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10 tendances du secteur de l’énergie en Afrique en 2019

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Cette année sera déterminante pour l’avancement de nouveaux projets d’exploration et de production en Afrique de l’Ouest et de l’Est

JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 21 janvier 2019.  Après une année de rebond et de reprise, les anciens et nouveaux marchés africains des hydrocarbures ont la possibilité de consolider davantage la position du continent en tant que frontière pétrolière et gazière mondiale la plus attractive en 2019. Toutefois, la nouvelle année apporte également de nouvelles dynamiques et de nouveaux défis qui influenceront l’avenir du secteur, des élections présidentielles aux développements de mégaprojets, dans un contexte d’intensification de la concurrence internationale.

Ouverture de nouvelles frontières africaines

Les indépendants ouvrent la voie en explorant et en ouvrant de nouvelles frontières à travers l’Afrique. Cette année sera déterminante pour l’avancement de nouveaux projets d’exploration et de production en Afrique de l’Ouest et de l’Est. Les développements à surveiller comprennent notamment le développement du champs de SNE au Sénégal, où les travaux d’étude préliminaires sont en cours et où une décision finale d’investissement (FID) est attendue cette année par Woodside Energy et Cairn Energy; l’exploitation du gisement pétrolifère Amdigh au Niger, où un programme de production de 5 millions de dollars par Savannah Petroleum devrait commencer prochainement; et l’ouverture du bassin sud de Lokichar au Kenya par Tullow Oil, où la FID est également attendue avant la fin de l’année, alors que les tensions avec la communauté locale du Turkana montent.

Une année pour confirmer l’Afrique en tant que point névralgique de l’exploration mondiale

Les appels d’offres en cours sur les principaux marchés des hydrocarbures africains existants et nouveaux indiqueront si l’Afrique confirmera davantage sa position de nouveau point chaud de l’exploration mondiale et parviendra à attirer les investissements nécessaires dans ses zones pétrolières et gazières.

Parmi les producteurs africains bien établis, le Gabon et le Congo-Brazzaville, membres de l’Opep, ont chacun des appels d’offres en cours. La douzième série de licences du Gabon en eaux peu profondes et profondes devrait s’achever en avril 2019 et la phase II des licences du Congo-Brazzaville en juin 2019. Les deux pays ayant du mal à mettre en œuvre leurs nouveaux Codes des hydrocarbures, le succès de ces appels d’offre dira si les investisseurs sont convaincus par les réformes développées au cours des deux dernières années.

Le Nigéria et l’Angola, deux producteurs africains plus importants et aussi membres de l’Opep, vont lancer des appels d’offres innovants cette année. Le Nigéria mettra aux enchères ses sites de torches à gaz dans le cadre du Programme nigérian de commercialisation des torchères, probablement après les élections générales de février, et l’Angola tiendra son Appel d’offre pour les champs marginaux, résultat d’une nouvelle politique adoptée en mai 2018 par le président Lourenço, et qui sera lancé lors de la conférence d’Africa Oil & Power à Luanda en juin 2019. Le projet de loi nigérian sur l’industrie pétrolière restant à signer et l’encre étant encore fraîche sur le nouveau régime politique de l’Angola, ces deux appels d’offre seront également essentiels pour évaluer l’intérêt des investisseurs pour ces deux marchés en évolution.

 

Le Ghana, le dernier entrant sur la scène pétrolière africaine, tient son premier appel d’offre officiel, qui doit s’achever en mai 2019 et qui aurait attiré l’attention de 16 sociétés pétrolières, dont les majors ExxonMobil, BP, Total et ENI. En tant que nouvelle frontière offshore prometteuse pour l’Afrique de l’Est, Madagascar propose également 44 concessions jusqu’en mai 2019, qui n’ont jamais fait l’objet d’un appel d’offres ou été explorées auparavant. Pour un pays qui n’a pas encore découvert de pétrole majeur, cet appel d’offre est un réel pari.

