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Situation de la Nation : Le Premier ministre a-t-il surévalué le taux de croissance économique en 2016 ?

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Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba

Au Burkina, la polémique sur les chiffres au vert (6,2% de taux croissance économique en 2016) avancés par le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, lors de son discours sur la situation de la Nation, est loin de s’estomper. Pire, elle s’est même amplifiée au point d’entraîner d’autres interrogations.

Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba ce 14 avril 2016 à l’Assemblée nationale

Le Premier Paul Kaba Thiéba, lors de son discours sur la situation  de la Nation ce vendredi 14 avril à l’Assemblée nationale, déclare :«l’économie du Burkina Faso se porte de mieux en mieux depuis 2016. En effet, la croissance économique est repartie à la hausse en 2016 avec un taux de progression du PIB réel de 6,2% contre 4% en 2014 et 2015. Cette performance économique retrouvée est le signe que le Burkina Faso a emprunté désormais le sentier d’une croissance forte, inclusive et durable objectif prioritaire de mon gouvernement. Je peux donc vous affirmer que notre pays redémarre».

Belle annonce, certes, mais elle ne fait pas l’unanimité. Si certains parlementaires de la majorité appellent à une compréhension du chef du gouvernement qui fait là  preuve d’un optimisme, les parlementaires de l’opposition ne l’entendent pas de cette oreille. Ils accusent le Premier ministre de vouloir ainsi infantiliser le peuple avec ces chiffres qui sont, dit- ils,  en déphasage avec la réalité. Ablassé Ouédraogo de la CODER et de Burkina Autrement lui parle purement et simplement de «fabrication de chiffres» et même de « faux chiffres ».

La polémique va  au-delà des camps politiques avec la société civile qui se signale avec de nouveaux chiffres qui tendraient à confirmer les allégations de l’opposition. Invité ce dimanche à un débat à la télévision BF1, c’est l’analyse politique et acteur de la société civile Siaka Coulibaly qui a avancé ces nouveaux chiffres qu’il aurait glané sur le site de la Banque mondiale. Selon ces chiffres, l’économie burkinabè a régressé en 2016 par rapport 2015. Le revenu par tête d’habitant serait ainsi passé de 700 dollars à 650 dollars. Finalement, qui dit vrai ? Le Premier ministre a-t-il surévalué le taux de croissance économique en 2016 ?

Et l’on devrait en savoir davantage auprès du Groupe de la Banque mondiale qui s’apprête à présenter ce mercredi 19 avril par visioconférence sa publication semestrielle «Africa’s Pulse», qui analyse les tendances économique du continent africain. Wait and See, comme disent les Anglais.

Philippe Martin

Burkina Demain

Mission de la CODER en Côte d’Ivoire : La mise au point du CFOP

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L'opposition s'achemine vers une plate-forme commune

Le communiqué ci-après est une mise au point du Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP/BF) au sujet de la récente mission de la CODER en Côte d’Ivoire. Lisez plutôt !

Les responsables du CFOP et de la CODER à l’issue de leur rencontre de ce 3 avril 2017

« Suite à la récente mission des partis membres de la CODER à Abidjan (Côte d’Ivoire), le Chef de file de l’Opposition politique (CFOP)  a  été assailli de demandes d’explication, notamment au sujet des propos tenus par M. Ablassé Ouédraogo, Président du Faso Autrement.

LeCFOP  tient d’emblée à souligner que les partis politiques qui se réclament de l’Opposition sont souverains, que leurs leaders politiques sont libres de leurs propos, et que ceux-ci, en aucun cas, ne sauraient  engager  le Chef de file de l’Opposition, encore moins l’Opposition politique dans son ensemble.

Si des citoyens ont donc un avis à exprimer, ou des explications à demander sur les propos du Président du  Faso Autrement, ou d’un autre responsable de la CODER, qu’ils s’adressent directement à eux. Pas au CFOP.

Pour la compréhension des uns et des autres, il faut souligner que dans l’Opposition politique burkinabè, il ya deux groupes  de partis :

  • 1er groupe : les partis qui travaillent avec le Chef de file de l’Opposition.

Ils sont regroupés au sein de ce qu’on appelle « le Cadre de Concertation du Chef de file de l’Opposition ». Actuellement, 35 partis politiques qui se disent  d’opposition, font partie de ce cadre.

