MINEFID/MEEVCC du 31 décembre 2019 portant octroi d’un permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or à la société NORDGOLD SAMTENGA SA dans les communes de Zitenga et Barsalogo, provinces de l’Oubritenga et Sanmentenga, régions du Plateau-Central et du Centre-Nord.

L’adoption de ce décret permet de prendre en compte la commune de Korsimoro directement impactée par les activités de la mine de SAMTENGA.

– un décret portant modification du décret n°2020-0637/PRES/PM/MMC/MINEFID/MEEVCC du 16 juillet 2020 portant extension du périmètre géographique du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la société HOUNDE GOLD OPERATION SA.

L’adoption de ce décret permet de mettre en cohérence les articles 2 et 4 du décret n°2020-0637/PRES/PM/MMC/MINEFID/MEEVCC du 16 juillet 2020 portant extension du périmètre géographique du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la société HOUNDE GOLD OPERATION SA.

 

I.1.8. Pour le compte du ministère de la Culture, des arts et du tourisme :

 

– un rapport relatif au troisième rapport périodique quadriennal (RPQ) du Burkina Faso sur la mise en œuvre de la Convention 2005 de l’UNESCO.

Ce troisième rapport périodique quadriennal du Burkina Faso met l’accent sur les politiques et mesures mises en œuvre et centrées entre autres, sur l’amélioration de la gouvernance culturelle durable, l’implémentation des industries culturelles et créatives dans d’autres politiques de développement durable et l’égalité des genres et les libertés artistiques.

Il ressort de ce rapport des avancées majeures dans les différents domaines de cette convention. Des recommandations ont été formulées pour améliorer la mise en œuvre de cette Convention dans notre pays. Il s’agit entre autres :

– du renforcement du système de production de statistiques culturelles ; – du renforcement des droits économiques et sociaux des artistes ainsi que leur mobilité sortante ; – de la promotion des droits des femmes créatrices et professionnelles de la culture et du renforcement de leurs compétences en matière d’organisation et de plaidoyer.

 

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE TROIS (03) RAPPORTS.

I.2.1. Pour le compte du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

– un rapport relatif à l’approbation des résultats de l’appel d’offres ouvert international n°2020-013/MENAPLN/SG/DMP du 24/06/2020 pour la fourniture, l’installation et la mise en service des équipements des établissements de l’Enseignement et la Formation techniques et professionnels (EFTP) au profit du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN). Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes : – Lot 1 : COGEA INTERNATIONAL, pour la fourniture, l’installation et la mise en service des équipements de la filière « Structure métallique » des Lycées professionnels de Zorgho et de Manga, pour un montant d’un milliard trois cent cinquante millions huit mille cinq cents (1 350 008 500) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinq (105) jours ; – Lot 2 : SOGEDIM-BTP/ETS SAMI HYDRO COMMERCE, pour la fourniture, l’installation et la mise en service des équipements de la filière « Fabrication mécanique » du Lycée technique de Koudougou, pour un montant d’un milliard soixante-neuf millions (1 069 000 000) de F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinq (105) jours ;

 

– Lot 3 : SOGEDIM-BTP/ETS SAMI HYDRO COMMERCE, pour la fourniture, l’installation et la mise en service des équipements de la filière « Maintenance des véhicules automobiles » du Lycée professionnel de Tenkodogo, pour un montant de sept cent trente millions soixante-deux mille (730 062 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinq (105) jours ; – Lot 4 : Universal Trading Group/BITMAR SARL, pour la fourniture, l’installation et la mise en service des équipements de la filière « Agriculture » du Centre d’enseignement technique et formation professionnelle de Orodara, pour un montant de quatre cent trente-sept millions cent vingt mille six cent vingt un (437 120 621) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinq (105) jours ; – Lot 5 : EKL, pour la fourniture, l’installation et la mise en service des équipements de la filière « Electrotechnique » du Lycée professionnel de Kaya, pour un montant de cent quatre-vingtneuf millions neuf cent soixante-dix-neuf mille sept cent (189 979 700) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinq (105) jours.

Le montant total des attributions s’élève à trois milliards sept cent soixante-seize millions cent soixante-dix mille huit cent vingt et un (3 776 170 821) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercices 2020 et 2021.