L’industrie FLNG en difficulté en Afrique

Après le début des opérations commerciales sur le navire Hilli Episeyo FLNG de Golar LNG au Cameroun en juin 2018, les espoirs de voir la Guinée équatoriale progresser rapidement avec son propre projet Fortuna FLNG, qui sera le premier développement d’une unité flottante de production de GNL en eau profonde en Afrique, étaient demeurés forts. Alors que Fortuna devait changer la donne pour l’industrie gazière de la Guinée équatoriale et du reste du continent, le développement du projet de 2 milliards de dollars s’est interrompu en raison d’un manque de financement. Et l’horloge tourne depuis. L’absence de progrès sur ce plan a été si lente que l’opérateur Ophir Energy s’est vu refuser en janvier de cette année l’extension de sa licence lui permettant d’exploiter le bloc R, qui contient la découverte géante de gaz Fortuna. Alors que les aspirations FLNG de la Guinée équatoriale semblent plus incertaines que jamais, 2019 dira si le pays peut trouver les bons partenaires pour replacer le projet sur la carte FLNG de l’Afrique.

Entre-temps, les nouveaux entrants dans l’industrie des hydrocarbures en Afrique font des progrès remarquables dans le développement de leur propre industrie de FLNG. Le 21 décembre dernier, BP a finalement annoncé sa FID pour la phase 1 du développement transfrontalier Grand Tortue Ahmeyim entre le Sénégal et la Mauritanie, qui impliquera l’installation d’un système FLNG de 2,5 million de tonnes par an (MTPA). Il s’agit du troisième projet africain de FLNG à atteindre une FID après le Hilli Episeyo du Cameroun et le FLNG Coral South de 3,4 MTPA du Mozambique.

Une année de méga projets

Le retour de l’Afrique sur la carte mondiale du pétrole et du gaz n’est pas seulement dû aux vastes ressources naturelles de ses sols et de ses eaux, mais également au fait que le continent abrite de très grands projets énergétiques destinés à transformer le futur de l’industrie.

En amont, le récent accord de coopération inter-gouvernementale entre le Sénégal et la Mauritanie, ainsi que la FID de BP concernant son développement transfrontalier Grand Tortue Ahmeyim, sont de bon augure pour l’avenir de l’industrie des hydrocarbures en Afrique de l’Ouest. Le projet vise à extraire les 15 milliards de pieds cubes de gaz qui devraient être contenus dans le champ de gaz Tortue, situé à une profondeur de 2,850 mètres. Cependant, la capacité du Sénégal et de la Mauritanie à résoudre leurs différends pour assurer un développement plus durable de leurs réserves et de leurs installations en mer situées autour du bassin de MSGBC est un facteur à surveiller.

Les méga projets de gaz africains ne sont pas la propriété exclusive de la côte ouest du continent. Le Mozambique a lancé deux projets phares qui ont placé la nation de l’Afrique australe sur la carte du GNL. Suite au lancement du projet Coral South FLNG par ENI en juin 2017, une FID est maintenant prévue dans les prochains mois pour le projet onshore Mozambique LNG, dirigé par Anardarko, et initialement composé de deux trains de GNL totalisant 12,88 MTPA destinés à l’exportation.

Le Nigeria, le plus gros producteur de pétrole d’Afrique subsaharienne, a également lancé d’importants projets de développement pétrolier en 2019. L’année dernière, déjà, le FPSO Egina de Total, d’une valeur de 3,3 milliards de dollars, a été lancé au Nigeria, où la production a officiellement démarré aux premiers jours de 2019, et devrait culminer à 200 000 barils par jour (b/j). La FID est maintenant attendue sur le champ offshore de Shell à Bonga Southwest au début de cette année, un développement de plusieurs milliards de dollars dont la production devrait atteindre 180 000 b/j.

Les prétendants internationaux lancent leurs dés

Au fur et à mesure que l’Afrique renforce sa position au centre des transformations mondiales, elle devient de plus en plus le terrain de jeu des acteurs internationaux désirant tirer parti des vastes ressources du continent.

Alors que la Chine a affirmé sa position sur le continent, la nouvelle dynamique continentale amènera-t-elle le géant asiatique à changer de stratégie d’investissement ou son portefeuille africain ? Les intentions de la Russie sur le continent devenant de plus en plus claires, le premier sommet Russie-Afrique de cette année se traduira-t-il par des accords plus concrets pour la Russie sur le continent ? Dans le même temps, l’initiative américaine « Prosper Africa » lancée en décembre 2018 pourra-t-elle faire face à la fois à la concurrence internationale grandissante et à la baisse de l’influence américaine sur le continent ?