  • 2ème groupe :Les partis qui, tout en se disant d’opposition, ne travaillent pas avec le Chef de file de l’Opposition et ne sont donc pas membres du cadre.

Le Faso Autrement appartient à cette catégorie, tout comme d’autres partis politiques qui se disent d’opposition.

Cette situation existait hier et existe aujourd’hui,  parce que la loi n’oblige pas un parti politique qui se dit d’oppositionà  travailler avec le Chef de file de l’Opposition. Le Chef de file n’est pas le Chef de l’Opposition. Il en est seulement le porte-parole, c’est-à-dire qu’il est le seul autorisé à exprimer une position commune arrêtée par l’ensemble de l’opposition, si  celle-ci y parvient.

Pour revenir à la CODER en tant qu’ensemble, le CFOP informe les uns et les autresqu’au sein de l’Opposition burkinabè, les partis politiques sont libres de nouer des alliances. Un parti membre du cadre de concertation peut nouer une alliance avec un autre parti membre du Cadre, ou avec un parti d’opposition non membre du Cadre.La CFDC (présidée par l’UPC) est un exemple de coalition nouée entre des partis politiques appartenant tous au Cadre de Concertation. La CODER est un exemple de coalition nouée entre des partis membres du cadre et des partis d’opposition non membres du cadre. En effet, sur les septpartis qui constituent  la CODER,  trois sont membres du Cadre de Concertation du Chef de file de l’Opposition : l’ADF/RDA, le CDP  et la NAFA. Lesquatre autres n’en font pas partie.

Les positions prises par les coalitions n’engagent pas toute l’Opposition. Elles engagent les membres des coalitions concernées. Partant de cela, les actes posés ou les propos tenus par les membres de la CODER n’engagent ni le Chef de file de l’Opposition, ni l’Opposition politique dans son ensemble. Ils engagent la CODER.

Enfin, concernant la mission d’Abidjan, il faut préciser que cette mission est une initiative  souveraine de la CODER. Ce n’est pas une mission initiée par le CFOP. La CODER n’a nullement besoin ni de l’autorisation, ni de l’avis du CFOP pour mener ses activités. Et le CFOP n’est pas la personne indiquée pour  expliquer le bien-fondé ou pour  faire le compte-rendu d’une mission effectuée par  la CODER. »

Le service de Communication du Chef de file de l’Opposition politique

‘’Sank ou la patience des morts’’ : le film de l’engagement à la mort de Thomas Sankara

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La ministre de la culture, Tahirou Barry, a assisté à la projection du film

Dans le cadre de la saison du cartel débutée le 6 avril dernier, le spectacle intitulé « Sank ou la patience des morts » a été joué ce 14 avril 2017. Le spectacle s’est déroulé à l’espace Gambidi sous le regard admiratif des amoureux du théâtre et du ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme Tahirou Barry.

La projection du film ’Sank ou la patience des morts’’ a eu lieu Gambidi

C’est un spectacle qui illustre l’engagement du jeune président révolutionnaire Thomas Sankara, épris d’un monde d’égalité de justice et de liberté. Par ses propos et attitudes, il bouscule les habitudes et fait donner un nom à son pays jusqu’alors inconnu du reste du monde. Des propos et attitudes qui vont lui valoir l’incompréhension de sa famille et attirer le spectre de la mort sur sa personne.

Sa mère et sa femme Mariam tenteront de le raisonner voir dissuader afin qu’il abandonne sa politique révolutionnaire. S’engage alors des nuits et des jours de discussions houleuses entre le président et sa famille. Mais hélas c’est peine perdue. Quand même, son frère d’arme Boukary Kaboré dit le « lion » lui révèle l’existence d’un complot orchestré par son ami le capitaine Blaise Compaoré, il n’y croit pas.

La scène présente les derniers moments de l’homme. On y trouve une femme désemparée, lassée d’attendre un mari révolutionnaire absentéiste aux devoirs conjugaux au point que son « parfum a fuit le lit conjugual». Et une mère qui craint pour la vie de son fils qui prétend vouloir « sauver le monde ».

