C'est avec la présence effective des ministres en charge de la défense et de la sécurité que le programme d'urgence du CSC a été officiellement lancé ce vendredi 21 avril 2017
Le communiqué ci-après du Conseil supérieur de la communication (CSC) est relatif au lancement ce vendredi 21 avril 2017 de son programme d’urgence pour un traitement adapté de l’information liée aux questions sécuritaires.
C’est avec la présence effective des ministres en charge de la défense et de la sécurité que le programme d’urgence du CSC a été officiellement lancé ce vendredi 21 avril 2017. L’on reconnaît au milieu la présidente du CSC, Nathalie Somé. A sa gauche, le ministre de la défense, Jean-Claude Bouda
«« Médias et Sécurité » : Un programme d’urgence pour un traitement adapté de l’information liée aux questions sécuritaires.
Sous le parrainage de monsieur Simon Compaoré, Ministre d’Etat, ministre de la Sécurité intérieure, et le co-parrainage de monsieur Jean-Claude Bouda, ministre en charge de la Défense, le Conseil supérieur de la communication lance officiellement, le vendredi 21 avril 2017 à 09 heures, dans la salle de conférences de l’institution, un programme d’urgence dénommé « Médias et Sécurité ».
Face aux défis sécuritaires actuels, le travail d’information se trouve complexifié, mettant ainsi à rude épreuve la pratique quotidienne du journaliste. Le programme d’urgence « Médias et Sécurité » se veut une réponse aux préoccupations recensées par le CSC lors des rencontres qu’il a organisées avec les professionnels des médias et les Forces de défense et de sécurité.
La cérémonie de lancement du programme d’urgence marquera pour le CSC, le début d’une série d’activités notamment des formations au profit des femmes et hommes de médias dans les 13 régions du Burkina, une sensibilisation du grand public à travers des microprogrammes sur la diffusion et la consommation de l’information.
Le ministère de la Sécurité s’est fortement impliqué pour le déroulé du programme d’urgence « Médias et Sécurité ». A travers cette action, le CSC entend contribuer, avec l’action des médias, à la lutte contre le terrorisme, au renforcement de la paix, et de la cohésion sociale»
La Direction de la Communication et des Relations publiques
Contact : 25 30 11 24, poste 152
Le ministre d’Etat chargé de la sécurité Simon Compaoré
Rasmané Ouédraogo hérite de la présidence de la CODER dans une situation difficile
A la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER), la formule de rotation à la tête de l’instance dirigeante fonctionne à merveille. Et depuis ce jeudi 20 avril, c’est désormais Rasmané Ouédraogo, leader de la NAFA, qui porte le titre de président pour trois mois.
Rasmané Ouédraogo hérite de la présidence de la CODER dans une situation difficile
Rasmané Ouédraogo, président de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) est le nouveau président de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER). Il a succédé ce jeudi 20 avril à Gilbert Noel Ouédraogo de l’ADF-RDA qui avait lui-même succédé à Ablassé Ouédraogo de Faso Autrement. Jusque-là la rotation fonctionne à merveille. Les 3 mois de présidence tournante sont respectueusement observés. En tout cas, rares sont les coalitions politiques qui peuvent se targuer d’avoir compté en si peu de temps, autant de présidents. Et aucun couac n’a été encore porté au grand jour.
La tempête actuelle
Aussitôt intronisé, le nouveau président de la CODER, entend continuer dans le sillage de ses prédécesseurs. Mais, le problème, c’est qu’il hérite du fauteuil au moment où la Coalition fait face une tempête consécutive à la visite conduite par son prédécesseur à Abidjan. Visite au cours de laquelle les membres de la délégation ont rencontré l’ancien président, Blaise Compaoré.
Au retour de l’expédition d’Abidjan, jugée fructueuse, les responsables de la CODER ont cru bon d’informer l’opinion. Dans l’entendement de Me Ouédraogo cela devrait être le couronnement heureux de sa présidence. Mais, les résultats se révèlent contre-productifs. Pire, il fait l’objet d’attaques de toutes parts sur les réseaux sociaux et les médias, accusé d’avoir contribué à l’avènement de l’insurrection populaire. Il est alors obligé de sortir encore et de se défendre comme il peut. S’il assure dans la grande interview accordée à nos confrères de L’Observateur Paalga reconnaître sa responsabilité dans la survenue des événements d’octobre 2014, cela ne met pas fin à la polémique suscitée par la visite au président Compaoré, assimilée à la provocation ou considérée comme telle. Dans ce contexte, la tâche du nouveau président s’annonce compliquée. Mais sa chance, c’est que la polémique finira d’une manière ou d’une autre par passer au second plan avec le prochain procès des membres du dernier gouvernement Tiao et la marche de l’opposition du 29 avril 2017.
Le maire de la commune de Bobo-Dioulasso a rencontré les dix chefs des villages afin d’échanger sur la situation du marigot du Houet. Cette rencontre vise à mettre en place des solutions entrant dans le cadre de la protection du marigot Houet, qui regorge des valeurs sacrées pour ladite ville. C’était le mercredi 19 avril 2017 dernier.
Autorités communales et …
Nettoyer et entretenir le marigot Houet, c’est l’intérêt principal du conclave entre le maire de la commune de Bobo-Dioulasso Bourahima Sanou et les dix chefs coutumiers de la ville. Cette « belle » initiative consiste entre autre à protéger les espèces sacrées c’est-à-dire les silures sacrés de Dafra. Ont répondu présents à cette invitation, les chefs coutumiers qui ont salué la démarche du maire.Qui s’en explique : «Ce matin, nous avons convoqué les dix chefs des villages pour leur proposer une initiative, à savoir le nettoyage et l’entretien du marigot Houet. C’est une initiative qui consiste à protéger les espèces rares que nous avons, à savoir les silures sacrées de Dafra» .
Pour lui, cet endroit représente une source sacrée qui dans les normes devrait être entretenu et bien protéger. « Ce que nous savons de l’histoire, c’est une source qui est bien protégée depuis très longtemps mais qui de nos jours est confrontée non seulement à la menace de l’homme mais aussi aux unités industrielles à travers les déchets qui s’y déversent», relève- t-il.