Un dilemme complexe de diplomatie énergétique pour l’Opep en Afrique

Constituée d’une majorité de membres issus de nations africaines depuis l’adhésion de la République du Congo en juin 2018, l’évolution des relations entre l’Opep et le continent nécessitera une ingéniosité diplomatique habile pour l’Organisation qui s’efforce sans relâche de gérer la surabondance de l’offre mondiale, D’un côté, les principaux producteurs africains et membres de l’Opep (Algérie, Libye, Nigéria, Angola et Congo-Brazzaville) s’efforcent d’accroître leur production nationale, ce qui rend de plus en plus difficile pour l’Organisation de négocier ses coupes de production.

De l’autre côté, le continent abrite également une multitude de producteurs de pétrole en devenir, comme le Sénégal, le Kenya ou l’Ouganda, ou d’anciens producteurs faisant un retour comme le Sud-Soudan, dont certains font partie de la Déclaration de coopération de l’Opep, et dont la production future ajoute une autre couche de complexité dans la formulation de la stratégie globale de gestion des prix du pétrole de l’Opep.

L’augmentation de la production africaine des pays membres et non-membres de l’Opep ne fait que compliquer les capacités de manœuvre de l’Organisation et alourdir son dilemme de créer un environnement des prix stable et propice aux investissements tout en évitant une aggravation de la surabondance d’approvisionnement qui ferait baisser davantage les prix.

Les plus grands producteurs africains se rendent aux urnes

Parmi la série d’élections qui se dérouleront cette année sur le continent, du Sénégal au Mozambique, aucune ne sera plus importante pour le secteur pétrolier africain que celle du Nigéria en février. L’élection présidentielle nigériane façonnera l’avenir du secteur, non seulement parce que le Nigéria est le plus grand producteur de pétrole et de gaz d’Afrique, mais aussi parce que ce qui se passe au Nigéria a une incidence sur le reste du sous-continent d’une manière ou d’une autre. Alors que Muhammadu Buhari, candidat à la réélection, et son allié devenu rival, Atiku Abubakar, se sont engagés à signer le projet de loi nigérian sur l’industrie pétrolière (PIB), la capacité du futur président de le faire adopter rapidement aura une grande influence sur les investissements dans le secteur des hydrocarbures au Nigéria pour les années à venir.

Au nord, l’Algérie et la Libye entrent elles aussi dans une année électorale, les élections générales libyennes de 2019 étant fixées pour le premier semestre de l’année et celles d’Algérie pour le mois d’avril. Les deux pays sont en voie de transformation. Les autorités libyennes prévoient de plus que doubler la production du pays, qui devrait atteindre 2,1 millions de b/j d’ici 2021, à condition que la politique n’altère pas la gouvernance des hydrocarbures et le travail de sa compagnie nationale. Le fils de Mouammar Kadhafi, Saïf al-Islam Kadhafi, devrait se présenter aux élections alors que le pays demeure divisé entre l’Ouest et l’Est, rendant le maintien de la stabilité requise par les investisseurs difficile à prévoir.

En Algérie, où une vague de réformes secoue tout le secteur des hydrocarbures, les élections devraient maintenir un statu quo relatif, du moins sur le plan politique. La compagnie pétrolière nationale du pays, la Sonatrach, a lancé une stratégie de transformation ambitieuse qui lui permettra d’investir 56 milliards de dollars au cours des quatre prochaines années et d’internationaliser ses opérations sur les principaux marchés mondiaux de l’énergie. 2019 pourrait même voir le géant étatique et plus grande entreprise d’Afrique s’étendre au sud du Sahara.

L’Angola poursuit son chemin de réformes

Depuis son entrée en fonction à l’été 2017, le président angolais João Lourenço a mis en œuvre un programme réformiste optimiste qui transforme radicalement la gouvernance du secteur pétrolier et gazier du pays. L’Angola se réforme rapidement, mais les forces du marché permettront-elles que ces changements se fassent à ce rythme et produisent les résultats escomptés par le gouvernement ?

Alors que les investisseurs internationaux semblent le penser, Total et BP ayant signé d’importants accords pour renforcer leurs activités en Angola ces derniers mois, 2019 dira si l’industrie pétrolière internationale est convaincue du retour de l’Angola comme frontière africaine compétitive ou non.

Afin de présenter le travail accompli par Sonangol et le gouvernement angolais pour générer davantage d’investissements dans l’industrie pétrolière et gazière du pays, l’Angola soutient une conférence internationale organisée par Africa Oil & Power à Luanda du 4 au 6 juin 2019, où sera lancé l’Appel d’offre des champs marginaux. Il s’agira du premier road-show officiel organisé en Angola sous l’administration actuelle, et devrait dévoiler un nouvel ensemble de réformes et d’engagements d’investissement.