C’est un spectacle dans lequel la rhétorique est bien maitrisée par les acteurs. De grands discours de l’homme tel celui prononcé à la 39ième session de l’assemblée générale des Nations Unies à New York  le 4 octobre 1984, sont majestueusement repris par le Thom Sank du spectacle à savoir Alain Héma. De quoi à amener  le ministre Tahirou Barry a affirmé que « C’est un très beau spectacle fait avec des acteurs professionnels, qui ont fait étalage de leur grand talent».

La ministre de la culture, Tahirou Barry, a assisté à la projection du film

La fin tragique du capitaine, père de la révolution dans le spectacle a fait resurgir une question principale, estime le ministre. C’est « pourquoi un tel sort réservé à une personne qui a profondément aimé son peuple et qui s’est engagé pour son peuple ».

Pour lui « nous sommes tous Interpellés », et de conclure que « quelque soit l’adversité ou les risques nous avons un devoir de rendre service à notre nation et ce devoir nous interpellera partout ou nous serons ».

Cette pièce est mise en scène par Tarnagda Aristide et Pierre Lambotte. Elle est jouée par Alain Hema, Alberto Martinez Guinaldo, Florence Marie Madelaine Bambara et l’artiste David le Combattant.

Joachim Batao

Burkina Demain

Droits des personnes handicapées : Le RéJCOPH en campagne de sensibilisation

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Les membres du présidium de la conférence, de gauche à droite : Charles Ouédraogo, coordonnateur du RéJCOPH ; Boukary Savadogo (micro), SP/COMUD/Handicap et la représentante de l'ONG Light For The World, Olga Kabré

Le Réseau des journalistes et communicateurs pour la promotion des droits des personnes handicapées (RéJCOPH) veut apporter sa contribution à la promotion et à la protection des droits des  personnes handicapées au Burkina Faso. Pour ce faire, le RéJCOPH a organisé ce 14 avril, avec le soutien de l’ONG Light For the World, une conférence de sensibilisation sur le thème «Media et Handicap».

Les membres du présidium de la conférence, de gauche à droite : Charles Ouédraogo, coordonnateur du RéJCOPH ; Boukary Savadogo (micro), SP/COMUD/Handicap et la représentante de l’ONG Light For The World, Olga Kabré

Pour le coordonnateur du RéJCOPH, Charles Ouédraogo, les personnes handicapées estimées à 1,2% de la population totale, font partie intégrante de la société burkinabè et ont de ce fait, le droit de jouir de tous les droits au même titre que les autres citoyens et aussi de bénéficier des avantages que leur offre cette société. Au niveau national et international, des textes ont été adoptés pour promouvoir  et protéger les droits des personnes handicapées.

Ainsi, l’article 8 de la Convention des Nations Unies relatif aux droits des personnes handicapées invite les Etats parties dont le Burkina Faso  à prendre des mesures immédiates, efficaces et appropriées en vue de combattre les stéréotypes à leur encontre. Mais, le constat à ce jour reste en deçà des attentes. Les personnes handicapées dans leur majorité sont encore marginalisées et n’ont toujours pas accès aux mêmes droits que les autres citoyens. Les enfants vivant avec un handicap ont rarement accès à l’éducation en milieu rural. Les personnes handicapées formées ont toujours difficilement accès aux emplois. Une situation qui s’explique en grande partie par la mauvaise perception des personnes handicapées, considérées dans beaucoup de milieux comme des personnes porte-malheur, des personnes maudites. Et les acteurs des média pourraient aider à changer ces perceptions  négatives de ces citoyens à part entière vivant avec  un handicap. D’où la présente conférence du RéJCOPH qui visait selon coordonnateur Ouédraogo, d’interpeller la communauté nationale et internationale sur la situation des personnes handicapées.

Un manuel pour traiter adéquatement de la question

Des participants à la conférence de sensibilisation

La conférence a permis aux participants d’échanger sur la problématique du handicap avec le monde des médias, les institutions nationales et internationales, les ministères, les organisations de personnes handicapées, les Organisations de la société civile, les communautés coutumières et religieuses. Elle a permis de sensibiliser spécifiquement les hommes de média sur la terminologie en rapport avec le handicap et de mettre à leur disposition un manuel qui traite adéquatement du sujet. Les journalistes ont été outillés dans l’optique d’être des acteurs d’une communication positive basée sur les droits des personnes handicapées. Les professionnels de la communication peuvent contribuer à changer les comportements et à combattre les préjugés sur le handicap. «Qui n’est pas, loin s’en faut, une fatalité», dira encore le coordonnateur du RéJCOPH. Les journalistes ont donc été imprégnés de la terminologie appropriée sur le handicap pour éviter certains stéréotypes afin de promouvoir une communication positive et inclusive. Si le message est bien passé, un citoyen ne devrait plus être assimilé à son handicap dans les média. On dira par exemple «handicapé visuel» au lieu de «aveugle» ; «handicapé moteur» au lieu de «handicapé».