 

I.2.2. Pour le compte du ministère de la Santé :

– un rapport relatif à la conclusion de marchés par la procédure d’entente directe dans le cadre des réquisitions pour faire face à la pandémie de la COVID-19.

Le Conseil a marqué son accord pour la conclusion des marchés avec les entreprises suivantes :

– Lot 1 : ELOMA Sarl, pour la réhabilitation/réfection de bâtiments et fourniture de matériels de couchage au profit du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo (CHU-T), pour un montant d’un milliard cinq cent douze millions quatre cent huit mille deux cent vingt-cinq (1 512 408 225) F CFA TTC ;  – Lot 2 : Cabinet ACER, pour le suivi contrôle des travaux de réhabilitation/réfection de bâtiments du CHU-T, pour un montant de soixante-huit millions deux cent cinquante-un mille deux cents (68 251 200) F CFA TTC ; – Lot 3 : ONEA, pour la réhabilitation de la station d’épuration des eaux usées du CHU-T, pour un montant de cent quarante-sept millions quatre cent trente-trois mille cinq cent un (147 433 501) F CFA TTC ; – Lot 4 : Laborex Burkina, pour l’acquisition de médicaments de spécialité au profit du CORUS/COVID-19, pour un montant d’un million quatre cent quatre-vingt-deux mille huit cent vingt-cinq (1 482 825) F CFA TTC ; – Lot 5 : Ibi Pharm Burkina, pour l’acquisition de médicaments de spécialité au profit du CORUS/COVID-19, pour un montant de neuf millions trois cent soixante-neuf mille deux cent trente (9 369 230) F CFA TTC ;

– Lot 6 : PHARMACIE CHRIST-ROI, pour  la livraison de casaques au profit du CORUS/COVID-19, pour un montant de quarante-cinq millions (45 000 000) F CFA TTC.

Le financement des lots 1, 2 et 3 est assuré par le budget de l’Etat et celui des lots 4, 5 et 6, par le Don de Coris Bank International dans le cadre de l’appel à la solidarité dans la lutte contre la COVID-19.

– un rapport relatif à la répartition du second lot des trois cents (300) ambulances.

Ce second lot constitué de cent quinze (115) ambulances complète le premier lot de cent quatre-vingt-cinq (185) ambulances remis le 23 juin 2020.

Il se compose de soixante-dix-sept (77) ambulances de type A destinées aux communes et de trente-huit (38) ambulances de type SAMU au bénéfice des Centres hospitaliers universitaires (CHU), des Centres hospitaliers régionaux (CHR) et du Service d’aide médicale urgente (SAMU).

Le Conseil se félicite de la mise en œuvre de cet engagement du Président du Faso et a instruit les ministres en charge du dossier de poursuivre la mobilisation des ressources en vue de doter toutes les communes d’une ambulance de type A.

 

II COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale a fait au Conseil le point des préparatifs de la commémoration du 33ème anniversaire de l’assassinat du Président Thomas SANKARA, le 15 octobre 2020.

Cette commémoration sera marquée par un dépôt de gerbe de fleurs par Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, sur le site du mémorial Thomas SANKARA.

II.2. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation a fait au Conseil le point des préparatifs de l’organisation de  la 2ème édition de « la N u i t d e l’E x c e ll e n c e Scientifique » , prévue pour se tenir le 22 octobre 2020 dans le pavillon de la créativité « Thomas SANKARA » du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO).

Le prix d’excellence de la recherche scientifique vise à reconnaître le mérite des chercheurs et à encourager la jeune génération à embrasser les métiers de la recherche. Elle est une récompense octroyée aux meilleurs scientifiques qui se sont distingués par des travaux ayant un impact sur le développement économique, social et culturel du Burkina Faso.

II.3. Le ministre de la Communication et des relations avec le Parlement a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la  23ème édition des prix Galian, le vendredi 23 octobre 2020.

Les prix Galian récompensent chaque année l’excellence au sein des médias.

 

II.4. Le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat a informé le Conseil de la tenue de la première édition du « Consommons local au Burkina Faso », le jeudi 15 octobre 2020.

Le mois d’octobre est institué comme « mois du consommer local dans l’espace UEMOA ». Il vise à accompagner les efforts de transformation des produits locaux dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), à travers la promotion du savoir-faire national.

La célébration de cette première édition est placée sous le Très haut patronage de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso.