La marche du Sud-Soudan vers la paix

La progression majeure au Soudan du Sud, et sur laquelle repose l’ensemble de l’économie, est celle des accords de paix. Les autorités soudanaises et sud-soudanaises ont maintes fois démontré leur attachement au processus de paix, qui est resté dans l’ensemble pacifique. Cependant, les accords de paix se traduiront-ils par des promesses d’investissement et injections de capitaux dans l’économie du Soudan du Sud cette année ?

Certains signaux le laissent penser, suite a l’annonce l’an dernier que le Central Energy Fund sud-africain investirait un milliard de dollars au Soudan du Sud. Cependant, les marchés restent sceptiques et les observateurs resteront pragmatiques et attendront de voir comment la transition pacifique sera gérée et comment la production pétrolière reprendra avant de s’aventurer davantage dans le pays.

Une année pour améliorer l’accès au marché des producteurs de l’Afrique de l’Est

L’Ouganda devrait rejoindre le club des producteurs de pétrole africains au début des années 2020. A cet effet, des efforts sont en cours pour mettre en place une infrastructure adéquate pour l’évacuation du pétrole qui sera produit dans le bassin du lac Albert. Le projet semblait aller de l’avant lorsque l’Ouganda et la Tanzanie ont échangé en mai 2017 l’accord intergouvernemental relatif à l’Oléoduc pour l’Afrique de l’Est, d’une longueur de 1,443 km. Cependant, les partenaires de la construction de ce pipeline, le groupe français Total, le chinois CNOOC et Tullow Oil, doivent encore en prendre la décision finale d’investissement. Dans le même temps, les accords avec les gouvernements hôtes doivent être signés en janvier, mais les retards dans la conclusion de l’accord financier ont déjà retardé les ambitions de production pétrolière de l’Ouganda de 2020 à 2021. L’oléoduc est crucial pour l’intégration future de la communauté de l’Afrique de l’Est et pour établir un précédent positif de planification, de financement et de mise en œuvre de projets énergétiques conjoints dans la région.

APO Group / Chambre de l’énergie africaine

Insécurité au Burkina : Préoccupation prise en compte aussi chez les acteurs miniers

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Le récent assassinat du géologue canadien Kirk Woodman dans le Yagha vient rappeler si besoin en était encore la nécessité de prendre en compte la question de la sécurité dans l’exploitation minière au Burkina Faso, devenu un pays minier. Et à en croire le président de la Chambre des mines du Burkina (CMB), René Tidiane Barry, la préoccupation est prise en compte à leur niveau, malgré les nombreuses difficultés auxquelles le secteur fait déjà face.

Selon le président de la Chambre des mines du Burkina (CMB), René Tidiane Barry, l’exploitation minière fait face à un certain nombre d’obstacles au Burkina Faso. Il a parlé de l’enclavement du pays, sans débouché maritime, le coût élevé de l’électricité, etc. Ce qui contribue à augmenter les facteurs de production. A cela il faut ajouter la relative baisse des cours des métaux sur le marché international. Dans ce contexte déjà difficile, les acteurs miniers burkinabè doit intégrer la problématique sécuritaire car, sans sécurité il n’y a pas d’exploitation minière viable. Le récent assassinat du géologue canadien Kirk Woodman est d’ailleurs là pour le rappeler. Et M. Barry de rassurer que la question est bien prise en compte. Et ce n’est pas tout. A l’en croire, le fonds minier de développement de devrait connaître son application cette année.

Le président de la Chambre des mines du Burkina (CMB) s’est exprimé ce vendredi 18 janvier 2019 à Ouagadougou, au cours d’une cérémonie de présentation de vœux de nouvel an qui réunissait les acteurs miniers et les membres de l’Action des journalistes sur les mines (AJM), présidée par Elie Kaboré.

Naturellement la question de la sécurité a figuré aussi en bonne place dans le discours du président de l’AJM qui a indiqué que les actions de cette année allaient être placées sous de le signe de l’inclusion sociale dans le secteur minier. Initiative salué à sa juste valeur par le président Barry qui insiste sur l’importance de l’exploitation minière pour le Burkina Faso qui contribue à la croissance économique et à la création des emplois décents dans le pays.