Plusieurs communications ont meublé la présente conférence du RéJCOPHsur le thème central « média et handicap ». Au total, trois communications ont été livrées au cours de la conférence qui a enregistré la présence du représentant du ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, en la personne de BoukarySavadogo. La première communication intitulée «la politique du gouvernement en matière de protection et de promotion des droits des personnes handicapées au Burkina Faso», a été assurée justement par BoukarySavadogo, par ailleurs secrétaire permanent du Conseil national de protection et de promotion des droits des personnes handicapées au Burkina Faso «COMUD/Handicap). M. Savadogo a fait le bilan des actions menées et dresser des perspectives. De sa communication, l’on retient que plusieurs textes et plusieurs actions ont été menés mais que beaucoup restaient encore à  faire. Le SP/COMUD/Handicap a salué ce noble combat dans lequel s’est engagé le RéJCOPH. Le rôle des média est capital dans la protection et la promotion des personnes handicapées.

En droite ligne de l’article 8 de la convention

Le coordonnateur du RéJCOPH Charles Ouédraogo a affiché les ambitions des communicateurs en matière de protection et de promotion des droits des personnes handicapées

La deuxième communication de la conférence est relative au cadre juridique de la protection et de la promotion des droits des personnes handicapées. Animée par Amadou Barro du ministère de la justice et des droits humains, cette communication a passé en revue les textes juridiques au plan national et international de la question de la protection et de la promotion des droits des personnes handicapées.

La communication sur le cadre juridique a été précédée par celle portant sur le Réseau des journalistes et communicateurs pour la promotion des droits des personnes handicapées (RéJCOPH), créé en mars 2015. Selon Charles Ouédraogo, le RéJCOPH, qui a déjà des points focaux dans les principales villes du pays, va progressivement couvrir l’ensemble des 13 régions du Burkina Faso afin de mieux mener le noble combat de la protection et de la promotion des droits personnes handicapées.

L’action du RéJCOPH s’inscrit, faut-il le rappeler, en droite en ligne des dispositions de l’article 8 de la convention des Nations Unies relatif aux droits des personnes handicapées qui stipule que les Etats parties doivent «promouvoir une perception positive des personnes handicapées et une conscience plus poussée à leur égard, notamment en encourageant tous les médias à montrer les personnes handicapées sous un jour conforme à l’objet de la présente convention».

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Pâques 2017 : le message du Cardinal Philippe Ouédraogo

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L’archevêque métropolitain de Ouagadougou, le message du Cardinal Philippe Ouédraogo, livre un message aux Chrétiens du Burkina Faso à l’occasion de la fête de pâques, célébrée ce dimanche 16 avril 2017. Nous vous livrons son message en intégralité.

Cette fête de Pâques 2017 constitue un appel pour les chrétiens.
Elle nous invite :
A fortifier notre foi en Christ-Sauveur Chemin/Vérité/Vie.
A vivre davantage de Lui, de son Evangile car « si nous ne vivons pas l’Evangile, Jésus ne vit pas en nous ».

A être ses témoins courageux dans le quotidien de la vie
• Pour annoncer l’Evangile au monde
• Pour transformer notre monde en un monde plus humain, fraternel…un monde réconcilié dans la justice et la paix véritable !
Avec tous les chrétiens du monde entier, nous proclamons « ALLELUIA » « loué soit Dieu » pour son amour manifesté en Jésus Christ.
A tous et à toutes, bonne et sainte fête de Pâques.

Daigne le Ressuscité bénir le Burkina Faso, le monde entier !