Aussi des actions de nettoyages seront-elles organisées afin d’assainir cet espace sacré pour les Bobolais. « Nous avons réfléchi ensemble pour trouver une journée et cette journée a été fixée au jeudi 27 avril pour qu’ensemble avec la population, la commune, les chefs coutumiers, que l’on puisse descendre pour nettoyer le marigot Houet…… l’objectif fondamental, c’est d’abord de sensibiliser la population à éviter de déverser des souillures tout le long du marigot », a indiqué le maire Bourahima Sanou.
…chefs semblent parler le même langage pour la protection du marigot Houet
Initiative saluée par les chefs coutumiers
L’initiative va renforcer le travail qu’abattent les chefs coutumiers. Ces derniers, selon le maire de Sya, entretiennent au quotidien le marigot à travers des offrandes, des cérémonies qu’ils organisent. Cependant avec l’agrandissement de la ville, ces derniers n’arrivent plus à contrôler ceux qui viennent déverser les ordures dans ce marigot.
En effet, tous les villages qui ont été invités constituent les dix villages qui sont installés tout le long du marigot et ce n’est pas un hasard s’ils y sont. Dans chaque village, il y avait des brigades qui surveillaient le marigot et son contenu.
La présente initiative est saluée à sa juste valeur par le représentant des chefs des villages Sogo Georges Sanou. Selon lui, à l’époque le Houet se buvait et aujourd’hui vu que le Houet porte le nom de leur province, il ne souhaiterait pas que ce dernier soit comme les autres abandonnés à leur sort. Raison pour laquelle ils s’engagent à soutenir fermement le maire afin de réussir cette initiative. Afin de pérenniser cette action, des aménagements utiles seront faits tout au long du marigot, à savoir des espaces récréatifs, qui permettraient aux privés c’est-à-dire les partenariats public-privé d’aménager des lieux de loisirs, des centres de rencontre, et même des magasins mais en ayant fondamentalement à l’esprit la préservation des berges du Houet.
Le communiqué ci-après de la SONABEL est relatif à la longue coupure d’électricité qu’a connue la capitale Ouagadougou, ce 20 avril 2017.
La SONABEL s’excuse auprès de ses clients
«Une panne sur le disjoncteur 225 kV départ PA à KODENI a privé pendant une bonne partie de la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 avril 2017, la ville de OUAGADOUGOU de la totalité de l’énergie importée par l’interconnexion.
Cette situation, qui s’est traduite par un profond déficit (de l’ordre de de 70 mégawatts), a entraîné des coupures de courant plus ou moins prolongées dans plusieurs quartiers de la capitale.
L’intervention des équipes de la Direction du Transport a permis de réparer la panne et de rétablir l’électricité à l’ensemble de la clientèle aux environs de 00h 45mn.
La SONABEL présente ses excuses aux abonnés pour les désagréments subis»
Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 19 avril 2017, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 13 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.
Une session du conseil des ministres burkinabè
Le Conseil a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.
DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
Le Conseil a examiné un projet de loi portant autorisation de ratification de la Convention du Conseil de l’Europe sur la contrefaçon des produits médicaux et les infractions similaires menaçant la santé publique, signée à Moscou le 28 octobre 2011.
Cette convention offre une opportunité à notre pays d’adopter des mesures destinées à améliorer la lutte contre les produits contrefaits dans le cadre de la coopération internationale.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.
I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier est relatif à la situation des biens immobiliers de l’ex multinationale AIR AFRIQUE au Burkina Faso.
Suite à la faillite de l’ex multinationale AIR AFRIQUE en 2002, la gestion des bâtiments de ladite société fait l’objet d’un contentieux juridique.
Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les mesures idoines pour un règlement définitif du contentieux.
Le second rapport est relatif à deux (02) décrets portant respectivement création, attributions, composition, organisation et fonctionnement d’un Comité de pilotage et d’un Comité de supervision de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).
L’adoption de ces décrets permet la mise en œuvre effective de l’ITIE au Burkina Faso conformément aux exigences de la norme ITIE 2016.
I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION
Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID).
L’adoption de ce décret vise à conformer les statuts du FONRID aux dispositions de la loi N°010-2013/AN du 30 avril 2013 portant règles de création des catégories d’établissements publics et du décret N°2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des fonds nationaux.
I.4. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES
Le Conseil a adopté cinq (05) rapports.
Le premier rapport est relatif aux résultats de l’appel d’offres N°2015-004/PM/SG/MOAD/PRM du 27/05/2015 relatif aux travaux de construction du nouvel aéroport international de Ouagadougou-Donsin : lot 2B.1 (Clôture extérieure).
Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché au groupement d’entreprises SOL CONFORT/COGEB pour un montant de trois milliards huit cent quatre-vingt-un millions deux cent quatre-vingt-six mille sept cent quarante-deux (3 801 286 742) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de douze (12) mois.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2017.
Le deuxième rapport concerne les résultats du dépouillement de la manifestation d’intérêt n°2014-11/PM/SG/MOAD/PRM du 14/05/2014 relative au recrutement d’un consultant pour le contrôle et la surveillance des travaux de construction du nouvel aéroport international de Ouagadougou-Donsin : lot 2A, lot 2B, lot 3.1, lot 3.2 et lot M1.
Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché au Groupement de Bureaux TAEP Europe/Gauff Ingénierie pour un montant de trois milliards huit cent soixante-huit millions sept cent soixante-six mille neuf cent vingt (3 868 766 920) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de trente-huit (38) mois.
Le financement est assuré par la BID, la BOAD, l’OFID et le Budget de l’Etat.
Le troisième rapport concerne l’appel d’offres n°2015-016/PM/SG/MOAD/PRM du 03/09/2015 relatif aux travaux de construction du nouvel aéroport international de Ouagadougou-Donsin, lot 3.2 : réseau d’eau potable intérieur et sécurité incendie.
Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise ASI-BF pour un montant de quatre milliards six cent soixante-douze millions trois cent quarante-sept mille cinq cent quarante et un (4 672 347 541) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de dix-huit (18) mois.
Le financement est assuré par la BOAD et le Budget de l’Etat, gestion 2017.
Le quatrième porte autorisation de passation d’une convention de maîtrise d’ouvrage délégué par la procédure d’entente directe avec l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (Agetib).