Le Conseil invite les populations, les structures publiques et privées à consommer les produits « made in Burkina ».

 

III. NOMINATIONS

 

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

 

A.AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

 

– Monsieur Bienvenue OUARME, Mle 308 649 C, Commissaire de police, grade 1, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Kouritenga ;

– Monsieur Valentin Philips ZOUNGRANA, Mle 308 661 H, Commissaire de police, grade 1, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale de la Kompienga ;

– Monsieur Lassané NABOLLE, Mle 111 465 X, Commissaire de police, grade 1, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale de la Sissili ;

– Monsieur Doro Samuel YARO, Mle 24 410 M, Commissaire principal de police, grade 2, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale des Banwa ;

– Monsieur Arnaud Léandre SANOU, Mle 283 358 N, Commissaire de police, grade 1, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale de la Komondjari ;

– Monsieur Issa CONGO, Mle 239 996 U, Commissaire de police, grade 1, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale de la Gnagna.

 

B.AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

 

– Madame Koussiélé Ruffine Emma VEBAMBA/SOME,  Mle 238 099 V, Greffier en chef, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Chef de greffe du Tribunal administratif de Ouagadougou ;

– Madame Béatrice MONE/KANTIONO, Mle 28 200 E, Greffier en chef, est nommée Greffier en chef à la Cour de Cassation ;

– Madame Germaine SAMA/NIKIEMA, Mle 92 557 Z, Greffier en chef, est nommée Greffier en chef à la Cour d’Appel de Ouagadougou ;

– Monsieur Abdoul Aziz SANFO, Mle 203 284 T, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef à la Cour d’Appel de Ouagadougou ;

– Monsieur Momini NOMBRE, Mle 200 398 X, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef à la Cour d’Appel de Fada N’Gourma ;

– Monsieur Amidou PALM, Mle 59 810 J, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef au tribunal de Commerce de Ouagadougou ;

– Monsieur Patinda Appolinaire Guilssu DABONE, Mle 366 105 X, Greffier en chef, est nommé Greffier au Tribunal de Commerce de Ouagadougou ;

– Monsieur Gnezie Mohamed Cheick BAMBA, Mle 366 106 L, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Banfora ;

– Monsieur Gouwendkouni COMBASRE, Mle 202 251 S, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Bobo-Dioulasso ;

– Monsieur Touisida Regis Aubin ZOMBRE, Mle 366 101 P, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Diébougou ;

– Madame Salamatou GUEBRE, Mle 366 103 V, Greffier en chef, est nommée Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Boromo ;

– Monsieur Adama TOE, Mle 200 405 K, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Dédougou ;

– Monsieur Siaka GNINASSE, Mle 366 102 H, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Kaya ;

– Monsieur Noël BAZIE, Mle 92 547 N, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Koudougou ;

– Monsieur Damegouri SINAMBA, Mle 59 814 A, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Koudougou ;

– Madame Sidala Albertine SANOU, Mle 366 104 F, Greffier en chef, est nommée Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Koupéla ;

– Monsieur Soulemane OUATTARA, Mle 366 107 N, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Orodara ;

– Monsieur Souleymane OUALBEOGO, Mle 97 575 G, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Ouaga I ;

– Monsieur Lantinga Alain SAWADOGO, Mle 92 564 T, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Ouaga I ;

– Monsieur Aimé 1er jumeau VALIAN, Mle 92 569 A, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Ouaga I ;

– Monsieur Dramane ZERBO, Mle 59 816 V, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de  Ouaga I ;

– Monsieur Ousmane DOUGOURI, Mle 212 253 L, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Ouaga II ;

– Monsieur Djombio Mathias PODA, Mle 59 811 S, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de  Ouaga II ;

– Monsieur Dasmane GOUEM, Mle 92 550 R, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de                   Ouaga II ;

– Monsieur Denis OUEDRAOGO, Mle 97 546 K, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Ouaga II ;

– Monsieur Moussa YAMYAOGO, Mle 59 827 D, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Ouaga II ;

– Madame Wëndémanéguédé Céline OUEDRAOGO,  Mle 203 280 B, Greffier en chef, est nommée Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Ouaga II ;

– Monsieur Diélawalia Edmond PARE, Mle 366 108 Z, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Pô ;