Pour une exploitation minière sécurisée dans un Burkina Faso en sécurité et paix en 2019

Par ailleurs, le président de l’AJM a rappelé le rôle crucial que devraient jouer les hommes des médias pour la promotion des mines, un secteur vital pour l’économie du Burkina Faso. Et le PCA de la CMB de féliciter l’ensemble du personnel de la Chambre pour les efforts consentis dans la réalisation de leur travail et, les journalistes pour le travail abattu durant l’année écoulée et les exhortant à travailler tous dans ce sens.

Ousmane Bichara

Burkina Demain

Matches des poules de la Coupe CAF : Salitas FC logée dans le groupe B

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La composition des groupes de la Coupe de la confédération africaine de football est connue. Les Burkinabè de Salitas FC sont logés dans le groupe B qui comprend également les Tunisiens de l’Etoile du Sahel et du Club Sportif Sfaxien ; ainsi que des Nigérians d’Enugu Rangers.

On le moins que l’on puisse dire au vu de la composition du groupe B, c’est que Salitas FC doit redoubler d’efforts dans les préparatifs pour toujours continuer à nous représenter valablement de cette compétition de la coupe de la confédération africaine de football.

Composition des 4 groupes

Groupe A

-Hassania Agadir (Maroc)

– AS Otoho (Congo)

-RS Berkane (Maroc)

-Raja Casablanca (Maroc)

Groupe B

-Etoile du Sahel (Tunisie)

-Enugu Rangers (Nigeria)

-Salitas (Burkina Faso)

-Club Sportif Sfaxien (Tunisie)

Groupe C

-Zesco United (Zambie)

– Asante Kotoko (Ghana)

– Al Hilal (Soudan)

-Nkana FC (Zambie)

Groupe D

– Gor Mahia (Kenya)

– NA Hussein Dey (Algérie)

– Petro Atletico (Angola)

-Zamalek (Egypte)

Amidou Traoré

Burkina Demain

Présidentielle en RDC : L’UA prend acte de la victoire de Tshisekedi !

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Alors que certains craignaient  un éventuel bras-de-fer avec la décision de la Cour constitutionnelle congolaise entérinant les résultats proclamés par la CENI ; l’Union africaine s’est montrée réaliste en annonçant en avoir pris note, elle qui projetait de dépêcher une mission de bons office ce lundi à Kinshasa. Mission reportée sine die.

Avec la proclamation samedi dernier des résultats définitifs de la présidentielle par la Cour constitutionnelle congolaise, en dépit de l’injonction de l’UA qui appelait la veille à un arrêt du processus de proclamation des résultats, les marges de manœuvre de l’organisation continentale étaient limitées.

Finalement, elle a pris acte du fait accompli en indiquant avoir pris note des résultats proclamés par la Cour. Du coup, Félix Tshisekedi déclaré président élu avec 38% des voix, se retrouve conforté dans sa victoire. L’UA ira même plus loin en renvoyant sine die l’envoi de sa délégation de haut niveau à Kinshasa. Ce qui signifie moins de pression sur le pouvoir congolais, et les responsables de la CENI, notamment Antoine Naanga qui appelait au respect des résultats proclamés par l’institution qu’il préside. Au grand dam de Martin Fayulu, donné vainqueur du scrutin par des organismes observateurs.

Félix Tshisekedi conforté dans sa victoire face Martin Fayulu

Fayulu s’est auto-proclamé président élu mais il y aura visiblement moins de soutiens internationaux pour l’aider à accéder au palais présidentiel. Avant lui, d’autres leaders d’opposition, à l’image du Gabonais jean Ping, mais cela n’a pas encore donné les résultats escomptés.

Les uns et les autres préféreront jouer la carte de l’apaisement et du respect du verdict des institutions républicaines.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Présidentielle en RDC : Félix Tshisekedi proclamé président élu

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Félix Tshisekedi conforté dans sa victoire face Martin Fayulu

La Cour constitutionnelle congolaise avait jusqu’à minuit ce samedi 19 janvier pour proclamer les résultats définitifs de la présidentielle en RDC. Elle a été dans le délai en proclamant à la dernière minute lesdits résultats qui confirment la victoire de Félix Tshisekedi, élu à la majorité simple avec 38% des voix. Les recours déposés par son rival Martin Fayulu qui revendiquait la victoire n’ont pas réussi à faire inverser les résultats du scrutin en sa faveur, faute de «preuves», selon la Cour.