Le Conseil a marqué son accord pour la passation de la convention par la procédure d’entente directe avec l’Agetib, en vue de réaliser cinquante (50) kilomètres de voiries à Gaoua dans le cadre des festivités du 11 décembre 2017, pour un montant de sept cent soixante-six millions cent quatre-vingt-dix mille quatre cent soixante-seize (766 190 476) FCFA TTC au titre des honoraires de l’Agetib.
Le coût total du projet est estimé à seize milliards quatre vingt dix millions (16 090 000 000) FCFA TTC.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2017.
Le cinquième rapport est relatif à l’approbation des résultats de l’appel d’offres national pour les travaux d’urgence d’entretien courant du réseau routier classé et des pistes rurales de l’année 2016 dans les treize (13) régions du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :
Région de la Boucle du Mouhoun
Lot 1 : Entreprise KOUTOU Zitaba Abdoulaye et Fils (EKZF) pour un montant de cent quarante un million six cent cinquante-trois mille sept cent soixante-dix-neuf (141 653 779) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 2 : Afrique Construction Menuiserie/Bâtiment Travaux Publics (ACM/BTP) pour un montant de cent soixante un millions huit cent soixante-neuf mille six cent soixante-huit (161 869 668) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 3 : FABRELEC-Froid et Bâtiment pour un montant de cent douze millions trois cent quatre-vingt-dix mille sept cent vingt-huit (112 390 728) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 4 : MRJR pour un montant de trois cent cinquante-deux millions six cent cinquante-six mille six cent quatre-vingt-huit (352 656 688) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Région des Cascades
Lot 1 : Infructueux
Lot 2 : Entreprise de Bâtiment et routes Issa et Frères (EBRIF) pour un montant de cent quarante-neuf millions quatre cent cinquante-cinq mille neuf cent soixante-huit (149 455 968) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 3 : OMEGA INNOVATION SERVICE pour un montant de quatre vingt dix millions huit cent quatre vingt trois mille six cent (90 883 600) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 4 : CBB-TP pour un montant de soixante neuf millions cinq cent vingt cinq mille six cent (69 525 600) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 5 : PRESTA PLUS pour un montant de soixante quatorze millions quarante trois mille huit cent cinquante (74 043 850) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Région du Centre
Lot unique : Société d’Etude et de Prestation de Service (SEPS) pour un montant de cent dix huit millions soixante dix huit mille soixante seize (118 078 076) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Région du Centre-Est
Lot unique : Infructueux
Région du Centre-Nord
Lot 1 : Groupement Globex Construction (GC)/Synergie des Travaux (SDT) pour un montant de cent vingt cinq millions huit cent quatre vingt onze mille cent quatre-vingt-onze (125 891 191) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 2 : SODES pour un montant de soixante dix-huit millions huit cent un mille huit cent soixante-quinze (78 801 875) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Région du Centre-Ouest
Lot unique : ACM/BTP pour un montant de soixante-dix-neuf millions neuf cent quarante quatre mille quatre cent cinquante sept (79 944 457) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Région du Centre-Sud
Lot unique : F.A.G.E.S. pour un montant de soixante treize millions cinq cent quatre-vingt dix-neuf mille deux cent vingt-six(73 599 226)FCFATTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Région des Hauts-Bassins
Lot 1 : NAMEBA pour montant de vingt-sept millions trois cent quatre-vingt-trois mille quatre-vingt (27 383 080) FCFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 2 : MONDIAL TRANSCO SARL pour un montant de trente-six millions deux cent quatre-vingt-seize mille huit cent (36 296 800) FCFATTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 3 : Infructueux
Lot 4 : Comptoir Burkinabè du Bâtiment et des Travaux Publics (CBB-TP SARL) pour un montant de soixante six millions cent quatre-vingt-dix-huit mille (66 198 000) FCFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 5 : TARA’S SERVICE pour un montant de cent quarante-six millions trois cent vingt mille (146 320 000) FCFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Région de l’Est
Lot 1 : IDM BTP SA pour un montant de soixante-quinze millions neuf cent vingt six mille neuf cent quatre-vingt-deux (75 926 982) FCFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 2 : WEND VENEM CONSTRUCTION (WVC) pour un montant de soixante-sept millions huit cent soixante-huit mille deux-cent quatre-vingt-dix (67 868 290) FCFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 3 : DACOS BTP pour un montant de quatre-vingt-quatorze millions quarante mille quatre cent cinquante-quatre (94 040 454) FCFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 4 : SEBWA pour un montant de centtreize millions six cent quarante mille six cent soixante-sept (113 640 667) FCFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 5 : DK DISTRIBUTION pour un montant de soixante-dix-sept millions cinq cent vingt-huit mille neuf cent cinquante (77 528 950) FCFATTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 6 : GROUPEMENT DAOUEGA/ COMOB SARL pour un montant de cent trois millions quatre-vingt-quatorze mille deux cent quarante (103 094 240) FCFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 7 : Entreprise TIENDREBEOGO et Frères (ETF) pour un montant de soixante-six millions treize mille trois cent trente (66 013 330) FCFATTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 8 : GROUPEMENT DAOUEGA/ COMOB SARL pour un montant de soixante-quinze millions quatre-vingt-neuf mille dix-sept (75 089 017) FCFATTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 9 : Société Tigre Toundoubssom Windebe (STTW SARL) pour un montant de cent quatre millions quatre cent quatorze mille cent quatre-vingt-huit (104 414 188) FCFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 10 : FBER-BTP pour un montant de soixante-neuf millions deux cent soixante-six mille (69 266 000) FCFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 11 : ALPHA CONSTRUCTION ETB AMENAGEMENTS (A.C.A) pour un montant de quatre-vingt millions vingt-sept mille six cent (80 027 600) FCFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 12 : FASO CONCEPT pour un montant de quatre-vingt millions six cent onze mille sept cent (80 611 700) FCFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Région du Plateau-Central
Lot 1 : Travaux Bâtiment matériel et prestations intellectuelles (TBM) pour un montant de soixante-dix-neuf millions quatorze mille cent trente-huit (79 014 138) FCFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 2 : ECCKAF pour un montant de quarante-six millions soixante-deux mille deux cent quatre-vingt-six (46 062 286) FCFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Région du Nord
Lot 1 : ENTREPRISE OUEDRAOGO HAROUNA ET FRERES (EOHF) pour un montant de soixante-dix-sept millions neuf cent soixante-deux mille six cent (77 962 600) FCFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 2 : GROUPEMENT EGC-BGC/EEPC, pour un montant de cent soixante-quinze millions six cent soixante-quatre mille huit cent trente (175 664 830) FCFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 3 : EROC pour un montant de cent quarante-neuf millions quatre cent soixante-seize mille neuf cent soixante (149 476 960) F CFATTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 4 : ENTREPRISE OUEDRAOGO HAROUNA ET FRERES (EOHF) pour un montant de cent vingt-cinq millions trois cent deux mille trois cent vingt-quatre (125 302 324) FCFATTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Région du Sahel
Lot 1 : CDA SERVICE TRADING SARL pour un montant de cent cinquante-neuf millions cent cinquante-six mille sept cent quarante-trois (159 156 743) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 2 : Entreprise TIENDREBEOGO et Frères (ETF) pour un montant de quatre-vingt-dix millions huit cent trente un mille trois cent trente-neuf (90 831 339) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 3 : KARIM MATERIAUX pour un montant de cent onze millions sept cent cinquante un mille quarante-huit (111 751 048) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Région du Sud-Ouest
Lot unique : ECB/WSF pour un montant de cent vingt-trois millions trois cent soixante-quatorze mille cinq cent huit (123 374 508) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Marchés attribués dans le cadre du Tour du FASO
Lot 1 : Société de Travaux et d’Equipement (STE) pour un montant de soixante-neuf millions quarante-quatre mille cent soixante (69 044 160) FCFA TTC, avec un délai d’exécution d’un (01) mois.