– Monsieur Talato Eric ZOUNGRANA, Mle 366 100 X, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Tenkodogo ;

– Monsieur Abdoul Rahim SAWADOGO, Mle 366 109 Y, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Grande instance de Yako ;

– Monsieur Moussa GANAME, Mle 212 255 J, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef au Tribunal de Travail de Koudougou ;

– Monsieur Amadou RAMDE, Mle 57 328 B, Greffier en chef, est nommé Membre de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) ;

– Monsieur Marou ILBOUDO, Mle 57 303 J, Greffier en chef, est nommé membre à la Direction de l’Accès à la justice et de l’aide aux victimes ;

– Monsieur Seydou KONE, Mle 57 298 U, Greffier en chef, est nommé Membre de la Direction des affaires administratives et sociales ;

– Monsieur Ouibila SAWADOGO, Mle 200 401 T, Greffier en chef, est nommé Membre de la Direction du développement institutionnel et de l’innovation ;

– Monsieur Noma Marie Arnaud OUOBA, Mle 279 606 C, Greffier en chef, est nommé Membre de la Direction du développement institutionnel et de l’innovation ;

– Monsieur Issaka OUEDRAOGO, Mle 105 371 N, Greffier en chef, est nommé Membre de la Direction générale des études et des statistiques sectorielles ;

– Monsieur Souleymane OUATTARA, Mle 58 547 A, Greffier en chef, est nommé Membre de la Direction générale de la justice pénale et du Sceau ;

– Monsieur Guessewindé Amadé OUEDRAOGO, Mle 117 332 N, Greffier en chef, est nommé Membre de la Direction des affaires pénales et du sceau ;

– Monsieur Lassana KABORE, Mle 105 406 Z, Greffier en chef, est nommé membre du Secrétariat permanent de la Commission nationale de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du Droit des Affaires.

 

C.AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

 

– Monsieur Seydou DRAME, Mle 47 597 S, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;

– Monsieur Adama COULIBALY, Mle 36 380 S, Professeur certifié, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services en remplacement de Madame TIETIEMBOU ATTIOU Noélie;

– Madame Kaliké LINKONE/ZOMBRA, Mle 27 358 S, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services en remplacement de Madame YAMEOGO/RAMDE Bernadette ;

– Madame Odette DIASSO/SAMA, Mle 45 491 J, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services en remplacement de Madame BADO/OUEDRAOGO Martine ;

– Monsieur Kirassai ZIO, Mle 30 364 T, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Responsable du Programme « Accès et qualité de l’éducation non formelle » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’éducation non formelle ;

– Madame Habibata TONE/OUEDRAOGO, Mle 36 637 X, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2ème classe, 10ème échelon, est nommée cumulativement Directrice générale de l’encadrement pédagogique, de la formation initiale et continue et Responsable du Programme « Qualité de l’éducation formelle » ;

– Monsieur Larba Dieudonné ZOTIN, Mle 52 305 M, Inspecteur de l’enseignement du secondaire, catégorie P, 1er grade, 15ème échelon, est nommé Directeur de l’encadrement pédagogique et de la formation initiale et continue des personnels d’enseignement post- primaire et secondaire ;

– Monsieur Etienne OUEDRAOGO, Mle 33 205 Z, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur de l’encadrement pédagogique, de la formation initiale et continue du primaire ;

– Monsieur Jean SANOU, Mle 97 775 Z, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’encadrement pédagogique et de la formation initiale et continue des personnels d’éducation préscolaire ;

– Monsieur Karim KABORE, Mle 33 681 D, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur de l’enseignement privé ;

– Monsieur Kassoum KONATE, Mle 84 980 D, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur des programmes de formation et de la prospective ;

– Madame Angèle OUIYA, Mle 58 323 E, Conseiller pédagogique du secondaire, catégorie P, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice de l’enseignement et la formation techniques et professionnels initiaux.

 

D.AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

 

– Monsieur Arouna OUATTARA, Mle 260 670 N, Ingénieur de conception en informatique, Commissaire de police, catégorie 1, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur des services informatiques ; – Monsieur Patoin-Zamba Juste Honoré OUEDRAOGO,                                   Mle 223 866, 1ère classe, 5ème échelon, Conseiller en gestion des ressources humaines, est nommé Directeur des sorties assistées ;  – Monsieur Esther Wendpouiré SAWADOGO, Mle 230 003 P, Conseiller en gestion des ressources humaines 1ère classe,   4ème échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et des litiges.