Philippe Cardinal OUEDRAOGO

Côte d’Ivoire: le successeur d’Alassane Ouattara connu

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Selon le quotidien “Le Nouveau Courrier’’, le président de la République, Alassane Ouattara, vient de désigner son successeur pour les élections présidentielles de 2020. Il ne s’agit d’Amadou Gon Coulibaly, actuel premier ministre, par ailleurs cadre du Rassemblement des républicains (RDR).

A en croire le Canard qui se fonde sur une source bien introduite, Amadou Gon devrait représenter l’alliance à la présidentielle de 2020. « Si d’aucuns avaient lorgné vers Daniel Kablan Duncan, c’est une fausse piste…. La vice-présidence a été créée pour satisfaire les appétits du Pdci », parole supposée de ladite source.

Cette information n’est pas de nature à plaire au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) qui espérait une alternance en sa faveur en 2020. Wait and see!

Anderson Koné
Burkina Demain

Jean Baptiste Natama à propos du franc CFA : «Nous devons nous affirmer en tant que peuples et nations africains»

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Sur le franc CFA Jean-Baptiste Natama ne mâche pas ses mots

Ils sont  nombreux les leaders africains qui prennent des gangs quand ils abordent la délicate question de francs CFA, histoire de ne pas se brouiller avec Paris, l’ancienne métropole. Mais, il y a quand même  quelques-uns qui osent dire tout haut ce que les autres pensent bas. Et c’est justement  le cas de l’ancien candidat à la présidentielle burkinabè de 2015 Jean-Baptiste Natama qui livre ici sa pensée sur la question. Lisez plutôt :

Sur le franc CFA Jean-Baptiste Natama ne mâche pas ses mots

«Que je sois « grillé » vis à vis de la France m’importe peu. L’important c’est d’être en phase avec mon peuple. Celui du Burkina et celui de l’Afrique.

La justice n’a ni couleur ni race et, nous y avons tout aussi droit, autant que les autres peuples et races, en tant que noirs, en tant qu’africains, en tant que burkinabè.

C’est une valeur universelle à laquelle aspire tout individu et toute société.

Et, de toute évidence, au nom de la justice, la conscience humaine ne peut s’accommoder de l’exploitation éhontée d’un individu ou d’un peuple, comme le favorisent les mécanismes régissant le CFA.

C’est ce combat pour la justice et contre l’exploitation humaine que je mène.

Et, dans ce combat, je sais qu’au sein même du peuple français il existe des hommes justes et honnêtes qui comprennent sincèrement le sens de cette lutte.

Nous devons nous affirmer en tant que peuples africains, en tant que nations africaines».

CIMAF à Bobo-Dioulasso : vers une usine à la pointe de la technologie

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Le directeur général du groupe CIMAF,Essam Daoud, a donné des assurances quant à la prise en compte des préoccupations environnementales

Le groupe Ciment de l’Afrique (CIMAF) a entrepris de réaliser à Bobo-Dioulasso une unité de broyage et d’ensachage du ciment. Les responsables de cette société étaient face aux hommes de média de cette ville  ce vendredi 14 avril 2017 pour  leur présenter les différentes phases de de cet « ambitieux » projet. D’un coût global de 20 milliards de francs CFA, cette unité produira à terme 700.000 tonnes de ciments par an et va générer 1200 emplois directs et indirects.

Le directeur général du groupe CIMAF,Essam Daoud, a donné des assurances quant à la prise en compte des préoccupations environnementales

Se  positionner comme un groupe leader en Afrique en matière de ciment, telle est la volonté première du groupe Ciment de l’Afrique (CIMAF). Présent dans 11 pays de l’Afrique dont le Burkina-Faso, cette nouvelle usine désire rapidement étendre sa présence  dans d’autres pays et sur tout le continent mais aussi accroître ses capacités de production dans les sites opérationnels.

Déjà présente à Ouagadougou depuis 4 ans c’est-à-dire depuis 2013, elle a entrepris de s’implanter à Bobo-Dioulasso, la capitale économique du pays. Selon le directeur général du groupe CIMAF, Essam DAOUD, cette unité de production de ciment fonctionnera uniquement à l’électricité d’où sa particularité d’avec les autresprésentes sur le marché. Il affirme que l’ensemble des éléments de cette société sera équipé de matériels  à la pointe de la technologie de très haute performance. D’où, assure-t-il, sa non pollution à l’environnement même dans le long terme.