La cour constitutionnelle congolaise n’a pas donné suite aux recours de Martin Fayulu

Que vont à présent faire tous ceux et toutes celles qui pensent que c’est Martin Fayulu qui a gagné la présidentielle congolaise dont les résultats définitifs ont été confirmés dans cette nuit de ce samedi 19 janvier en faveur de Félix Tshisekedi, crédité officiellement  de 38% des voix ?

Proclamé président élu de la RDC, c’est Félix Tshisekedi qui est appelé à succéder à Joseph Kabila

Pour tenter de prendre en compte cette donne, l’Union africaine avait appelé jeudi à l’arrêt du processus de proclamation des résultats, annonçant dans la foulée l’envoi sur place d’une délégation de haut niveau. La Cour constitutionnelle en ignorant royalement cet appel de l’UA, met l’organisation continentale devant le fait accompli. L’on se demande maintenant qu’elle va être sa réaction.

Affaire à suivre

Jean Konombo

Burkina Demain

«Le CDP, le seul grand parti expérimenté à même de sauver le Burkina», dixit Eddie Komboigo

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Les secrétaires généraux du  Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ont  tenu ce 19 janvier 2019 à Ouagadougou, une assemblée générale pour faire une rétrospective de l’année 2018 et de mieux scruter l’avenir, sans doute les élections de 2020.

En présence du président du CDP, Eddie Komboigo, tous les secrétaires généraux des 45 provinces de l’ex-parti au pouvoir, le CDP, ont répondu présent à l’assemblée générale de ce samedi 19 janvier 2019 à Ouagadougou.

Panoplie de problèmes

L’année 2018 pour Eddie Komboigo, président du CDP, s’est éteinte avec tout ce que l’on a pu constater. Il va par exemple citer la division des Burkinabè accompagnée d’attaques terroristes, les difficultés du secteur privé avec notamment la fermeture et la délocalisation de certaines entreprises, le manque d’entente entre gouvernement et fonctionnaires qui a débouché à plus de 270 jours de grèves sur le territoire national.

Une panoplie de problèmes qui amènent M. Komboigo à se poser cette question : Comment peut-on développer un pays avec autant de grèves ?

Préparer 2020

«L’année 2019 est alors une année de combativité, de paix et de cohésion. Car, c’est maintenant qu’il faut préparer 2020 tout en montant les escaliers deux à deux, traverser les campagnes et les provinces pour montrer que seul le CDP peut apporter son offre politique pour le bien-être des Burkinabè et c’est lui qui est le seul grand parti qui a une grande expérience. Elle sera donc difficile cette année-là. Car nous avons l’adversaire devant nous », affirme Eddie Kombiogo.

Pour ce qui est de la démission du premier ministre Paul Kaba Thiéba et son gouvernement, le président Eddie Kombiogo dit qu’elle est salutaire parce que pour lui, quand on n’arrive pas à trouver des solutions il faut lâcher les baguettes.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Nouvel exploit pour Salitas FC !

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Battus au match-aller par les Libyens d’Al Nasr sur le score d’un but à zéro, les Burkinabè de Salitas FC se sont nettement repris ce samedi au stade du 4 août en s’imposant 3-0. Ils se qualifient ainsi pour la phase des matches de groupe de la Coupe de la confédération africaine de football.

Avec l’exploit de cet après midi, Salitas FC disputera les matches de groupes de la Coupe CAF

C’est assurément un nouvel exploit sportif que viennent de réaliser l’invincible formation de Salitas FC. 3-1, c’est le score du match rondement remporté cet après-midi au stade du 4 août face aux Libyens d’Al Nasr de Benghazi. Jusqu’à 72e mn, les joueurs menaient toujours par 3-0.

Malgré la réduction du score, ils se qualifient pour la phase suivante de cette coupe de la confédération. Ils disputeront ainsi les matchs des groupes. Encore une première pour ce jeune club. Bravo à ces jeunes joueurs qui font honneur à ce pays en ces temps de difficultés. Bonne suite de compétition !

 

Amidou Traoré

Burkina Demain

Elections en RDC : Les probables raisons du holà de l’UA

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Alors que la confirmation des résultats des élections  par la Cour constitutionnelle est attendue lundi 21 janvier, l’Union africaine (UA) a demandé jeudi l’arrêt du processus de proclamation des résultats et a annoncé l’envoi d’une délégation de haut niveau à Kinshasa.