Lot 2 : EBOUF QUINCAILLERIE pour un montant de cinquante-cinq millions trois cent cinquante-trois mille huit cent (55 353 800) FCFA TTC, avec un délai d’exécution d’un (01) mois.
Lot 3 : BATI SERVICES SARL pour un montant de trente-sept millions six cent quarante-deux mille (37 642 000) FCFA TTC, avec un délai d’exécution d’un (01) mois.
Lot 4 : CONSORTIUM DES ENTREPRISES DU FASO (CEFA) pour un montant de quarante-deux millions neuf cent quatre-vingt-un mille trois cent vingt-trois (42 981 323) FCFA TTC, avec un délai d’exécution d’un (01) mois.
Marchés attribués dans le cadre de l’entretien des routes MCA
Lot 1 : ENTREPRISE Dala Kisito et Frères (EDKF) pour un montant de cinquante-sept millions six cent trente un mille deux cent (57 631 200)FCFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 2 : Infructueux
Lot 3 : Groupement SAWBAT International/BURKIMBI CONSTRUCTION pour un montant de quatre-vingt-six millions cent huit mille sept cent trente (86 108 730) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 4 : Entreprise de Construction de Bâtiment et Génie Civil pour un montant de cinquante-trois millions six cent quarante-huit mille sept cent (53 648 700) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Marchés attribués dans le cadre de l’entretien de routes dans la commune de Ouagadougou
Lot 1 : BATI SERVICES SARL pour un montant de cent soixante cinq millions cinq cent soixante seize mille six cent quatorze (165 576 614)FCFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Lot 2 : Infructueux
Le montant total des attributions s’élève à quatre milliards six cent dix-neuf millions cent-dix sept mille deux cent trente-neuf (4 619 117 239) FCFA TTC.
Le financement est assuré par le Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B) gestion 2016.
COMMUNICATION ORALE
II.1. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil une communication relative à la visite officielle de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE les 13 et 14 avril 2017 à Paris.
Au cours de son séjour, le Président du Faso et son homologue français Monsieur François HOLLANDE, ont eu des entretiens sur la coopération bilatérale et sur les questions d’ordre régional et international.
En marge de son séjour, le Président Roch Marc Christian KABORE a participé aux cotés de ses pairs de la France, du Mali et de la Mauritanie à une exposition sur « Les trésors de l’Islam en Afrique : de Tombouctou à Zanzibar » organisée à l’occasion du 30ème anniversaire de l’Institut du monde arabe (IMA).
III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE
Monsieur Mamoudou BARRY, Mle 23 864 U, Administrateur civil, 2ème classe, 12ème échelon, est nommé Coordonnateur national de la Coordination nationale de contrôle des forces de Police (CONACFP) ;
Madame Mariam DIALLO/ZOROME, Mle 57 724 E, Commissaire divisionnaire de Police, 13ème grade, 2ème échelon, est nommée Secrétaire permanent du Comité national de lutte contre la drogue ;
Monsieur Alain Joachim BONZI, Mle 30 507 M, Contrôleur général de Police, est nommé Directeur général des Ecoles de Police ;
Monsieur François Etienne OUEDRAOGO, Officier, est nommé Directeur général de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM) ;
Monsieur Adama KOURAOGO, Mle 55 747 W, Inspecteur du trésor, est nommé Directeur de l’administration des finances ;
Monsieur Batia BAZIE, Mle 70 052 K, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines ;
Monsieur Michel KI, Mle 16 263 K, Contrôleur général de Police, est nommé Directeur de la coopération internationale ;
Monsieur Zida Nestor BAMBARA, Mle 216 458 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
Monsieur Souleymane LENGANE, Mle 59 686 D, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Secrétaire général ;
Monsieur Jérôme COMPAORE, Mle 30 898 A, Enseignant, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
Monsieur Pierre BOUNDAONE, Mle 77 748 L, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 8ème échelon , est nommé Chargé de missions ;
Monsieur Idrissa SINON, Mle 32 336 C, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
Monsieur Apollinaire SAWADOGO, Mle 15 394 V, Administrateur civil, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
Monsieur Abdoulaye SONDO, Mle 49 145 S, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
Madame Ountilan Flore OUEDRAOGO/NOMBRE, Mle 59 706 A, Administrateur civil, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
Madame Hagniki Bertille AYORO, Mle 59 694 V, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice générale de l’Agence générale de recrutement de l’Etat ;
Monsieur Soumaila GAMSORE, Mle 216 845 W, Inspecteur du travail, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;
Monsieur Abdel Aziz DAO, Mle 20 849 H, Conseiller d’intendance scolaire, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;
Madame Olga OUEDRAOGO, Mle 77 992 P, Juriste, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice du développement institutionnel et de l’innovation ;
Madame Wobin Edith Rolande KHOGARABOUX-NION/SANOU,Mle 27 41 977 W, Informaticienne, catégorie 2, 4ème échelon, est nommée Secrétaire technique du Guichet virtuel de l’Administration publique.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION
Monsieur Wendata Raoul KABORE, Mle 225 060 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon , est nommé Directeur de l’administration des finances ;
Monsieur Rasmané SAM, Mle 225 107 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Université Ouaga I Professeur Joseph KI-ZERBO.
AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES
Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 04 015 T, Juriste, 1ère classe, 11ème échelon est nommé Directeur de cabinet ;
Monsieur Kisito TRAORE, Mle 49 531 Y, Ingénieur informaticien, 1ère classe, 13ème échelon est nommé Secrétaire général ;
Monsieur Abdoulaye COULIBALY, Mle 104 269 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances ;
Monsieur Laldaogo SORGHO, Mle 244 965 W, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la communication et de la presse ministérielle.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT
Monsieur Philibert ZONGO, Mle 208 086 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances ;
Monsieur Bagaré Saidou DIALLO, Mle 228 312 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;
Madame Jaroslava KAMBOUELE/ACSOVA, Mle 85 499 G Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice du contrôle à la Direction générale du contrôle des opérations d’aménagement et de construction.
III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Mamou OUEDRAOGO, Mle 96 934 R, Inspecteur du Trésor, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) pour un premier mandat de trois (03) ans.
MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier porte nomination des personnes ci-après au Conseil d’administration de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) pour un mandat de trois (03) ans :
Au titre de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso :
Monsieur Fousséni KONE, Mle 231 891 N, Economiste.
Le deuxièmedécret renouvelle le mandat d’Administrateur des personnes ci-après au Conseil d’administration de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) pour un dernier mandat de trois (03) ans :
Au titre du ministère des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière
Monsieur Jean Victorien TOE, Mle 130 331 T, Magistrat ;
Madame Fatoumata OUBDA, Mle 113 253 U, Economiste.
Le troisièmedécret nomme Monsieur Jean Victorien TOE, Mle 130 331 T, Magistrat, Président du Conseil d’administration de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) pour un dernier mandat de trois (03) ans.
Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,
Les partis politiques membres du Cadre de Concertation du Chef de file de l’Opposition ont tenu une rencontre régulière, ce mardi 18 avril2017 au siège du CFOP. Présidée par M. Zéphirin DIABRE, Chef de file de l’Opposition, cette rencontre avait les points suivants inscrits à son ordre du jour :
-Situation nationale ;
-Meeting du 29 avril 2017 ;
-Vie du cadre.
Au titre de la Vie nationale
L’actualité nationale a été marquée par le discours sur l’état de la nation, prononcé par le Premier Ministre Paul Kaba THIEBA le vendredi 14 avril devant la représentation nationale. Comme tous les Burkinabè, l’Opposition déplore le fait que le chef du Gouvernement soit tombé dans l’autosatisfaction, en peignant une image idyllique de notre pays qui ne correspond pas du tout aux souffrances qu’endurent les citoyens dans leur vie quotidienne. Cette manière d’occulter la réalité prouve que nos dirigeants vivent dans une bulle, loin du Burkina réel. L’opposition politique félicite les députés de l’Opposition qui, à travers leurs interpellations vigoureuses et pertinentes, ont rappeléles échecs du Gouvernement et l’incapacité de ce dernier à enrayer les difficultés que vivent nos concitoyens. Elle les invite à cultiver davantage la concertation, en vue d’actions énergiques pour marquer plus fortement la présence de l’Opposition dans l’hémicycle, et mieux défendre les intérêts de nos populations.
Au titre du meeting de l’Opposition
Le Président du comité d’organisation a fait le point général de l’état d’avancement des préparatifs du meeting qui aura lieu le 29 avril à 15h à la Maison du peuple. Il en ressort que les choses se déroulent normalement.
L’Opposition politique rappelle que ce meeting de protestation se déroulera dans l’enceinte de la Maison du peuplede Ouagadougou, et invite ses militants, ses sympathisants et tous les citoyens à être présents sur place dès 13h. Ce meeting sera l’occasion pour l’Opposition de dévoiler sa nouvelle plateforme de combat démocratique, pour répondre aux aspirations des Burkinabè. Ilne s’agit nullement d’une marche comme l’espèrent ou le redoutent certains, du moins pour cette fois-ci. Les marches font partie intégrante des activités de protestation de l’Opposition et, si celle-ci en ressent le besoin, elle n’hésitera pas à en organiser.
L’Opposition politique note que l’annonce de ce meeting a créé une certaine fébrilité au sein du MPPdont les dirigeants multiplient les actions de tout genre pour discréditer l’évènement.Une stratégie de boycott semble avoir été élaborée par le parti au pouvoir. Les traits marquants de cette stratégie sont le lobbying intense auprès de certaines catégories sociales à qui on verse d’importantes sommes d’argent, pour les convaincre de ne pas se rendre à la Maison du peuple le 29 avril ; l’organisation d’interventions mensongères dans les débats interactifs des radios pour discréditer l’Opposition; des plans de rencontres dans les secteurs le jour du meeting pour, soit disant, présenter le PNDES. A cela s’ajoute le fait que certains partis de l’Opposition ont même été démarchés pour qu’ils se démarquent de l’événement.
Toute cette gesticulation laisse l’Opposition politique de marbre ! L’Opposition invite ses militants et sympathisants à rester sereins et à se mobiliser autour d’elle le 29 avril prochain.
Au titre du Cadre de Concertation
L’assemblée a examiné une demande d’adhésion au Cadre de Concertation, formulée par la Convergence pour la Démocratie Sociale (CDS), parti présidé par M. Valère SOME. Cette demande a été acceptée. La CDS devient donc le 36ème parti membre du Cadre de Concertation.
Débutée à 18h30, la rencontre a pris fin à 20h dans une ambiance de grande cordialité.
Ouagadougou, le 19 avril 2017
Le service de communication du Chef de file de l’Opposition politique
Ce rapport Africa's Pulse A été présenté par Alfred Zeufac (micro), économiste en Chef de la Banque mondiale pour la région Afrique
La Banque mondiale a rendu publique, ce 19 avril depuis Washington, via une visio- conférence, la 15e édition de sa publication semestrielle «Africa’s Pulse». De ce rapport, l’on retient que la croissance économique en Afrique sub-saharienne enregistrera un léger bond en 2017 pour atteindre un taux de croissance de 2,6% contre 1,3% en 2016.