700 000 tonnes de ciment par an et de 1200 emplois attendus

CIMAF entend sortir le premier sac de ciment en juin 2018

«Ni de combustion, ni de fumée, ni de pétrole, ni d’huile sera utilisé»,précise- t-il.  «Bobo  représente 40 % de nos productions et la croissance du Burkina Faso est très significative, voire 5 à 6 % par an,  malgré les multiples difficultés rencontrées dans les années antérieures. Et c’est la raison qui nous motive à investir davantage dans le pays. Nous avons remarqué aussi qu’il y avait une véritable volonté d’avancer des différentes autorités,  que ce soit le  public ou le privé,  et les résultats sont clairement visibles. Nous avons confiance sur les opportunités futures et le PNDES en est une illustration parfaite et nous le constatons sur nos activités et nous allons poursuivre nos investissements qui ont été projetés depuis de longue date», a soutenu  le directeur général Essam Daoud.

Cette usine déjà présente à Ouagadougou emploie près de 99% de personnes à compétences locales et il en sera de même pour la ville de Bobo-Dioulasso. La production sera marquée par la mise en valeur des matières locales, ce qui réduira  les coûts de production.  Avec une production de 700.000 tonnes par an, elle génèrera de  l’emploi direct et indirect de plus 1200 personnes.  Avec 10% d’encadrement  et à ce titre, une large campagne de recrutement sera organisée au profit de la population de la ville et zones de Bobo-Dioulasso.

Les assurances environnementales du DG

«Nous avons souhaité apporter à Bobo la meilleure technologie qui existe en la matière et  le montant de l’investissement très important le témoigne clairement, soit 20 milliards de Francs CFA. Nous sommes peut être une société jeune mais nous sommes également très expérimentés, malgré tout, nous sommes conscients par rapport aux enjeux environnementaux.  Je puis vous rassurer qu’il n y a aucun souci à ce niveau-là car, une structure a été déjà déployée en la matière, qui se chargera de l’étude environnementale, qui nous permettra de préparer un cahier de charges sur l’impact environnemental et social qui soit conforme à toutes les obligations légales au niveau du Burkina Faso et qui sont aussi ailleurs  au même standard  que l’on retrouve dans tous les pays (…) Jouer avec l’environnement, c’est jouer avec l’avenir et c’est quelque chose que nous ne pouvions nous permettre», a rassuré le directeur général de CIMAF.

 

Les médias fortement représentés à cette conférence de presse du Groupe CIMAF

Autre avantage de ce projet de grande envergure  selon le DG de CIMAF, c’est la réalisation des infrastructures sociales à savoir la construction d’écoles, de ponts, des échangeurs et bien d’autres. Dans les années à venir, ils travailleront aussi de sorte à compresser le prix du ciment au profit de la population afin d’être plus compétitifs sur le marché.

Implantée plus précisément dans la zone Bobo 2010, les travaux de construction s’étaleront sur une période de 12 mois sur un terrain de 8hectares par le contractant Polysius-Thyssen Krupp Industrial Solution et le premier sac de ciment sera disponible d’ici juin 2018. L’objectif à long terme de CIMAF est de disposer sur un horizon de 18 mois d’une capacité de production totale de plus de 1,7 millions de tonnes, de quoi satisfaire largement le besoin du marché afin d’accompagner la croissance du pays tout en garantissant au consommateur final un ciment de qualité à un coût très accessible.

Agatha Boni/Bobo

Burkina Demain

 

Football: 130 millions de dollars pour le transfert de Kylian Mbappé!

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Monaco's French forward Kylian Mbappe Lottin celebrates after scoring a goal during the French L1 football match Monaco (ASM) vs Troyes (ESTAC) on February 20, 2016 at the "Louis II Stadium" in Monaco. AFP PHOTO / VALERY HACHE / AFP / VALERY HACHE (Photo credit should read VALERY HACHE/AFP/Getty Images)

Selon nos confrères de Yahoo Sport UK, l’AS Monaco se serait vu proposer la somme de 130 M€ pour son prodige, par un club dont l’identité reste, pour l’instant, inconnue.