Cette décision vigoureuse de l’Union africaine, demandant l’arrêt du processus de proclamation des résultats des élections en République démocratique du Congo (RDC), notamment de la présidentielle, ne va certainement pas dans le sens des autorités de  Kinshasa et des responsables de la Commission électorale nationale indépendante, eux qui veulent demeurer maîtres du jeu.

L’UA a décidé de mettre le holà lors de sa réunion du jeudi 17 janvier, non seulement  de l’arrêt du processus électoral pour éventuellement permettre un recomptage des suffrages exprimés auquel est officiellement opposé Antoine Naanga, président de la CENI. Mais, l’organisation continentale enverra sur place à Kinshasa une délégation de haut niveau qui comprendra son président en exercice Paul Kagamé et d’autres chefs d’Etat de la région des grands lacs dont certains, à l’image du président congolais Denis Sassou N’Guesso, qui avaient déjà appelé au recomptage des voix. A Kinshasa, cette décision de l’UA est perçue comme une tentative d’ingérence dans les affaires intérieures de la RDC.

                            Antoine Naanga mal placé

Sans le savoir, certains responsables du processus électoral ont emmené, par leur comportement  l’UA, à prendre cette position. Par exemple, s’il est logique avec lui-même, le président de la CENI, Antoine Naanga, est mal placé aujourd’hui pour dénoncer ce que certains qualifient «d’ingérence de l’UA », lui qui appelait au lendemain de la proclamation des résultats provisoires par la CENI, les Nations-Unies à faire en sorte que les résultats proclamés soient respectés.

Ce n’est ni moins, ni plus qu’un appel à l’ingérence de l’ONU. Si l’ONU peut intervenir pour faire prévaloir les résultats de la CENI, l’UA peut aussi intervenir. Antoine Naanga aurait pu aussi adresser sa requête  à l’UA qui avait envoyé aussi ses observateurs dans le pays. Tout cela n’était pas de nature à favoriser les relations avec les responsables de l’UA qui pourraient avoir mal pris cette préférence de la CENI. En outre,  celui qui est proclamé vainqueur par la CENI en l’occurrence, Félix Tshisekedi, ne semble pas un proche du président de Paul Kagamé dont le pays, le Rwanda, est voisin de la RDC.

Jean Konombo

Burkina Demain

Suspension temporaire de courant ce samedi 19 janvier à San-Yiri et zone I

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Ce communiqué de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) est relatif à la suspension temporaire, ce samedi 19 janvier 2019 dans deux quartiers de Ouagadougou : San-Yiri et Zone I.

«COMMUNIQUE

En raison de travaux d’entretien périodiques programmés sur le réseau national interconnecté (RNI), la SONABEL informe son aimable clientèle que la fourniture d’électricité sera temporairement suspendue dans les zones ci- dessous :

-Samedi 19 janvier  2019 :

San-Yir et Zone I de 07h à 14h

Par mesure de sécurité les appareils et installations devront être considérés comme restant sous tension pendant la durée de la coupure.

La SONABEL présente ses excuses à la clientèle pour les désagréments que cette situation pourrait entraîner.»

Le Département Communication & Relations Publiques

CPI : Laurent Gbagbo et Blé Goudé restent encore en détention jusqu’au…

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Le séjour de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé à La Haye se prolonge après l'acquittement

Les juges de la Cour de la pénale internationale (CPI) viennent de donner suite à la dernière requête du procureur appelant encore à une détention de  Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, tous deux acquittés par la CPI. Prochain rendez-vous des juges sur l’affaire : le 1er février 2019.

Le séjour de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé à La Haye se prolonge après l’acquittement

Les partisans de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé doivent encore patienter pour espérer voir leur idoles, pourtant acquittés par la Cour la pénale internationale, quitter La Haye.  En effet, les juges de la Cour de la pénale internationale (CPI) viennent de donner suite à la requête du procureur appelant à la détention de  Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé.

Donc, un nouveau retournement de situation à la Cour pénale internationale où l’on annonçait, il y a quelques jours, pour imminente, la libération des deux hommes. Pour Laurent Gbagbo, la Belgique avait même été évoquée pour l’accueillir dans un premier temps.  Si libération à court termes il y en aura, ce sera peut-être le 1er février 2019 où se réunira la prochaine audience de la CPI.

Affaire à suivre…

Burkina Demain