Ce rapport Africa’s Pulse A été présenté par Alfred Zeufac (micro), économiste en Chef de la Banque mondiale pour la région Afrique
Le Groupe de la Banque mondiale a présenté ce mercredi 19 avril par visioconférence, la quinzième édition de sa publication semestrielle dénommée «Africa’s Pulse», qui analyse les tendances économiques du continent africain. La présentation a été assurée depuis le siège de la Banque à Washington DC par Alfred Zeufack, économiste en Chef de la Banque mondiale pour la région Afrique. M. Zeufack était assisté d’autres économistes dont Punam Chuhan-Pole, Economiste principale pour la Région Afrique. Pour la première fois, la présentation du rapport Africa’s Pulse a été faite directement en français. Ce qui a beaucoup facilité les échanges entre l’équipe de la Banque mondiale et ses interlocuteurs dans les différentes capitales francophones : Abidjan, Antananarivo, Bamako, Brazzaville, Bujumbura, Cotonou, Dakar, Kinshasa, Lomé, Niamey, Ouagadougou.
Un rebond de 2,6% de croissance économique attendu en 2017
Comme ici à Ouagadougou autour de Lionel Yaro, chargé de communication de la Banque mondiale, des confrères….
La croissance économique en Afrique subsaharienne est en train de rebondir en 2017, avec un taux de croissance attendu de 2,6%. Contre un taux de croissance de 1,3% enregistré en 2016, le niveau le plus bas depuis plus de deux décennies. Ce sont là les principales conclusions de la 15e édition d’Africa’s Pulse.
Mais, pour Alfred Zeufack, économiste en Chef de la Banque mondiale pour la région Afrique, il faut continuer à réformer pour consolider les acquis, surtout que cette croissance de 2,6% reste inférieure au taux de croissance de la population africaine, estimé à 2,7%. Sans oublier que cette prévision de croissance économique reste menacée par des risques externes (montée de protectionnisme au niveau de certaines puissances, la volatilité des cours des matières premières) et externes (instabilité politique des Etats africains, insuffisances de réformes structurelles pour booster durablement la croissance économique).
La solution passe par les infrastructures dont l’énergie
… dans d’autres capitales francophones ont assisté à la présentation du rapport
La 15e édition Africa’s Pulse consacre un dossier spécial aux infrastructures, un secteur dans lequel l’Afrique est à la traîne par rapport aux autres régions en développement. Or, l’accroissement et l’amélioration des infrastructures pourraient avoir des effets considérables sur la croissance. Le rapport estime ainsi que si l’Afrique parvenait à atteindre un niveau d’infrastructure égal à celui de la médiane des autres régions en développement, son PIB par habitant pourrait progresser de 1,7% point de pourcentage supplémentaire chaque année. Et si elle se hissait au niveau des «meilleurs élèves» en la matière, les profits se chiffreraient à 2,6 points de pourcentage de plus par an.
Des gains de croissance potentiels qui résident en grande partie dans le développement de la capacité de production électrique, souligne le rapport.
Selon les données budgétaires de 24 pays africains sub-sahariens, ces Etat ont consacré seulement 2% de leur PIB aux dépenses d’infrastructure sur la période 2009-2015. Avec des disparités. Les routes se taillent la part du lion et absorbent les deux tiers des investissements. Le secteur de l’électricité bénéficie de 15% du volume total des dépenses d’équipement, à l’instar de celui de l’eau et de l’assainissement.
En outre, toujours selon le rapport, le budget alloué aux dépenses d’infrastructure est sous-exécuté, c’est-à-dire qu’elles sont en réalité bien inférieure au niveau prévu.
Miser les partenariats public-privé pour combler le gap infrastructurel
Selon les auteurs du rapport, les partenariats public-privé peuvent aider à combler le déficit des infrastructures en Afrique sub-saharienne
Pour remédier à ces problèmes, les auteurs préconisent entre autres le recours aux partenariats public-privé pour tenter de combler le gap infrastructurel du continent. A ce jour, seuls quelques pays africains, notamment l’Afrique du Sud, le Nigéria, le Kenya et l’Ouganda ont recours aux partenariats public-privé dans la réalisation des infrastructures. Or, comme l’explique Punam Chuhan-Pole, économiste principale de la Banque mondiale pour l’Afrique, «notre analyse montre que l’investissement public pourrait avoir des effet plus positifs sur la croissance économique si les pays prenaient des mesures pour le rendre plus efficace». Pour sa part Alfred Zeufack a insisté sur la mise en place de mécanismes transparents et efficaces (pas de monopoles, pas de corruption) de passation et d’exécution des commandes publiques pour tenter de résorber l’énorme déficit infrastructurel de l’Afrique sub-saharienne. Pour tendre vers cet objectif, l’économiste d’origine camerounaise a évoqué un besoin astronomique de financement de 48 milliards de dollars par an ; tout en mettant en garde contre l’endettement incontrôlé qui pourrait compromettre la croissance économique. Et quand il a parlé d’ajustement fiscal dans la mobilisation des ressources internes, M. Zeufack a insisté sur la nécessité de protéger les pauvres dans ces réformes structurelles.
Simon Compaoré a rencontré les représentants des policiers frondeurs, mais il n'est pas question de céder sur une parcelle de l'autorité de l'Etat
La réaction des autorités, comme nous le disions dans notre précédent article, était attendue face à cette fronde des policiers qui ont manifesté publiquement ce mardi contre ce qu’ils qualifient de détournements de fonds par leur hiérarchie dans le cadre des contrats avec des structures privées. C’est le ministre d’Etat en charge de la sécurité Simon Compaoré, himself, qui a mené la contre-offensive en réagissant d’abord dans la presse et en rencontrant ensuite les représentants des policiers frondeurs.
Simon Compaoré a rencontré les représentants des policiers frondeurs, mais il n’est pas question de céder sur une parcelle de l’autorité de l’Etat
Si l’on doit retenir quelque chose de cette démarche réactive du ministre d’Etat chargé de la Sécurité, c’est qu’il reste ouvert au dialogue. Il l’a même démontré en rencontrant les représentants des policiers frondeurs le 16 avril dernier. Le ministre Compaoré assure avoir pris des dispositions par rapport à la gestion des contrats avec les structures privées. Ainsi, il n’y aura plus de prélèvements sur les services privés, histoire de permettre aux policiers d’avoir ce qu’ils espèrent avoir.