 

E.AU TITRE DU MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

 

– Madame Julienne TIENDREBEOGO, Mle 212 653 W, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice de  la recherche de l’appui conseil et de la promotion de l’assainissement ;

– Monsieur Hèba Maruis SAMA, Mle 216 298 W, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l’approvisionnement en eau potable ;

– Monsieur Boukaré SABO, Mle 315 208 K, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur régional de l’eau et de l’assainissement du Centre-Ouest.

 

F.AU TITRE DU MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

– Monsieur Touobèkourè Stanislas Aimé Désiré MEDA, Mle 334 079 W, Ingénieur des mines, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur régional des Mines et des carrières du Centre ;

– Monsieur Laurent Wendemi KABRE, Mle 241 883 P, Ingénieur des travaux de la géologie et des mines, 2ème classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional des Mines et des carrières du Centre-Nord ;

– Monsieur Aristide BELEMSOBGO, Mle 315 004 J, Ingénieur des travaux de la géologie et des mines, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur régional des Mines et des carrières de l’Est ;

– Monsieur Mambagari COMBARI, Mle 229 853 V, Administrateur civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional des Mines et des carrières des Hauts-Bassins.

 

G.AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

– Monsieur Moussa Alex SAWADOGO, Historien, est nommé Délégué général du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs et de Présidents aux Conseils d’administration :

– de l’Institut des hautes études internationales (INHEI) au titre du ministère des Affaires étrangères et de la coopération ; – de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) au titre du ministère de la Santé ; – de l’Ecole nationale des douanes (END) au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement ; – de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) au titre du ministère de la Communication et des relations avec le Parlement ; – de l’Agence de l’eau des Cascades au titre du ministère de l’Eau et de l’assainissement ; – de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) au titre du ministère de l’Energie ; – de l’Agence de financement et de promotion des petites et moyennes entreprises (AFP-PME) au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat ; – de l’Observatoire de l’emploi et de la formation (ONEF) au titre du ministère de la Jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes ; – du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) et du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV/AFRIQUE) et du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) au titre du ministère de la Culture, des arts et du tourisme.

 

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

 

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement

 Rémis Fulgance DANDJINOU, Officier de l’Ordre national

 

Inauguration de l’Université Thomas Sankara : Christophe Dabiré présidera la cérémonie  

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Le Premier ministre Christophe Dabiré présidera la cérémonie d'inauguration de l'Université Thomas Sankara

C’est à la sortie Est de Ouagadougou, plus précisément à Gonsin qu’auront lieu ce 15 octobre 2020, le baptême et l’inauguration de l’Université Thomas Sankara, du nom du leader de la Révolution burkinabè dont on célèbre ce jeudi le trentième anniversaire de son assassinat. Et selon ce communiqué de la Primature, c’est le Premier ministre Christophe Dabiré himself qui présidera la double cérémonie de Gonsin.

Le Premier ministre Christophe Dabiré présidera la cérémonie d’inauguration de l’Université Thomas Sankara

«Communiqué de presse

Cérémonie de baptême et d’inauguration de l’Université Thomas Sankara

-Ouagadougou, le 14 octobre 2020-

Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, va procéder, demain 15 octobre 2020 à 09H00, au baptême et à l’inauguration de l’Université Thomas Sankara à Gonsin (sortie Est de Ouagadougou). Le joyau est le fruit  d’un engagement et l’aboutissement d’un long processus, conduit sous le leadership du Président du Faso. Cette université  a une capacité d’accueil de treize mille étudiants, et est dotée notamment de bâtiments administratifs et pédagogiques, de deux cités universitaires, deux restaurant et d’un centre médical moderne.

La cérémonie d’inauguration et de baptême  de l’Université sera marquée par le port de toges à des enseignants nouvellement promus par le CAMES. L’on se rappelle qu’il a exactement une année, le 10 octobre 2019, en visite sur le site du chantier, le chef du gouvernement avait invité les acteurs à tout mettre en œuvre pour que tous les étudiants  puissent débuter cette année académique dans ces locaux.

 

DCRP/Primature»