Monaco’s French forward Kylian Mbappe Lottin celebrates after scoring a goal during the French L1 football match Monaco (ASM) vs Troyes (ESTAC) on February 20, 2016 at the « Louis II Stadium » in Monaco. AFP PHOTO / VALERY HACHE / AFP / VALERY HACHE (Photo credit should read VALERY HACHE/AFP/Getty Images)

Ce club mystère est-il le Real Madrid ? Marca croit savoir que le club madrilène souhaiterait rapidement convaincre Monaco et serait même enclin à laisser le leader de L1 profiter de son joyau une saison supplémentaire.

A ce jeu, il va exploser tous les records français, notamment celui de Paul Pogba dont le transfert l’été dernier de la Juve à Manchester United a coûté 105 M€ + 5M€ de bonus.

Anderson Koné
Burkina Demain

CAMEG : La page de la crise tournée ce vendredi saint dans l’espoir aussi de la résurrection

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De gauche à droite, l'administrateur provisoire Dr Charlemagne Gnoula ; le PCA Dr Lansandé Bangagné et le DG sortant Dr Chrysostome Kadéba

C’est l’ultime étape du processus de sortie de crise à la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) qui s’est jouée ce vendredi 14 avril 2017 avec l’installation officielle dans ses fonctions de l’administrateur provisoire, Dr Charlemagne Gnoula. En lieu et place du directeur général sortant, Dr Chrysostome Kadéba.

De gauche à droite, l’administrateur provisoire Dr Charlemagne Gnoula ; le PCA Dr Lansandé Bangagné et le DG sortant Dr Chrysostome Kadéba

A la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) l’on était apparemment décidée de tourner la page de la crise. Ce vendredi 14 avril 2017, l’administrateur provisoire Dr Charlemagne Gnoula, nommé seulement la veille, a été officiellement installé dans ses fonctions par le président du conseil d’administration de la CAMEG Dr Lansandé Bangagné.

«La crise se conjugue au passé »

Pour le PCA Bangagné, la crise de la CAMEG se conjugue désormais au passé, tant les différents acteurs ont été, à l’écouter, associés au processus de sortie de crise. Comme pour témoigner de ce fait, le délégué du personnel prendra la parole pour souhaiter la bienvenue à l’administrateur provisoire.  Mieux, la cérémonie s’est tenue avec la bénédiction du directeur général sortant, Dr Chrysostome Kadéba.  L’homme a  dirigé pendant deux ans et quatre mois la CAMEG. Dans une situation compliquée avec notamment la crise. Il a même parlé de calvaire que l’on pourrait comparer à la souffrance du Christ. Et c’est Dr Kadéba qui fera lui-même le lien avec le contexte de la semaine sainte.

«Cela tombe bien, nous sommes tous croyants, pour les catholiques cela tombe un Vendredi Saint. Je pense que rien n’est fait au hasard, Dieu aime la CAMEG et qu’il continue de bénir cet outil. Aussi je prends la ferme résolution de pardonner tous ceux qui m’ont offensés et je demande pardon à ceux aussi que j’ai offensés. Je prie que Dieu nous donne le courage de nous pardonner», a indiqué le DG sortant de la CAMEG. Dr Kadéba souhaitera que la CAMEG réssuscite après la crise, à l’image du Christ.

 Une mission de 6 mois pour le nouvel administrateur provisoire

Dr Charlemagne Gnoula, nouvel administrateur de la CAMEG, prône la transparence et l’inclusion dans la relecture des textes

Dr Charlemagne Gnoula qui vient d’être porté à la tête de la CAMEG dispose de 6 mois pour travailler à remettre véritablement la structure en marche. Il devrait en autres travailler à la  relecture des textes de la structure. Et il souhaite que le processus soit transparent et inclusif. Car, c’est de cette façon que l’on pourra en compte les préoccupations des uns et des autres. En tous les cas, le processus  est supervisé par un comité dont Monique Sawadogo/Koncobo est responsable. Elle assure que tout sera mis en œuvre pour les objectifs de la mission assignée au Dr Gnoula soient atteints dans le temps à lui imparti. Colonel et enseignant, Dr Charlemagne est un spécialiste du médicament et entend s’investir pleinement pour le succès de la mission à lui confiée. Il devrait pouvoir compter sur le personnel de la CAMEG qui était mobilisée pour la circonstance. Dr Kadéba a souhaité que le personnel apporte son soutien au  Dr Gnoula afin que la CAMEG continue de rayonner.

Philippe Martin

Burkina Demain