Mais, il n’est pas question, à entendre le ministre d’Etat, de céder une parcelle des prérogatives de la hiérarchie et des autorités sécuritaires. ‘’En tant que fonctionnaires de l’Etat, ils n’ont pas d’exigences à faire avant l’accomplissement des missions à eux confiées par l’administration publique, et ils s’exposent à des sanctions en cas de manquements à leurs obligations’’, a-t-il indiqué en substance.
Pour Simon Compaoré, ce n’est pas du ressort des policiers grévistes d’exiger le limogeage de leur directeur général. Ferme, le ministre d’Etat n’entend apparemment pas verser dans la polémique avec les policiers frondeurs. Ainsi, quand il a rencontré leurs représentants ce mardi à l’école de police, il n’a pas jugé nécessaire de leur donner la parole, de dialoguer directement avec eux. Il avait à leur parler devant témoins, notamment les journalistes. Il l’a fait, un point, c’est tout. Reste maintenant à savoir si cette évangile selon saint Simon a été entendue une fois pour toute par ses interlocuteurs ?
En tous les cas, les acteurs de cette crise ont intérêt à la résorber le plus rapidement possible et à se reconcentrer sur le plus essentiel : assurer la sécurité des biens et des personnes dans le pays, à commencer par le Sahel où la situation semble critique.
Selon Sékou Ouédraogo, la formation, la stabilité politique et la bonne gouvernance sont indispensables à la construction d'une industrie spatiale africaine viable
Le Burkinabé Sékou Ouédraogo, chef de projet aéronautique chez Safran, le groupe industriel et technologique français spécialisé dans l’aéronautique et l’astronautique, soutient que la création d’une agence spatiale africaine est une des conditions pour accélérer le développement de l’Afrique. Dans cette interview à nos confrères de SciDev.Net, il explique notamment que la recherche dans le domaine des études spatiales est une porte de salut pour les Africains, en raison des nombreuses applications de l’industrie spatiale dans le contexte du développement, notamment la télédétection pour les besoins de l’agriculture, de l’aménagement du territoire et de l’environnement, entre autres.
Selon Sékou Ouédraogo, la formation, la stabilité politique et la bonne gouvernance sont indispensables à la construction d’une industrie spatiale africaine viable
Mais pour que l’Afrique puisse tirer le meilleur parti d’une industrie spatiale viable, Sékou Ouédraogo pose plusieurs conditions, dont la formation, mais aussi la stabilité politique et la bonne gouvernance. L’auteur, en 2015, de l’ouvrage « L’Agence spatiale africaine – Vecteur de développement », soutient qu’une agence spatiale n’est pas un gadget, mais un instrument indispensable de prospection et de prise de décision.
SciDev.Net : Quel intérêt pour l’Afrique de s’intéresser à l’espace, alors que ses enfants ont du mal à se nourrir ? Quelle valeur ajoutée l’espace peut-il apporter au développement de l’Afrique ?
Sékou Ouédraogo : S’intéresser à l’espace peut paraitre un peu dénué de sens pour un continent qui a du mal à subvenir aux besoins vitaux de ses populations. Certes, l’autosuffisance alimentaire, les guerres, les catastrophes naturelles (désertifications, inondations, feux de forêts, insuffisance au niveau de l’éducation et de la santé, etc.) sont des sujets prioritaires pour le développement de l’Afrique. Néanmoins, l‘utilisation de l’espace n’est pas uniquement liée à un besoin de reconnaissance internationale et n’est pas faite pour servir de vitrine technologique. Cette utilisation au travers de l’outil satellite peut permettre aujourd’hui de solutionner les maux cités précédemment. En effet, il est aujourd’hui possible, grâce aux satellites, d’assurer l’ordre et la sécurité intérieure (police, gendarmerie et sécurité civile, incluant la prévision des catastrophes) ; de garantir la sécurité extérieure (observation des zones de combat ou autres) ; d’assurer la sécurité alimentaire (agriculture, eau et pêche) ; de garantir des conditions de vie décentes avec une perspective de développement durable ; de veiller à la santé des concitoyens (télémédecine, etc.) ; d’assurer l’éducation des concitoyens (télé-éducation, etc..) ; de favoriser le développement économique (gestion des moyens de transports comme l’avion, le bateau, le train, la recherche de matières premières (or, pétrole, etc.).
Ne peut-on pas se contenter, dans ce domaine-ci, des efforts technologiques des pays industrialisés ? Y a-t-il un en enjeu pour l’Afrique à avoir ses propres programmes spatiaux ?
Les coûts des investissements pouvant mener à une indépendance technologique vis-à-vis des sciences spatiales sont gigantesques. Il est clair qu’aucun pays africain, aussi riche soit-il, ne peut assurer ces coûts de développement. Il n’est donc pas imaginable de tout faire seul dans ce domaine. L’enjeu ici est d’utiliser les ressources spatiales existantes dans un premier temps, mais en faisant un effort de formation sur leur utilisation au service du développement. Puis une fois les hommes formés, apprendre à ces hommes à former eux-mêmes à leur tour ; faire en sorte que ces cadres techniques et techniciens puissent, par leur maîtrise de sciences de l’ingénieur, former d’autres personnes dans des domaines connexes aux sciences spatiales (mécanique, thermodynamique, électronique, matériaux, etc.) pour faire progresser le niveau technologique moyen du continent. Ce ne seront pas des programmes spatiaux conventionnels comme le connaissent les pays-phares, qui seront créés, mais des programmes de développement technique à partir de ces domaines techniques car ce qui compte aujourd’hui c’est la formation des élites techniques pouvant utiliser dans un premier temps les sciences spatiales au service du développement. L’enjeu est d’emprunter un chemin menant à la maîtrise des technologies spatiales, aussi bien en termes éducatifs qu’industriels. Vous faites partie de ceux qui plaident pour la création d’une agence spatiale africaine. Quel est en l’objectif ?
La création d’une agence spatiale africaine est un objectif qui peut paraître utopique, si on l’aborde avec un filtre occidental. Les agences spatiales européenne, américaine et russe existent depuis plusieurs décennies et ne se sont pas faites en un jour. Elles ont aujourd’hui la capacité de concevoir des lanceurs pour accéder à l’espace et de concevoir des satellites pour en optimiser l’utilisation. Aujourd’hui les Africains n’ont ni les moyens financiers, ni le niveau de développement technologique suffisant pour créer un outil tel qu’une agence spatiale africaine à l’image d’une agence spatiale européenne par exemple. Il n’est pas question de cela aujourd’hui. Cette agence spatiale dont je fais la promotion dans mon ouvrage, devra avoir pour objectif de réunir les ressources spatiales africaines dans un ensemble compact et institutionnellement uni. Cette agence aura pour principale mission de mettre à disposition des peuples les applications satellitaires à partir des satellites issus de pays membres et/ou d’autres pays. Elle devra être un organe de formation pour les futures élites africaines et de recherche pour mettre au point et maîtriser les applications et les besoins pouvant aider au développement du continent dans des domaines choisis par elle. Mon ouvrage permet d’approfondir ma pensée sur le sujet.
Aujourd’hui, où en est l’industrie spatiale africaine ? On imagine qu’on en est encore à un stade embryonnaire… Effectivement, l’industrie africaine se situe, au niveau du développement de sa technologie spatiale, bien en-deçà de celle des acteurs mondiaux majeurs du domaine. Mais un pays comme l’Afrique du Sud est de loin la nation la plus avancée dans le domaine spatial sur le continent. Depuis les années 50, elle a suivi les satellites américains pour déterminer les effets de la haute atmosphère sur leurs orbites. Les premiers missiles sud-africains ont été construits avec l’aide d’Israël. Le 23 février 1999, le premier satellite sud-africain construit par l’université de Stellenbosch a vu le jour. Le 9 décembre 2010, la première agence spatiale sud-africaine – la SANSA – voit le jour, à son tour. Elle possède un département de l’observation de la terre, un autre d’ingénierie spatiale, un troisième dédié aux sciences spatiales et enfin un dernier dédié aux opérations spatiales. Il y a aussi le Nigéria qui est le deuxième plus gros acteur spatial en Afrique sub-saharienne. Il dispose de 5 satellites, d’une agence spatiale nationale et d’un autre organisme lié à la rédaction d ‘articles sur le spatial. Le Nigeria investit des moyens pour utiliser les sciences spatiales au profit des télécommunications notamment.
Il avait notamment la volonté d’envoyer en 2015 un astronaute dans l’espace.
Quelle est la place du reste de l’Afrique dans le domaine de l’espace ?
Il y a aussi, dans une certaine mesure, pour l’ensemble du continent, l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et le Kenya. L’Afrique sub- sahérienne n’est pas beaucoup représentée dans les nations spatiales majeures. La Côte d’Ivoire possède une agence dans le domaine de l’observation de la terre liée à l’aménagement du territoire. Mais le site est rudimentaire et à part l’utilisation des cartes venant de satellites, je ne vois pas trop ce qu’ils font.
Le Gabon, pour sa part, a créé le 25 février 2010, l’Agence Gabonaise d’Etudes et d’Observation Spatiale (AGEOS), possédant une station de réception d’images satellitaires et un centre de formation dans le domaine de l’imagerie satellitaire. Il semble y avoir une réelle volonté de développer les sciences spatiales dans ce pays pour ce qui concerne la préservation de l’environnement, ainsi que dans la connaissance des sciences spatiales.
Après les Etats, beaucoup de jeunes Africains essaient aujourd’hui de donner corps à des rêves d’inventeurs, en lançant des projets de construction de drones ou d’avions, avec plus ou moins de succès. En fin de compte, le décollage technologique de l’Afrique a-t-il une chance de se matérialiser à travers ces initiatives ?
Des projets de constructions de drones ou d’avions montrent l’intérêt et la volonté de la jeunesse africaine d’accéder à ces sciences. Il est vrai que des vocations naissent tôt et qu’elles permettent à des jeunes de progresser par la motivation et de s’orienter vers ces sciences. Mais ce n’est pas suffisant car les sciences aéronautiques et/ou spatiales sont des sciences exactes qui nécessitent du professionnalisme et des moyens en formation de très haut niveau, ainsi que du matériel de qualité. C’est ce qui permet à un pays et/ou continent de décoller technologiquement.
De même, plusieurs projets de constructions d’automobiles, susceptibles de profiter, à terme, à une industrie mécanisée, ont été lancés dans plusieurs pays africains. Quelle est la viabilité de tels projets, au regard de la sophistication des industries automobiles dans les pays industrialisés ?
Tout dépend du pays africain considéré. Si on prend des pays comme l’Afrique du sud, l’Algérie, le Maroc, la Tunisie ou le Nigéria, je pense qu’il est possible de concevoir des usines d’assemblage d’automobile dans un premier temps avec l’appui fort des industriels automobiles majeurs mondiaux. Mais uniquement d’assemblages de modules simples déjà conçus par ailleurs. En effet pour concevoir des automobiles, l’Afrique a besoin de cadres techniques de haut niveau dans de nombreux domaines techniques, de techniciens de niveau bac+2 mais surtout de compagnons dont la valeur ajoutée reste l’expérience. Et malheureusement nous n’avons pas cette expérience. De plus, il faut un cadre législatif favorable et surtout une stabilité politique et une bonne gouvernance.
Les policiers grévistes entendent aller jusqu'au bout de leur mouvement
Des dizaines d’éléments de la police nationale manifestent depuis ce mardi matin devant le bâtiment du Groupement des compagnies républicaines de sécurité à Ouagadougou. Ils entendent ainsi dénoncer des détournements relatifs à leurs frais de missions.
Les policiers grévistes entendent aller jusqu’au bout de leur mouvement
Les manifestants veulent voir clair dans ces détournements et appellent purement et simplement à un démantèlement de la hiérarchie sécuritaire. Pour ce faire, ils exigent le départ du ministre d’Etat en charge de la sécurité, du Directeur général de la Police nationale, du Directeur régional central.
Ces policiers frondeurs semblent déterminés à aller jusqu’au bout de leurs revendications. On attend toujours la réaction des autorités à ce mouvement d’humeur qui intervient au lendemain du discours du Premier ministre sur la situation de la Nation au cours duquel il a été beaucoup question de sécurité et de la lutte contre la corruption.